Aller au contenu

PORTRAIT DES IMMIGRANTS MAROCAINS AU QUÉBEC


Messages recommandés

Posté(e)

Bonjour Radhi,

le sujet et super important mais le lien ne s'ouvre pas peux tu me proposé un moyen pour y accéder?

Merci d'avance

Soumia

  • Habitués
Posté(e)

J'ai réussi à l'ouvrir. Il ne s'est pas ouvert du premier coup, j'ai rechargé la page et il s'est ouvert.

Passemots

Posté(e)
Bonjour Radhi,

le sujet et super important mais le lien ne s'ouvre pas peux tu me proposé un moyen pour y accéder?

Merci d'avance

Soumia

Je l'ai ouvert facilement moi. mais pas de problème je faire te faire copier une partie de ce document :

3. PORTRAIT DES IMMIGRANTS MAROCAINS AU QUÉBEC

Le nombre d?immigrants marocains résidant au Canada s?élève au recensement de 1996 à 20 435 personnes (voir tableau ci-dessous); dont la grande majorité est concentrée au Québec1, soit 16 515 (81 %); seule province francophone du Canada, le Québec a toujours attiré davantage une immigration francophone; c?est le cas notamment des marocains.

POPULATION NÉE AU MAROC SELON LA PÉRIODE D?IMMIGRATION,

QUÉBEC ET CANADA, 1996

PÉRIODE D?IMMIGRATION

CANADA

NOMBRE %DU QUÉBEC

NOMBRE %DU

AVANT 1961 800 3,9 % 475 2,9 %

1961-1970 4 780 23,4 % 3 450 20,9 %

1971-1980 4 560 22,3 % 3 810 23,1 %

1981-1990 5 310 26,0 % 4 560 27,6 %

1991-1996 4 990 24,4 % 4210 25,5 %

TOTAL 20 435 100 % 16 515 100 %

La présence des marocains au Québec ne date pas d?aujourd?hui puisqu?on recense leur présence dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette immigration n?acquiert cependant une importance réelle que vers la moitié des années 60 avec une arrivée importante de juifs marocains. En effet, au dernier recensement plus de 50 % des 16.515 immigrants nés au Maroc ont déclaré le judaïsme comme religion.

Par ailleurs, durant les dix (10) dernières années, le nombre d?immigrants nés au Maroc a connu une croissance importante. Il est passé de 10 300 en 1986 à plus de 16 500 en 1996, soit une augmentation de 60 %; ce qui traduit l ?impact de la politique québécoise d?immigration à partir de 1991. En outre l?immigration en provenance du Maroc est composée principalement d?immigrants de la catégorie indépendante et de la catégorie de famille. Parmi les personnes admises au Québec, 47% sont rentrées comme indépendants, c?est à dire les travailleurs et les investisseurs, et 45 % dans la catégorie famille.

Une immigration plus scolarisée que la moyenne, plus active mais qui souffre plus du chômage

D?après le recensement de 1996, seulement 20 % de la population du Québec déclare une scolarité de niveau universitaire, cette part s?élève à 39 % chez les immigrants natifs du Maroc et 29,8 % chez l?ensemble des immigrants. Il faut noter que l?immigration marocaine au Québec a toujours été très scolarisée; déjà entre 1964 à 1974, on note que la majorité de travailleurs se dirigent vers des emplois de bureau et vers des professions libérales2.

En 1996, la population immigrante marocaine est composée 54 % d?hommes et 46 % de femme. Les Marocains qui arrivent au Québec déclarent dans 97 % connaître le français, cette proportion s?élève à seulement 73 % pour l?ensemble des immigrants. Le Maroc est donc un bassin intéressant pour le Québec en ce qui a trait au fait français. Le taux d?activité de la population marocaine recensée en 1996 est supérieur (65,7%) au taux d?activité de la population immigrée (58 %). Ceci est attribuable à la structure par âge de la population née au Maroc, qui est concentrée dans les groupes d?âge les plus actifs; en effet, 44,5 % des marocains sont âgés de 25 à 44 ans alors que chez l?ensemble de la population immigrée ce pourcentage s?élève à 36,1 %.

Plus de quarante-six (46,6 %) des personnes nées au Maroc se concentrent dans les professions libérales, de direction, de santé et en enseignement. Et moins de 40 % se répartissent dans les secteurs de travail du bureau, de la vente et autres. ( voir tableau ci-après)

Profession (CNP) de la population active occupée

Gestion 1.295 -15,8

Affaires, finance et administration 1.345 - 16,4

Sciences naturelles et appliquées 660 - 8,0

Sciences de la santé 365 - 4,4

Sc. sociales, enseignement, administration 990 - 12,1

Arts, culture et loisirs 250 - 3,0

Vente et services 2.315 - 28,2

Métiers, transport et machinerie 630 - 7,7

Secteur primaire 30 - 0,4

Transformation, fabrication et autres 325 - 4,0

Total 8.205 - 100,0

Cependant, les Marocains sont plus nombreux à être en chômage, selon la même source de données, le recensement de 1996, on comptait 19,2 % qui cherchaient un emploi, alors que seulement 9,5 % de l?ensemble de la population immigrée était dans la même situation. Ceci s?explique notamment par le fait que les immigrants d?origine marocaine sont en moyenne, d?arrivée récente; de fait l?intégration en emploi des immigrants ne se fait pas sans heurts, les premières sont particulièrement difficiles. Une étude longitudinale qui a suivi pendant dix ans une cohorte d?immigrants admis en 1989[3] démontrait que la stabilité en emploi n?a été acquise que progressivement; c?est seulement après la troisième année d?arrivée que les emplois obtenus durent plus longtemps. Les premières années sont marquées par une instabilité au niveau de l?emploi; cependant les plus scolarisés en souffrent moins. Par ailleurs, la même étude affirme que 14 % de ces immigrants n?ont jamais occupé un emploi après dix ans de séjour.

Pour baisser ce taux, le Québec offre plusieurs services gratuits pour faciliter l?intégration linguistique, économique et sociale des immigrants; et il a voté récemment une Loi favorisant l?accès à l?emploi dont l?objectif vise à hausser la représentation des immigrants dans la fonction publique québécoise et dans les organismes publics et parapublics.

Le profil de l?immigration marocaine au Canada est relativement bien connu. Il en est de même du profil des immigrants en provenance d?autres régions du monde. S?agissant cependant de l?émigration et plus généralement de son impact sur le pays de départ les études pertinentes ne sont pas légion. La question de l?exode des cerveaux est débattue depuis déjà un bon moment mais les études pertinentes à ce sujet sont rares.

Pour les pays du Sud, connaître les conséquences de cet exode est un préalable à toute mesure de rétention. Il se trouve que depuis quelques années des pays industrialisés font état aussi de fuite de compétence particulièrement en direction de États-Unis.

Pourtant une étude réalisée sous le parrainage de FMI ( How big is the brain drain, FMI, 1998), indiquait que les taux les plus élevés de « brain drain » se retrouvent dans les caraïbes, en Amérique centrale, en Afrique, en Iran, en Corée, à Taiwan, en Chine et dans les Philippines. Comment dans le cas du Canada mesure-t-on l?impact de l?exode des compétences? Pourquoi le fait-on?

4. LA FUITE DES CERVEAUX AU CANADA ET AU QUÉBEC

Mentionnons tout d?abord que les statistiques officielles des gouvernements au Canada ne contiennent pas les informations nécessaires permettant de répondre de façon concluante à l?existence d?un phénomène d?un exode des cerveaux et d?en chiffrer l?impact. L?immigration fait l?objet d?estimations globales mais les qualités et les compétences des personnes quittant le Canada en direction des autres pays demeurent inconnus ce qui n?est pas le cas des personnes entrant au Canada.

De ce point de vue toutes les thèses et modèles économétriques qui traitent de la fuite des compétences demeurent limités dans leur conclusion en raison des lacunes inhérentes aux statistiques officielles relatives aux flux de personnel hautement qualifié(PHQ). Nous ignorons ce qu?il en est des études dans les pays en développement mais nous croyons à l?urgente nécessité de se donner les moyens de mieux connaître les éléments d?une réalité complexe et fluctuante. Dans cette perspective, nous signalerons deux études canadiennes qui toutes les deux concluent à l?existence la fuite des cerveaux canadiens. Il s?agit de l?étude du C.D.howe Institute et du conférence Bord, Même si elles concluent de façon peu convaincante à l?existence d?un exode de compétence, nous en rendons compte car elles sont instructives du point vue des leçons qu?elles peuvent inspirer.

Bonne lecture

Posté(e)

oui sans oublier les marocains qui detiennent des permis d'études.

ils sont nombreux quand meme.

Je trouve que l'immigration au canada pourrait souffrir dans les decennies qui viennet, si les immigrants ne s'etendent pas sur l'ensemble des territoires et des petites/ moyennes villes des provinces.

Ci@0

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.


×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2025 immigrer.com

Advertisement