Aller au contenu

abd2705_nb

Habitués
  • Compteur de contenus

    226
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Activité de réputation

  1. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Bonjour,
     
    Cela dépend du domaine d'activité, c'est pour cela que je conseille de bien éplucher les annonces. Lorsque l'on voit qu'un type de certification revient souvent cela vaut probablement le coup de la faire si l'on a la possibilité
  2. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de Fred0NB dans Nouveau-Brunswick   
    Bonjour,
     
    Cela dépend du domaine d'activité, c'est pour cela que je conseille de bien éplucher les annonces. Lorsque l'on voit qu'un type de certification revient souvent cela vaut probablement le coup de la faire si l'on a la possibilité
  3. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  4. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de Emi-Gui dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  5. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de Wonderchoup dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  6. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de CélineOnline dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  7. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de antlau dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  8. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de naomi dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  9. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de MAYOU dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  10. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de YAVEN55 dans Nouveau-Brunswick   
    Pas du tout. Nous sommes a Moncton... J'ai du le dire a un moment donné mais il y a beaucoup de pages sur le forum...
  11. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de Isa74 dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  12. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de thegreatescape dans Nouveau-Brunswick   
    Pas du tout. Nous sommes a Moncton... J'ai du le dire a un moment donné mais il y a beaucoup de pages sur le forum...
  13. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de comron1 dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  14. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de CandidatMTBDZ dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  15. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de voix_off dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  16. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de Marion_et_Xavier dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  17. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de AcadianCowboy dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  18. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de vivi971 dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  19. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de flybut12 dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  20. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de WLido dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  21. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de sandrine1974 dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  22. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de sarah2020 dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  23. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de Fred0NB dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  24. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de RIdriss dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
  25. J'aime
    abd2705_nb a reçu une réaction de celine.gov dans Nouveau-Brunswick   
    Cela fait déjà plus de 3 mois que nous sommes ici ; c'est le moment pour moi de dresser le bilan des premiers 100 jours au Canada. Il faut dire que pour nous le pari est plutôt réussi : nos filles se sont plutôt bien intégrées à l'école et nous travaillons déjà tous les deux (CDI pour moi, CDD de 6 mois pour madame).
    Tout d'abord, il convient de souligner la simplicité des formalités administratives (obtention du NAS, Medicare, permis de conduire, etc.), normalement en appliquant les conseils que l'on a du vous donner pendant la VE vos n'aurez aucune difficulté.
    Ensuite, autre objectif atteint, la ville est calme et le sentiment d'insécurité quasiment absent. Sa taille est suffisante pour que l'on bénéficie de toutes les commodités mais reste à taille humaine. C'était pour nous une motivation non-négligeable, nous ne sommes absolument pas déçus.
     
    En revanche, il ne faut pas sous-estimer le coût de la vie. Presque tout y est plus cher qu'en France. Notre principal poste de dépense est la garderie des enfants (compter environ 100$ / semaine pour une garderie après-classe, 150$ minimum en journée pleine pour les petits - ici l'école ne démarre qu'à 5 ans - ou pendant les vacances). Avec plusieurs enfants, cela peut monter très vite. Les télécoms sont un autre poste de dépense important. Compter dans les 150$ pour un abonnement triple-play avec données illimités mais sans chaînes de télévision en option et 55$ TTC pour le moindre forfait mobile (à ce prix, pas de subvention pour l'appareil). Côté nourriture/épicerie, on s'en sort pour à peu près 1500$ / mois pour 4, en essayant d'acheter des produits de qualité (pas toujours évident mais pas impossible non plus), mais sans excès et en recherchant toujours les meilleurs prix. Ne pas oublier non plus l'électricité, le chauffage d'une maison en hiver peut dépasser facilement les 500$/mois. De l'autre côté, l'essence y est moins chère (entre 1$ et 1,10$ pour l'équivalent du SP95), de quoi rattraper un peu du surcoût de l'assurance (il y a des compagnies qui prennent en compte l'ancienneté en France, mais ça vous coûtera quand-même probablement plus cher). Et bien entendu les maisons sont vraiment, vraiment moins chères surtout si, comme nous, vous venez de la région Parisienne (attention toutefois aux taxes, une maison non-mitoyenne peut vous coûter plus de 4000$/an en taxe foncière). Pour les locations, compter 1200$ environ pour une maison mitoyenne de 3 chambres
     
    Pour ce qui est de l'emploi, nous en avons trouvé assez facilement (sans forcément être très regardants non plus - mon épouse est en CDD et nous gagnons un peu moins que sur Paris, mais ça nous nous y attendions). Je ne saurais dire si c'est par chance, parce qu'on a le bon profile (nous sommes tous les 2 dans l'IT, mais pas développeurs, qui est le profil en principe le plus recherché) ou parce qu'on a bien préparé notre coup. Attention, tout n'est pas facile pour autant, une fois l'emploi trouvé il faut ensuite absorber le choc culturel (et choc culturel il y a eu pour tous les deux, même si l'on avait déjà travaillés dans des boites anglo-saxones auparavant).
     
    A tout hasard, voici quelques astuces pour s'y préparer qui pourraient nous avoir aidé (j'emploie le conditionnel car je n'ai aucune prétention d'être expert dans la matière) :
    - améliorer son anglais, encore et encore. Il ne faut jamais oublier qu'il vous sera très difficile de trouver un emploi sans un très bon niveau d'anglais et vous serez limités à quelques niches (garderies francophones...). Il ne faut pas sous-estimer le niveau d'anglais nécessaire pour obtenir certains postes. Un exemple (pas fictif...) : être capable de soutenir un entretien d'embauche et conduire des réunions par téléphone, avec une qualité de son très moyenne et avec des interlocuteurs ayant différents accents en anglais (vous ne serez pas les seuls immigrés du Canada, hein !).
    - adapter son CV à la norme Canadienne. C'est un minimum, mais les sessions pre-départ (vous pouvez vous y inscrire une fois les brunes obtenues, il y a en anglais et en français) vous aiderons beaucoup en ce sens
    - le réseautage. Je ne pourrai pas donner des conseil pour le réseautage physique car je ne suis moi-même pas très doué, mais le réseautage virtuel est tout aussi important. Je vous conseille vivement de traduire en anglais votre profil LinkedIn et de le soigner tout particulièrement (photo, description détaillée de vos expériences, diplômes, nombre suffisant de contacts, etc.). Une bonne idée est de se connecter avec des personnes que vous avez connus lors de votre VE ou de suivre des boites locales : vous vous tiendrez au courant à peu de frais avec les évolutions du marché du travail local. Nous avons eu l'agréable surprise d'être contactés par des employeurs potentiels sans avoir besoin d'envoyer de CV et parfois avant que le poste soit publié.
    - suivre les annonces d'emploi : je l'ai fait pendant les 2 ans de la procédure d'immigration (des sites comme nbjobs regroupent tous les emplois disponibles dans la province). A moins d'avoir un profil exceptionnel, vous ne trouverez probablement pas d'emploi avant votre arrivée, mais vous saurez quelles sont les boîtes qui embauchent, les profils recherchées ou les certifications qui ont de la valeur sur le marché de travail
    - se perfectionner : nous avons profité de la durée de la procédure pour obtenir des certifications professionnelles dont nous avons remarqué qu'elles étaient appréciées par les recruteurs
     
    Voilà pour notre bilan des 100 jours, j'ai essayé de synthétiser, mais il y a tant à dire... bon courage à tous dans vos préparatifs.
×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement