ABDELA

salut il faut ramener tous ce que tu as bien cité dans ton message, et n'oublis pas de traduire tous les documents qui sont en arabe, puis n'oublis surtout pas tes bulletins du lycée, probanlement tu en aura besoin, on ne sait jamais.... bonne chance..

salut, j`étais étudiant en France et les démarches m`ont pris 9 mois, et là je suis à Québec depuis septembre 2005

Il n`y a rien de dramatique dans ta situation, le récit que tu viens de nous décrire est le lot quotidien de la plupart des immigrants qui arrivent dans une nouvelles terre d`accueil. Saches bien que même la vie est fête de rêves, tous les rêves ne sont pas réalisable, il ne suffit pas de vouloir quelque chose pour l`avoir et qu`il arrive systématiquement. De ton cas, il est peut être temps de revoir tes objectifs et de modérer tes ambitions en fonction de ton nouveau contexte, il est évident que les rêves qui ont nourrit tes décisions et tes actions passés étaient en fonction de certains variables que tu ignorait au moment de ta méditation. Maintenant, il y a des nouvelles contraintes qui surgissent et qui s`imposent C`est à ce moment la que ta vision des chose doit être changer. Jouer à la victime ne ferait que exacerber ta frustration et ton malheur. Il est temps d`accepter ton destin et cette réalité des choses. Quand à ta mésaventure sentimentale, il ne faut pas l`idéaliser, tu n`est pas le premier et tu ne sera pas le dernier à qui arrivera L`échec fait partie de la vie. Tu es jeune, et tu as tout le temps devant toi de rencontrer d`autres personnes et de te reconstruire. Quand on prend des décisions il faudra bien les assumer.

Tu as bien fait de poster ce message, et la question mérite d`être posée par les uns et les autres, c`est vrai que le projet d`immigration est une chose très sérieuse qu`il faudrait mûrir dans le temps avant de s`engager et de prendre une décision quelconque. Pour en arriver là il faut bien sûr peser plusieurs paramètres, le pour et le contre pour dégager ce qui semble plus objectif quoique il y a des élément subjectifs qui sous tendent et appuient notre démarche. Cela dit, je me suis un peu écarté de l`objet de la problématique posée pour dire vrai, en ce qui me concerne, les événements en soi n`ont aucun rapport avec mon choix de venir m`installer ici au Canada et de ce fait quitter la France après presque 5 ans de séjour Tout fois à regarder de plus prés je dirais que ces mêmes événements ont d`une certaine mesure conforté et m`ont rassuré dans ce chemin que je viens d`emprunter. Je ne voudrais pas demain que mes enfants seront traités de « racailles »et de « voyous » par un homme d`État dont l`origine est immigrante pour une seule et unique raisons qu`ils vivent dans une banlieue de la république.

Bonjour A mon avis l`idéal pour toi est de faire tes démarches en France et le fait que ton épouse soit en Algérie n` est pas du tout un problème, en France les délais sont vraiment court pour les étudiants algérien diplômés, ce que je te conseille c` est de lancer ta procédure en France et entre temps tu essayes de lui faire une inscription en France puis de son coté elle dépose son visa en Algérie, on ne sait jamais qui ne risque rien n à rien et d` ailleurs cela ne te coûte absolument rien du tout. Voilà bonne chance.

bonjour a tous Me voila en fin a la ville de Québec depuis 3 jours après un long voyage ; 8h de vol avec Corsair, 3h de bus avec express Orléans et 15 minute avec un taxi de la gare du palais jusqu au quartier des LEMOILOU et 3 étages a pieds avec deux valises de 45 kg, comme vous allez le constater c est un peu long ce périple. Je viens de louer une chambre pour 1 ou 2 mois le temps de bien tâter le terrain Québécois, puis de faire les choix définitifs, a priori, les gens sont plutôt sympa et chaleureux et surtout moins procédurier. J ai fait un grand tour de la ville, j ai visité le vieux Québec et les plaines d ABRAHAM, le chateau de fortenac, c est vraiment magnifique ce site. en fait, Le style et l architecture sont tout a fait différent des villes européenne Nb ; désolé pour mon style d écriture je ne suis pas habitué au clavier qwerty, c est mon premier choc culturel

http://www.radio-canada.ca/actualite/enjeu..._francais.shtml Cliquez sur reportage vidéo: partie 1 et 2

Bjr Le canada privilégié plus l?expérience que le diplôme, dans ton cas moi perso je ne connais pas bien ton domaine d?exercice, le mieux c?est d?arriver sur place pour tâter et se faire une idée sur les perspectives d?emploi car à distance ça semble un peu difficile de trouver toutes les réponses aux interrogations qui sont susceptibles d?êtres posées, cela dit, ce que je me permets de te conseiller, c?est de faire une espèce de débroussaillage générale de l?info pour avoir une idée vague sur le ta question, le reste tu trouvera des réponses une fois installé.

compagnie charter française, avec un nombre de 10 avions(age moyen 12.4) avion le plus jeune 4.2 ; avion le plus vieux 21. elle figure en 24ème rang dans le palmarès des compagnies charters les plus sûres. source : CHALLENGE N° 223 -29 AVRIL 2004

[]Bonjour à toi Freeman C?est vrai qu?il est très important de s?organiser, et se structurer pour réussir d?une manière efficace son projet d?immigration voire son intégration dans cette nouvelles sociétés qui te tend sa main et qui t?ouvre si généreusement ses portes, il est évident que sans l?entraide et sans coopération au sein de cette communauté qu?elle a l?avantage d?être composée d?universitaires, et de gens de qualité, il y a un risque de reproduire les même schémas sous lesquels fonctionne notre communauté ici en France et qui mène malheureusement et inéluctablement vers des échecs dévastateurs qui auront des répercussions sur des générations futures et qui vont subir malgré eux les lois d?exclusion, de ghettoïsation et d?autres formes de racisme et de discrimination. Il est très important d?avoir une vision futuriste dont tout projet d?immigration avec tous ce qu?il implique comme chocs culturels ou déracinement qu?il faudrait bien évidement prévoir et résoudre dans le cadre de ce type de structures et d?organisation.

« Avec une communauté estimée à 60.000 membres sur le continent américain, les Algériens n?ont toujours pas su monter un lobby efficace. Toutefois, une initiative lancée par des Algériens établis au Canada, compte remédier à ce déficit de représentation. Entre les appels pressants du Président Bouteflika pour les Algériens établis aux États-Unis et au Canada à revenir en Algérie ou à y investir, et la sous représentation de la communauté algérienne en Amérique du Nord, un groupe d?Algériens, à leur tête Nacer Bouti, a décidé de lancer le projet ambitieux de réunir cette communauté sous la forme d?un lobby. La coopérative des Algériens en Amérique du Nord (CAAN) qui devrait être lancée, officiellement, le 25 mars à Montréal, où se trouvent les deux tiers des Algériens installés au Canada, est de ce fait, la première tentative d?envergure pour s?organiser en communauté structurée et influente exploitant l?idée du communautarisme très répandu en Amérique du Nord. «Pour construire son avenir, la communauté algérienne doit prendre en considération cet aspect distinctif et fondamental du mode de fonctionnement des communautés en Amérique du Nord. Des communautés plus anciennes ont bâti leur force économique et leur cohésion sociale sur ce principe: les Italiens,les Grecs, les juifs, les Portugais,les Polonais, les Ukrainiens ont tenu compte de cette donne fondamentale (...) ». L?architecte de ce projet, Nacer Boudi, expose dans un communiqué les détails de cette entreprise colossale qui met en exergue les raisons du déficit de représentation des Algériens d?Amérique: «jusque là, notre communauté n?a bénéficié ni d?un dollar, ni d?un cent. Notre communauté qui compte, au niveau du seul Montréal, quarante mille personnes, n?a tout simplement aucune représentation digne d?elle et qui puisse, surtout, parler en son nom». Qualifiant cette situation «d?extrêmement préjudiciable qui induit un énorme manque à gagner, tant en argent qu?en visibilité», le promoteur de la CAAN espère récolter des fonds estimés à 10 millions de dollars pour financer cette coopérative. Malgré son niveau d?instruction élevé (85% des Algériens du Canada sont de niveau universitaire), la communauté algérienne demeure travaillée par les incertitudes qui ont mené plusieurs de ses membres à rentrer en Algérie, fragilisés par leur échec d?intégration au Canada: «des dizaines de milliers d?Algériennes et Algériens se sont retrouvés déclassés, contraints de s?orienter vers des créneaux pénibles et peu rémunérateurs,astreints à la précarité à vie, le moral miné devant les perspectives barrées», analyse Nacer Boudi qui ajoute que les Algériens se retrouvent souvent devant une question lancinante: «repartir, rester, la question n?est toujours pas tranchée et occasionne des dégâts collatéraux dévastateurs: les divorces sont en augmentation exponentielle, le phénomène du suicide, désormais établi. L?algérien, alors, doute de lui-même,se croit incapable». Mais pour structurer de manière viable cette communauté dispersée, la CAAN se pose des objectifs précis comme améliorer la qualité de vie des Algériens d?Amérique du Nord, prendre en charge, faciliter l?intégration et orienter les nouveaux immigrants algériens en Amérique du Nord, financer le tissu associatif algérien, prendre en charge complètement les frais de rapatriement des compatriotes décédés en Amérique du Nord ou créer «une école académique pour les enfants» et «une maison culturelle algérienne». La CAAN veut aussi plancher sur le problème de l?absence d?une liaison aérienne directe entre Montréal et Alger, mettre en place une agence bancaire spécifique et créer un «Conseil des Sages et spécialistes en la matière, au service des familles algériennes pour aider à la résolution et l?atténuation des conflits reliés au divorce, à la violence, à la délinquance». Le projet de la CAAN risque de se heurter aux problèmes de financement.Ses promoteurs ne comptent pas nécessairement sur les dons, ni particulièrement les subventions des agences fédérales canadiennes et américaines mais en instituant la coopérative en «centre de profits » qui s?autofinancerait, en quelque sorte, par la création de ses propres services dédiés aux Algériens. Rien n?indique si la CAAN trouvera un écho favorable au sein de la communauté algérienne éclatée sur un continent américain immense, surtout que les tentatives précédentes ont échoué. Les Algériens demeurant divisés, politiquement,culturellement, ethniquement ou idéologiquement, ce qui a empêché l?émergenced?un lobby structuré sur un continent qui offre, pourtant, une pleine mesure à ces regroupements lobbyistes et communautaristes. Reste aussi l?inconnue des services qui seront rendus par la CAAN qui sont, à l?origine, dévolus aux seules représentations diplomatiques. L?incapacité des ambassades de regrouper les Algériens autour de projets fédérateurs, a également empêché toute organisation algérienne à l?étranger à se rassembler en lobby complémentaire à l?action de la diplomatie algérienne. » source Quotidien d'Oran

J?espère que cette fois ci ils vont passer à l?action et concrétiser ce projet attendu avec beaucoup de patience par la communauté algérienne résidante au Canada, il serait vraiment bien venu et serait plus que salué par tout et chacun, c?est vrai que la compagnie national(AIR ALGERIE) dispose d?une flotte et des moyens qui peuvent rivaliser avec les grande compagnies internationales et d?autant plus que l?Algérie ces dernières années a d?importantes réserves de devise dopée par la monté du baril du pétrole, il serait temps pour nos décideurs de s?intéresser et de manifester une petite attention à l?égard des enfants d?Algérie livrés à eux même dans la dureté de l?exil .

Les Etats-Unis sont la destination préférée des Algériens, surtout des cerveaux. La loterie américaine est finie cette année. 98.000 candidats ont, du moins potentiellement, gagné le gros lot, la fameuse green card qui accorde un permis de résidence permanent aux étrangers. Les immigrés tirés au sort viennent dêtre informés. Ils ont maintenant intérêt à remplir leur demande officielle le plus vite possible, puisque, au final, seuls 60.000 dentre eux se verront attribuer la précieuse carte, après étude minutieuse des dossiers, entretiens et visites médicales. Les Algériens ont été nombreux cette année avec 6.800 candidats gagnants. Chaque année depuis 1990, les Etat-Unis accordent ainsi ce permis de résidence à des étrangers choisis au hasard. Tous les citoyens des pays éligibles peuvent, en théorie, participer. Pour cela, deux conditions sont requises: être en possession dun diplôme équivalent au bac et avoir occupé, pendant deux ans et depuis les cinq dernières années, un emploi nécessitant deux ans dexpérience. Instauré par George Bush Sr, cette loterie permet de rééquilibrer la carte de limmigration américaine, puisquelle favorise les nationalités peu représentées aux Etats-Unis. Le peloton de tête des gagnants montre quil sagit de population obtenant peu de cartes vertes par la voie normale, cest-à-dire en justifiant dun emploi fixe aux Etats-Unis ou par regroupement familial. Le Ghana avec 6300 gagnants, le Nigeria 5952 et lEthiopie avec 5000 gagnants. LAfrique arrive en tête, suivie sur les autres continents, par des pays comme le Bangladesh avec 4505 et lUkraine avec 3621 gagnants. Les attentats du 11 septembre 2001 nont cependant pas été sans effet sur le mythe de lAmerican dream, censé offrir sa chance à qui sait la saisir. Cette année, en effet, 9,6 millions de personnes «seulement» ont exprimé leur désir de sinstaller aux Etats-Unis en envoyant leur candidature à la loterie (avec une probabilité de gagner de 0,6%), contre 12 millions en 2004. Parce quils craignent lattitude des Américains à leur égard ou quils savent par avance que leur dossier sera examiné à la loupe, les Arabes et les musulmans en général ont nettement moins participé que les années précédentes. Et certains pays ont vu le nombre de leurs lauréats diminuer, comme lAfghanistan, qui comptait 208 gagnants en 2001, recensés par la revue lIntelligent contre 27 cette année. Il en va de même pour les ressortissants yéménites (251 gagnants contre 34) ou iraniens (1703 contre 754). Alors que le Maroc décroche 800 green card de plus que lannée dernière. Notons que les Algériens ont eu beaucoup de chance cette année puisquils constituent le taux le plus élevé de gagnants. Les Etat-Unis est la destination préférée des Algériens, surtout des cerveaux. Des dizaines de milliers de diplômés auraient quitté lAlgérie pour lAmérique ces dix dernières années et bien que toutes les spécialités soient concernées, les secteurs les plus touchés par ce phénomène seraient la recherche, la médecine, les nouvelles technologies et dans une moindre mesure les hydrocarbures. La dégradation des conditions de vie et de travail à partir du milieu des années 1980, la bureaucratie, la corruption, le favoritisme et linsécurité sont les principales causes de cette «fuite des cerveaux».Noublions pas les chasseurs de têtes, lAmérique excelle dans la chasse aux cerveaux surtout dans les secteurs de linformatique et des nouvelles technologies où les Algériens sont appréciés. En Algérie, les compétences sont bel et bien disponibles mais les équipements industriels et scientifiques font défaut. Le coût moyen pour former un diplômé serait denviron 100.000 dollars, alors imaginons les pertes occasionnées à léconomie algérienne, selon le Cnes, cela représenterait 40 milliards de dollars de pertes uniquement pour la période comprise entre 1992 et 1996.

Même si la religion musulman n?a absolument rien avoir avec le terrorisme et que bien évidement elle la condamne avec une grande vigueur, il serait honnête en tant que musulman de reconnaître et d?admettre que cette idéologie islamiste du mal s?inspire pleinement des verset et des préceptes coranique du DHIHAD et pire malheureusement c?est au nom du dieu et pour l?instauration d?un KHALIFA un Etat théocratique que ces criminels luttent. Le devoir des musulmans est de faire une Fatwas pour éradiquer ce diable qui fait du mal autant pour les musulman que pour les autres peuples innocent de la terre. Qu?elle sera la justification de mettre une bombe dans un métro ou d?attaquer un site qui fait vivre des milliers des ventres affamés.

Bonjour à tous Je voudrais savoir si ça ne serait pas difficile de trouver un aller simple de Montréal à paris A partir de 15 octobre jusqu?à 10 novembre.

les racisstes est Une catégorie d?esprit, les gens frustrés, à défaut de se prendre à dieu et aux institutions responsable de leur soit disant mal se prennent à l?étrangeté de l?étranger, en fait il faut un bouc émissaire pour incarner un responsable sur qui il serait facile de déverser leur frustration. D?où là une protection contre ce danger qui menace leur acquis : travail, logement, sécurité et tas de prétexte qu?on mit sur le dos de l?étranger qui au vérité n?occupe que les niches et les secteurs délaissés par les natifs et les nationaux ; et le preuve que certains employés en France peinent à trouver des bras et une main d??uvre pour occuper et exercer certains métiers et ce malgré et un taux de chômage endémique et alarment, entre autre dans le nettoyage, la sécurité, le bâtiment, la restauration, et l?hôtellerie. A en déduire là que les sals boulot sont l?exclusivité des étrangers à défaut de désintéressement des natifs. Ce qui est désolant dans l?affaire, c?est que même les politiques pour retrouver une certaines crédibilité social, et pour des calculs électoraux sombrent dans un populisme en manipulant certains désarrois et la faiblesse de leurs électeurs ; le syndrome du plombier polonais et les dérapages verbaux de Sarkozy de nettoyer au cracher les cités en est le preuve.

bonjour essayes de voir avec l'agence "Nouvelles frontières" ils ont des tarif intéressant. @+

merci à tous pour les informations qui me sont trés utiles, je vous suis tous reconnaissant. @+

Bonjour à tous voilà, j'hésite entre ces deux compagnie pour faire ma réservation, je voudrais savoir s'il y a parmi vous des personnes qui voyagé par ces deux compagnies, pour enfin prendre mon billet pour le mois de septembre merci et à plus

merci pour les infos, je vous suis trés reconnaissant.

Bonjour à tous J?envisage de faire une réservation pour le mois de septembre, pour ce je cherche des informations sur les meilleurs tarifs et les compagnies. Merci

Avant de devenir un immigré, on est émigré ; avant d?arriver dans un pays, on a dû en quitter un autre, et les sentiments d?une personne envers la terre qu?elle a quittée ne sont jamais simples. Si l?on est parti, c?est qu?il y a des choses que l?on a rejetées, la répression, l?insécurité, la pauvreté, l?absence d?horizon. Mais il est fréquent que ce rejet s?accompagne d?un sentiment de culpabilité. Il y a des proches que l?on se veut d?avoir abandonnés, une maison où l?on a grandi, tant et tant de souvenirs agréables. Il y a aussi des attaches qui persistent, celles de la langue ou de la religion, et aussi la musique, les compagnons, les fêtes, la cuisine. Parallèlement les sentiments qu?on éprouve envers le pays d?accueil ne sont pas moins ambigus. Si l?on y est venu, c?est parce qu?on y espère une vie meilleure pour soi-même et pour les siens ; mais cette attente se double d?une appréhension face à l?inconnu - d?autant qu?on se trouve dans un rapport de force défavorable ; on redoute d?être rejeté, humilié, on est à l?affût de toute attitude dénotant le mépris, l?ironie, ou la pitié. Le premier réflexe n?est pas d?afficher sa différence, mais de passer inaperçu. Le rêve secret de la plupart des migrants, c?est qu?on les prenne pour des enfants du pays. Leur tentation initiale, c?est d?imiter leurs hôtes, et quelquefois ils y parviennent. Le plus souvent, ils n?y parviennent pas. Ils n?ont pas le bon accent, ni la bonne nuance de couleur, ni le nom, ni le prénom, ni les papiers qu?il faudrait, leur stratagème est très vite éventé. Beaucoup savent que ce n?est pas la peine d?essayer et se montrent alors, par fierté, par bavarder, plus différents qu?ils ne le sont. Certains même (faut-il le rappeler ?) vont bien plus loin encore, leur frustration débouche sur une contestation sociale. La sagesse est un chemin de crête, la voie, étroite deux précipices, entre deux conceptions extrêmes. En matière d?immigration, la première de ces conceptions extrêmes est celle qui considère le pays d?accueil comme une page blanche où chacun pourrait écrire ce qu?il lui plaît, ou pire, comme un terrain vague où chacun pourrait s?installer avec armes et bagages, sans rien changer à ses gestes et à ses habitudes. L?autre conception extrême est celle qui considère le pays d?accueil comme une page déjà écrite et imprimée, comme une terre dont les lois, les valeurs, les croyances, les caractéristiques culturelles et humaines auraient déjà été fixées une fois pour toutes, les immigrants n?ayant plus qu?à s?y conformer. Les deux conceptions me paraissent également irréalistes, stériles et nuisibles. Les aurais-je représentées de manières caricaturales ? Je ne le crois pas, hélas. D?ailleurs, à supposer même que je l?aie fait, il n?est pas inutile de brosser des caricatures, elles permettent à chacun de mesurer l?absurdité de sa position si elle était poussée jusqu?à sa conséquence ultime ; quelques uns continueront à s?entêter, tandis que les hommes de bon sens avanceront d?un pas vers l?évident terrain d?entente, à savoir que le pays d?accueil n?est ni une page blanche, ni une page achevée ; c?est une page en train de s?écrire.

Pour Peter D., un analyste financier étasunien* qui vit et travaille à Paris, les sous-développés sont, on sen doute, les Français quil côtoie au quotidien. Je le rencontre deux à trois fois par an pour des raisons professionnelles et, à chaque entretien, il ne peut sempêcher de se livrer à une longue charge contre un peuple et une société auxquels il ne trouve guère de qualités. Dans sa bouche et selon son humeur, le Français est ronchon, gréviste, radin, sale et incapable daccepter la moindre réforme libérale. Quant à la classe politique locale, elle lexaspère et seuls Raymond Barre et Alain Madelin trouvent grâce à ses sens inquisiteurs qui nen peuvent plus de détecter une «forte rémanence marxiste» à gauche comme à droite ! En fait, le discours de Peter est semblable à celui de personnes âgées qui en arrivent à souhaiter une «bonne guerre» pour remettre le monde dans le droit chemin. Pour lui, la France est justement en train de perdre «la grande bataille économique mondiale». Les responsables ? LEtat-providence, ses «masses de fonctionnaires», et «linsupportable fiscalité quil impose aux entreprises et aux particuliers». Peter cite aussi les contrats à durée indéterminée (CDI) «qui empêchent toute flexibilité du travail et font fuir les multinationales» et il noublie pas le Revenu minimum dinsertion (RMI) et lassurance-chômage «qui encouragent les chômeurs à le rester». Mais plus que tout, cest la durée du temps de travail qui provoque des bouffées de colère chez Peter. On le devine, les trente-cinq heures hebdomadaires et leur déclinaison habituelle qui consiste à travailler trente-neuf heures et à empocher en compensation jusquà dix-huit jours de congés supplémentaires (les fameuses RTT), sont pour lui une hérésie. On comprendra pourquoi le best-seller de Corinne Maier qui encourage les cadres à en faire le moins possible la définitivement convaincu de la gravité du mal français (1). «Ce nest plus un pays de grenouilles, me dit-il, mais de lézards. Les gens sont toujours en vacances !». A quelques jours du mois de mai, Peter est partagé. Dun côté, le débat tragico-égoïste sur la suppression - au nom de la journée nationale de solidarité - du jour férié du lundi de Pentecôte (fête chrétienne qui célèbre la descente du Saint-Esprit sur les apôtres) le renforce dans ses certitudes. Apprendre que la Sncf, par peur des grèves, a décidé doffrir cette journée à ses employés à condition quils travaillent «une minute de plus» le reste de lannée ma fait éclater de rire. Pas lui. Il sest contenté de maugréer quelques mots en anglais dont il est inutile de rapporter ici la traduction. Mais dun autre côté, Peter jubile presque. «Cette année, pas de ponts !» mexplique-t-il satisfait de voir que ce mois de mai se ne sera guère semblable à ceux des années passées. Pensez-donc: le 1er mai, fête du travail ? Un dimanche. Le 8 mai, fête de la victoire de 1945 ? Un dimanche aussi. Certes, lAscension (qui célèbre lélévation de Jésus au ciel) tombe le jeudi 5 mai et il y a fort à parier que le vendredi 6 ne sera guère travaillé mais deux ponts en moins dans un mois habituellement marqué par une nette chute de la productivité, cest déjà une grande consolation pour un Peter accablé par «cette France qui ne veut plus travailler» et qui, sans honte, fait sienne la chanson dHenri Salvador: «Le travail, cest la santé, ne rien faire cest la conserver». Je dois lavouer, le «french bashing» de Peter magace de plus en plus dautant que je naime guère le fait quil se sente en confiance en ma présence en raison de mon appartenance, je cite, «à une minorité visible qui serait bien mieux traitée dans un pays comme les Etats-Unis». A voir... Mais là nest pas la question. Ce qui me dérange, cest que son procès sinscrit dans laffrontement entre deux visions totalement opposées du travail et de la vie personnelle. Mais laissons dabord parler les chiffres: en une heure, le Français, supposé flemmard, produit en moyenne 5 % de plus que son homologue étasunien. A linverse, sur un an, Jean Dupont travaille 30 % de moins que Jim Doe et donc, au final, crée moins de richesses. Quelle conclusion peut-on tirer de ces deux statistiques contradictoires ? Cest très simple: le Français travaille mieux dans le but de travailler moins tandis que lEtasunien cherche à mieux travailler pour... travailler plus. Se pose du coup, la question de savoir pourquoi le premier est moins enclin à travailler plus. Comme à leur habitude, et comme le relève léditorialiste Jean-Marc Vittori (2), les experts sont divisés. Pour les uns, cest la conséquence dune exigence de temps libre face à une machine économique qui ne cesse de semballer avec la mondialisation. Dailleurs, les «jours RTT» sont cités en exemple par les promoteurs (anglo-saxons !) du mouvement slow-life (ralentissement du rythme de vie): une contre-culture qui séduit nombre dadeptes parce quelle soppose au règne de la vitesse et de linstantanéité qui caractérisent tant notre époque. Dautres spécialistes en reviennent à des considérations purement fiscales. En France, expliquent-ils, travailler beaucoup revient à payer plus dimpôts. Sans tomber dans le poujadisme primaire, il faut convenir quils nont pas tout à fait tort. De fait, il nest pas rare de voir des cadres français louvoyer pour éviter une promotion qui ne saccompagnerait que dune faible augmentation de salaire. «Si cest pour payer plus dimpôts et avoir plus de responsabilités, ce nest pas la peine», me dit ainsi un ami, auditeur dans un grand groupe de distribution. Alors, goût du loisir ou poids de limpôt ? Sûrement les deux mais avec tout de même une prime à la première explication puisque tous les sondages montrent que quatre travailleurs sur cinq refusent dabandonner leurs «RTT». Quand jaborde la question du slow-life, Peter hausse les épaules. De toutes les façons, me confie-t-il, il sinstallera bientôt en Espagne, pays dEurope (avec la Grèce) où - ô surprise - on travaille le plus (1 800 heures par an contre 1 938 en Grèce, 1 453 en France et 1 792 aux Etats-Unis). Mais Peter risque de déchanter. Dabord, lEspagne arrive en tête du classement des jours fériés (16 contre 11 en France). Ensuite, comme en France, lamélioration continue de la productivité engendre une demande plus forte de temps libre. De quoi vous dégoûter de la vieille Europe ! Un confrère argentin a réussi à me convaincre de ne plus utiliser le mot «Américain» pour désigner les compatriotes de George W. Bush. «Lestadounidense» nest pas le seul à être Américain, mexplique-t-il avec raison. (1) - Bonjour Paresse. De Lart Et De La Nécessité Den Faire Le Moins Possible En Entreprise. Michalon. (2) - Pourquoi Les Français Sont Devenus Des Lézards, Les Echos, 11 Février 2005. source : Paris : Akram Belkaïd(www.quotidien-oran.com/)du Jeudi 28 avril 2005

Pas forcément, si on t?a demandé un complément d?information c?est un bon signe pour toi car cela preuve bien qu?on ait bien regardé dans ton dossier. Ne t?inquiètes pas pour cela. Bonne chance pour la suite.

Salut Tu as largement le temps pour finaliser ton dossier, donc il n?y a pas lieu à s?inquiéter car même au pire des cas où ton séjour s?expirera dans 2 mois, il n'en tient pas vraiment compte, j?ai des amis qui ont eu ce genre de situations, et malgré cela ça été bien passé pour eux. Alors patience !!!!