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Monikebek

Chroniqueur(e) immigrer.com
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Messages posté(e)s par Monikebek

  1. Bonjour Amarok !

    Je suis là moi aussi, mais comme l'a expliqué shagrine, on a comme un temps spécial ici en ce moment avec les Jeux du Canada d'hiver, et le ministère pour lequel je traaville est impliqué à plus que 100% là-dedans...

    Je vais prendre un peu de temps cette fin de semaine pour te répondre, OK.

    Monika

  2. Ben non, on ne parle pas de congés supplémentaires à une entrevue d'embauche... c'est probablement un bon moyen pour ne pas se faire embaucher, tiens. Une fois que l'on a fait ses preuves et qu'on 'est rendu carrément indispensable :D , là on va déjà savoir ce qui peut se faire dans cette entreprise et quoi non, ou comment on pourrait s'arranger pour obtenir plus de congés (sachant toutefois que le surplus de congés sera du temps non payé...).

    Nous, on est allés en Europe au bout de 5 ans pour une semaine. Galère bien évidemment. Parcours du combattant - tout le monde veut te voir, et tout le monde n'habite pas au même endroit : Belgique, Allemagne, France, Hollande...

    Mais mes Parents sont venus une fois par an généralement, tant au Québec qu'ici, et toujours pour 3-4 semaines à la fin de l'été, genre août, septembre, voire tout début octobre quoi (sauf une fois 2 semaines en février). Mes 3 frères n'ont jamais pu venir - ce n'est pas une priorité dans leur vie et ils ne roulent pas plus sur l'or que nous. :P

    Faut aussi tenir compte du fait que nous sommes des "vieux" et avons notre propre famille, avec un besoin bien moins important de voir notre famille, et en plus, aussi bien mon mari que moi, nous avons déjà vécu très longtemps au loin de nos villes natales et pays d'origine. Et aucune des deux familles n'a jamais été très proche les uns des autres. C'est quelque chose qui a changé il y a seulement une douzaine d'années avec mes propres Parents, et j'avoue que j'apprécie le chemin qu'ils ont fait pour nous comprendre et apprendre à apprécier notre vie de l'autre côté de la Grande Bleue.

    Grand changement cette année : mes Parents ne viennent pas ! ... parce que notre garçon qui va avoir 10 ans cet été a été accepté dans une école en Allemagne dans la petite ville de mon enfance, en tant que "Guest student", étudiant en visite (?), Gastschüler... pour sa 5e année qui sera donc une immersion en allemand la tête en avant ! Mes Parents vont s'en donner à coeur joie de le chouchouter pendant une année :D Donc cette année, c'est nous qui y allons, et en plus, je vais essayer d'obtenir environ 4 semaines supplémentaires (en plus des 4 que j'ai exceptionnellement cette année, juste une fois) en travaillant plus entre maintenant et fin juin. Sauf que je vais avoir un nouveau chef entre février et juin (on ne sait pas la date...), et je ne sais pas s'il va accepter ça, pas plus uqe si ma chef d'intérim va me supporter dans cette démarche... Mais 7-8 semaines en Europe, c'est le pied pour avoir du temps pour relaxer ET voir la famille et les amis. Malheureusement mon mari ne pourra rester que 2 semaines car il ne faut pas sacrifier la saison de construction, mais il va bien se rattraper une autre année ! A suivre...

  3. Mec, nana, avoir le cul bordé de nouilles, bagnole, ... si si, il y en a, et après 7 ans, j'en utilise encore de temps à autre. Souvent je m'en rends compte à cause du sourire ou de la question carrément : "C'est quoi ça ?", mais jamais méchant. Mon nom de jeune fille a pris toute une autre signification au Québec aussi, rien à voir avec La France ni avec le Roc d'ailleurs : quand je disais que je m'appelais Posch, ah le sourire narquois de part et d'autre... :blushing:

    Si je repnse à d'autres, je reviendrai vous les dire, hihihi... :D

  4. D'accord avec Orphée sur tous les points, et j'insiste que pour le bilinguisme français-anglais, faut pas compter sur le Québec.

    Monika

    euh Monika, j'imagine que tu voulais dire qu'on apprend peut-être plus facilement l'anglais dans le ROC qu'au Québec, mais pas que le bilinguisme existe plus dans le ROC(la plupart sont unilingues anglais!)

    peanut

    Non peanut, jamais de la vie je ne dirais une chose pareille et fausse en plus. Non, ce que je veux dire à dwaltzer, c'est que si elle continue de parler français avec ses enfants en restant au Québec, ils ne deviendront pas bilingues par un coup de baguette magique parce que ce que j'ai vécu dans les écoles au Québec "en région" (Estrie), c'est que l'anglais était quasi interdit dans les garderies et écoles primaires (oui, je sais, depuis cette année, ils apprennent l'anglais dès la 1ère année du primaire - quand nous y étions, ils commençaient en 4e année, belle différence !), et que si elle veut que ses enfants deviennent bilingues vite, donc apprendre l'anglais en dehors de sa maison, ça ne se fera pas au Québec qui est francophone et qui malheureusement produit encore beaucoup d'étudiants aussi loin du bilinguisme qu'une vache espagnole. Mais bon, j'ai été gâtée, et j'ai eu la chance d'apprendre l'anglais et le français dans un pays d'Europe où l'on a 6 h de cours de chaque langue étrangère par semaine, et je vois certainement d'un oeil différent tout apprentissage de langue.

    Mais il faut le dire aux immigrants francophones : on ne devient pas automatiquement lingue au Québec, c'est une réalité. Le Québec, c'est francophone, et il y a beaucoup de francophones qui sont parfaitement bilingues, mais ce n'est pas la norme et ça ne leur est pas arrivé par miracle non plus.

    Monika

  5. Euh, le 2 janvier n'est pas forcément "chômé"... et pour Pâques, c'est soit le vendredi saint, soit le Lundi de Pâques, et parfois les deux !

    Tout ça dépend des conventions collectives.

    Monika

  6. Superbe récit, Opal. Bravo à toi et ta femme pour votre sagesse (d'avoir attendu le temps qu'il faut pour pouvoir venir avec un bon "coussin" financier par exemple). Très belle histoire.

    Merci !

    Monika

  7. hello Monikebek merci pour ton message ! :) en ce qui concerne le père oui j''ai bien pensée qu'il devait signer un papier ! et j'espère qu'il va accepter ! je me dit que c'est une chance incroyable pour eux de pouvoir vivre cette expérience que cela soit au niveau éducatif car la bas l'enseignement n'est pas le meme que chez nous j'ai entendue dire qu'ils étaient au top! et meme au niveau culturelle de voir d'autre facon de faire enfin je ne vois que du positif .. reste à expliquer tout ca au papa !

    dwalzer. (Delphine)

    Gruezi Delphine,

    Effectivement l'enseignement n'est pas le même qu'en Europe. Généralement, les enfants d'Europe s'intègrent en deux temps, trois mouvements dans les écoles québécoises car tout a l'air plus facile et plus gentil : en fait, le niveau académique de tes enfants est probablement plus élevé, mais ils n'auront pas appris les mêmes attitudes de confiance en soi, respect des autres, réflexes de supporter les plus faibles,... et j'en passe.

    Notre fils Antoine aura 10 ans juillet et va s'en aller pour faire sa 5e année scolaire en Allemagne à partir de fin août prochain : pour lui, ce sera un réel défi dans deux domaines - la langue dans laquelle il va vivre pendant une année, et les méthodes si différentes d'enseignement. S'il n'avait pas des "A" presque partout, je n'oserais pas tenter cette expérience pour lui. Mais tel que cela se présente, je ne m'inquiète pas vraiment, et il reviendra avec une telle richesse "mentale" que les notes n'ont pas vraiment d'importance de toute façon.

    Alors pour tes enfants, ce sera du beurre puisque pas de changement de nouvelle langue et que l'enseignement est beaucoup plus adapté à des enfants que ce que je connais de l'Europe.

    Monika

  8. Comme je te comprends ! Je ne savais même pas qu'il fallait en plus passer des cours pour ça ! Rien que le spectre d'un examen de français a fait reculer mon mari (Belge Flamand), et pourtant on a vécu en France longtemps et on vit en français à la maison...) car à l'écrit, il fait encore des fautes, mais pas plus que les Québécois, qui eux ne doivent même pas passer un test de français.

    Du coup, nous on n'a pas entrepris les démarches au Québec (même quand on ne savait pas encore qu'on le quitterait plus tard) et il a trouvé du bon boulot pareil. Et moi, j'ai été l'assistante d'ingénieurs Québécois qui n'auraient réussi aucun test de français.. comme beaucoup de "patrons" français en France d'ailleurs.

    Ce sont des mécanismes de protection pour réduire au max l'arrivée de la concurrence étrangère qui met leur propre boulot en danger parce que probablement ils savent très bien que les ingénieurs de pas mal d'autres pays ont un niveau d'éducation supérieur - ce n'est que naturel de vouloir protéger "sa propre maison".

    Vois si tu peux travailler comme "technicien" - tu pourras avoir pratiquement le même salaire et demande qu'on te paie tes heures supplémentaires. Tu ne pourras pas signer, pis alors ?

    Courage !

    Monika

    Allophone aussi

  9. Bonne Année dwalzer !

    Et ne te laisse pas décourager par les commentaires autour de toi ! C'est TA vie, et c'est TOI qui dois assumer tes choix, pas les autres. Tu sais, souvent il y a une bonne dose de jalousie dans ces commentaires parce qu'au fond, beaucoup de monde rêve plus ou moins d'avoir le courage de faire des changements aussi importants dans leur vie, mais peu nombreux sont ceux qui sont prêts à envisager de perdre tous les aspects positifs de leur vie actuelle.

    Question à ne pas négliger : s'il y a un Papa dans les parages, et qu'il a reconnu tes enfants, il doit également signer un papier comme quoi qu'il est d'accord que tu partes avec les petits. Pas besoin de nous dire ce qu'il en est, mais juste pour que tu saches qu'il y a là un ti truc à penser.

    La vie n'est facile nul part comme famille monoparentale avec deux jeunes enfants, alors autant choisir l'endroit où tu veux les voir grandir. Et même si pour beaucoup la Suisse semble un si bon pays que cela puisse paraître fou de la quitter pour le Québec, eh bien dites-vous que tout n'est que perception et vécu personnel et que nous avons tous nos raisons individuelles et très personnelles pour prendre notre courage à deux mains, braver famille et amis et voisins, et décider nous-mêmes du chemin que nous prenons.

    Ne te laisse pas faire, dwalzer, écoute-toi et toi seulement au moment de signer pour tes prochains pas. Oui, c'est égoiste aux yeux de beaucoup, mais n'est-ce pas égoiste de la part des autres qui veulent t'empêcher de partir, de vouloir diriger TA vie pour que la leur ne change pas ???

    On ne vit qu'une fois, et c'est à nous d'assumer nos décisions dans la mesure où notre vie nous offre des choix. Faut bosser partout, mais autant le faire là où on veut si on peut !

    Bonne Année, dwalzer !

    Monika

  10. Je confirme, nous aussi on avait un couple super sympa comme concierge dans un ensemble d'immeubles à Drummondville. Après, on a été propriétaire de notre maison, et maintenant ici au Yukon, on a encore une fois un bol phénoménal avec une proprio incroyablement sympa aussi : on va "luncher" une fois par mois et c'est moi qui choisis le resto, et le plus souvent elle qui paie ! On s'échange un petit quelque chose à Noël aussi. On devait rester max un an dans son duplex, et nous y sommes depuis deux ans et 4 mois... et à date, pas d'augmentation de loyer - et comme on va s'en aller dans NOTRE cabane en mai environ, elle ne va pas augmenter pour nous (j'espère...) mais pour le prochain locataire (si elle ne vend pas).

    Oui, il y a beaucoup de bonnes personnes, mais il y en a des moins bonnes aussi, c'est pareil n'importe où. Alors quand on a la chance d'avoir un(e) bon(ne) proprio / locataires, c'est de mise de montrer que nous sommes contents les uns avec les autres. La vie est tellement plus belle avec le sourire ! :B)

  11. Shagrine a tout dit... Petite info complémentaire pour les bus de ville : le dernier part à 18 h 30 du lundi au jeudi, vendredi 22 h 30 et le samedi curieusement 18 h 45. La carte mensuelle est bien à 50 $.

    Ah oui l'année fiscale du gouvernement fédéral commence bien le 1er avril. C'est quoi le rapport avec ton arrivée ici ?

    Attention : ce sera la folie douce ici jusqu'au 12 mars à cause des Jeux du Canada d'hiver qui auront lieu ici à Whitehorse du 24 février au 10 mars.

    Bonne préparation !

    Monika

  12. Bonsoir,

    Mon mari est ingénieur en électro-mécanique, spécialisation équipement rotatifs. Lui a fait ses études en Belgique, en Flandres - d'où le pénible devoir auquel toi tu vas échapper : la traduction des cours dans une des deux langues officielles du Canada...

    L'examen qu'il aurait dû passer, s'il avait soumis son dossier, était un examen de langue française que seul les ingénieurs Québécois ne doivent pas passer... et c'est tant mieux car il y aurait passablement moins d'ingénieurs québécois selon mon expérience personnelle ! Nous, on n'a pas vraiment lancé la procédure d'une part à cause du test de français et d'autre part parce qu'on n'était pas certains de rester au Québec (c'était en 2003, trois ans après notre arrivée). Nous ne savons évidemment pas si mon mari aurait dû suivre des cours ou passer d'autres examens, vu que nous n'avons pas engagé la procédure.

    De toute façon, il a trouvé des jobs d'ingénieur au Québec quand même avec seule restriction qu'il n'avait pas le droit de s'appeler ingénieur et qu'un ingénieur membre de l'Ordre devait signer pour lui. Si tu es reconnu au Québec, tu ne le seras pas pour autant dans d'autres provinces = il faut recommencer toutes les démarches dans chaque province où tu veux avoir le droit de t'appeler ingénieur, et bien évidemment, c'est payant à chaque fois, et je crois savoir qu'il y a aussi une cotisation annuelle.

    Ceci dit, il a été reconnu au Colorado et y a travaillé (et signé...) comme ingénieur. Aux US, ils regardent le nom de ton école d'ingénieur dans un registre et il y a un codage qui permet d'identifier ce que c'est comme école, l'équivalence US, et même l'école flamande y était il y a douze ans ! Pourquoi ça ne marche pas de même ici, va savoir. Question d'auto-protection j'imagine.

    Je pense que ton choix b) est assez bon - à mon avis, tu devrais trouver du travail dans ce domaine. Deux sociétés que je peux te glisser en passant pour postuler quand tu seras ici pour de bon : Velan (Montréal) et Alstom (Sorel Tracy, à l'est de Montréal).

    J'espère que ton anglais est bon car tu vas en avoir besoin.

    Et SVP, oublie cette mentalité que les "hautes écoles" françaises inculquent à leurs étudiants comme quoi qu'il ne faut en aucun cas accepter un travail moindre que leur diplôme parce que soit-disant ça dévaloriserait le diplôme... Ici il n'y a rien de dévalorisant à prendre une ou des jobbines en attendant de trouver LE travail qui correspond à tes compétences parce qu'il faut bien manger et payer le loyer. Mon propre fils a passé une année au chômage en France parce que lui aussi a subi ce brainwashing de ne pas travailler "en-dessous de sa valeur professionnelle"... Mais bon, ici les ingénieurs ne se prennent pas pour des êtres supérieurs comme c'est le cas en France, et donc c'est plus facile pour eux d'envisager de faire un boulot "moindre" en attendant le travail de leur rêves.

    Bref, assure-toi que ton anglais soit bon (lire et écrire des rapports techniques, participer aux discussions techniques,...) et fonce... avec ou sans l'Ordre !

    Bon courage !

    Monika

  13. Tout dépend de notre suite de vie... Dans le doute, par exemple si ça ne fait pas assez longtemps qu'on vit dans l'endroit où je ferai ma dernière valise, ce sera au cimetière de Waterloo, Québec, l'urne sur le mur qui s'y trouve à cet effet : nous y avons encore un peu de terre (proche du cimetière d'ailleurs...), et nous y avons vécu nos 4-5 premières années de notre immigration.

    Je pense aussi qu'il ne faut pas oublier que notre famille, ce sera vraisemblablement nos enfants, pas nos parents - mais bon, moi je dis ça, c'est parce que c'est le cas pour moi. Ni pour moi ni pour mon mari, on ne voudra reposer en Europe, mais dans notre pays où nos enfants ont grandi, et si possible, où ils retourneront de temps à autre s'ils ont choisi de vivre ailleurs.

  14. Souvenirs souvenirs... Début décembre 2000, nous avons déménagé de Drummondville à Waterloo en Estrie, et moi, aussi j'ai eu une jobine de saisie de données pour inventaire à Granby (25 km de notre nouveau chez-nous), mais début décembre (pas le temps de déballer du déménagement !) et jusqu'à la mi-janvier. C'était il y a 6 ans et pour 10 $ de l'heure... Puis deux journées chez IBM à 13 $, et le boulot suivant c'était permanent, dans le village de Waterloo et 15 $ de l'heure !

    Félicitations et Joyeux Noël !

  15. Bon, je vais essayer de trouver d'autres exemples pour tenter de rendre le sommeil à ceux qui s'interrogent...

    Lorsqu'on arrive dans un nouveau pays, on n'est pas quelqu'un de différent : on est homme, femme, travailleur, fainéant, en bonne santé, incapable de voir les choses positives, bon(ne) cuisinier(ière), sportif, citadin, personne extrêmement sociable, personne renfermée, on apprend facilement ou pas, égoiste ou généreux, jemenfoutiste, dragueur,... et j'en passe de nos bagages de nos vies d'avant l'immigration. Ce ne sont pas des bagages dans une valise que les douaniers laissent rentrer. C'est avec nous, et certaines choses ne peuvent même pas être modifiées où qu'on aille.

    Alors oui, l'immigration et sa réussite sera fortement influencée par ces bagages-là qu'on ne peut pas laisser derrière si c'est négatif parce qu'en plus, généralement, on ne veut pas admettre nos attitudes qui ont un impact négatif sur la réussite de notre immigration... Alors que vous appeliez ça votre ombre ou vos bagages ou "ce que tu apportes avec toi", c'est tout le même chose, c'est TOI-même.

    Moi j'avais un mal fou surtout ici au Yukon avec le respect des heures données : mon éducation germanique est très présente dans certains domaines, et c'est clair que pour moi, être en retard, c'est inadmissible (sauf raison grave). C'était un de mes bagages, partie de mon ombre perso à moi. Non, je ne peux pas m'en débarrasser, mais j'ai appris et j'apprends encore à vivre avec et oui, je stresse moins à ce sujet au bout de quelques années.

    Prends une personne alcoolique par exemple. Il/elle le sera ici comme ailleurs, aucun pays n'y changera rien, et ça ne veut pas dire qu'il/elle boit aujourd'hui, seulement qu'/il/elle doit gérer ce fait en tous temps, sans aucune incidence géographique. Mais tu seras accepté comme tel, pas jugé. Là il y a probablement une différence géographique... :blushing:

    J'ai grandi avec des températures de chauffage largement au-dessous de ce qui se pratique dans tout le Canada, et jamais nous ne chauffons à 22. Mais si je sais que des amis viennent en visite, j'accepte la différence et remonte mon chauffage pour les mettre à l'aise, même si c'est désagréable pour moi. Je pourrais dire que non, chez moi, c'est 18 max, tant pis pour les visiteurs. Ce serait partie de l'ombre de mon mari ça par exemple, comme attitude...

    Dans ma jeunesse, il y avait un autre adage, qui traduiit de l'allemend disait : "Ton appel dans la forêt te revient en écho." ce qui veut dire en gros que si tu donnes une bonne impression, il sera plus facile pour les autres de TE donner une bonne impression aussi.

    Maintenant pour le sujet du fil : oui, nous sommes heureux de notre choix de vie. Car nous avons une VIE maintenant, même si nous n'avons pas de sous pour inonder nos deux garçons de cadeaux de Noël cette année. Nous ne pssaons plus notre temps à courir à droite à gauche pour des futilités et passons beaucoup plus de temps en famille et avec des amis. Quel plaisir que de ressortir nos jeux de Scrabble, Monopoly, et autres et de passer des après-midis entiers en fin de semaine à rigoler, jouer, s'amuser simplement. On l'a réalilsé ici au Yukon, mais on aurait pu le réaliser partiellement au Québec aussi. Donc dans notre cas, je confirme le bilan positif de notre immigration.

    Monika

  16. Ok pour tout, très belle description mais alors là:

    Les Européens sont réputés travailler plus vite, plus fort, plus efficacement

    sais pas d'ou ça vient, peut-être vrai en Allemagne vu ton origine mais l'europe latine que je connais mieux passe un temps fou à chercher le moyen de travailler le moins possible. Je ne généralise pas à tout le monde comme toujours mais les gens sont quand même forts et inventifs quand il s'agit de faire moins d'heures ou de prendre congé pour "maladie". Et je rappelle à tout le monde qu'un peu partout on a 5 semaines de congés + les jours fériés, qu'on travaille pas plus de 38h semaine (belgique), parfois moins ailleurs et qu'on arrive encore à se plaindre de trop travailler. :)

    Oh bonne mère, on est des fadas je te le dis moi ...

    Je pense que cette réputation reste pas mal vrai encore aujourd'hui, et pour en gros toute l'Europe car c'est en Europe qu'on te botte le c.. quand tu n'as PAS fait UNE chose sur une liste de 100 alorsqu'en Amérique du Nord, on va te féliciter d'avoir FAIT les 99... Tiens, c'est une autre différence notoire entre l'Europe et toute l'Amérique du Nord : en Europe, on te casse, on t'écrase, on fait tout pour que tu ne te sentes pas indispensable (je ne parle pas d'emplois de haut niveau - je ne connais pas l'ambiance "en haut" :blink: ), mais ici, on privilégie l'encouragement et donner des chances et voir comment on peut t'aider pour que tu arrives à faire ce qu'on t'a demandé. C'est valable dans les écoles d'ailleurs, même si j'ai vu dernièrement un petit gars de 7 ans qui va dans l'école francophone d'ici depuis la maternelle, se faire casser par sa prof pour le bulletin intermédiaire - malheureusement, elle déteste tous les enfants issus de couples mixtes franco-anglo, et lui, ses deux parents sont anglos, alors tu vois... C'est une Québécoise qui dit ouvertement que les enfants de couples mixtes ou pire, carrément anglo, n'ont rien à faire à l'école française ! Mais là n'est pas le sujet de ce fil...

    J'en reviens à la réputation de la mentalité de travail des Européens, et je pense qu'elle est encore un peu justifiée pour les raisons mentionnées ci-dessus, car nous avons été éduqués par nos expériences professionnelles que nous devons bosser plus dur, plus fort, plus longtemps. C'est sûr que lorsqu'on veut se faire admettre dans un pays d'accueil, on va donner le meilleur de soi-même, et donc, on va bosser fort pour plaire - d'autant plus qu'ici, c'est la porte et ton 4% si tu ne fais pas l'affaire.

    Dans les écoles, tous les cas que je connais, les enfants Européens qui maîtrisaient la langue de leur école, ont toujours été de meilleurs élèves ici qu'en Europe - ce qui revient au même truc : l'éducation scolaire et de vie professionnelle sont du même style en Europe - à la dure (certainement ma génération), tandis qu'ici tout est plus en douceur, et du coup, les enfants européens n'ont pas de mal à s'intégrer et devenir les meilleurs de la classe en plus. C'est toujours plus facile de s'adapter au confort qu'à la dure... (je me demande ce que mon fils va vivre à partir de fin août quand il va aller en immersion allemande chez mes Parents proche de Mayence pour une année scolaire...).

    Voilà...

    Monika

  17. Bonjour Dorota,

    Ah quelle question... tu vas avoir autant de réponses différentes que de personnes qui vont t'écrire car là encore, il s'agit de perceptions personnelles de chacun !

    Mais je veux bien t'en donner un peu de la mienne sans parler de la francophonie :

    Les Français sont méfiants, charmants, chialeurs, revendiquant plein de droits et de choses, doués pour la nourriture (tant pour cuisiner que pour équilibrer la nourriture en général), grands philosophes, bosseurs, partagent pas facilement leurs possessions et connaissances, excellent à la gratte", système "D", débrouillards,...

    Les Québécois sont accueillants, ne jugent personne, curieux des histoires des autres, honnêtes, tolérants, les femmes extrêmement libérées, généreux, s'impliquent dans leur communauté (le bénévolat n'existait quasiment pas en Europe lorsque je suis partie en 2000 - je ne sais pas ce qu'il en est de nos jours), savent s'amuser et sont des champions de chansons populaires à tout âge,...

    Les Européens sont réputés travailler plus vite, plus fort, plus efficacement, et je dois avouer que j'ai entendu maintes fois tant au Québec qu'ailleurs que quelqu'un ne venait pas travailler tel jour parce qu'il faisait beau ou que la personne "ne se sentait pas bien" et même aller jusqu'à dire qu'on a droit à 1.5 jours par mois de maladie non certifiée de toute façon... Un trait de mentalité que je ne puis comprendre et auquel je ne pourrai jamais souscrire.

    Les femmes ont quasiment tous les droits au Québec, elles revendiquent cela un peu moins dans les autres provinces et territoires. C'était très difficile pour moi de voir le mode de fonctionnement au Québec, et même ici on me regarde de travers si je réponds à une invitation que je dois d'abord en parler à mon mari. Moi, je demande à mon mari s'il est d'accord ou peut garder les enfants, les Québécoises disent à leur mari de garder les enfants, peu importe si leur partenaire avait d'autres plans pour la même date.

    Les Américains du Nord changent beaucoup plus facilement de job tandis que les Européens ne sont pas prêts à cela mentalement, pas plus que les employeurs ne sont prêts à changer leurs façons de faire, ou les syndicats qui imposent des préavis entre 3 et 6 mois selon la profession et l'ancienneté : en France, en tant que simple secrétaire, j'ai dû prévenir 4 mois à l'avance que je partais Outre-Atlantique avec une anciennté de 15 mois, une Amie en Allemagne 6 mois, et au Québec, je devais donner 2 semaines (en tant qu'Adjointe au PDG depuis plus de 3 ans et demi), mais je pouvais choisir librement ma date et partir plus tôt ou plus tard, selon MES besoins !

    En Amérique du Nord, l'employeur que tu quittes, ne te fait pas la tête - il te souhaite bonne chance, et si tu étais un employé "valable", on va te dire que tu peux revenir si ton projet ne marche pas. Je n'ai jamais travaillé ailleurs qu'en France pendant ma vie en Europe, et là, quand tu quittes un patron de TA propre initiative, il t'en veut à mort dans beaucoup de cas car c'est LUI qui décide quand tu es bon pour la casse, pas toi...

    L'hierarchie existe en Amérique du Nord, mais même si tout le monde sait tenir sa place, tout le monde sait qu'on est tous des êtres humains, et un(e) simple employé(e) peut tout à fait se retrouver dans un groupe sportif avec le PDG de la même boîte. Il n'y a pas ici cette condescence que l'on sent en France, ici personne ne sera hautain avec toi (si cela arrive, ce sera de la part de Français de France dans une fonction hierarchiquement considérée "élevée") parce que tu es "moindre".

    A mes yeux, les Américains du Nord sont plus proches les uns des autres, plus vite prêts à donner un coup de main à un tas de causes comme la lutte contre la pauvreté, réparer un toit d'école rurale, participer à la construction d'une maison pour "Habitat", s'implqiuer dans d'innombrables activités bénévoles régulières et ponctuelles.

    Ici, les heures sup ne sont pas la norme. On n'a peut-être que 2-3 semaines de congés, mais lorsqu'on vit avec tellement moins de pression, stress que ce que nous avons connu en France et ailleurs en Europe, on a beaucoup moins BESOIN de 5 semaines de vacances - quand la journée de travail se termine effectivement à 16 h 30 / 17 h, on a encore du temps pour aller à la piscine, se promener au parc, etc. Et d'ailleurs, en cas d'heures sup, je n'ai jamais eu de problème au Québec à me les faire payer ou les récupérer, pas comme en France où c'était constamment contesté et scrapé (sauf si le patron avait demandé de venir travailler un samedi à la dernière minute par exemple).

    Je vais arrêter là, et je répète, ce ne sont que mes perceptions personnelles, et je ne suis ni Québécoise ni Française de naissance.

    Bonne découverte !

    Monika

  18. Whitehorse - Inuvik avec Air North aller simple = $ 280 TTC (aller-retour = $ 560 TTC...).

    Le vol Vancouver-Whitehorse ou Edmotnon (ou Calgary)-Whitehorse coûte en ce moment $ 507 TTC aller-retour.

    Donc un total de $ 280 + $ 254 = $ 534 TTC aller simple du "sud" à Inuvik, par Air North.

    Le reste, ben ça dépend d'où vous partez initialement !

    Monika

    P.S.: Air North est une compagnie aérienne avec un super service !

  19. Bonjour Monikebek

    Je suis à faire mon budget en fonction de mes projets et des couts que cela entraine pour la prochaine année. Je suis liée ici à certaines obligations financières dont je dois tenir compte. Quand tu dis que le taux d'imposition est moins élevé, cela signifie combien environ ? Tu vois, j'ai calculé pour le Qc et juste sur ma paie, c'est environ 30% de mon salaire brut qui s'envole plus ce que je paie en avril. Aussi, j'ai cru comprendre que ma carte soleil ne fonctionne pas au Yukon, c'est vrai ? Cela signifie donc que je dois payer une assurance santé ?

    Shagrine, je n'arrive pas à communiquer avec un modérateur, je n'ai pas accès aux MP.

    [warnm]Nous transmettons votre adresse de courriel à Shagrine.[/warnm]

    Il a enfin neigé ici, un gros 3 cm :B) hihihi je suis allée faire mon jogging dans le parc sous les flocons... haaaa :) ca sens enfin un peu l'hiver.

    Bonjour jue,

    Pour les impôts sur le revenu, tout dépend de ta tranche, donc c'est impossible de te dire quelque chose de précis en fait. Mais mon mari gagnait plus de 60 000 $ au Québec brut, et ça donnait en gros 650 $ par semaine. Moi, ici je gagne environ 650 $ net/semaine avec un salaire brut de 50 000 $, et j'ai un retour d'impôt au printemps (mais moi, je nourris une famille de 4 avec ça, ce sont les seuls revenus que nous ayons). Je ne touche pas l'allocation pour enfants - on est juste juste au-dessus du seuil d'admission pour 2005 - on va voir pour 2006 (la première année où mon mari n'a pas eu de revenus et que j'ai nourri la famille toute seule).

    Il n'y a pas de "carte soleil" ici, mais il y a la carte "Yukon Health" qui correspond à exactement la même chose mais pour le Yukon ! Il y a un délai de 3 mois où tu vas encore dépendre du Québec, mais ensuite, tu seras "yukonisée" 100%.

    Voilà...

    Monika

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