La connasse (c'est comme ça que ça se dit) d'inclusive que je suis ne nie en rien qu'à travers l'histoire, il y a eu et il y a encore (jusqu'à un certain point) discrimination envers les francophones au Canada. Sauf que câl****, ça n'excuse absolument pas le racisme bien actuel envers les Noirs, envers les Autochtones etc. de la part de ces mêmes francophones !
Franchement, Jimmy, par les temps qui courent, tu ne trouves pas que c'est de très mauvais goût et de très mauvaise foi de comparer la situation des Québécois "de souche" (sic) et celle des Noirs ?
...bref votre conjoint refuse de prendre ses responsabilités face à ses enfants d'un premier mariage et aussi face à vous (et dépend probablement de la charité publique aussi appelée BS). Quel dégoûtant (pour rester polie parce qu'il mériterait un terme pas mal plus fort). Le seul "conseil d'urgence" que je puisse vous donner est de le "flusher" au plus vite et puisque vous n'avez pas de couverture maladie ici, de rentrer au plus vite en Algérie avant de ne plus pouvoir voyager.
ça ne te donne pas d'idée a toi, mais ici on est dans un groupe de partage il y a des gens qui sont dans la même situation ça peut leurs donné une idée sur leur propre cas
et pour nous ça voudrais dire qu'on doit être un peu plus patient vu les délais qui sont complétement illogique a cause du covid
Moi mon beau frère pour le PE et PTO il y a eu un jour de décalage entre les deux lettres.
Mais je pense que c'est très rare.
c'est un permis de travail ouvert destiner pour les conjoints d’étudiants ou bien travailleurs avec permis de travail fermé.
C'est meme mieux
Ca permet de consolider ton dossier comme ça l'agent qui traitera ta demande ne te donnera pas comme motif de refus le fait qu'il n'est pas convaincu que tu quittera le territoire après tes études, comme quoi tu as une attache dans ton pays de résidence qui est ta conjointe.
et juste après le début de tes études ta conjointe pourra faire sa demande de PTO et normalement elle aura son permis sans trop de difficulté.
Salut tout le monde !
A 1h00 du mat je reçoit quoi ?? MON CAQ!!!!!!
(première demande pour enchainer sur permis d'étude, reçu le 13/02 par le MIFI avec confirmation en ligne le 19/03)
Je suis tellement soulagé, soyez patient ça va bientôt arriver les amis !!
Il y a déjà plus d'un an que je suis inscrite sur ce forum pour le parrainage de mon mari (qui à cette date, en est toujours à la première étape).
Pour ma part, je suis québécoise de souche et j'ai marié un français. Donc, bien sûr, j'adresse ce message à tout le monde mais plus particulièrement aux français puisque j'ai plus de connaissances par rapport à ce pays.
J'ai décidé d'écrire un message puisque depuis plusieurs mois, je lis la section "Bilan et retour" avec beaucoup de tristesse.
Je comprends que pour certaines personnes, l'immigration n'est pas une réussite. Je l'ai vécu moi-même.
Je comprends que pour certaines personnes, l'intégration n'est pas une réussite.
Je comprends aussi que pour certaines personnes, tout ce qu'il reste, c'est le retour en France.
De mon côté, je me suis marié suite à un PVT d'un an en France ainsi qu'au propre PVT d'un an au Québec de mon mari. À la fin du PVT de mon mari et suite à nos deux années de vie commune, nous savions que le seul moyen de pouvoir rester ensemble pour toujours était le mariage suivi de l'immigration.
En 2012, nous avons donc décidé d'immigrer en France.
Les procédures d'immigration ont été très rapides. Les employés de l'ambassade de France au Canada ont été super sympas et nous sommes partis avec plein d'espoir dans le pays de mon mari.
Comme j'avais déjà eu un PVT d'un an France, je savais comment ça fonctionnait, j'avais ma belle-famille dont je suis très proche et quelques *amis* déjà.
Quand je dis *amis*, c'est qu'à notre retour en France, les gens ont continué d'être avec nous comme si nous n'étions jamais partis au Québec. Ils ne nous ont posé aucune question sur ce que nous avions vécu ici et encore moins de nos projets et de nos envies. Ce que je ne considère donc pas nécessairement *amis*.
Nous sommes restés 9 mois mon mari et moi sans travail en France. Nous avons envoyé de nombreux CV, mon mari a fait plusieurs entretiens d'embauche dans plusieurs villes différentes. Ces entretiens sont restés sans retour. Mes envois de CV, pourtant bien rempli, sont aussi restés sans retour.
Oui, nous avions des amis en France. Oui, nous avions la famille de mon mari avec nous. Mais ça ne ramène pas à manger à toutes les semaines, ça ne paye pas non plus l'eau, le gaz et l'électricité.
De plus, j'ajoute un grain de sel simplement pour dire qu'aucun de nos amis en France n'a de travail. Le marché de l'emploi est actuellement très difficile en France pour les jeunes de la vingtaine. Les seules personnes que je connais qui ont un travail : une amie qui vient d'avoir un contrat à durée déterminée dans un PFK (KFC) et mon beau-frère qui a beaucoup de chance, qui a trouvé un travail comme assureur dans une compagnie d'assurance bien connue. Tout cela pour dire que le manque de travail (et d'argent, si je peux me permettre) rend les échanges très difficiles et j'ai personnellement trouvé qu'en France, les gens sont sur leur garde et qu'on peut se faire engueuler pour n'importe quoi, par n'importe qui, n'importe où et n'importe quand.
Au bout des 9 mois perdus, nous avons commencé notre dossier d'immigration et acheté nos billets d'avion pour revenir au Québec. Pendant plusieurs semaines, nous avons tout fait pour faire comprendre à la famille de mon mari que nous avions beaucoup plus de chances dans mon pays. Le départ n'a pas été facile, mais tout de suite à notre arrivée au Québec, nous savions qu'on serait mieux. La pression de la France venait juste de tomber.
Avant même de partir, j'avais envoyé quelques CV au Québec pour me préparer pour mon retour. On m'a contacté pour une entrevue à Montréal. Deux jours après mon arrivée, j'ai eu l'entrevue et 1 semaine après je commençais mon travail. Oui, je suis québécoise. Mais après presque un an en France sans même avoir un retour d'appel suite à l'envoi de mon CV, j'avais perdu confiance en moi.
Comme je l'ai dit précédemment, mon mari est actuellement en processus d'immigration par un parrainage de l'intérieur depuis plus d'un an. Il n'a donc pas encore le droit de travailler. Aussi, durant mon immigration en France, mon mari n'a pas travaillé non plus. Total = 2 ans.
Par contre, le fait que je travaille, le fait qu'on ait des sous pour faire des activités, le fait qu'on arrive à s'amuser malgré l'attente de son dossier d'immigration nous aide particulièrement.
Ayant passé 2 années au total en France, j'avoue que la plupart de mes amies au Québec ont fait leur vie et qu'il est difficile pour moi de refaire le contact avec elles. Mon mari n'a pas plus d'amis que moi au Québec non plus. Mais, sérieusement, quand je sais ce que j'ai vécu un France entre les années 2010 et 2013 (mes voyages, mon PVT et mon immigration) rien au monde me referait partir dans ce pays dans le but de m'y établir. La seule attache que mon mari et moi avons présentement avec la France : la famille.
Ce qui me ramène sur le sujet principal que je voulais aborder : les gens qui repartent parce qu'ils n'ont pas réussi à créer des liens au Québec.
Je pense être en mesure de comprendre ce que vous ressentez. Je comprends aussi qu'un petit nombre de personnes a fait plusieurs démarches différentes pour essayer d'entrer en contact avec des québécois.
Cependant, je ne pense pas vous apprendre un scoop ici, mais même si nous avons la même langue, nous n'avons pas la même culture!
Aux québécois mariés avec des français et vice versa : Combien de fois vous êtes-vous engueulés avec votre chéri pendant un bon moment pour réaliser à la fin que vous n'aviez pas compris la même chose ? Ne me dites pas non plus que même après plusieurs années de vie commune, vous vous comprenez toujours bien ou encore, que vous savez tout de la culture de l'autre ? Il y a déjà plusieurs années que je suis en couple avec mon mari, nous en apprenons encore tous les jours!
Aux français qui disent que les québécois sont hypocrites et qui n'ont pas réussi à créer des amitiés : ce n'est pas parce que nous vous sourions et que nous vous saluons poliment que nous voulons vous inviter à manger ou à sortir. Il nous faut plus que ça! Saviez-vous que même entre québécois il n'est pas facile de créer des liens ? Ici, quand on se fait un ami, c'est pour la vie!
Moi ce que j'appelle un ami, c'est celui qui est là pour moi, celui qui m'écoute, celui qui m'appelle quand il ne va pas bien, celui que j'appelle à mon tour quand j'en ressent le besoin, celui qui vit mes peines et mes réussites aussi intensément que moi. Je pense que la définition d’un ami est la même pour une majorité des québécois.
On n’en a pas besoin de 3 000 ! Ne cherchez pas des tonnes d'amis. Cherchez-en au moins UN. Et cette personne, vous fera en connaître d'autres et ainsi de suite.
Faites des sports d'équipe, faites des activités d'équipe. Ne vous gênez pas pour parler aux autres! Mais ne demandez pas le numéro de téléphone d'une personne dès la première rencontre. Ne demandez pas à le revoir la semaine prochaine non plus. Ça fait peur à tout le monde quelqu’un d’aussi insistant, non? Pas juste aux québécois!
Quand je vois vos commentaires sur mon pays, je me questionne beaucoup.
Tout comme vous, mais dans l’autre sens, je ne recommande à personne d’aller vivre en France. Et encore, quand les gens repartent je me demande comment ils vont faire pour avoir mieux que ce qu’ils ont ici, au Québec.
Mais quand je lis vos commentaires, je m’en veux de penser comme ça.
Ce n’est pas parce que j’ai eu des difficultés en France que les autres en auront. Ce n’est pas non plus parce que vous avez des difficultés au Québec que les autres en auront. Faites attention aux recommandations que vous faites aux autres, s'il vous plait.
(Mon message part un peu dans tous les sens, mais c'est "touchy" comme sujet.)