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Monikebek

Chroniqueur(e) immigrer.com
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Messages posté(e)s par Monikebek

  1. Bonjour Estrella13,

    Pour le transport des Danettes, faut que tu trouves une boîte soit en plastique (style Tupperware ou autre) ou en carton mais assez solide et qui ferme, et où tes pots de Danette tiennent dedans sans se promener ni d'un côté ni de bas en haut. Au besoin, tu les cales avec des chaussettes ou du papier journal.

    Elles devraient arriver en entier de cette façon.

    Enjoy!

    Monika

  2. Petite question d'une qui est partie depuis 9 ans...

    C'est quoi des lingettes décolor-stop???

    Généralement, notre douanier ici m'a dit que tout ce qui est "fait maison" côté aliments, est refusé, même des confitures. Par contre, tout ce qui est commercial et fermé d'origine a de fortes chances de passer.

    ... et en lisant ce fil, je me suis rendue compte qu'à Montréal, vous trouvez vraiment de tout et qu'ici, ben, on ne trouve... rien ! Et vous savez quoi ? On s'adapte et on est heureux quand même. Oh moi aussi, j'ai mes listes quand on a de la visite d'Europe, et comme pour beaucoup, c'est majoritairement alimentaire :-) comme des Nougatti, du BON chocolat couverture, des Choco-Prince, et j'en passe (dans mon cas, ça vient généralement d'Allemagne, avec un epu de France et de Belgique).

    Monika

  3. Bonjour les Amis,

    Je reviens de 4 jours à Vancouver, et même avec du soleil et des températures très agréables, je ne voudrais pas devoir y vivre, là ou une autre ville de cette dimension : on n'a pas vraiment de magasins ici, mais "dans le sud", on serait banqueroute bien vite ! La tentation commerciale est omniprésente, et c'est quasi impossible d'en échapper !

    Le nombre de personnes dans la rue, dans les magasins, le temps qu'il faut pour aller d'un bout de la ville à l'autre,... non non non, je ne veux définitivement pas vivre comme ça. Maintenant, s'il fallait pour raison médicale, on le ferait bien évidemment, mais on devrait vraiment bien choisir où vivre !

    Et ça me fait réfléchir pour la première fois à ce qui risque de se passer pour nos garçons quand ils vont devoir aller au sud pour leurs études... et que ce soit à Montréal, Vancouver ou au Colorado, ce sera la même chose.

    Et des mendiants partout... on ne connaît pas ça ici à ce point-là. C'est vrai qu'en grande ville, je me sens moins en sécurité qu'ici, mais je crois que cela vient du fait de se sentir chez soi ou non aussi.

    Quel soulagement quand hier après-midi, l'oiseau de fer m'a ramenée ici - pour le moment, c'est ici que je me sens chez moi, et ça fera 5 ans bientôt. Peut-être qu'on ne pourra pas rester ici encore 50 ans, mais on aime chaque instant qu'on PEUT vire ici!

    A la prochaine,

    Monika

    P.S.: Mon homme a commencé à construire des cabanes de jardin, on va bien voir si ce petit commerce peut décoller... à défaut de se faire embaucher car sur-diplômé !

  4. Man of the world,

    Selon moi, tout ce que tu viens de citer, tu peux l'avoir n'importe où au Québec ou ailleurs dans ce grand pays, aprce que ça vient de TOI. TES attentes et TES espoirs et TA capacité à voir le côté positif et aller de l'avant.

    J'ai vécu à Denver (3 millions) aux US, plus tard au Québec à Montréal (un mois seulement), à Drummondville (40.000), à Waterloo (4.000), puis au Yukon à Whitehorse (24.000) et depuis deux ans à 20 km en dehors de la ville où la maison du prochain voisin est à 10 minutes de marche. J'ai grandi dans une ville de 16.000 en Allemagne et vécu 20 ans à Dijon en France (200.000 je crois).

    J'ai adoré ma vie à Denver qui en fait à l'époque n'était qu'un gros village malgré les 3 mio d'habitants. J'étais bien à Dijon. J'ai été à l'aise en Allemagne. J'ai aimé ma vie à Waterloo au Québec autant que celle à Denver, et pourtant... 3 mio contre 4.000 habitants.

    Et maintenant, j'aime retourner tous les soirs à notre petite cabane dans la forêt boréale, au calme et la paix.

    Je pensais être une adepte des grandes villes, mais j'ai eu tort. Lorsque je vais à Vancouver pour le boulot, je ne pense qu'au moment où je vais pouvoir retourner chez moi dans mon trou où je connais mes voisins.

    Si tu veux t'investir dans une communauté, c'est dans une petite ville ou un village que tu vas trouver plusieurs groupes et organismes qui t'appeleront pour cheminer ensemble.

    Je pense qu'il faut tenir compte de l'âge de beaucoup d'immigrants : ils sont jeunes, et pour les jeunes parmi nous, c'est la ville qui les attire. Tant pour le travail que pour le loisir. Une fois qu'on a une famille, cette vision tend à se modifier un peu.

    Et les immigrants venant d'Europe sont plus stressés à trouver TOUT DE SUITE un travail, et je m'inclus dans cette attitude, si si. On ne nous apprend pas que le pas de la vie au quotidien peut être autre chose que le pas de course, que cela peut être un pas moins rapide qui te permet de voir autour de toi où tu peux donner un cuop de main, t'engager et te faire connaître, créer un réseau et avoir une bonne vie.

    Bonne chance dans tes réflexions !

    Monika

  5. salut a tous ,je suis nouveau sur ce forum , j aimerais avoir qqs informations au sujet de l immigration.mais d apres tout ce que je viens de lire le sujet est different des informations que j aimerais avoir ,alors quand meme je vais exposer mon probleme ,je souhaite que qq un me repondra.alors ,, c est que je suis sur le point de faire une demmande csq ,je suis technicien en mecanique auto et egalement technicien en informatique de gestion,j aimerais faire l application pr moi et ma femme ,mais alors alle n a aucun diplome pour le moment ,elle est juste etudiante en nedecine,pas encore en internat.alors je veux savoir si elle representera un obstable au projet d immigration comme etant donné qu elle n a pas encore sa diplome.

    Bonjour Megaman,

    Tout d'abord, si tu es en train de préparer une demande CSQ, c'est pour le Québec, pas pour le Yukon.

    En ce qui concerne ta femme, je me demande s'il ne vaudrait pas mieux qu'elle termine ses études au Canada pour avoir le droit d'excercer, mais je ne m'y connais pas bien.

    Je te propose de poser ta question sur la partie QUEBEC de ce forum, sauf si tu veux aller ailleurs au Québec auquel cas tu n,as pas besoin de préparer une demande CSQ mais directement la demande d'immigartion du fédéral.

    Bonne chance !

    Monika

  6. Toutes mes félicitations, Laurence et Laurent ! Quelle réussite !

    Je fais moi aussi partie des meubles, et la poussière n'a pas le temps de se poser tellement vous faites preuve de dynamisme !

    Merci pour dix ans de dévouement aux immigrants en devenir !

    Monika

    depuis son coin gelé et enneigé là-haut à gauche....

  7. j'ai l'impression que quand on construit une maison au yukon,y'a un facteur important a prendre en compte:la cheminée

    ma cheminée actuellement fait 3 mètres de haut et prend feu tout les 2 a 3 semaines(pas de flammes mais ça crépite dans les tuyaux avec des cendres qui sortent).chez le voisin c'est pareil.stress au début pis a force,on se dit que sa décrasse la tuyauterie.

    je l'ai bien déjà ramonée mais 2 semaines après ça brulait déjà alors j'laisse faire maintenant.faut dire qu'on brule du pin noir alors forcement.....

    et toi Monika,t'as cheminée elle brule aussi de temps a autre ?vous y faites quelques chose?

    Hm, je m'demande là... Non, nous ça ne brûle dans la cheminée chez nous, mais on a bien des cendres alentours quand même. Nous on a une cuisinière à bois "Heartland / Oval", pas un vrai poële pour chauffer une maison. Mais on la chauffe quand même (moins de 100 m2) sans problème cet hiver parce que Pascal a augmenté de 100% l'isolation sous le toît, et on a fini 50% du bardage extérieur ET 100% de "frisette" aux murs à l'intérieur.

    Appelle Pascal si tu veux.

    Monika

  8. Juste un petit mot pour toi Monika, qu'on me pardonne s'il n'est pas exactement dans le sujet.

    Parce que comme tu l'écrivais, tu es francophile.

    Et la simple lecture de ton intervention prouve que c'est cela qui fait toute la différence : dans le soin que l'on met à écrire, à respecter les règles de la langue, à choisir les mots. C'est ta 3ème langue, et je suis admirative de la qualité de ton français. Jamais je ne parlerai ni n'écrirai aussi bien ma propre 3ème langue, et quand je pense à ma 4ème langue, j'ai déjà honte de ma médiocrité.

    Tu peux servir d'exemple à bien des francophones dont le français est la langue maternelle et qui le charcutent sans vergogne. Cela vaut, à mes yeux, en premier lieu pour les français : quelqu'un a écrit plus haut qu'en milieu professionnel, il constatait d'énormes fautes de français (orthographe, grammaire...), y compris parmi des dirigeants...mais c'est hélas vrai aussi en France. Le nier serait mentir, tout de même...

    Donc bravo à toi, Monika, chapeau ;)

    Merci, Mariedelacolline, c'est gentil de ta part.

    Je suis une passionée de langues, et le français est ma langue d'expression préférée, comme je l'ai dit plus tôt. J'avais un excellent prof dans mon Allemagne natale aussi.

    Mais j'ai aussi des attaches très fortes en francophonie : j'ai vécu à Dijon pendant 20 ans, et mon premier fils habite à... Lyon !!!

    Moi aussi, je suis choquée de la qualité de l'écrit de la langue de Molière, que ce soit en France ou au Québec ou n'importe où ailleurs au Canada. Des personnes hautement éduquées ne sont pas capables d'écrire leur langue, et moi, une petite secrétaire de rien, je sais m'en servir au point que des francos me demandent comment on écrit telle ou telle chose. En France aussi, mes superviseurs etc. étaient nuls en ortographe - va comprendre.

    Donc oui, c'est un TRAVAIL pour les parents que de garder les enfants à un niveau correct, et ce n'est pas l'école qui va forcément le faire - ce qui nous amène à un autre sujet !

    Amitiés à Lyon !

    Monika

  9. Juste quelques petits éclaircissements car beaucoup d'entre vous ne me connaissent pas vraiment (suis un dinosaure comme Jimmy...) :

    1) je ne suis pas de descendance française - je suis une francophile. Mon mari est Flamand, donc il ne porte pas "les francophones" dans son coeur, mais on s'est rencontrés en France et de fait, nous avons gardé le français comme "notre" langue. Pour moi, le français est la langue dans laquelle je m'exprime le mieux et dans laquelle je suis le plus à l'aise (c'est ma 3e langue, après l'allemand et l'anglais).

    2) Nos enfants sont des francophones au vrai sens du terme légal en vigueur ici, mais on leur transmet autant la culture allemande et flamande et on essaie d'ouvrir leur horzion au max pour qu'ils voient qu'il y a du bon (et du mauvais) n'importe où.

    3) Je ne me suis pas faite embobiner pour venir au Yukon. On serait allé ou en Alberta ou au Yukon parce qu'on ne voulait surtout pas - mes excuses, Jimmy - que nos enfants deviennent des petits Québécois mais gardent un esprit ouvert sur le monde. Le Yukon nous a plu quand on est allés voir, et c'était une place où moi, je pouvais trouver un boulot bien payé grâce à mes langues et cela permettrait à mon homme de construire notre cabane et prendre soin des enfants au retour de l'école. Nous avons un penchant pour les Rocheuses du côté de Canmore etc. car elles nous rappellent Denver et la proximité des montagnes là-bas (un de nos garçons y est né).

    4) Je ne renie pas le Québec. J'y ai été heureuse et j'y retourne avec grand plaisir à chaque fois que je peux. J'y ai gardé un nombre d'amis plus grand que ce que j'ai en Europe, et si la vie nous y pousssait, je n'aurais aucun problème à aller vivre au Québec de nouveau. Aucun de nous n'est "de culture française", mais notre tempéament à nous tous est bien plus proche des francophones que des anglophones.

    5) Je ne chiâle pas, ne me plains pas de ce qui s'est passé avec mon petit dernier (10 ans), je constate et suis déçue de ne pas avoir été capable d'empêcher qu'il glisse dans l'anglophonie à ce point. Je suis ravie qu'il ait pu être repêché pour acquérir et entretenir son français, et j'ai tout à fait conscience que mes petits-enfants parleront peut-être une langue que moi, je ne comprends pas ! Mettez-vous à la place de leurs grand-parents allemands et flamands : bien que nos enfants maîtrisent l'allemand assez bien entretemps (le plus grand vient de passer toute la 5e année en Allemagne chez ses grand-parents), ils comprennent un peu le flamand et n'en parlent que quelques petits mots.

    6) Kroston a quitté le Yukon au printemps dernier, Schumarette est partie peu après, Shagrine est allée vivre en Belgique avec son mari, je ne sais pas où Bobinette est passée, mais darkness et moi sommes encore ici. Nous n'avons pas l'intention de nous en aller si vite. Nous sommes ici depuis 4 ans (presque "et demi"), et nous avons trouvé notre chemin. Je circule beaucoup dans la communauté francophone - c'est elle qui m'a donnée ma première job aussi en attendant le boulot que j'ai eu 2 mois après mon arrivée et que j'ai encore et que j'aime toujours (mais j'en suis au 3e boss par exemple, hihihi).

    Je pense que si mon mari n'avait pas été Flamand avec l'histoire inversée par rapport à la francphonie par rapport aux francophones du Québec, je n'aurais pas quitté l'Estrie parce que moi, je n'ai jamais souffert de l'oppression linguistique dans mon enfance ni mes parents, grand-parents et j'en passe, et je n'aurais pas vu ce qu'il a vu dns le comportement des institutrices en garderie et école primaire.

    Allez, ça suffit de mon grain de sel !

    Bonne journée au sud (je vous souhaite un retour de températures normales - nous c'est anormalement chaud, mais ce sera tellement plus sympa pour fendre une montagne de bois pour le feu et stacker tout ça que lorsqu'il faisait moins 35 il y a seulement quelques jours !).

    Monika - Yukonika

  10. Les compagnies canadiennes qui se respectent (oui oui il y en a) ne font pas cette erreur. Si vous appelez par exemple Air Canada ou même le gouvernement fédéral canadien et que vous faites le 2 pour francais, vous allez tomber sur un Québécois ou un Acadien..parce que ce sont les seuls qui peuvent vraiment vous servir en francais.

    jimmy

    Hé hé hé, et moi alors, hein????

    Je ne suis pas Québécoise ni Acadienne mais d'origine allemande, et je réponds en français, moé !!!

    Bon OK, je sors...

    Euh non, pas encore. Je dois malheureusement donner raison à Jimmy... Les enfants deviennent anglophones au Canada, avec une toute petite chance de garder leur "francité" (hein?) s'ils vont dans une école française (et non à immersion française !). J'étais personnellement persuadée de pouvoir empêcher que les miens deviennent de petits anglos, et j'ai perdu mon pari pour un des deux. Maintenant on les a remis à l'école française (4e et 6e année), et miracle : depuis Noël environ, celui qui avait "viré de bord", a retrouvé son français et dépasse même quelques-uns de ses petits copains qui n'ont jamais quitté l'école française (lui était en école anglaise pour 3 années scolaires), mais seulement parce que lui vit dans une famille qui fonctionne en français à la maison ce qui n'est pas le cas de beaucoup des petits amis dont les parents sont souvent composés d'1 anglo et 1 franco (et donc parlent anglais à la maison). Et si je ne suis pas aux aguêts,il ne lira pas de livre en français... donc j'insiste et supporte Jimmy (incroyable ça !) : c'est du TRAVAIL que de garder les enfants à la hauteur en français, du travail de tous les jours ! Et si ce n'est pas eux qui plongent, ce sera leur fils/fille. Je ne puis que tirer mon chapeau aux francophones qui font un travail extraordinaire pour garder la francophonie vivante hors Québec - quelle passion et quelle dévotion !

    Jimmy, il fait PLUS un degré et SOLEIL ici, tu comprends que je ne suis pas dans mon état normal... :P

    Mais que je suis contente que mon petit gars nous parle en français de son plein gré de nouveau, tu ne peux pas savoir !!! Quand on est marié avec un Flamand, c'est toujours un sujet de conversation à risque...!!!

    Bonne fin de semaine et reste bien au chaud !

    Monika

  11. Yep, on a CHAUD icitte ! Fait PLUS deux degrés Celsius cet après-midi, ah que c'est boooon ! Surtout après en gros 4 semaines de froidure inhabituelle pour ce moment-là de l'hiver et les mois de novembre et première quinzaine de décembre pas vraiment typiques non plus.

    On respires quelques jours, on fend une tonne de bois et on s'prépare pour le RETOUR (je M,doute ben que l'est va nous renvoyer not' froid arctique, hihihih).

    Courage les amis ! Ça va passer !

    Restez au chaud !

    Monika

  12. Bonjour Darkness !

    Ben oui, qu'est-ce qu'on fait par moins 40 (même moins 47 cette nuit...).

    En journée, on fait des biscuits de Noël, des travaux de revêtement de murs intérieurs (incroyablement la scie dehors fonctionne pour couper les planches !!!), de la lecture, du tricot, des films (loués à la biblio la semaine passée et reçus pour Noël d'Europe), manger de la bonne bouffe fait maison, ranger la chambre des garçons (des légos PARTOUT !!!), internet, courriels, Skype,... mais surtout on ne démarre PAS la voiture nous non plus, ah non non ! On devra attendre un redoux pour aller laver le linge car c'est à 2 km de chez nous ça aussi. Et on fait l'inventaire du frigo et du petit congel constamment, histoire de savoir ce qui va manquer en premier et pouvoir planifier de soit s'en passer soit demander à quelqu'un qui se déplace malgré le froid, de nous en apporter.

    Nous on fait sonner la minuterie toutes les 90 minutes pour recharger du bois (une cuisinière à bois a une boîte à feu plus petite que la vôtre), mais après 3 h du matin, on laisse le radiateur propane reprendre (installé fin de l'été passé) parce qu'on ne veut pas se retrouver épuisés comme en février.

    Ceci dit, faut tout de même aller fendre des bûches tous les 3-4 jours - on met la petite fendeuse électrique au chaud devant le poële pendant 2-3 heures, puis les gars sortent à fendre et stacker les bûches devant la maison. Quand on fait ça une ou dux fois par moins 35-40 on trouve que c'est un vrai plaisir par moins 20-25 !!!

    Mon homme a tellement insisté à bien isoler la maison et les tuyauteries que pour l'instant, je croise les doigts, ni en février ni maintenant on a dû vivre avec du gel dans la plomberie. Mais certaines vitres sont parfois blanches, et quelques verrous de portes/portes-fenêtre aussi, et la serrure de la porte principale déconne plein pot. Pour minimiser le gel des portes-fenêtre et avoir une circulation d'air dans la maison, on a posé un tuyau de poële avec une ouverture juste sous le plafond et qui va dans le vide sanitaire où un ventilateur aspire l'air chaud du plafond (3 m de haut chez nous) et l'envoie dans le vide sanitaire, et naturellement cet air doit s'échapper, ce qu'il fait par les grilles qu'on a posées devant les porte-fenêtres des deux chambres et une dans notre cuisine.

    Et quand ça chute à moins 35-40, on attache des grosses couvertures de laine devant les porte-fenêtres du "living" et des deux chambres - on ne voit plus rien par ces vitres-là, mais l'hiver passée on a même couvert TOUTES les vitres pour garder de la chaleur dans la maison.

    Par ailleurs, on a doublé l'épaisseur d'isolation au grenier - je te jure que la différence est incroyable !

    Evidemment, tout ça est bien plus simple à mettre en place quand on est en train de construire soi-même que lorsqu'on reprend une construction toute finie, mais "seulement" aux normes canadiennes et pas plus - ce qui est une abbération d'ailleurs car l'argent qui part en fumée en ville, c'est incroyable. Si je devais payer pour du chauffage, je ne pourrais pas sortir les 3 000 $ que ça prend par saison hivernale pour avoir chaud par le propane, électricité ou huile (fuel). Le dernier hiver en ville, on a dépensé 700 $ pour le chauffage au propane, mais on était très économe (jamais plus de 20 degrés quand on était là, et pas plus de 15 la nuit ou quand il n'y avait personne à la personne (ce qui a d'ailleurs toujours beaucoup choqué nos Amis canadiens qui ne comprennent pas qu'on puisse se sentir bien à 20 degrés en hiver).

    Lundi, je reprends le boulot, et heureusement que j'ai pris de l'avance avec mon co-voiturage en prévision des jours froids : j'ai un mois entier "en banque", et ce sera donc mon partenaire qui roulera (il a un garage, lui !). Je croise les doigts qu'il n'ait pas de déplacement pendant qu'il fait si frrrrette que ça...

    Courage vous deux ! Dans deux mois, on s'ra mieux...

    Dites-vous que vous avez les bus de la ville pour vous déplacer, c'est un gros avantage sur les fous que nous sommes.... ;)

    A plus !

    Monika

  13. Merci pour le "Joyeux Noël" amarok !

    et BONNE ANNEE à tout le monde !

    Impact environnement : comme beaucoup d'entre vous lsavent, nous habitons à l'extérieur de la ville, à 20 km du centre-ville en fait. Figurez-vous que le co-voiturage ne prend pas ici. J'ai pu rouler avec un voisin pendant 6 mois, puis il a perdu son boulot, et j'ai dû me chercher un autre partenaire de co-voiturage. Au bout d'un gros mois (et de l'achat d'une voiture neuve 4 x 4...), j'ai trouvé, et on roule à tour de rôle chacun une semaine depuis le mois d'avril dernier, et ça fonctionne très bien. On a essayé tous les deux, et aussi sa femme qui travaille à une station d'essence, de trouver une 3 et 4e personne pour couper les frais et l'impact sur l'environnement encore, mais en vain. Même le prix élevé de l'essence l'été et automne passés n'a pas convaincu d'autre personne. Ici, tout le monde est tout de même pas mal individualiste et pas aussi conscients de la nature que beaucoup ne veulent faire croire. Vivre dans la nature oui, mais à condition d'avoir TOUT le confort personnel de la ville - ce qui est impossible ne serait-ce qu'à cause de l'absence d'évacuation des eaux usées et de l'eau de ville une fois en dehors du noyau de la ville.

    Beauoup profitent en effet de cette nature, mais pas forcément dans le bon sens du mot. On a des voisins qui laissent les restes de leurs proies de chasse traîiner, d'autres adorent avoir un grand terain pour y laisser pourrir plusieurs voitures et engins divers, d'autres qui n'aiment rien mieux que de faire les clowns sur la route pour l'abîmer par plaisir de détruire quelque chose que le gouvernement (du Yukon) a construit.

    Et non, ni le froid (moins 40 aujourd'hui ici) ni la noirceur ne sont faciles à vivre au quotidien. JE pense que le 1er hiver, tout est beau car tout est nouveau, le 2e, c'est plus difficile déjà car une certaine routine s'installe, et après soit on s'en va, soit on tient le coup pour plus ou moins longtemps. Moi, je n'aime pas le chaud, mais la quantité de jours (et nuits) entre moins 40 et moins 45 qu'on a eus depuis début novembre ne m'amuse pas vraiment. Mais pas au point de vouloir partir.

    En fait, je ne pourrais même pas dire pourquoi exactement je me plais ici. On évolue dans le monde francophone, anglophone et germanophone sans discrimination, et on pourrait avoir ça ailleurs aussi. On ne fait pas de sports d'hiver. On ne fait pas de sports du tout en fait, hihihi...

    Mais on se sent bien ici pour le moment, et tant qu'on pourra, on vivra ici. Les enfants grandissent, et dans 7 ans, le premier aura terminé son secondaire. Ca nous laisse un peu de temps... et qui sait, peut-être qu'on va rester ici tout le temps ?

    Et si quiconque avait essayé de m'amener par ici il y a seulement 10 ans, j'aurais fait des pieds et des mains pour ne pas rester ici, ja-mais !

    En attendant, mon homme fignole l'intérieur de la maison, au printemps on finira le bardage (reste environ la moitié à faire) et va falloir attaquer au plus vite la construction du garage-atelier.

    On a mis en veilleuse l'idée de s'acharner à lui trouver un boulot payé - le Yukon ne veut pas de lui, trop diplômé comme beaucoup d'immigrants. Donc, je continue avec mon boulot, et quand on aura un atelier, on verra ce que mon homme fabriquera pour mettre un peu de beurre dans les épinards.

    Car ça aussi, on l'a mis en pratique aussi : vivre avec moins. Quand on convoite moins, on dépense moins = on s'endette moins. C'est tout à fait possible, mais faut soit le vouloir très fort soit être forcé à se contenter de l'essentiel - ou presque. Mais je ne vous cacherai pas que j'aimerais ça me payer un bluejeans avec de la fanelle ! Mais bon, un vieux pantalon de gym ou de pyjama sous le pantlon fera l'affaire encore quelques mois !

    Dans ce sens, c'est bien qu'il n'y ait pas de magasins ici... pas de tentation, pas de dépenses. Mais gare quand je vais en Europe :lol:

    Assez pour ce soir !

    Prenez bien soin de vous en cette Nouvelle Année !

    Monika

  14. Salut darkness et Amarok (et schumarette !)

    Non, ce n'est pas si grave que ça l'histoire du développement aux Hot Springs ! Ils veulent mettre une dizaine de maisons pour leurs propres familles (les proprios) et sur un autre bout, une dizaine de logements en co-propriété, c'est tout ! Moi, je pense que tout le monde s'énerve pour pas grand chose dans ce projet, et je trouve que les Hot Springs ont bien besoin d'une modernisation voire plus si on veut que les touristes germanophones considèrent s'y baigner !

    Faut pas oublier non plus que l'impacte financier des touristes européens est TRES important au Yukon.

    Mais bon...

    Je veux juste te rassurer que ce n'est pas CE projet-là qui va peupler "mon" quartier, quoi. Faut savoir que tous les proprios là-bas qui ont un terrain de 23 acres, ont le droit de subdiviser à leur guise en 2 ou 3 morceaux (chaque bout de terrain doit avoir une taille mini de 7 acres), et jusqu'à maintenant, très peu l'ont fait. Là, il pourrait y avoir une augmentation très sérieuse de la densité de population.

    Alors tu vois, chu toujours ben tranquill' dans not' coin là-bas !

    Et si vraiment il n'y a rien à vendre dans les années qui vient, ça voudra juste dire qu'on a bien fait d'acheter il y a trois ans - d'ailleurs quand je vois les prix qui se pratiquent pour des bouts de terrain alentour (sans maison dessus), on a effectivement eu beaucoup de chance et on a bien fait d'acheter !

    Faut pas vous décourager, les ceusses et celles qui s'en viennent : ça bouge énormément ici, et il y aura toujours des ventes privées !

    A bientôt Amarok !

    Monika

  15. Ah là je ne peux pas ne pas me mêler à la discussion. Merci Schumarette de m'avoir ouvert la "porte"... Et oui, j'ai bien lu des -54 degrés Celsius sur notre thermomètre extérieur à la maison qui est PROCHE de la maison, pas à 100 m de là... donc il a probablement encore mal exprimé la vraie température car la maison même bien isolée redonne forcément un peu de "chaleur" alentour.

    Mr Poussin, c'est bien gentil tout ça, mais comme dit Schumarette, la température référence est lue à l'aéroport de Whitehorse, et entre les différentes parties de la ville et des alentours proches, il peut y avoir des écarts de 10 degrés Celsius, plus souvent en hiver qu'en été, et pas forcément au plus froid à l'extérieur de la ville.

    Ces 2 semaines de froid relativement extrême pour la région de Whitehorse ont été exceptionnelles, et nous espérons bien ne pas revivre cela avant loooongtemps ! C'est une expérience intéressante mais aussi épuisante car la machine qu'est notre corps, fait tout pour rester à 37 degrés quelle que soit la température extérieure, et une amplitude de 80 degrés, c'est un peu énorme, faut beaucoup d'énergie pour vivre avec ça pendant plus que 3-4 jours. Nous avons compris toute l'utilité des repas "riches", plats typiques pour l'hiver, car c'est le corps qui a besoin de ces calories pour pouvoir tenir le coup. Notre petite maison est archi-isolée (et encore plus cet hiver), genre 3.5 fois plus que la "norme" qui est d'ailleurs pratiquée même au Yukon, et nous avons dû remettre du bois sur le feu toutes les heures pendant deux semaines, jour et nuit. Une autre raison pour le besoin viscéral de nourriture : manque de sommeil chronique à cause du travail à fournir pour garder la maison au chaud. Evidemment, nous n'avions qu'une cuisinière à bois qui par définition n'a qu'une relativement petite "boîte à feu", mais nous n'avions tout simplement pas les moyens de nous acheter autre chose.

    D'autres ont dormi toutes les nuits mais ont payé 3 000 $ de chauffage pour la saison, chacun selon ses choix et moyens quoi. Une famille de notre connaissance ne s'en relevra d'ailleurs pas financièrement parlant car v'là déjà l'hiver suivant avec 10 jours de températures de 10 degrés inférieures à la normale (ça vient de se terminer hier).

    Ceci dit, - 40 / - 45 est bien plus courant, et pas 2 semaines mais 3 jours. Et ça c'est tout à fait supportable.

    Et depuis 1 semaine, on a un poêle à propane pour nous "donner un coup de main" lorsque ça devient trop épuisant, qu'on puisse au moins dormir les nuits et s'absenter de la maison pour plus de 4 h (impossible pendant ces 2 semaines l'hiver passé - l'un de nous devait obligatoirement rester à la maison).

    Il ne s'agit pas de faire peur ou rêver, mais il faut être conscient que ces températures peuvent s'installer pour plus ou moins longtemps. Et si on habite en ville avec un moyen de chauffage "pousse-le-bouton-et-pie", ben ça peut coûter cher pour une saison qui est plus longue qu'ailleurs, au sud de ce beau pays qu'est le Canada.

    Voili.

    Monika

  16. Bonjour 4patte,

    En fait, Canadiens ou non, ça n'a aucune importance vraiment. Ici les gens bougent BEAUCOUP. Il y a autant de Canadiens que de résidents permanents qui arrivent et décident de rester ou de s'en aller après quelques semaines, mois, années. Moi, je suis au début de ma 5e année ici, et il y a pas mal de monde qui repart au bout de trois ans (trois hivers????). D'ailleurs, mon petit monde personnel à moi a pris une sérieuse "claque" au printemps et été passé car un nombre impressionnant de notre cercle d'amis et connaissances a "jeté l'éponge" et plié bagages après l'hiver passé avec son 2-semaines de moins 50 fin janvier - j'ai l'impression que ça a eu un effet assez convaincant pour ceux qui n'avaient pas vraiment pris racine encore !!!

    Monika

  17. Bonjour Thierry,

    Je reviens de 10 jours au Québec...

    Ben oui, on aurait aimé t'offrir de quoi poser ta tête le soir, mais j'ai cru comprendre que tu n'avais pas l'intention d'avoir une voiture... C'est bien mieux chez Darkness pour qui est à pied, va!

    Bonne semaine !

    Monika

  18. Bonjour a tous , je me nomme Rémy et je suis actuellement étudiant en école de commerce ( 20 ans ) . Comme beaucoup j'ai le projet de venir vivre au Yukon , évidement cela se prépare.

    Afin de préparer le "grand saut" je souhaiterai venir découvrir la région en faisant un job saisonnier ou pourquoi pas en obtenant un stage les mois de juin , juillet , aout. Cependant le site www.direction-yukon.ca ne fonctionne pas et cela me complique la tache. De plus lorsque j'entend des loyers a 1000 dollars pour un 20 m2 ça me fait un peu peur.

    Dans tout les cas je continue mes études au cas ou mon projet n'aboutirait pas mais je suis pret a faire n'importe quel travail et sacrifices pour venir m'installer au paradis.

    Enfin mon premier message sur ce forum a sourtout pour but de me présenter ,de féliciter ceux qui sont partis vivre leurs rèves , ceux qui sont en phase de démarche et j'espère vous rencontrer très bientot.

    A bientot sur le forum

    PS : Ces 35 pages de lecture sont un délice.

    Bonjour Rémy, et BIENVENU chez nous !

    Oui, bien sûr, ça se prépare, une immigration, et dans ton cas, probablement que le PVT serait LA solution. Surtout que pour une immigration "Résident permanent", il faut avoir un minimum de 6 mois d'expérience professionnelle et... 10 000 $ en poche à ton arrivée (sans compter les dépenses au cours des démarches pour obtenir ce visa.

    D'où tiens-tu la notion de 1 000 $ de loyer pour 20 m2 ? Pour une maison ou un appartement de 2-3 chambres (sans meubles, mais toujours avec cuisine aménagée incl. cuisinière et frigo, et bien souvent avec machine à laver et sèche-linge), c'est entre 1 000 et 1 500 $ ce qui est toujours pas mal cher, mais malheureusement c'est comme ça. SI tu es tout seul, tu devrais envisager la co-location au moins au début, le temps de te faire une idée et trouver mieux.

    Le site www.direction-yukon.ca fonctionne à nouveau entretemps, donc tu peux y retourner.

    Bon courage et n'hésite pas à nous "bombarder" de questions !

    Monika

    ou "Maman Yuki" comme un autre immigrant m'appelait il y a 4 ans...

  19. http://www.immigration.ca/discussion2/forum.asp?FORUM_ID=6

    Ici la majorite des parrainanges sont de Rabat, mais la bas j'ai trouve beaucoup de gens qui passais par Nairobi comme-moi.

    Je ne sais pas ou son dossier est traiter, mais pour moi et mon mari ca as pris 2 ans, mais la majorite sont regles avant ca.

    J'espere que ca peu aider...

    Merci beaucoup, Moi ! Je vais transmettre ce lien aux deux soeurs !

    Bonne semaine !

    Bonjour de l'autre bout du pays (Yukon) !

    Monika

  20. Bonjour,

    Une Amie essaie de remonter le moral d'une de ses Amies... Sa soeur vit dans un pays d'Afrique (je ne sais pas lequel) et s'est mariée (dans son pays) avec un Canadien il y a plus d'un an apparemment. La procédure de parrainage serait en cours depuis plus d'un an, et la soeur qui habite au Canada, se demande si c'est normal.

    Alors pour l'aider, est-ce qu'il y en a parmi vous qui connaissent un site / forum semblable à celui-ci mais en langue anglaise ? Ainsi je pourrais la diriger, ou les deux soeurs d'ailleurs, pour qu'elles puissent trouver consolation auprès des autres couples dans une situation similaire.

    Merci !

    Monika

  21. Bonjour

    Est-ce que quelqu'un pourrait me dire combien coute environ les frais de notaire/avocat lors de l'achat d'une maison au Yukon (est-ce un forfait, un pourcentage de la valeur) et en général à combien s'elève la commission de l'agent immobilier (pour l'acheteur et le vendeur).

    Merci d'avance

    PS : Salut Darkness....si tu crosie Philippe et Sylvain passe leur le bonjour des Alpes.

    Claude

    Bonjour Claude,

    Les frais de notaire sont extrêmement bas au Canada, et ce n'est pas un pourcentage de la valeur du bien immobilier en transaction mais bien un montant fixe. Je ne me souviens plus du montant, mais comparé à ce qui se passe en France, c'est de la pécadille ! Je peux aller voir dans mes paperasses ce soir (si j'y pense ...).

    Quant à la commission de l'agent immobilier, c'est 6-7% pour une maison ou un appartement et si je me souviens bien, seulement 3-4% pour un terrain sans construction dessus.

    Et heureusement que c'est comme ça avec les notaires car le peuple de l'Amérique du Nord déménage facilement, et ça coûterait TRES chers aux "nomades" modernes sinon ! Aussi, il me semble que le délai est bien plus court chez les notaires par rapport à ce que j'ai pu connaître en France.

    Bonne soirée !

    Monika

  22. Nos deux garçons avaient 33 et 14 mois au moment du départ même pour le Québec.

    Notre quotidien était rempli de "Québec" par ici et "Québec" par là. Forcément, ils savaient qu'il allait se passer quelque chose. On avait un drapeau québécois au mur au-dessus de notre table où on prenait tous nos repas.

    On a fait une "valise Canada" pour celui de 33 mois : dans un petit coffret rouge, on a mis des photos, des brochures, toutes sortes d'images ayant rapport avec le Québec et notre projet d'immigration, et même de la paperasse sans image, juste pour montrer le "sérieux" de la chose.

    On les a toujours gardés avec nous dans toutes ces démarches, on a vécu ça comme famille, et c'était tout simplement partie de notre quotidien. Et non, on n'a pas dit qu'ils allaient "perdre" leurs petits copains/copines de la crèche/maternelle parce qu'on a seulement regarder de l'avant. On n'a pas dû leur dire non plus qu'ils verraient moins leurs grand-parents puisque nous habitions déjà à 5-6 h de route des deux côtés et on ne les voyait pas beaucoup de toute façon (en fait, maintenant ils les voient 1 fois par an pour 3 semaines au lieu de 2 fois par an pour deux jours...).

    Franchement, je pense que les enfants aussi jeunes le vivent effectivement avec moins de stress (autre que celui du voyage-même) que lorsqu'ils sont déjà scolarisés "pour de vrai", après 6 ans quoi. Ça ne nous a jamais inquiété, et plus de 8 ans après, je dois dire qu'ils vont bien, malgré une 2e migration il y a 4 ans pour l'autre bout du pays, et là, ils ont dû dire "Au revoir" à des amis (et c'était pas mal difficile pour eux, je dois l'admettre !).

    Courage, si vous les Parents les incluez 100% dans votre démarche, ils ne seront pas inquiets !

    Monika

  23. Non, je confirme, pas de quartier francophone ici, mais vu la taille de Whitehorse ou toute autre communauté au Yukon, toute distance est franchissable aisément, et une si petite population ne justifie absolument pas que qu'une population d'une origine ou une autre se mette en ghetto.

    La communauté francophone peut se vivre particulièrement facilement par trois "secteurs" à Whitehorse : l'école francophone Émilie-Tremblay & la Garderie du petit cheval blanc, l'Association franco-yukonnaise et ses activités, et la paroisse catholique (messe en français Dimanche matin). Certains francophones "circulent dans les 3 (nous par exemple :P ), d'autres seulement dans 1 ou 2 de ces groupes.

    Pas d'angoisse : l'accueil est CHALEUREUX !!!

    Monika

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