Merci beaucoup Nadia pour ta chronique. Je pense que tout le monde doit bien réfléchir à cela avant de poser les pieds au Québec. Quand on parle de la culture nord américaine, on s'extasie souvent sur la rapidité d'embauche, la réactivité des entreprises, le système qui privilégie la perormance... mais on oublie souvent que ce système peut se retourner contre nous et que nous pouvons facilement (et parfois souvent) en faire les frais ! Le choc doit être rude effectivement, pour nous autre français qui sommes en général bien installés dans nos fauteuils. Même si chez nous aussi les licenciements existent, il sont le fruit de toute une procédure, longue et fastidieuse, et nous avons souvent droit à tout un panel d'avantages et/ou de compensations. Au Canada ! RIEN. Un pauv'4% sur tes dernières heures, et un préavis de rien du tout ! Tu as donc intérêt à avoir un peu d'argent de côté ! Je ne suis pas déçue, je le savais. Mais le vivre, c'est autre chose, et on ne sait pas comment on va réagir par rapport à ça. Je pense que dans ce cas, il faut réussir à ne pas culpabiliser, à ne pas se dévaloriser. Il faut se dire qu'on a pas forcément été viré parce qu'on était nul mais parce que c'est comme ça ! Il faut tout de suite rebondir et prendre ça comme une opportunité pour voir autre chose. De toute façon, tu n'as pas perdu tes collègues Nadia. Le principal est donc suvegardé : l'amitié, et aussi réseau de connaissance que ça engendre. Je te souhaite bon courage... et bonne chance. Mais j'ai confiance en toi. Et en Amérique du Nord, on trouve souvent du boulot aussi vite qu'on le perd. Bises