Prestation de service / Intérim

[Ildan]

Bonjour

Je suis nouvel arrivant et je n'ai pas encore de vision du marché du travail.

Comme vous le savez en France, l’intérim et la prestation de service (location de personnel à une entreprise pour une durée donnée) est très utilisée.

En effet, le CDI étant quasiment impossible à rompre pour l'employeur, beaucoup préfèrent faire appel à des extérieurs bien que plus cher qu'une personne embauché. Cela dans le but de pouvoir terminer la mission à sa convenance.

Mes interrogations se portent là dessus. En effet au Québec il y a assez peu de boite d’intérim. Après renseignement, il semblerait que leur fonctionnement est assez proche :

- Besoin court : la personne est payée par la boite d'intérim. Quelqu'un saurait comment cela se passe? Coût identique pour l'entreprise utilisatrice et salaire moindre pour l’intérimaire avec rémunération de l'entreprise intérim avec cette différence? Ou coût journalier plus élevé?

- Besoin long : il semblerait que la personne passe directement sur un contrat entreprise utilisatrice et la boite d'intérim se faire payer pendant 3 mois.

Concernant la prestation de service, je n'ai pas l'impression que cela existe mais j'ai du mal à trouver des informations là dessous.

Pouvez-vous me confirmer ces points et si possible les compléter? (chiffré, ce serait génial)

Merci de votre aide

Ildan

[Invité]

Si tu n'en trouve pas, c'est tout simplement parcequ'il n'y en a pas besoin.

Il n'y a pas de CDI et on peut te mettre a la porte du jour au lendemain, ou même te dire le soir que tu ne reviens pas le lendemain.

Et pareil pour le travailleur, même si en pratique ça se fait moins.

PS: en France, prendre un intérimaire ne coute pas forcément plus cher, car les charges sociales ne sont pas les mêmes et il n'y a pas une "obligation" de formation.

[kjaerlighet]

Faut nuancer quand même l'histoire d'être mis à la porte sans raison du jour au lendemain c'est pas valable si tu as plus de deux ans d'ancienneté, dans ce cas ça prend un motif réel et sérieux pour être mis à la porte, même si dans les faits c'est rare de voir des Québécois sans aller poursuivre leur employeur.