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Asphalte de la Grande Bibliothèque

Vite fait et mal fait!

Sébastien Ménard -Journal de Montréal 29/04/2005 08h39

Trois jours après avoir été asphaltée au coût de 40 000 $, la ruelle située derrière la Grande Bibliothèque du Québec est déjà parsemée de trous et de crevasses.

Selon ce que le Journal a constaté, hier, le revêtement de l?avenue Savoie se détache en morceaux et s?affaisse dès qu?une personne marche dessus. Faute d?un aménagement adéquat, l?eau s?y accumule en formant de petits lacs, ce qui rend inutile la présence d?une bouche d?égout.

Cette situation pour le moins étonnante survient au moment où la GBQ procède à son inauguration officielle, ce matin, en présence du gratin politique et culturel.

Job de cabochon

«C?est une job de cabochon et c?est encore le payeur de taxes qui écope !» dénonce Robert Aboukheir, col bleu dans l?arrondissement Ville-Marie depuis douze ans.

«Avec la circulation qu?il y aura ici, ça devra être refait au complet dans un mois», estime son collègue, Luc Tremblay *, qui compte 25 années d?expérience.

Pas des cols bleus

Dans son édition d?hier, le Journal révélait que la GBQ a déboursé 40 000 $ en fonds publics pour faire asphalter la ruelle Savoie, mardi. L?institution dit avoir demandé à la Ville que l?asphaltage soit refait à neuf pour «des raisons de sécurité.»

Selon le porte-parole de la GBQ, Patrice Juneau, l?artère était bourrée de nids-de-poule qui la rendaient dangereuse pour les visiteurs attendus ce week-end.

Or, contrairement à ce que croyait l?institution, les employés dépêchés sur les lieux n?étaient pas des cols bleus, mais des sous-traitants embauchés par la métropole. «Il s?agit d?une entreprise privée avec qui l?on fait souvent affaire», a confirmé le relationniste municipal, André Lazure.

«Temporaire»

Cette déclaration a sidéré le représentant de la GBQ, qui n?en revenait pas du piètre état de la ruelle. «Ce n?est vraiment pas ce à quoi nous nous attendions», a soupiré Patrice Juneau.

«Nous avions demandé un revêtement temporaire, reconnaît-il, mais y a temporaire pis temporaire», a-t-il lancé, après s?être fait expliquer l?ensemble des lacunes relevées sur le site par une équipe de cols bleus réunie par le Journal.

Facture trop élevée ?

Ces travailleurs soutiennent que les coûts exigés pour effectuer l?asphaltage de la ruelle Savoie sont nettement exagérés.

«Selon nos calculs, avec douze hommes qui auraient travaillé une douzaine d?heures chacun, les coûts n?auraient pas dû excéder 15 000 $», estime Luc Tremblay.

La Bibliothèque demandera des comptes à la Ville, répète Patrice Juneau, mais celle-ci refuse de s?expliquer publiquement.

«Si la GBQ veut se plaindre, elle n?a qu?à nous appeler», lance André Lazure.

Une erreur de débutant serait à l?origine du problème selon les cols bleus Une «erreur de débutant» est à l?origine des nombreux «ventres de b?uf» qui envahissent le nouvel asphalte de la ruelle Savoie.

Selon les cols bleus interrogés sur place, hier, les sous-traitants dépêchés par la Ville n?ont tout simplement pas compacté la pierre qui se trouvait en surface avant de poser l?asphalte, mardi dernier.

«Cela a occasionné des infiltrations d?eau et ça fait lever le revêtement dès qu?on passe dessus», explique Roger Côté*, un employé municipal comptant une vingtaine d?années d?expérience.

«Pour régler le problème, il faudra tout refaire à zéro, dit-il. Il faut tout gratter et recouvrir le sol avec de la nouvelle pierre, avant de poser l?asphalte de nouveau.»

À son avis, l?asphalte actuel n?a pas été fait en respectant les règles de l?art. «Il ne se rend pas jusqu?à la chaîne de trottoir, dit-il, ce qui est anormal, et il ne permet pas à l?eau de s?écouler vers les égouts.»

Constamment recommencer

Depuis quelques mois, M. Côté et ses collègues se plaignent de devoir constamment recommencer le travail effectué à grands frais par des sous-traitants.

Coin des Pins et University, où un revêtement neuf a été appliqué par une entreprise privée en septembre dernier, d?imposants nids-de-poule ont fait leur apparition, a constaté le Journal. «C?est comme ça pour tous les travaux confiés au secteur privé», déplore Robert Aboukheir, un col bleu de l?arrondissement Ville-Marie.

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