thegreatescape

Bonjour,
Quelle formation en éducation as-tu passée répondant aux critères du nombre de crédits nécessaires pour la certification des maîtres? Et j'imagine que tu parles du district francophone? (tu remarqueras que nous parlions du district anglophone dans les posts précédents).
 
Alors oui, chaque expérience est personnelle, donc voici le petit historique de la mienne:
 
1. Avant ma VE, je contacte le recrutement du district, la directrice des RH du district anglophone ouest et la certification des maîtres (EECD/EDPE). Pas de district francophone, parce que j'enseigne le français en milieu anglophone (déjà un point différent). Bref, je n'ai "pas hésité à me renseigner directement auprès des autorités compétentes".
 
2. Réponse de la certification des maîtres:
Selon le règlement du Nouveau-Brunswick 2004-8 sur la certification des enseignantes et des enseignants, le Ministre peut délivrer un certificat d’enseignement provisoire à quiconque est à la fois titulaire d’un baccalauréat approuvé en éducation que décerne une université à l’extérieur du Canada et qui comporte un minimum de cent trente-huit crédits, dont :
 
(A) dix-huit crédits ou dix-huit semaines de stage d’enseignement approuvé et un minimum de trente crédits de formation approuvée en pédagogie,
 
(B) soixante crédits répartis selon l’une ou l’autre des options suivantes :
(I) soit trente crédits dans une même matière et trente crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
(II) soit quarante-deux crédits dans une ou deux matières et dix-huit crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
 
(C) est titulaire d’un certificat d’enseignement valide émanant du territoire de compétence dans lequel son baccalauréat en éducation lui a été décerné;
 
Si vous avez complété un baccalauréat en éducation et avez obtenu la titularisation en enseignement pour enseigner dans les écoles publiques de votre province/territoire, alors veuillez SVP me faire parvenir une copie de vos relevés de notes par courriel et je pourrais confirmer si vous êtes admissible à la titularisation en enseignement au Nouveau-Brunswick.
 
3. Moi:
 Merci mais j'avais trouvé tous ces renseignements en ligne. Ce que je vous demandais c'était si, au vu de mon parcours sans crédits d'enseignements (licence et maîtrise en littérature anglaise et PhD en littérature française) et de mon expérience (20 ans en tant que professeur d'université), je pourrais obtenir cette certification. D'avance merci,
 
4. Réponse sans appel:
Il est obligatoire d’avoir terminé un baccalauréat approuvé en éducation afin d’obtenir un certificat d’enseignement au Nouveau-Brunswick. Si vous n’avez pas complété ce baccalauréat, vous n’êtes présentement pas admissible à la certification. Toutefois, si vous souhaitez enseigner dans notre province, vous pouvez faire une demande de permis local auprès des districts scolaires :
 Anglophone School Districts – Contact information: http://www2.gnb.ca/content/gnb/en/departments/education/k12/content/anglophone_sector/anglophone.html
 Districts scolaires francophones – coordonnées : http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/education/m12/content/secteur_francophone/francophone.html
 
 J'ai une formation en pédago universitaire mais comme elle ne correspond pas à leur nombre de crédits, elle n'est pas reconnue.
Va pour un permis local, me dis-je donc...
 
5. Après plusieurs emails de rappels (très fermement, gentiment et régulièrement appuyés par une employée du recrutement du district), la directrice des RH  du district anglophone ouest me répond que oui, je peux toujours faire une demande de permis local si je veux mais que dans la réalité, les enseignants avec un permis local sont peu employés (ce sont ceux qu'on appelle quand vraiment on ne peut avoir personne d'autre).
 
Voilà. Désolée pour la longueur du poste, mais je voulais montrer mon cheminement. Sous-entendre que certains ne préparent pas bien leur immigration est contre-productif, nous sommes là pour nous entr'aider et si certaines professions sont en demande mais dans la réalité impénétrables, il faut aussi le dire.
 
Maintenant, si tu peux nous dire à qui tu t'es adressé(e), quel est ton parcours et comment ta formation (y compris le nombre de crédits) a été reconnue, ça sera encore plus utile!
 

oui la province ne me l'avait pas refusé au contraire mon dossier est passé très rapidement. par contre je dois le présenter encore pour le fédéral car je suis sur le programme Entrée express. pour les sous de côté, oui c'est ce que nous faisons car c'est tout un début une fois arrivés la bas. je prendrai vos conseils en considération. thaks

merci pour votre retour
donc vous confirmez que les comptes de nos enfants ne seront pas pris en compte? pourtant c'est avec les même que j'ai appliqué pour mon dossier PCNB. sauf si le fédéral est plus exigeants. leur argent est une partie de nos économies aussi lol. 
je n'ai pas le choix, je dois appliquer avec ceux là
merci encore

Hello les N-B 
 
Booooon baaaaah, on prend le même vendredi et on r’commence !! 
 
Bonne fin de soirée, la gang ??

Bonjour,
Quelle formation en éducation as-tu passée répondant aux critères du nombre de crédits nécessaires pour la certification des maîtres? Et j'imagine que tu parles du district francophone? (tu remarqueras que nous parlions du district anglophone dans les posts précédents).
 
Alors oui, chaque expérience est personnelle, donc voici le petit historique de la mienne:
 
1. Avant ma VE, je contacte le recrutement du district, la directrice des RH du district anglophone ouest et la certification des maîtres (EECD/EDPE). Pas de district francophone, parce que j'enseigne le français en milieu anglophone (déjà un point différent). Bref, je n'ai "pas hésité à me renseigner directement auprès des autorités compétentes".
 
2. Réponse de la certification des maîtres:
Selon le règlement du Nouveau-Brunswick 2004-8 sur la certification des enseignantes et des enseignants, le Ministre peut délivrer un certificat d’enseignement provisoire à quiconque est à la fois titulaire d’un baccalauréat approuvé en éducation que décerne une université à l’extérieur du Canada et qui comporte un minimum de cent trente-huit crédits, dont :
 
(A) dix-huit crédits ou dix-huit semaines de stage d’enseignement approuvé et un minimum de trente crédits de formation approuvée en pédagogie,
 
(B) soixante crédits répartis selon l’une ou l’autre des options suivantes :
(I) soit trente crédits dans une même matière et trente crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
(II) soit quarante-deux crédits dans une ou deux matières et dix-huit crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
 
(C) est titulaire d’un certificat d’enseignement valide émanant du territoire de compétence dans lequel son baccalauréat en éducation lui a été décerné;
 
Si vous avez complété un baccalauréat en éducation et avez obtenu la titularisation en enseignement pour enseigner dans les écoles publiques de votre province/territoire, alors veuillez SVP me faire parvenir une copie de vos relevés de notes par courriel et je pourrais confirmer si vous êtes admissible à la titularisation en enseignement au Nouveau-Brunswick.
 
3. Moi:
 Merci mais j'avais trouvé tous ces renseignements en ligne. Ce que je vous demandais c'était si, au vu de mon parcours sans crédits d'enseignements (licence et maîtrise en littérature anglaise et PhD en littérature française) et de mon expérience (20 ans en tant que professeur d'université), je pourrais obtenir cette certification. D'avance merci,
 
4. Réponse sans appel:
Il est obligatoire d’avoir terminé un baccalauréat approuvé en éducation afin d’obtenir un certificat d’enseignement au Nouveau-Brunswick. Si vous n’avez pas complété ce baccalauréat, vous n’êtes présentement pas admissible à la certification. Toutefois, si vous souhaitez enseigner dans notre province, vous pouvez faire une demande de permis local auprès des districts scolaires :
 Anglophone School Districts – Contact information: http://www2.gnb.ca/content/gnb/en/departments/education/k12/content/anglophone_sector/anglophone.html
 Districts scolaires francophones – coordonnées : http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/education/m12/content/secteur_francophone/francophone.html
 
 J'ai une formation en pédago universitaire mais comme elle ne correspond pas à leur nombre de crédits, elle n'est pas reconnue.
Va pour un permis local, me dis-je donc...
 
5. Après plusieurs emails de rappels (très fermement, gentiment et régulièrement appuyés par une employée du recrutement du district), la directrice des RH  du district anglophone ouest me répond que oui, je peux toujours faire une demande de permis local si je veux mais que dans la réalité, les enseignants avec un permis local sont peu employés (ce sont ceux qu'on appelle quand vraiment on ne peut avoir personne d'autre).
 
Voilà. Désolée pour la longueur du poste, mais je voulais montrer mon cheminement. Sous-entendre que certains ne préparent pas bien leur immigration est contre-productif, nous sommes là pour nous entr'aider et si certaines professions sont en demande mais dans la réalité impénétrables, il faut aussi le dire.
 
Maintenant, si tu peux nous dire à qui tu t'es adressé(e), quel est ton parcours et comment ta formation (y compris le nombre de crédits) a été reconnue, ça sera encore plus utile!
 

Alors, je le répète pour ceux que l’enseignement intéresserait éventuellement: malgré la pénurie de profs dans le primaire et le secondaire en immersion française (c’est-à-dire dans le secteur anglophone), si pas de licence en sciences de l’éducation, eh bein circulez y’a rien à voir! Je suis prof de français langue étrangère + lettres modernes en université avec un doctorat (britannique) et 20 ans d’expérience en milieu anglophone. On m’a dit qu’il faudrait refaire un baccalauréat en éducation (donc 3 ans sur les bancs de la fac) pour pouvoir enseigner au NB. Donc bon, je vais changer de carrière, hein!
Maintenant, avec un CAPES ou une agrégation, je ne sais pas... mais pas sûre que ça soit équivalent à un diplôme en éducation.
Bref, quand je vois passer des postes de profs, je suis un peu comme le Viking avec les postes d’infirmières... ça ne fait guère sens!

Bonjour,
Quelle formation en éducation as-tu passée répondant aux critères du nombre de crédits nécessaires pour la certification des maîtres? Et j'imagine que tu parles du district francophone? (tu remarqueras que nous parlions du district anglophone dans les posts précédents).
 
Alors oui, chaque expérience est personnelle, donc voici le petit historique de la mienne:
 
1. Avant ma VE, je contacte le recrutement du district, la directrice des RH du district anglophone ouest et la certification des maîtres (EECD/EDPE). Pas de district francophone, parce que j'enseigne le français en milieu anglophone (déjà un point différent). Bref, je n'ai "pas hésité à me renseigner directement auprès des autorités compétentes".
 
2. Réponse de la certification des maîtres:
Selon le règlement du Nouveau-Brunswick 2004-8 sur la certification des enseignantes et des enseignants, le Ministre peut délivrer un certificat d’enseignement provisoire à quiconque est à la fois titulaire d’un baccalauréat approuvé en éducation que décerne une université à l’extérieur du Canada et qui comporte un minimum de cent trente-huit crédits, dont :
 
(A) dix-huit crédits ou dix-huit semaines de stage d’enseignement approuvé et un minimum de trente crédits de formation approuvée en pédagogie,
 
(B) soixante crédits répartis selon l’une ou l’autre des options suivantes :
(I) soit trente crédits dans une même matière et trente crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
(II) soit quarante-deux crédits dans une ou deux matières et dix-huit crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
 
(C) est titulaire d’un certificat d’enseignement valide émanant du territoire de compétence dans lequel son baccalauréat en éducation lui a été décerné;
 
Si vous avez complété un baccalauréat en éducation et avez obtenu la titularisation en enseignement pour enseigner dans les écoles publiques de votre province/territoire, alors veuillez SVP me faire parvenir une copie de vos relevés de notes par courriel et je pourrais confirmer si vous êtes admissible à la titularisation en enseignement au Nouveau-Brunswick.
 
3. Moi:
 Merci mais j'avais trouvé tous ces renseignements en ligne. Ce que je vous demandais c'était si, au vu de mon parcours sans crédits d'enseignements (licence et maîtrise en littérature anglaise et PhD en littérature française) et de mon expérience (20 ans en tant que professeur d'université), je pourrais obtenir cette certification. D'avance merci,
 
4. Réponse sans appel:
Il est obligatoire d’avoir terminé un baccalauréat approuvé en éducation afin d’obtenir un certificat d’enseignement au Nouveau-Brunswick. Si vous n’avez pas complété ce baccalauréat, vous n’êtes présentement pas admissible à la certification. Toutefois, si vous souhaitez enseigner dans notre province, vous pouvez faire une demande de permis local auprès des districts scolaires :
 Anglophone School Districts – Contact information: http://www2.gnb.ca/content/gnb/en/departments/education/k12/content/anglophone_sector/anglophone.html
 Districts scolaires francophones – coordonnées : http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/education/m12/content/secteur_francophone/francophone.html
 
 J'ai une formation en pédago universitaire mais comme elle ne correspond pas à leur nombre de crédits, elle n'est pas reconnue.
Va pour un permis local, me dis-je donc...
 
5. Après plusieurs emails de rappels (très fermement, gentiment et régulièrement appuyés par une employée du recrutement du district), la directrice des RH  du district anglophone ouest me répond que oui, je peux toujours faire une demande de permis local si je veux mais que dans la réalité, les enseignants avec un permis local sont peu employés (ce sont ceux qu'on appelle quand vraiment on ne peut avoir personne d'autre).
 
Voilà. Désolée pour la longueur du poste, mais je voulais montrer mon cheminement. Sous-entendre que certains ne préparent pas bien leur immigration est contre-productif, nous sommes là pour nous entr'aider et si certaines professions sont en demande mais dans la réalité impénétrables, il faut aussi le dire.
 
Maintenant, si tu peux nous dire à qui tu t'es adressé(e), quel est ton parcours et comment ta formation (y compris le nombre de crédits) a été reconnue, ça sera encore plus utile!
 

Bonjour,
Quelle formation en éducation as-tu passée répondant aux critères du nombre de crédits nécessaires pour la certification des maîtres? Et j'imagine que tu parles du district francophone? (tu remarqueras que nous parlions du district anglophone dans les posts précédents).
 
Alors oui, chaque expérience est personnelle, donc voici le petit historique de la mienne:
 
1. Avant ma VE, je contacte le recrutement du district, la directrice des RH du district anglophone ouest et la certification des maîtres (EECD/EDPE). Pas de district francophone, parce que j'enseigne le français en milieu anglophone (déjà un point différent). Bref, je n'ai "pas hésité à me renseigner directement auprès des autorités compétentes".
 
2. Réponse de la certification des maîtres:
Selon le règlement du Nouveau-Brunswick 2004-8 sur la certification des enseignantes et des enseignants, le Ministre peut délivrer un certificat d’enseignement provisoire à quiconque est à la fois titulaire d’un baccalauréat approuvé en éducation que décerne une université à l’extérieur du Canada et qui comporte un minimum de cent trente-huit crédits, dont :
 
(A) dix-huit crédits ou dix-huit semaines de stage d’enseignement approuvé et un minimum de trente crédits de formation approuvée en pédagogie,
 
(B) soixante crédits répartis selon l’une ou l’autre des options suivantes :
(I) soit trente crédits dans une même matière et trente crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
(II) soit quarante-deux crédits dans une ou deux matières et dix-huit crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
 
(C) est titulaire d’un certificat d’enseignement valide émanant du territoire de compétence dans lequel son baccalauréat en éducation lui a été décerné;
 
Si vous avez complété un baccalauréat en éducation et avez obtenu la titularisation en enseignement pour enseigner dans les écoles publiques de votre province/territoire, alors veuillez SVP me faire parvenir une copie de vos relevés de notes par courriel et je pourrais confirmer si vous êtes admissible à la titularisation en enseignement au Nouveau-Brunswick.
 
3. Moi:
 Merci mais j'avais trouvé tous ces renseignements en ligne. Ce que je vous demandais c'était si, au vu de mon parcours sans crédits d'enseignements (licence et maîtrise en littérature anglaise et PhD en littérature française) et de mon expérience (20 ans en tant que professeur d'université), je pourrais obtenir cette certification. D'avance merci,
 
4. Réponse sans appel:
Il est obligatoire d’avoir terminé un baccalauréat approuvé en éducation afin d’obtenir un certificat d’enseignement au Nouveau-Brunswick. Si vous n’avez pas complété ce baccalauréat, vous n’êtes présentement pas admissible à la certification. Toutefois, si vous souhaitez enseigner dans notre province, vous pouvez faire une demande de permis local auprès des districts scolaires :
 Anglophone School Districts – Contact information: http://www2.gnb.ca/content/gnb/en/departments/education/k12/content/anglophone_sector/anglophone.html
 Districts scolaires francophones – coordonnées : http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/education/m12/content/secteur_francophone/francophone.html
 
 J'ai une formation en pédago universitaire mais comme elle ne correspond pas à leur nombre de crédits, elle n'est pas reconnue.
Va pour un permis local, me dis-je donc...
 
5. Après plusieurs emails de rappels (très fermement, gentiment et régulièrement appuyés par une employée du recrutement du district), la directrice des RH  du district anglophone ouest me répond que oui, je peux toujours faire une demande de permis local si je veux mais que dans la réalité, les enseignants avec un permis local sont peu employés (ce sont ceux qu'on appelle quand vraiment on ne peut avoir personne d'autre).
 
Voilà. Désolée pour la longueur du poste, mais je voulais montrer mon cheminement. Sous-entendre que certains ne préparent pas bien leur immigration est contre-productif, nous sommes là pour nous entr'aider et si certaines professions sont en demande mais dans la réalité impénétrables, il faut aussi le dire.
 
Maintenant, si tu peux nous dire à qui tu t'es adressé(e), quel est ton parcours et comment ta formation (y compris le nombre de crédits) a été reconnue, ça sera encore plus utile!
 

Bonjour,
Quelle formation en éducation as-tu passée répondant aux critères du nombre de crédits nécessaires pour la certification des maîtres? Et j'imagine que tu parles du district francophone? (tu remarqueras que nous parlions du district anglophone dans les posts précédents).
 
Alors oui, chaque expérience est personnelle, donc voici le petit historique de la mienne:
 
1. Avant ma VE, je contacte le recrutement du district, la directrice des RH du district anglophone ouest et la certification des maîtres (EECD/EDPE). Pas de district francophone, parce que j'enseigne le français en milieu anglophone (déjà un point différent). Bref, je n'ai "pas hésité à me renseigner directement auprès des autorités compétentes".
 
2. Réponse de la certification des maîtres:
Selon le règlement du Nouveau-Brunswick 2004-8 sur la certification des enseignantes et des enseignants, le Ministre peut délivrer un certificat d’enseignement provisoire à quiconque est à la fois titulaire d’un baccalauréat approuvé en éducation que décerne une université à l’extérieur du Canada et qui comporte un minimum de cent trente-huit crédits, dont :
 
(A) dix-huit crédits ou dix-huit semaines de stage d’enseignement approuvé et un minimum de trente crédits de formation approuvée en pédagogie,
 
(B) soixante crédits répartis selon l’une ou l’autre des options suivantes :
(I) soit trente crédits dans une même matière et trente crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
(II) soit quarante-deux crédits dans une ou deux matières et dix-huit crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
 
(C) est titulaire d’un certificat d’enseignement valide émanant du territoire de compétence dans lequel son baccalauréat en éducation lui a été décerné;
 
Si vous avez complété un baccalauréat en éducation et avez obtenu la titularisation en enseignement pour enseigner dans les écoles publiques de votre province/territoire, alors veuillez SVP me faire parvenir une copie de vos relevés de notes par courriel et je pourrais confirmer si vous êtes admissible à la titularisation en enseignement au Nouveau-Brunswick.
 
3. Moi:
 Merci mais j'avais trouvé tous ces renseignements en ligne. Ce que je vous demandais c'était si, au vu de mon parcours sans crédits d'enseignements (licence et maîtrise en littérature anglaise et PhD en littérature française) et de mon expérience (20 ans en tant que professeur d'université), je pourrais obtenir cette certification. D'avance merci,
 
4. Réponse sans appel:
Il est obligatoire d’avoir terminé un baccalauréat approuvé en éducation afin d’obtenir un certificat d’enseignement au Nouveau-Brunswick. Si vous n’avez pas complété ce baccalauréat, vous n’êtes présentement pas admissible à la certification. Toutefois, si vous souhaitez enseigner dans notre province, vous pouvez faire une demande de permis local auprès des districts scolaires :
 Anglophone School Districts – Contact information: http://www2.gnb.ca/content/gnb/en/departments/education/k12/content/anglophone_sector/anglophone.html
 Districts scolaires francophones – coordonnées : http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/education/m12/content/secteur_francophone/francophone.html
 
 J'ai une formation en pédago universitaire mais comme elle ne correspond pas à leur nombre de crédits, elle n'est pas reconnue.
Va pour un permis local, me dis-je donc...
 
5. Après plusieurs emails de rappels (très fermement, gentiment et régulièrement appuyés par une employée du recrutement du district), la directrice des RH  du district anglophone ouest me répond que oui, je peux toujours faire une demande de permis local si je veux mais que dans la réalité, les enseignants avec un permis local sont peu employés (ce sont ceux qu'on appelle quand vraiment on ne peut avoir personne d'autre).
 
Voilà. Désolée pour la longueur du poste, mais je voulais montrer mon cheminement. Sous-entendre que certains ne préparent pas bien leur immigration est contre-productif, nous sommes là pour nous entr'aider et si certaines professions sont en demande mais dans la réalité impénétrables, il faut aussi le dire.
 
Maintenant, si tu peux nous dire à qui tu t'es adressé(e), quel est ton parcours et comment ta formation (y compris le nombre de crédits) a été reconnue, ça sera encore plus utile!
 

Bonjour,
Quelle formation en éducation as-tu passée répondant aux critères du nombre de crédits nécessaires pour la certification des maîtres? Et j'imagine que tu parles du district francophone? (tu remarqueras que nous parlions du district anglophone dans les posts précédents).
 
Alors oui, chaque expérience est personnelle, donc voici le petit historique de la mienne:
 
1. Avant ma VE, je contacte le recrutement du district, la directrice des RH du district anglophone ouest et la certification des maîtres (EECD/EDPE). Pas de district francophone, parce que j'enseigne le français en milieu anglophone (déjà un point différent). Bref, je n'ai "pas hésité à me renseigner directement auprès des autorités compétentes".
 
2. Réponse de la certification des maîtres:
Selon le règlement du Nouveau-Brunswick 2004-8 sur la certification des enseignantes et des enseignants, le Ministre peut délivrer un certificat d’enseignement provisoire à quiconque est à la fois titulaire d’un baccalauréat approuvé en éducation que décerne une université à l’extérieur du Canada et qui comporte un minimum de cent trente-huit crédits, dont :
 
(A) dix-huit crédits ou dix-huit semaines de stage d’enseignement approuvé et un minimum de trente crédits de formation approuvée en pédagogie,
 
(B) soixante crédits répartis selon l’une ou l’autre des options suivantes :
(I) soit trente crédits dans une même matière et trente crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
(II) soit quarante-deux crédits dans une ou deux matières et dix-huit crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
 
(C) est titulaire d’un certificat d’enseignement valide émanant du territoire de compétence dans lequel son baccalauréat en éducation lui a été décerné;
 
Si vous avez complété un baccalauréat en éducation et avez obtenu la titularisation en enseignement pour enseigner dans les écoles publiques de votre province/territoire, alors veuillez SVP me faire parvenir une copie de vos relevés de notes par courriel et je pourrais confirmer si vous êtes admissible à la titularisation en enseignement au Nouveau-Brunswick.
 
3. Moi:
 Merci mais j'avais trouvé tous ces renseignements en ligne. Ce que je vous demandais c'était si, au vu de mon parcours sans crédits d'enseignements (licence et maîtrise en littérature anglaise et PhD en littérature française) et de mon expérience (20 ans en tant que professeur d'université), je pourrais obtenir cette certification. D'avance merci,
 
4. Réponse sans appel:
Il est obligatoire d’avoir terminé un baccalauréat approuvé en éducation afin d’obtenir un certificat d’enseignement au Nouveau-Brunswick. Si vous n’avez pas complété ce baccalauréat, vous n’êtes présentement pas admissible à la certification. Toutefois, si vous souhaitez enseigner dans notre province, vous pouvez faire une demande de permis local auprès des districts scolaires :
 Anglophone School Districts – Contact information: http://www2.gnb.ca/content/gnb/en/departments/education/k12/content/anglophone_sector/anglophone.html
 Districts scolaires francophones – coordonnées : http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/education/m12/content/secteur_francophone/francophone.html
 
 J'ai une formation en pédago universitaire mais comme elle ne correspond pas à leur nombre de crédits, elle n'est pas reconnue.
Va pour un permis local, me dis-je donc...
 
5. Après plusieurs emails de rappels (très fermement, gentiment et régulièrement appuyés par une employée du recrutement du district), la directrice des RH  du district anglophone ouest me répond que oui, je peux toujours faire une demande de permis local si je veux mais que dans la réalité, les enseignants avec un permis local sont peu employés (ce sont ceux qu'on appelle quand vraiment on ne peut avoir personne d'autre).
 
Voilà. Désolée pour la longueur du poste, mais je voulais montrer mon cheminement. Sous-entendre que certains ne préparent pas bien leur immigration est contre-productif, nous sommes là pour nous entr'aider et si certaines professions sont en demande mais dans la réalité impénétrables, il faut aussi le dire.
 
Maintenant, si tu peux nous dire à qui tu t'es adressé(e), quel est ton parcours et comment ta formation (y compris le nombre de crédits) a été reconnue, ça sera encore plus utile!
 

Nos amis viennent de recevoir nos cartes de RP pour nous, on devrait les récupérer à la fin du mois !
Je sais, on est déjà résidents depuis fin septembre mais c'est pour partager un "semblant" de bonne nouvelle. Et ça en reste une quoiqu'il en soit : c'est dingue ce que ça parait symbolique à beaucoup d'entre nous ! 

Tonnerre de Brest !!!!!! J'avais oublié ...... aujourd'huiiiiiiii c'est ....
 
DREDIIIIIII !!!!
 

Je ne veux pas casser le moral de ceux qui attendent le sésame mais il semble peu probable de voir des CRP arriver avant 2018... Il faut être réaliste. Un peu de communication et d'information sur les quotas serait les bienvenues mais cela ne semble pas encore à l'ordre du jour...

Bonjour,
Quelle formation en éducation as-tu passée répondant aux critères du nombre de crédits nécessaires pour la certification des maîtres? Et j'imagine que tu parles du district francophone? (tu remarqueras que nous parlions du district anglophone dans les posts précédents).
 
Alors oui, chaque expérience est personnelle, donc voici le petit historique de la mienne:
 
1. Avant ma VE, je contacte le recrutement du district, la directrice des RH du district anglophone ouest et la certification des maîtres (EECD/EDPE). Pas de district francophone, parce que j'enseigne le français en milieu anglophone (déjà un point différent). Bref, je n'ai "pas hésité à me renseigner directement auprès des autorités compétentes".
 
2. Réponse de la certification des maîtres:
Selon le règlement du Nouveau-Brunswick 2004-8 sur la certification des enseignantes et des enseignants, le Ministre peut délivrer un certificat d’enseignement provisoire à quiconque est à la fois titulaire d’un baccalauréat approuvé en éducation que décerne une université à l’extérieur du Canada et qui comporte un minimum de cent trente-huit crédits, dont :
 
(A) dix-huit crédits ou dix-huit semaines de stage d’enseignement approuvé et un minimum de trente crédits de formation approuvée en pédagogie,
 
(B) soixante crédits répartis selon l’une ou l’autre des options suivantes :
(I) soit trente crédits dans une même matière et trente crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
(II) soit quarante-deux crédits dans une ou deux matières et dix-huit crédits dans d’autres matières enseignées dans le cadre des programmes approuvés en vertu de l’alinéa 6b) de la Loi,
 
(C) est titulaire d’un certificat d’enseignement valide émanant du territoire de compétence dans lequel son baccalauréat en éducation lui a été décerné;
 
Si vous avez complété un baccalauréat en éducation et avez obtenu la titularisation en enseignement pour enseigner dans les écoles publiques de votre province/territoire, alors veuillez SVP me faire parvenir une copie de vos relevés de notes par courriel et je pourrais confirmer si vous êtes admissible à la titularisation en enseignement au Nouveau-Brunswick.
 
3. Moi:
 Merci mais j'avais trouvé tous ces renseignements en ligne. Ce que je vous demandais c'était si, au vu de mon parcours sans crédits d'enseignements (licence et maîtrise en littérature anglaise et PhD en littérature française) et de mon expérience (20 ans en tant que professeur d'université), je pourrais obtenir cette certification. D'avance merci,
 
4. Réponse sans appel:
Il est obligatoire d’avoir terminé un baccalauréat approuvé en éducation afin d’obtenir un certificat d’enseignement au Nouveau-Brunswick. Si vous n’avez pas complété ce baccalauréat, vous n’êtes présentement pas admissible à la certification. Toutefois, si vous souhaitez enseigner dans notre province, vous pouvez faire une demande de permis local auprès des districts scolaires :
 Anglophone School Districts – Contact information: http://www2.gnb.ca/content/gnb/en/departments/education/k12/content/anglophone_sector/anglophone.html
 Districts scolaires francophones – coordonnées : http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/education/m12/content/secteur_francophone/francophone.html
 
 J'ai une formation en pédago universitaire mais comme elle ne correspond pas à leur nombre de crédits, elle n'est pas reconnue.
Va pour un permis local, me dis-je donc...
 
5. Après plusieurs emails de rappels (très fermement, gentiment et régulièrement appuyés par une employée du recrutement du district), la directrice des RH  du district anglophone ouest me répond que oui, je peux toujours faire une demande de permis local si je veux mais que dans la réalité, les enseignants avec un permis local sont peu employés (ce sont ceux qu'on appelle quand vraiment on ne peut avoir personne d'autre).
 
Voilà. Désolée pour la longueur du poste, mais je voulais montrer mon cheminement. Sous-entendre que certains ne préparent pas bien leur immigration est contre-productif, nous sommes là pour nous entr'aider et si certaines professions sont en demande mais dans la réalité impénétrables, il faut aussi le dire.
 
Maintenant, si tu peux nous dire à qui tu t'es adressé(e), quel est ton parcours et comment ta formation (y compris le nombre de crédits) a été reconnue, ça sera encore plus utile!
 

@celine.gov  tu m'as coupé l'herbe sous le pied! ;-)

C'est exactement ce que je voulais dire...
 
@Hägar Dünor
Excuse-moi j'ai semble t'il été un peu maladroite dans mon message, je ne voulais pas du tout te blâmer sur ton ressenti et tes griefs. Tes arguments sont totalement justifiés et je pense que tous à un moment donné de notre parcours du combattant on se rend compte de ces réalités et de l'énorme fossé entre la vrai vie et ce qu'on veut nous vendre. L'intérêt des associations, la galère des métiers protégés, les boulots à 11$/h  et tout le reste, nous y auront tous droit c'est indéniable mais au final, une immigration comme celle-là revêt un tas d'énormes sacrifices mais n'est-ce pas autre chose que nous venons chercher au NB? Ce que je voulais dire c'est que malgré tes déceptions, tu t'es accroché à ton rêve canadien et tu as fini par trouver ta place même si elle ne situe pas au NB.
 
Ceci étant! Merci pour tous les retours de chacun... bonne ou mauvaise expérience, chaque histoire nous permet à tous de mieux nous confronter à ce qui nous attend sur place et à bien mûrement réfléchir à ce projet monumental. Ce n'est pas le pays des bisounours ni l'eldorado.
 

Un grand merci, mon Viking pour tes différents retours 
 
Comme je disais, ce matin, à @Hägar Dünor, je pense que chacun doit prendre ses responsabilités et se préparer vraiment au mieux. Car c'est vraiment un projet entièrement personnel.
 
Qu'il y ait des mises en garde, des conseils, de la part des nouveaux arrivants ou des plus anciens, c'est très important et c'est tout à leur honneur (merci à eux !) mais à un moment donné, chacun doit faire son chemin, son expérience, quitte à rencontrer l'échec ... ou pas, d'ailleurs !
 
Il est vrai que certains retours peuvent refroidir mais je pense que nous sommes toutes et tous assez adultes et intelligents pour savoir que tout n'est pas rose, que l'Eldorado n'existe pas. Mais ne voyons pas tout en noir (ou en rose non plus, d'ailleurs). Il faut simplement se préparer à parer toutes les éventualités.
 
Au final, on est tous différents, on aspire à des choses diverses et variées, on appréhende tous différemment l'immigration mais le plus important est de faire le maximum en amont et de bien se mettre dans la tête que lorsque l'on passe de l'autre côté .... c'est un "reset" complet de notre vie personnelle, sociale, familiale et parfois professionnelle et l'on doit mettre nos certitudes de français "de base" là où je pense car ce sera à nous de nous adapter à ces personnes, à leur style de vie, à leur pays, à leurs us et coutumes...
 
Nous ne serons plus prophètes en notre pays et je pense que l'humilité et l'adaptabilité pourraient être les secrets de la réussite d'une bonne immigration et donc d'une bonne intégration.
 
Ce n'est que mon avis, comme d'habitude.
 
 
 
 
 
 

Merci pour tes bons conseils. En effet, il est important de ne pas jeter la suspicion sur les projets d'immigration et leur mode de préparation. La réussite de l'intégration professionnelle est fonction d'un grand nombre de critères, mais également de l'attente de chacun quant à son projet de vie. A cela, s'ajoute, la capacité d'adaptation. Il est donc important d'avoir un maximum de retours, pour essayer de saisir tous les aspects de l'immigration au NB et ainsi améliorer la préparation du projet.

Alors, je le répète pour ceux que l’enseignement intéresserait éventuellement: malgré la pénurie de profs dans le primaire et le secondaire en immersion française (c’est-à-dire dans le secteur anglophone), si pas de licence en sciences de l’éducation, eh bein circulez y’a rien à voir! Je suis prof de français langue étrangère + lettres modernes en université avec un doctorat (britannique) et 20 ans d’expérience en milieu anglophone. On m’a dit qu’il faudrait refaire un baccalauréat en éducation (donc 3 ans sur les bancs de la fac) pour pouvoir enseigner au NB. Donc bon, je vais changer de carrière, hein!
Maintenant, avec un CAPES ou une agrégation, je ne sais pas... mais pas sûre que ça soit équivalent à un diplôme en éducation.
Bref, quand je vois passer des postes de profs, je suis un peu comme le Viking avec les postes d’infirmières... ça ne fait guère sens!

Ce n'est pas une réaction épidermique aux infos des derniers jours mais un ressenti global....
Cela va crescendo...
Pour faire un dernier petit point:
- Oui l'immigration au NB peut bien se passer... J'ai quelques connaissances pour lesquelles cela se passe bien. Ce n'est pas la panacée mais ils ont trouvé leur place.
- J'ai pris le temps de relire l'article que @Angeliqueetromaina partagé. En fait je connais plusieurs personnes citées dans cet article et ce ne sont vraiment pas des personnes nées de la dernière pluie...Donc au lieu de les condamner, peut être faudrait il s'interroger un peu sur le sujet. ces immigrants n'ont pas jeté l'éponge au bout de 3 mois pour repartir en France mais ont persévéré  en explorant plusieurs possibilités pendant 1 an.... je vais citer la phrase de la professeure de sociologie spécialisée en immigration à l’Université de Moncton :« Ici, les niches, c’est les foyers de soins, les centres d’appel. Si on fait venir des travailleurs trop qualifiés, on se piège. On les fait venir avec une résidence permanente et s’ils ne trouvent pas d’emploi rapidement, ils peuvent changer de province s’ils le veulent. » En effet ; il y a du travail dans les foyers de soin mais pas pour les infirmières qualifiées mais pour des profils moins qualifiés, il y en a aussi dans les centres d'appel, chez les chauffeurs routiers (il faut financer la formation, le permis) et dans d'autres emplois peu qualifiés.... Si c'est votre cas, foncez à Moncton...
- Il est possible, en se préparant bien, de trouver de bons jobs en IT, comme l'a fait @abd2705_nb.
- Pour le reste, à vous de voir....
- L'exode des gens très qualifiés n'est pas un mythe. Dans l'entreprise où je travaille; il y a un bon nombre de Néo-Brunswickois très qualifiés. Je prends le temps de parler avec eux de leur province d'origine et bizarrement, ils ont le même ressenti que moi sur la province, sur la politique d'immigration..etc... ce n'est pas la vérité absolue, j'en suis loin mais ce sont des interlocuteurs plutôt réalistes...
- J'ai évité au maximum depuis le début de mon installation tout ce qui tourne autour de l'immigration... Cela m'a toujours permis de sortir de l'image formatée que l'on peut nous donner dans ce contexte....Demandez vous toujours quel rapport entretien votre interlocuteur avec l'immigration... Ce n'est pas compliqué, par exemple, une association d'aide au nouveaux arrivants vit de l'immigration et des subventions... Vas tu vraiment aller contre la main qui te nourri?
J'ai souvent conseillé aux personnes en voyage exploratoire de sortir des sentiers battus lors des VE... Cela vaut pour les associations, les services de mairie qui ne s'occupent que de cela et même d'éviter les adresses de logements type "gite" chez l'immigrant (sauf si c'est gratuit... )... il faut voir les associations mais aussi sortir du programme quelles vous concoctent....
Bref, prenez du recul, ne foncez pas tête baissée... Tous ceux passés avant vous ne sont pas des idiots mal préparés....
Le bon côté des choses... J'ai trouvé ce que je suis venu chercher ici et je ne repartirai pas de sitôt!
Le Viking retourne dans son Drakkar pour continuer ses aventures! Bon vent à tous!
 

 
 

Alors, je le répète pour ceux que l’enseignement intéresserait éventuellement: malgré la pénurie de profs dans le primaire et le secondaire en immersion française (c’est-à-dire dans le secteur anglophone), si pas de licence en sciences de l’éducation, eh bein circulez y’a rien à voir! Je suis prof de français langue étrangère + lettres modernes en université avec un doctorat (britannique) et 20 ans d’expérience en milieu anglophone. On m’a dit qu’il faudrait refaire un baccalauréat en éducation (donc 3 ans sur les bancs de la fac) pour pouvoir enseigner au NB. Donc bon, je vais changer de carrière, hein!
Maintenant, avec un CAPES ou une agrégation, je ne sais pas... mais pas sûre que ça soit équivalent à un diplôme en éducation.
Bref, quand je vois passer des postes de profs, je suis un peu comme le Viking avec les postes d’infirmières... ça ne fait guère sens!

Des offres d’emploi de profs? Oui, je crois avoir vu passer ça... sauf que c’est comme pour les infirmières... à moins de repasser un baccalauréat en éducation (3 ans), il semblerait que dans la réalité il soit impossible d’être employé. Demande-leur de te confirmer mais moi c’est ce que m’a répondu la chef des RH du district anglophone ouest (qui a pourtant cruellement besoin de profs de français en immersion).

Bonne continuation à toi aussi, merci pour ta disponibilité, ton honnêteté, ton opinion et surtout tes conseils !
Bon j'arrête là !!! 

Peut-être juste besoin d’un peu de temps pour digérer l’affaire. Donne toi une chance de voir les choses de façon moins négatives...

Merci à tous pour votre retour sur DC à Paris. Mon mari et moi assistons à celui de BXL, du coup vos feed-back nous donnent un peu une idée de ce qui nous attend. [emoji6]






Envoyé de mon iPhone en utilisant application mobile Immigrer.com

Je vous le souhaite sincèrement.... Je crois qu'est venu le temps pour moi de me retirer de ce fil, j'ai de plus en plus de mal a trouver des arguments favorables au NB et les retours sur les discours tenus lors des séances d'information me hérissent le poil ( cf par exemple les infos sur le taux de rétention, sur les services d'aide à la reprise d'entreprise ( j'ai une dent contre une personne qui n'hésite pas à mentir pour faire venir des immigrants dans sa région.....)
Je vous souhaite à tous de trouver votre bonheur dans cette immigration comme j'y ai trouvé le mien...
Je reste disponible pour répondre à quelques questions.
Bonne continuation!

Si on te vend bien la province, c'est une chose... Si l'on te ment volontairement, si la chambre de commerce te promet une aide avant ton départ et qu'ensuite ils ne te l'a fournissent pas, si les comptes de l'entreprise sont volontairement "trafiqués" et que plusieurs acteurs du projet le savent, ce n'est pas un manque de préparation mais une escroquerie....

Pour le cas des personnes qui voulaient reprendre un restaurant, l'article est incomplet mais je les connais et ce sont des personnes qui ont préparé leur immigration au moins aussi bien que moi....