Habitués jimmy Posté(e) 29 mai 2022 Habitués Posté(e) 29 mai 2022 La civilisation espagnole a écrasé l'Indien ; la civilisation anglaise l'a méprisé et négligé ; la civilisation française l'a étreint et chéri.» Francis Parkman (1823-1893), historien Le 25 octobre 1665, l'Intendant Jean Talon, et au nom de Louis XIV, offre une dot et des cadeaux à chaque amérindienne qui épousera un Français. Résultat, la population de Nouvelle France passera de 3000 à 7000 habitants en seulement un an... Note personnelle : j'ai moi-même découvert tout dernièrement (moins d'un an) que mon ancêtre Martin B------ a épousé une Amérindienne en 1683...et j'en suis bien fier Des travaux à partir d’archives généalogiques et d’ADN mitochondrial (transmis de mère en fille) et une étude publiée dans la revue scientifique PLoS ONE en 2013 établissent qu’environ les deux tiers des Québécois de souche possèdent des gènes autochtones, soit entre 53 % et 78 % de ces Québécois selon les régions. Bien que les gènes autochtones ne constituent que 1 % de leur génome, l’étude conclut que ce pourcentage est hautement significatif: «One percent native ancestry can be understood as if everybody shared a Native American ancestor 6-7 generations ago». «Une ascendance autochtone de un pour cent peut être considérée comme voulant dire que tous partageaient un ancêtre amérindien il y a 6-7 générations». (Moreau 2013) En pratique, cela signifie que TOUTES les personnes d’ascendance française partageaient au moins un ancêtre amérindien au Québec il y a de cela six à sept générations, c’est-à-dire à l’époque des Patriotes. Les Québécois constituent un des groupes humains les plus métissés en Amérique du Nord. Toutefois, nombre de métissés ignorent tout bonnement qu’ils le sont et se définissent depuis des générations simplement comme Canadiens, puis Québécois. Vous connaissez le projet Balsac ? C’est cette infrastructure multi-universitaire québécoise, unique au monde, un fleuron du Québec scientifique, qui est dédiée entre autres à l’épidémiologie génétique, c’est-à-dire à la recherche de maladies rares, et dont les données, auxquelles les chercheurs du monde entier ont accès dans leur processus de découverte de nouveaux gènes, dont les données étaient fondées sur l’exceptionnelle homogénéité génétique de la population fondatrice du Québec depuis quatre siècles, les Québécois de souche. Eh bien l’étude publiée dans PLoS ONE en 2013 et que j’ai mentionnée plus haut est venue dire qu’il faudra dorénavant compter avec l’influence non négligeable des gènes amérindiens dans le génome québécois. Par ailleurs, en faisant abstraction des unions présumées nombreuses consommées dans la profondeur des forêts et de la naissance subséquente de nombreux enfants métis, à partir des registres paroissiaux catholiques, le généalogiste Youri Morin a aussi répertorié jusqu’au 31 décembre 1765 pas moins de 277 mariages interethniques entre «Français» et Amérindiennes et 3482 baptêmes de leurs descendants métis (d’après la preuve présentée en février 2016 devant la Cour supérieure du Québec dans la cause no. 560-17-001385-126, Procureure générale du Québec c. Royal Séguin et Communauté Métis Autochtone de Maniwaki). Quand on sait qu’à peine 6500 pionniers sont à l’origine des six millions de Québécois de vieille souche, on prend toute la mesure de ce que peut représenter le métissage autochtone au sein de la société québécoise d’aujourd’hui. Le métissage autochtone est inhérent à l’existence même du peuple québécois et le métissage québécois l’est tout autant pour une bonne majorité des Autochtones du Québec. Déjà, peu après la répression des Patriotes, un rapport destiné au gouverneur en chef du Canada-Uni, sir Charles Bagot, et faisant état de la situation des Amérindiens fréquentant sept villages autochtones de la vallée du Saint-Laurent (la Fédération des Sept Feux), attestait que tous les Hurons (Ouendats), 100 % dit le rapport, étaient métis, de même que presque tous les Iroquois du Sault Saint-Louis (deviendra Kahnawaké) et au moins les deux tiers des Algonquins, Iroquois et Népissingues inscrits à la Mission du Lac des Deux-Montagnes (Kanésataké). Déjà, il y a 180 ans, le métissage chez les Autochtones était largement répandu. À titre d’exemple de nos jours, mentionnons que les liens hurons du défunt grand chef des Ouendats de Wendaké, Magella (Max Oné Onti) Gros-Louis, provenaient uniquement de sa lignée paternelle sur les cinq générations le précédant; ses mère (Cécile Talbot), grand-mère (Angélina Garneau), arrière-grand-mère (Flore Verret), arrière-arrière-grand-mère (Marie Lensy) et arrière-arrière-arrière-grand-mère (Monique Renaud) étant Québécoises de souche. Selon le sociologue Jacques Noël, Max Gros-Louis, l’image par excellence du grand chef autochtone, n’avait donc que 3 % de sang huron dans ses veines… et 97 % de sang québécois. https://www.lesoleil.com/2013/06/30/les-details-du-patrimoine-genetique-metissedes-quebecois-10bf3080afc8b0f392084b71668c0ff6?fbclid=IwAR15RLbdq0zPL7UZHQwFPO3kwJ6DMbRagJOUPAmsX1AtzZ_LloQ8xDGm1kA Denisovan a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Denisovan Posté(e) 1 juin 2022 Habitués Posté(e) 1 juin 2022 Du coté de ma grand-mère... Roch Manitouabeouich 1600–1644 NAISSANCE 1600 • Québec, , Quebec, Canada DÉCÈS 3 NOV 1644 • Campement, Huron, Michigan, United States 9 fois arrière grand-père Outchibahabanouk Oueou 1600– NAISSANCE 1600 • Québec, , Quebec, Canada DÉCÈS , , , Canada 9 fois arrière grand-mère jimmy a réagi à ceci 1 Citer
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