http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040818/q040818b.htm Dans le Quotidien du jour, des sujets intéressants. A lire au complet sur leur site. Issu de recensement de 2001. Étude : Immigrants vivant dans les centres urbains du Canada (...) Presque tous les immigrants qui sont arrivés au Canada pendant les années 1990, c'est-à-dire environ 1,8 million de personnes, se sont installés dans l'une des 27 régions métropolitaines de recensement du Canada. (...) Le rapport montre aussi que la majorité des immigrants s'installent dans une ville qu'ils ont choisie à l'avance et qu'ils ne changent pas de région métropolitaine lorsqu'ils déménagent pour s'installer ailleurs qu'à leur première adresse au Canada. De plus, la plupart des enfants d'immigrants nés au Canada, c'est-à-dire la deuxième génération d'immigrants, résident à Montréal, à Toronto et à Vancouver. Cela vaut aussi pour ceux qui sont dans la trentaine et la quarantaine. (...) Conséquences sur les services publics et le logement L'immigration a des répercussions sur la prestation des services publics et le logement dans les régions urbaines du Canada. À Montréal par exemple, 48 % des nouveaux immigrants ont utilisé le transport en commun en 2001 pour se rendre au travail, soit deux fois plus que dans le cas des gens nés au Canada (20 %). (...) Au cours de la période de six mois qui a suivi leur arrivée au Canada, seulement le tiers des nouveaux immigrants avaient pris au moins un cours d'anglais ou de français. (...) À Vancouver par exemple, 31 % des nouveaux immigrants ayant un diplôme universitaire occupaient des emplois nécessitant moins de compétences comparativement à seulement 13 % des détenteurs d'un diplôme universitaire nés au Canada. Dans la plupart des autres centres urbains, il y avait une différence d'au moins 10 points de pourcentage entre ces groupes. Chez les nouveaux immigrants, les femmes détenant un diplôme universitaire étaient plus susceptibles que leurs homologues masculins d'occuper des emplois nécessitant des compétences peu élevées ou moyennement élevées. De plus, les différences entre les hommes et les femmes étaient plus marquées chez les nouveaux immigrants que chez les gens nés au Canada. Gains : L'écart diminue à mesure que les immigrants acquièrent de l'expérience de travail En moyenne, les immigrants gagnent un salaire moins élevé que celui des gens qui sont nés au Canada mais l'écart s'amenuise à mesure qu'ils acquièrent de l'expérience. Je trouve qu'il y a pleins de choses intéressantes. Notamment je me disais que les grandes villes étaient choisies par souci de facilité (travail, relations, etc) mais visiblement les immigrants ne veulent pas en partir ! Au sujet du travail, ces stats rappellent ce qu'on a déjà dit, même avec des diplômes on a un travail plus faiblement rémunéré lors de l'arrivée et pas au même niveau que dans son pays d'origine mais cet écart se réduit avec l'expérience acquise.