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JayJay

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Messages posté(e)s par JayJay

  1. Non, non, pas mal tous les Canadiens revenant d'Europe aussi.

    Je n'ai jamais vu mes belles-filles françaises (porteuses d'appareil orthodontiques) se brosser les dents lorsqu'elles séjournaient chez nous. Jamais. La soie dentaire, on n'y pense même pas. Mon boss qui était riche et se baladait en jaguar, avait les dents carrément noires. J'en revenais juste pas du nombre de personnes aux dents abîmées, pour rien, ou alors les trous béants dans les molaires, dents jamais réparées, etc.

    Pourquoi alors, si ce n'est la prévention déficiente? Et qui la fait la prévention?

    Pourtant ici c'est privé, donc payant, et cher, mais les gens ont ça à coeur.

  2. Scusez-moi, mais si vous n'avez pas le temps de faire cuire qq légumes à la vapeur, vous n'aurez pas le temps non plus d'aider aux devoirs plus tard, de faire des jeux, de faire du sport avec les enfants, des balades, etc. C'est pas sorcier de vous fixer un temps dans la semaine pour faire vos légumes et vos viandes en purée, de mettre au congèl dans des petits pots, et de faire cuire les petits pots au fur et à mesure. Passez moins de temps sur Internet et vous y arriverez.

    Non mais après on se demande pourquoi les Nord-Américains s'alimentent mal !!!!

    C'est la Daniel-Pinard en moi qui parle.

  3. La Mère Poule, ça se toffe, mais c'est cher.

    Tous les p'tits pots de bébé sont immondes.

    C'est franchement pas sorcier de faire cuire des légumes et de les passer en purée au robot, et ça apprend aux enfants le vrai goût des choses.

    Et puis à 10 mois, il me semble que ça commence à faire, les purées. On peut commencer à donner des légumes bien cuits en petits morceaux. Les miens mangent avec les mains depuis qu'ils ont 9 mois, et avec des couverts depuis qu'ils sont 12 mois.

  4. Quant à moi les qui m'étaient le plus antipathiques au début sont devenus les plus sympathiques.

    Et les trois sympathiques au début sont devenus très antipathiques, surtout 2 d'entre elles.

    Expérience très difficile que celle d'être belle-maman, et je ne recommencerai jamais - du moins pas avec des ado.

    Le père des enfants est particulier, très laxiste, il n'applique aucune espèce de discipline.

    J'ai moi-même eu plusieurs belles-mères dont je ne supportais pas l'autorité.

  5.   Citation
    ce que tu es entrain de dire sur les medecins dentistes français c est un peu flou et illigique !!!! tu parles de fautes d un débutant et de fautes inexpliquables !!! tu n as jamais pensé que les dentistes du québec essaye de faire un chantage !!!!! de plus deux mois peuvent faire difference ma soeur pour la formation du tartre même une semaine peut influencé dans certains cas !!

    Flou et illogique? Illogique, certainement, je n'ai jamais compris cette vaste incompétence. Alors on reprend. Six ans de plaque accumulée et ignorée par mes dentistes français ont causé un début de gingivite (je saignais dès que je passais la soie). Je me brosse les dents comme une dingue, minimum trois fois par jour et/ou après chaque repas, donc je pense que je fais mon possible pour éviter la plaque dont les causes sont parfois autre que le mauvais brossage. Malheureusement, la plaque ne peut pas être enlevée avec la soie dentaire ni la brosse à dents, seul un dentiste un une hygiéniste peuvent le faire - mais en France, ils refusaient de le faire, disant que mes dents étaient impeccables! Comme je me brosse les dents comme une dingue, j'ai une récession des gencives. Réponse du dentiste français "Ah ben faites attention. Ne vous brossez les dents que 2 fois par jour" (Bien sûr que je vais faire ça - non!!!!!!!).

    Donc, au final, au Québec, comme le risque de perdre des dents est élevé : greffe. C'est pas particulièrement agréable, une greffe. On prélève la chair du palais, qu'on colle et qu'on suture... c'est particulièrement dégoûtant, et ça fait un mal de chien (pas l'intervention en soi, mais la semaine suivante). Je m'en serais bien passée.

    De plus, je grince des dents 24 heures sur 24. Mes dentistes en France trouvaient ça "comique". Puis j'ai commencé à avoir pas mal de problèmes aux ligaments de la mâchoire (douleurs diffuses, pas vraiment claires : était-ce la glande parotide? pas sûre). Mon ORL français a dit "arthrose" et m'a dit d'aller voir mon dentiste. Mon dentiste s'en fichait comme de l'an quarante et m'a dit "Ben arrêter de grincer les dents". OK "Arrêtez de grincer les dents" c'est à peu près comme dire "Tiens arrête d'avoir les yeux verts et aie plutôt les yeux bleus OK".

    Or, les douleurs recommençant à être atroces, j'en ai parlé à ma dentiste la dernière fois. Elle m'a dit "Les dents sont très usées, on va faire faire une plaque occlusale". Et voilà, en 2 semaines c'est bouclé, je fais prendre les mesures mercredi et j'aurai ma plaque la semaine prochaine.

    J'appelle ça de la compétence, un souci d'éviter une douleur et une souffrance, une préoccupation du patient. Toi t'appelles ça du "chantage corporatiste". Ben coup donc.

    La canine fendue lors d'une extraction : non seulement les 2 stomatologues étaient fort désagréables du point de vue relationnel, mais ce n'était PAS des débutants. De plus, un des médicament qu'on m'a donné a entraîné... une jaunisse. Quand je suis allée les voir avec ma jaunisse, ils sont dit "On n'a jamais vu ça" (donc on fait comme si ça n'existait pas). Or la pharmacienne m'a dit "Tiens, la jaunisse fait partie des effets secondaires rarissimes de ce médicament". Mais mes 2 stomatologues, eux, s'en contre-fichaient, n'étaient pas "au courant".

    Oui, les ordres sont là pour défendre leurs dentistes, et sanctionner ceux qui ne se conforment pas à la pratique. Ils sont aussi là pour assurer une excellente qualité de soins. Mais surtout, les ordres ne vous doivent rien.

  6.   Citation
    Jayjay, tu ne généralise pas, mais il faut bien voir la réalité en face, mon premier conjoint était français et lorsqu'il a immigré avec son diplôme en philosophie et en politique, il n'a rien trouvé dans son domaine. Il a fini cuisinier en CPE (n'empêche qu'il a aimé son boulot, et l'a accompli merveilleusement bien jusqu'à la fin de sa vie) . Je connais beaucoup de Français et de Marocains qui ne travaillent pas dans leur domaine, ou inférieurement à ce qu'ils avaient dans leur pays. Certains ont eu les bons contacts et on été au bon moment pour trouver le job qu'ils espéraient. Mais je ne crois pas que ce soit la majorité, à moins que ma bande d'amis français soient tous passé à côté de la plaque loll (j'orserais pas leur dire )

    Mon chum était dessinateur, puis agent des communications en France, mais tu vois, il serait bien devenu cuisinier en CPE ! Il cuisine très bien, et est habitué de le faire pour des enfants. Mais... le diplôme de cuisinier est exigé partout. Du moins d'après ce qu'il me dit. En tout cas sa candidature n'a jamais été retenue. Et on dirait qu'après 4 ans d'échecs, on finit par avoir zéro confiance en soi. C'est contre ça qu'il faut se battre. Dissocier les difficultés qu'on peut rencontrer, de notre véritable valeur.

  7.   Citation
    P.S.: Jayjay, je ne savais pas que ton mari avait autant de difficultés à se trouver du travail...avez-vous pensé à déménager dans une région où le bilinguisme est moins demandé par exemple? Mais bon, je me doute bien que ce n'est pas aussi simple que ça non plus...

    On y a pensé, car l'unilinguisme de mon mari est un gros problème pour la région (où même pour balayer on te demande d'être bilingue), j'étais à 2 doigts d'avoir une méchante grosse job à Montréal (j'ai complètement raté l'entrevue) mais M. JayJay ne souhaite pas plus que ça déménager de la région qu'il aime beaucoup. Et moi maintenant, je suis à la fonction publique... c'est notre seule sécurité. Pour moi, nos expériences en immigration restent personnelles, je ne crois pas qu'il soit opportun de généraliser et d'en tirer des conclusions pour les immigrants qui viennent. J'ai simplement relaté l'expérience de mon mari, mais ça vaut ce que ça vaut. Pour moi ce n'est pas matière à généralisation, et c'est vrai que mon mari est extrêmement têtu et pas toujours de bonne volonté...

  8. C'est plate mais le but des ordres n'est certainement pas d'améliorer le niveau des immigrants, qu'ils soient médecins ou non. Le but des ordres est de protéger le public, d'assurer une qualité de service, des recours en cas contraire, et... ils ont une fonction quasi-syndicale aussi.

    Il n'y a pas de pénurie de dentistes au Québec. Si je veux un RV cette semaine, je peux en avoir un. Pourquoi l'État se décarcasserait-il pour faire de la place aux dentistes étrangers? Nous avons cruellement besoin de médecins, et l'État ni les ordres ne songeraient une seconde à recourir aux médecins étrangers pour pallier la pénurie !!!

    Les honoraires sont élevés parce que la formation coûte quelque chose. On a la chance au Québec d'avoir des droits de scolarité très peu élevés, mais c'est un tarif "artificiel" camouflé par les subventions de l'État. Le prix réel de la formation est autre. Ça coûte quelque chose de mobiliser les ressources et les infrastructures pour vous mettre à niveau.

    Même le métier d'hygiéniste vous est difficile d'accès, alors qu'il ne s'agit que d'un niveau DEC pro, pour les raisons que j'ai expliquées ci-dessous. Octobre, en France, détartrage de 2 minutes. "Vos dents sont tellement "propres", il n'y a rien à faire". Deux mois plus tard, détartrage au Québec. "Quelle horreur - vous venez d'Europe, vous hein? Il faudra une heure, et on recommence la semaine prochaine". Il y a toute une façon de faire qui est apparemment très différente. Je ne suis donc pas surprise qu'il vous soit impossible de travailler comme hygiéniste.

    Votre seul choix est de recommencer vos études, votre carrière. Recommencer comme beaucoup parmi nous le faisons régulièrement. Ça vous paraît sûrement injuste, mais au moins vous avez cette option. Vu le niveau de vie des dentistes de ma région, c'est un investissement qui me paraît rentable si la vie ici vous intéresse.

  9. Eh bien voici pour le négatif : quant à moi, mon chum (Français, fonctionnaire France Télécom) n'a jamais réussi à trouver du travail, sauf l'année où je l'ai embauché comme "adjoint administratif" pour m'aider (il a été viré après mon départ vers la fonction publique). Il a postulé partout, téléphoné... il s'est même abaissé aux jobines (on est vraiment désespérés), RIEN, RIEN, RIEN. On a donc misé sur moi, mais les promotions me passent sous le nez. Il reste terriblement dépendant de moi, ce qui est très lourd à porter.

    Il aime ça ici, mais sur le plan professionnel et social, c'est la galère (les amis ne sont là que lorsqu'ils ont quelque chose à vous demander, n'est-ce pas). :rolleyes:

  10. C'est plus "facile" pour les médecins parce que la formation est sensiblement la même.

    Je persiste à dire que la formation des dentistes n'est carrément pas pareille.

    Un détartrage en France dure 2 minutes. Ici? Je dois y aller tous les 4-6 mois, et ça dure 1 hr !

    Dents de sagesse enlevées pour RIEN en France (il y avait la place pour les garder). Durant l'extraction simple, endommagement d'une canine (elle a fendu). Des vrais incompétents !

    Z'ont pas considéré ni traité la récession des dents. Ici : greffe sur trois gencives, sinon j'allais perdre mes dents.

    Gros problème de bruxisme, en France on me dit "Bah c'est pas grave, vos dents sont belles". Mes dents sont pas belles pantoutes, elles sont hyper usées. Ici, solution simple : plaque occusale !!! En plus ça fait des merveilles sur mes douleurs aux joues.

    En France, mes dentistes disaient "Oh... on verra vos enfants quand ils auront 5-6 ans... pas pressé". Ici : "On commence dès que les dents poussent, si ce n'est que pour faire connaissance et les habituer à l'équipement".

    La prévention ici : c'est la CLÉ. IL y a bcp de travail d'éducation fait à ce niveau. En France, ZÉRO.

    Et j'en passe. Ça n'a RIEN à voir d'un pays à l'autre.

    Enfin, je ne veux pas dire que vous n'avez pas votre place ici, mais il faut vraiment comprendre que les écoles de pensée sont très différentes.

  11. Comme dit Petitboudange, un film est une création artistique, pas forcément un documentaire.

    Et puis il ne faut pas examiner un groupuscule (les intellectuels universitaires "sciences sociales") et le généraliser à tout le territoire.

    Il y a toutes sortes de manifestations de snobisme au Québec :

    - Le snobisme plutôt "culturel" du Plateau

    - Le snobisme "intellectuel" d'Outremont

    - Le snobisme "financier" de Westmount

    - Le snobisme "toutes les raisons sont bonnes" Sillery-Ste-Foy à Québec

    - Le snobisme "moi j'ai un gros 4x4 et une piscine creusée mais chu un maudit colon" du quartier Côte d'Azur à Gatineau...

      Citation
    quand je vois la majorité des québecois abreuvés de consommation américaine , nourris à la fast food et au crédit permanent

    C'est un tantinet exagéré quand même...

  12.   Citation
    Ah bon ? On le fait passer à tout le monde ce test ... je ne me rappele pas avoir passé ce test moi (Bon faut dire que ça remonte à 13 ans ma grossesse ...)

    En France il est systématique il me semble bien.

    J'ai évidemment fait une spécialisation en obstétrique lorsque j'étais enceinte :rolleyes: et je me souviens vaguement avoir lu que le test de clarté nucale laissait les associations médicales américaines sceptiques. Il n'est pas tout à fait fiable (75 % selon mes sources, mais à mon époque c'était moins que ça), il indique simplement si une amnio est conseillée ou pas (l'amnio, elle, est pas mal fiable). Or, je me souviens d'un article paru dans La Croix (bon rigolez pas) sur l'abus des amnio (à l'époque, du moins, elles présentent un risque de fausse couche avancée - souvent pour RIEN). J'ai une amie en France qui l'a fait, bien sûr (il est systématique en France) et qui a eu 8 échos pendant sa grossesse... et la trisomie 21 de son fils n'a jamais été détectée, pourtant. Et elle avait moins de 30 ans. Hormis ce cas exceptionnel, si vous avez au dessous de 30 ans, je ne paniquerais pas tellement à ce sujet - mais je suis pas doc, moé, hein - juste maman, 2 fois. :blushing:

  13. J'sais pas, il y en a qui invoquent leur député pour moins que ça... c'est une idée que je lance comme ça, mais si vous êtes dans ce cas et que vous appeliez votre député pour lui demander à l'aide??? -_- C'est pas non plus la cata, mais il est conseillé de prendre de l'acide folique avant la grossesse et au début, et il y a le test de clarté nucale à faire à la 11è (?) semaine au plus tard... :o

  14. Ben si ça peut te rassurer, mon bébé de 3,8 kg est sorti plus facilement que mon léger bébé de 3,7 kg.... :lol: Ces bébés costauds font tout le travail.

    La situation de la pénurie a été rapportée en mai... j'sais pas ce qu'il est possible de faire...

    Source La Presse

    2007.05.10

    Breton, Pascale

      Citation
    Crise majeure en gynécologie

    Des chirurgies cardiaques annulées tous les jours. Deux ans d'attente pour un simple rendez-vous de routine. Pas assez d'infirmières et des médecins débordés. Peut-on imaginer pire dans l'accessibilité aux soins de santé ? Possible. Car les départs à la retraite seront massifs dans le réseau au cours des prochaines années. Cinq cents congressistes tentent de trouver des solutions.

    Deux ans d'attente pour un " Pap test ". Mélanie Bellefeuille, mère de deux jeunes enfants, n'en croyait pas ses oreilles quand elle a obtenu un rendez-vous pour un examen chez sa gynécologue en... janvier 2009! Son cas n'est malheureusement pas unique.

    L'île de Montréal vit une crise majeure, dénonce la présidente de l'Association des obstétriciens et gynécologues du Québec, le Dr Diane Francoeur. " C'est absolument inacceptable que les femmes soient incapables d'avoir une prise en charge ", déplore-t-elle.

    Confrontés à un mini baby-boom, les médecins ont de la difficulté à faire les suivis de grossesse. Les femmes enceintes qui peinent à trouver un médecin en savent quelque chose.

    Mais pour les autres, c'est encore pire. Elles n'arrivent pas à obtenir un rendez-vous pour un examen annuel, encore moins pour une cytologie - le " Pap test " - qui aide à dépister le cancer du col de l'utérus.

    La situation se fait durement sentir à Montréal, mais elle est généralisée à l'ensemble de la province.

    " Si vous appelez à mon bureau, on vous répondra qu'on ne prend plus de nouveaux patients parce qu'on ne fournit pas avec ceux qu'on a déjà. Pour un suivi, c'est deux ans et demi à trois ans d'attente. C'est ridicule ", affirme le Dr Francoeur.

    Mélanie Bellefeuille, pour sa part, avait d'abord cru à une erreur. " J'ai fait répéter la secrétaire trois fois. J'étais sûre qu'elle voulait dire 2008, mais non. Elle parlait de janvier 2009. Je n'ai même pas de calendrier pour écrire l'heure du rendez-vous! " lance-t-elle.

    Comme solution de rechange, on lui a suggéré de consulter son médecin de famille. " Le mien a pris sa retraite il y a 10 ans et je n'en ai jamais trouvé un autre ", déclare la mère de famille. Ne reste que la clinique sans rendez-vous.

    Pour le Dr Francoeur, le problème est criant. " Il faut revoir nos priorités et ouvrir nos chasses gardées. Avec la crise actuelle, les gens en position d'autorité doivent prendre les décisions nécessaires. "

    Toutes les femmes ne devraient pas être référées à un gynécologue - un médecin spécialiste - pour une simple cytologie. Mais comme les médecins généralistes sont débordés, les patientes ne savent plus vers qui se tourner.

    Il faut se demander si la bonne personne fait le bon travail, lance le Dr Francoeur. Une infirmière pourrait faire les cytologies et envoyer aux médecins les femmes qui ont un problème particulier. C'était le cas dans bien des établissements il y a quelques années encore. Des coupes ont changé la donne.

    La crise prend de telles proportions qu'il en sera question à l'occasion d'un colloque Mère-Enfant organisé demain au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine. Il est urgent de trouver des pistes de solution, disent les intervenants.

    Même les enfants laissés de côté

    Les femmes ne sont pas la seule clientèle délaissée. Les parents ont de la difficulté à trouver un médecin qui accepte de suivre la croissance de leur bébé.

    La crise se profilait il y a une quinzaine d'années. Elle frappe maintenant durement, affirme la présidente de l'Association des pédiatres du Québec, le Dr Thérèse Côté-Boileau.

    Au fil des ans, les pédiatres se sont surspécialisés en cardiologie, en néonatalogie et dans divers secteurs. Le taux de survie est meilleur. Des enfants qui mourraient avant survivent aujourd'hui, mais ont besoin de beaucoup de soins.

    La pratique a aussi changé. Il est mal vu, pour les pédiatres généralistes qui restent, de s'occuper d'un enfant qui n'a aucun problème particulier. Ce serait plutôt la tâche des omnipraticiens, sauf que plusieurs ne sont pas enclins à s'occuper des enfants, ajoute le Dr Côté-Boileau. " On se ramasse aujourd'hui avec une crise majeure de couverture des soins de première ligne. "

    Il faudrait que le gouvernement inclue la clientèle des 0-5 ans dans les activités médicales particulières (AMP). Les médecins sont obligés d'effectuer certaines tâches en milieu hospitalier ou auprès des clientèles vulnérables comme les aînés et les malades chroniques, sans quoi ils sont pénalisés financièrement.

    Mais les enfants n'en font pas partie, déplore la présidente de l'Association des pédiatres du Québec. " Ce n'est pas une volonté politique. Avez-vous déjà vu un enfant de 5 ans avoir du poids politique? Malheureusement, le gouvernement va là où il obtient des votes. "

  15. Sillery est certes magnifique, mais c'est quand même probablement le quartier le plus bourgeois de tout le Québec... !!! Les maisons sont bien sûr très belles. Mais bon, il y a d'autres quartiers un peu plus abordables.

  16. Bon je vais sûrement être incendiée pour chauvinisme extrême, mais un dentiste au Québec, c'est quand même dur à battre. Ils sont très qualifiés, compétents. C'est peut-être pour ça que l'examen est si difficile. Personnellement, ce fut la nuit et le jour entre la France (mon seul exemple étranger) et le Québec. Et puis il n'y a pas de pénurie de dentistes au Québec. Faut comprendre que les métiers sont réglementés (et ils le sont pour une raison) par des Ordres, et les Ordres ont le dernier mot sur l'acceptation ou non d'un candidat, peu importe la politique d'ouverture (relative) à l'immigration du gouvernement.

  17. :dodotime: Pour continuer sur la digression et contribuer à l'édification de René16, le "sur" fait partie des emplois nouveaux et est apparu dans la seconde moitié du XXè siècle, ce qui explique que nous n'en connaissions pas l'usage au Québec. Mais cet usage est accepté.

    Le Grevisse dit que d'une manière générale, "à" = le lieu comme un point, "sur" = une surface et "dans" = un volume. J'aimerais signaler à René16 qu'au Québec nous disons "dans la rue" (calque de l'anglais) alors qu'on devrait normalement dire "sur la rue". Et on dit "sur le train" plutôt que "dans le train". Ce sont des emplois "acceptés" (tolérés?...) parce qu'ils sont répandus dans l'usage, mais pour les puristes, ce n'est pas très orthodoxe! En France comme au Québec cependant, on dit "sur une ferme". Ça ne te choque pas, ça? Parce que si on applique le même principe, ça devrait. Est-on vraiment SUR une ferme???

    Ce n'est pas parce que tu n'as jamais entendu une chose de ta vie, qu'elle est fautive. Agaçante, peut-être, mais elle est courante en France. A titre anecdotique, on entendait fréquemment, anciennement, "je vais en Avignon" plutôt qu'à Avignon, ce qui était une formule correcte autrefois alors qu'Avignon était un état à part entière, mais qui ne l'est plus lorsqu'on parle d'Avignon la ville.

  18. Oh j'ai fait UNE faute en tapant vite !!! Voilà qui va réussir à prouver que M. Dinoulet a raison lorsqu'il dit que les Québécois ne savent pas parler français !!! Tu dois être content, n'est-ce pas? Tu vas pouvoir t'endormir ce soir avec la satisfaction du travail accompli : super. Heureusement ta vie n'est pas inutile, tu vois.

    "on se jète volontiers" : jette serait préférable. C'est tellement facile... on pourrait y passer des heures... Tiens, Dinoulet, un nonosse pour toi, amuse-toi à dénicher les fautes d'orthographe, ça va t'occuper, et ce sera pas trop difficile pour ton ti-cerveau.

  19.   Citation
    J'ai mon idée, là-dessus ! Oui ... je suis en forme ce soir.

    Il y a sûrement une chose à accepter ici:

    1°) on est chez les Canadiens;

    2°) et surtout ... on est chez les Canadiennes !

    La féminisation de cette société est un fait marquant. On peut le sentir très fort dans la façon dont est géré le système d'enseignement mais aussi dans les contacts avec l'administration ("sois sage ou prends-toi une fessée") ainsi que dans l'importance donnée aux aspects relationnels.

    J'ose (car décidément, ce soir, je suis très en forme) imaginer que le gars qui a est Bac+10, et dont il est sujet dans ce fil de discussion, ne provient pas d'un environnement culturel où les femmes ont toujours le dernier mot et qu'il lui manque donc l'essentiel: comprendre les règles du jeu tel qu'il a lieu en ce pays.

    La féminisation de la société comme tu l'appelles est en fait une société où les femmes et les hommes sont égaux. Les femmes commencent à être prépondérantes dans certaines sphères : juste retour du balancier? Il reste qu'elles seront toujours désavantagées... parce que ce sont elles qui portent les enfants. Ce qui est "annulé" par les congés parentaux dont les pères peuvent bénéficier, on verra dans quelques années à quel point. Les femmes n'ont pas toujours le dernier mot. Elles l'ont parfois. Ce qui est statistiquement juste et normal. Évidemment, il y en a que ça gêne et qui aiment leurs femmes soumises et même un peu bébêtes, soit parce que, narcissiques, ils se sentent menacés par l'égalité féminine.

    "Tu sais lire le français" : je pense que je le fait un peu mieux que toi, et que je l'écris mieux que toi également : oh mais quoi??? Ce n'est pas possible n'est-ce pas, les Québécois sont TELLEMENT POURRIS en langue française...

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