Aller au contenu

Aloane

Habitués
  • Compteur de contenus

    137
  • Inscription

  • Dernière visite

Activité de réputation

  1. J'aime
    Aloane a reçu une réaction de immigrer.com pour un billet, Bilan 8 mois après notre retour   
    Bonjour à tous, je n’ai pas publié depuis longtemps et pour cause nous n’habitons plus au Québec depuis juin 2018. Tout est allé très vite. Notre décision n’a pas été faite de longues tergiversations.
     
    Pourquoi nous sommes partis du Québec ?
     
    Pour rappel : mon mari Vincent Hauuy a gagné le prix VSD du meilleur thriller en 2017 et il a eu la chance que son premier livre soit un véritable best-seller. Le tricycle rouge a fait un carton avec plus de 120000 livres vendus.
     
    Nous nous sentions bien au Québec, on avait trouvé des amis, de la famille et le sentiment que tout était possible !
     
    Mon époux qui travaillait dans le monde du jeux vidéo sur Montréal, s’est demandé s’il n’était pas préférable de se rapprocher de la France pour avoir accès aux salons du livre et rencontrer ses lecteurs. D’un commun accord nous avons suivi cette voie.
     
    Parfois, il faut savoir faire des choix, même s’ils vous arrachent le coeur.
     
    Pour nous, qui avons adoré notre nouvelle vie au Québec ( même si les hivers sont longs ) nous ne voulions pas retourner en France. Cela aurait été vécu comme un échec.
     
    On voulait trouver un pays avec la même sécurité que le Canada et le même système scolaire, et un accès facile à des vols vers la France. C’est pourquoi nous avons posé nos valises dans le Sud du Portugal en Algarve. Cette fois-ci nous avons décidé de prendre un déménageur pour retrouver nos marques avec nos affaires. La facture pour un 20 mètres cubes de Montréal vers l’Algarve au Portugal avec 2 mois de stockage sur place (car nous avons trouvé un logement disponible seulement en septembre et au Québec les baux vont du 1er juillet au 30 juin ) est aux alentours de 7000 euros.
     
    Pour les gens qui se demandent comment on a fait ? Nous avons d’abord été au consulat Portugais pour connaître les modalités et réaliser un certificado de bagagem, avec la liste des affaires qu’on amenait. Nous n’avions pas d’adresse au Portugal alors nous avons donné l’adresse de notre premier airbnb quand on arrivait sur place.
     
    Une fois en Algarve nous avons fait les petites annonces pour trouver un logement. Et en une visite nous avons trouvé ce que nous recherchions. En passant par une agence immobilière on nous a même fait visiter la garderie pour notre petit et nous avons pu l’inscrire tout aussi facilement.
     
    Bref sans trop de difficultés nous avons changé de pays. Par contre nous ne parlions pas portugais...Nous avons eu la chance d’avoir une avocate francophone qui a géré notre bail et qui nous a inscrit à tous les gestionnaires de services électricité eau gaz et aussi à la mairie de notre ville.
     
    Au bout d’un mois on s’est fait des amis franco portugais, qui nous ont énormément aidé pour les inscriptions de notre grand aux activités scolaires et qui nous ont apporté un grand soutien.
     
    Bref, on est un peu fous. L’expérience nous a fait douter du sens à donner à ce déménagement. Pas un jour ne passe sans qu’on se dise qu’on a malgré tout fait une belle connerie.
     
    On envisage de retourner vivre au Québec d’ici deux ans.
     
    Pourquoi ?
     
    Car nous remarquons que nous avons changé en 6 ans de vie au Québec, nous nous sommes tellement imprégnés de la culture Américaine qu’il est difficile de retourner à nos origines européennes. Nos enfants sont plus Canadiens qu’ Européens. Nous ressentons un manque.
     
    Nous allons attendre deux ans afin de finaliser une fois pour toute notre résidence permanente, et nous retournerons au Canada.
     
    A côté de cela, j’ai décidé d’écrire avec ma belle-mère une comédie romantique saupoudrée de mes différentes aventures Québécoises,  parce qu'il fallait bien que je m'en souvienne On est tombé en amour des gens et de cette belle province. Je vous invite à la découvrir, Un parfum entre nous est en promo à 0.99 euros et est resté pendant deux mois dans le top 100 d’Amazon. Lien Amazon :
    https://www.amazon.fr/parfum-entre-nous-Anna-Riviera-ebook/dp/B07LH3QJD4/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1552406754&sr=8-1&keywords=un+parfum+entre+nous
     
    Voici la 4e de couverture :
    Quand Charles-Henry de la Ravinière accepte une mission au Québec en vue d’une promotion, il s’attend à un accueil à la hauteur de son rang. Mais, monsieur Collmann, le PDG de la firme de cosmétiques qui l’emploie, a omis de lui préciser quelques détails :  

    1 - La directrice  de l’agence de Montréal est belle à couper le souffle. 
    2 - Elle est acérée comme une lame de bistouri. 
    3 - Elle est aussi inabordable que la banquise. 
     
    N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires amazon  
     
    Bonne journée

    De gaffes en maladresses, saura-t-il découvrir ce que cache Brenda Blanchard ?
  2. J'aime
    Aloane a reçu une réaction de boukadi pour un billet, 2 ans au Québec :   
    Un bilan ça sonne toujours comme un début et une fin, mais pas pantoute ! Je fais un bilan parce que c'est un chiffre rond et que le 17 octobre ça fait exactement 2 ans qu'on a le droit de travailler au Québec. ( grâce à notre permis de travail temporaire ).
    Qu'est ce que cela signifie 2 ans d'une expatriation ?
    Pour nous de façon factuelle :

    - Une fausse couche à 3 mois de grossesse.
    - Un premier logement ne correspondant pas à nos attentes ( dommage pris sur internet de France, à mon avis à ne pas recommander ! )
    - 30 000 euros dépensés ( coût de tous investissements c'est purement personnel, reconnaissance de diplôme, permis de travail à renouveler chaque année et achat de voiture compris )
    - 2 déménagements sur place.
    - Je crée un blog et je raconte mes aventures, c'est dans un premier temps à l'adresse de ma famille et de mes amis mais rapidement je vois l'affluence de personnes inconnues qui visitent mon site et qui rêvent d'aventures ou qui sont tout simplement dans le cas de l'expatriation comme nous.
    - Je me remets en question sur la faisabilité de retravailler comme infirmière au Québec car je postule dans tous les hôpitaux de Saguenay et aucun ne souhaitent me prendre pour le stage de reconnaissance.
    - Mon fils de 4 ans et demi se sent isolé, il était à l'école en France et là, il est avec maman toute la journée. On en profite pour faire des activités mais il lui manque la socialisation avec d'autres enfants, je vais donc à la bibliothèque ou au Mac Do ( seul endroit au Saguenay ou vous trouverez une aire de jeux pour enfants couverte ( en hiver c'est mieux ) ) Je me lie d'amitié avec la femme d'un collègue à mon mari qui a un enfant, elle est Québecoise, c'est pour moi l'occasion de lui poser de multiples questions sur les choses de la vie de tous les jours qui m'interpellent car différentes de ce que je connais.
    - Premier Noël seuls sans la " grande famille". On est un peu nostalgique des repas conviviaux ou tout le monde parle en même temps, ou les rires éclatent et les chants de noël ( en allemand dans mon cas) sont l'occasion de déployer ses organes vocaux à tue-tête. Non... nous cette année là ce fut Skype ( avec une très mauvais connexion) Là on se dit c'est poche quand même ...


    L'année qui va suivre est alors une année de transition pour tout mettre en place , retrouver des habitudes, s'en créer de nouvelles et surtout aller de l'avant :

    - Nous nous prenons en main et réalisons une transformation physique et mental grâce à de saines habitudes de vie : mon mari perd 27 kg et moi 15 kg, grâce à des programmes américains de fitness sur dvd bien qu'à la maison avec mon enfant, sans ressource pour m'évader et faire des séances à l'extérieur, suivre le programme à la lettre, faire les séances quotidiennes, le groupe de motivation sur Facebook, ça m'a donné un bon coup de pieds au cul pour ne pas me laisser sombrer dans le larmoiement et les excuses.
    - J'ai décidé d'être chroniqueuse sur le forum Immigrer.com afin d'aider du mieux les personnes en phase d'expatriation, les infirmières qui rêveraient de changer de continent, les familles avec des enfants, bien que ne travaillant pas dans mon domaine qui est le soin à la personne je reste dans ce domaine en apportant mes conseils, mes erreurs à toutes personnes me le demandant.
    - À la fin de notre première année je savais que j'allais commencer mon stage d'adaptation, j'avais accepté un job de testeuse de jeux vidéos en attendant mon stage.
    - Nous avons alors une belle gang d'amis avec qui nous fêtons les fêtes de fin d'année de plus notre famille vient nous rejoindre pour de mémorables vacances de Noël. On est chargé à bloc en cette fin d'année 2013.

    La deuxième année est alors une succession de remise en questions, nous nous faisons un nouveau plan de vie :
    - Je pars alors début janvier 2014 pour 6 mois à 550 km de ma famille afin de réaliser mon stage de reconnaissance de diplôme à Sainte Justine à Montréal ( l'hôpital des enfants par excellence , je suis puéricultrice et si je dois partir pour faire mon stage autant que cela soit un plus dans mon CV. Je rentre alors tous les 10 jours pour retrouver ma famille, j'essaie de ne pas y penser mais chaque jour je suis seule dans mon petit appart ( que j'ai eu la chance de trouver à un prix imbattable et en face de l'hôpital en plus ) mais j'ai le cœur gros et je me dis : " je veux du mieux pour ma famille mais je suis loin des gens que j'aime... Je m'occupe d'enfants en service mais mon enfant est loin de moi... "C'est l'occasion pour mon époux de se débrouiller tout seul et il y arrive avec brio !
    - Mon beau-père décède subitement fin janvier ! ( vivre un décès soudain alors qu'on est à 6000 km de sa famille c'est pas facile déjà en tant normal, mais là on se sent perdu ).
    - Nous devons choisir entre se déplacer pour les obsèques de mon beau-père ( avec qui nous entretenions des rapports distants ) et le fait que depuis un an était prévu notre venue en été pour des évènements heureux, mariage baptême... L'argent rentre tout de même en ligne de compte et je viens à ce moment de commencer mon stage à Montréal.... donc je ne peux partir, et mon mari ne peux laisser notre fils ( alors âgé de 5 ans ) seul chez des amis au Saguenay....
    - J'ai alors l'opportunité de devenir coach de motivation pour aider les gens à se remettre en forme comme nous, cette opportunité me fait l'effet d'un déclic. Pourquoi ne pas faire ce que j'aime et apporter mon aide aux gens en dehors de la maladie ? En alliant santé hygiène de vie, et horaire de travail à la maison je me sens plus épanouie ! ( et oui je suis enfin reconnue Infirmière, Clinicienne ! Mais je n'ai pas le goût de travailler à l'hôpital au Saguenay...) Je me dépasse chaque jour, je me rends compte aussi que cette opportunité d'être à mon compte me rend libre et j'apprécie cet état de fait . Je reçois aussi un retour très positif de reconnaissance auprés des participants de mes groupes de motivation.
    - Nous retournons en France pour les vacances d'été, on laisse notre fils de 6 ans rester dans notre famille en France pendant les vacances à 6000 km afin qu'il se crée des souvenirs avec ses cousins et grand-mères...Pour nous la séparation est dure, le voyage en France nous a permis de nous rendre compte que nos choix d'expatriation nous ont ouvert l'esprit et nous on apporté en qualité de vie. On se sent moins stressé, la densité humaine aidant, les gens sont alors plus souriants et ça fait vraiment du bien.

    Voilà vous savez tout, en 2 ans nos besoins essentiels ont évolué. Il y a des hauts et des bas à notre situation, mais si nous étions restés en France n'y en auraient-t-ils pas eu également ?
    J'aime notre nouveau NOUS et c'est grâce à :
    - La découverte d'une nouvelle culture, avec de nouvel us et coutumes, une autre façon de voir la vie.
    - La rencontre avec des personnes de tous les milieux de tous le pays, de nouvelles amitiés se sont créées .
    - Le dépassement personnel chaque jour, sortir de sa zone de confort, aller vers l'autre, aller vers l'inconnu même si ça fait peur on s'en trouve enrichi.
    - Mon cheminement professionnel qui m'a amené à me reconvertir de mon travail d'infirmière en coach de motivation pour se remettre en forme autant physique que bien-être mental.
    - Un nouvel état d'esprit plein d'optimisme, de " je sais que c'est possible, si je m'en donne les moyens ! "

    Vous pouvez me contacter sur ma page Facebook Une Française et son Beach Body si vous souhaitez vous remettre en forme
    ou sur mon blog les Aventuriers du Fjord

  3. J'aime
    Aloane a reçu une réaction de immigrer.com pour un billet, J'ai accouché en urgence au Québec !!!   
    Coucou les amis,
     
    Bonne année à tous, on est encore en janvier, pfiou !!! Mes voeux sont encore de circonstances.
     
     

    Je n'étais plus trop sur la toile depuis 2 mois et pour cause ! J'ai accouché en novembre d'un tout petit bébé de 1690g en extrême urgences. 
    J'avais eu un premier trimestre de grossesse dans la norme, quelques petites nausées avec un peu de fatigue, puis un deuxième trimestre avec la pêche, tout se passait trés bien, mon gynécologue me prédisait un beau bébé de 3 kg grâce aux échographies, le bébé se présentait tête vers le bas, on m'annonçait même un accouchement voie basse ( le luxe !!!!)
    Puis à 32 SA patatras l'échographie de contrôle montre un léger fléchissement de la courbe de croissance ( comme 8 ans plutôt pour mon premier enfant ) mais le doppler ( les échanges au niveau du placenta sont pas folichons ) on me garde
     
     
     
     

     
    donc en observation, avec injections de cortisone pour maturer les poumons au cas ou ?
    Puis le doppler s'améliorant, j'ai le droit de retourner à la maison, mais sous contrôle aux 2  jours, pour arriver à 34 SA et là, la nouvelle échographie montre un arrêt total de prise de poids ( 1er percentile) doppler pas trés folichon non plus, transfert en grossesse pathologie et au bout de 3 jours césarienne en urgence comme dans la série en 10 minutes mon bébé Noah, mon petit Canadien était né !
    En France alors que j'étais hospitalisée en grossesse pathologiques, jamais les médecins ne m'ont parlé de ce qu'ils prévoyaient pour mon cas, chaque jour, un troupeau de médecins étudiants, externes et autres franchissaient ma porte et se racontaient mon cas sans même m'adresser directement la parole.... Au Québec c'est un autre monde. On vous parle, on s'adresse à vous, on vous écoute s'il y a un doute.
    La diffèrence au Québec est majeure, le médecin de garde est venu à minuit me parler ( j'étais arrivée à 20 h en service ), chacun des spécialistes m'ont tout expliqué au cas ou...Et en 3 jours j'étais rassurée, dans tous les cas je savais ou aller.
    Quand il y a eu ma césarienne et que 15 personnes m'entouraient pour aller au plus vite, un médecin anesthésiste se tenait à ma tête et m'expliquait tout ( au dernier moment avant l'anesthésie générale, le coeur de Noah s'est stabilisé et j'ai pu avoir une rachis anesthésie pfiou et voir sa naissance  .)
    À la fin de l'interventien le gyneco de garde est venu à ma tête pour me donner des précisions sur ma situation, et quand il a vu mon mari dans le couloir lors de mon transfert il lui a nouveau tout expliqué. J'ai toujours senti qu'on me laissait le choix de dire oui ou non pour les traitements pour moi ou pour Noah.
    Quand on parle de la qualité des soins au Québec et bien je dois le dire oui il y a une prise en charge plus humaine et c'est vraiment plus appréciable. Oui certes quand vous faites la queue aux urgences pur avoir des antibiotiques, c,est tannant , mais quand il y a une urgence on voit le savoir faire, la relation d'aide et le soutien ( support ) des équipes soignantes.
    En matière d'allaitement maternel en service de néonatologie j'ai aussi pu constater également une diffèrence par rapport à ce que j'avais connu en France ( je ne dis pas que dans toutes les maternités Françaises c'est la même chose ) dès la sortie de salle de réveil on m'a invité à faire de la compression manuelle pour extraire du colostrum, j'ai donc pu donner le sein 6 h après mon intervention chirurgicale ( lever précoce après l'intervention diminue les douleurs et les risques  de thrombose ) et mon fils a tout de suite pu prendre une première tétée ( pour mon premier cela n'avait pas été le cas, j'etais resté alitée 24 h et je devais presque pleurer pour qu'on m'emmène voir mon fils en fauteuil roulant ).
    Là, le personnel a été toujours très positif aimable et aidant ( en France cela n'avait pas été si facile, malheureusement il suffit d'une ou deux personnes de mauvais caracteres dans un service pour vous faire une réputation  ).
     
    Je pense que le fait que les soignants aient moins d'enfants à prendre en charge, et qu'ils font participer les parents aux soins,  apporte une meilleure acceptation pour les parents, de ne pas avoir leur bébé avec eux tout de suite.
    Je me souviens que pour mon premier bébé, je me suis sentie dépossédé, pas d'accouchement classique, pas de bébé avant 24 h ( alors que cela faisait 2 mois que j'étais hospitalisée pour le maintenir au chaud le plus longtemps possible) tout cela faisait qu'on était plus a cran.
     Pour finir Noah va trés bien maintenant, ici comme en France nous avons eu la visite de naissance à la maison d'une infirmière de CLSC ( un peu comme la PMI )  car Noah n'avait pas atteint 2400 g en sortant de service.
    Les vacccins ont commencé dès 2 mois on peut aller soit au clsc soit en clinique pédiatrique.
    Nous n'avions pas de médecins traitant donc le service de neonat nous a transféré en clinique ( donc un soucis de moins hihihi ).
    Voilà pour mon expérience, je sais que ma situation est spécifique aux endroits ou j'ai été prise en charge ( en France comme au Québec ) donc c'est simplement mon vécu personnel que je vous partage.
    Pour les formalités administratives au niveau de la naissance au Québec, dès la maternité vous remplissez la déclaration de naissance avec un papier commun pour les allocations familiales et la sécurité sociale, c'est trés pratique pas besoin de courir partout. Notre enfant est donc Canadien et Français, nous allons pouvoir lui faire les deux passeports :).
    Sinon moi j'ai la forme, j'ai repris le sport depuis peu, je n'avais pas beaucoup à perdre car j'ai vraiment fait attention pendant la grossesse, et le sport m'a aidé pour me mobiliser plus rapidement après la chirurgie.
    J'ai même droit à un congé maternité bien que travailleur autonome,ce qui est bien confortable.
    Je vous laisse mes coordonnées si vous avez envie de suivre un programme de sport à la maison et avoir une coach dynamique qui vous aide à atteindre vos objectifs
    https://www.facebook.com/Une-Française-et-son-Beach-Body-257794904392271/?ref=hl
    Si vous souhaitez avoir encore plus d'anecdotes sur notre expatriation visitez mon blog : Les Aventuriers du fjord
    Si vous souhaitez avoir une coach de motivation dynamique pour vous faire atteindre vos objectifs contactez-moi sur ma page Facebook

    Une Française et son Beach Body

     
     
     
     
     
     
     
     
     
  4. J'aime
    Aloane a reçu une réaction de Zeghouane pour un billet, 2 ans au Québec :   
    Un bilan ça sonne toujours comme un début et une fin, mais pas pantoute ! Je fais un bilan parce que c'est un chiffre rond et que le 17 octobre ça fait exactement 2 ans qu'on a le droit de travailler au Québec. ( grâce à notre permis de travail temporaire ).
    Qu'est ce que cela signifie 2 ans d'une expatriation ?
    Pour nous de façon factuelle :

    - Une fausse couche à 3 mois de grossesse.
    - Un premier logement ne correspondant pas à nos attentes ( dommage pris sur internet de France, à mon avis à ne pas recommander ! )
    - 30 000 euros dépensés ( coût de tous investissements c'est purement personnel, reconnaissance de diplôme, permis de travail à renouveler chaque année et achat de voiture compris )
    - 2 déménagements sur place.
    - Je crée un blog et je raconte mes aventures, c'est dans un premier temps à l'adresse de ma famille et de mes amis mais rapidement je vois l'affluence de personnes inconnues qui visitent mon site et qui rêvent d'aventures ou qui sont tout simplement dans le cas de l'expatriation comme nous.
    - Je me remets en question sur la faisabilité de retravailler comme infirmière au Québec car je postule dans tous les hôpitaux de Saguenay et aucun ne souhaitent me prendre pour le stage de reconnaissance.
    - Mon fils de 4 ans et demi se sent isolé, il était à l'école en France et là, il est avec maman toute la journée. On en profite pour faire des activités mais il lui manque la socialisation avec d'autres enfants, je vais donc à la bibliothèque ou au Mac Do ( seul endroit au Saguenay ou vous trouverez une aire de jeux pour enfants couverte ( en hiver c'est mieux ) ) Je me lie d'amitié avec la femme d'un collègue à mon mari qui a un enfant, elle est Québecoise, c'est pour moi l'occasion de lui poser de multiples questions sur les choses de la vie de tous les jours qui m'interpellent car différentes de ce que je connais.
    - Premier Noël seuls sans la " grande famille". On est un peu nostalgique des repas conviviaux ou tout le monde parle en même temps, ou les rires éclatent et les chants de noël ( en allemand dans mon cas) sont l'occasion de déployer ses organes vocaux à tue-tête. Non... nous cette année là ce fut Skype ( avec une très mauvais connexion) Là on se dit c'est poche quand même ...


    L'année qui va suivre est alors une année de transition pour tout mettre en place , retrouver des habitudes, s'en créer de nouvelles et surtout aller de l'avant :

    - Nous nous prenons en main et réalisons une transformation physique et mental grâce à de saines habitudes de vie : mon mari perd 27 kg et moi 15 kg, grâce à des programmes américains de fitness sur dvd bien qu'à la maison avec mon enfant, sans ressource pour m'évader et faire des séances à l'extérieur, suivre le programme à la lettre, faire les séances quotidiennes, le groupe de motivation sur Facebook, ça m'a donné un bon coup de pieds au cul pour ne pas me laisser sombrer dans le larmoiement et les excuses.
    - J'ai décidé d'être chroniqueuse sur le forum Immigrer.com afin d'aider du mieux les personnes en phase d'expatriation, les infirmières qui rêveraient de changer de continent, les familles avec des enfants, bien que ne travaillant pas dans mon domaine qui est le soin à la personne je reste dans ce domaine en apportant mes conseils, mes erreurs à toutes personnes me le demandant.
    - À la fin de notre première année je savais que j'allais commencer mon stage d'adaptation, j'avais accepté un job de testeuse de jeux vidéos en attendant mon stage.
    - Nous avons alors une belle gang d'amis avec qui nous fêtons les fêtes de fin d'année de plus notre famille vient nous rejoindre pour de mémorables vacances de Noël. On est chargé à bloc en cette fin d'année 2013.

    La deuxième année est alors une succession de remise en questions, nous nous faisons un nouveau plan de vie :
    - Je pars alors début janvier 2014 pour 6 mois à 550 km de ma famille afin de réaliser mon stage de reconnaissance de diplôme à Sainte Justine à Montréal ( l'hôpital des enfants par excellence , je suis puéricultrice et si je dois partir pour faire mon stage autant que cela soit un plus dans mon CV. Je rentre alors tous les 10 jours pour retrouver ma famille, j'essaie de ne pas y penser mais chaque jour je suis seule dans mon petit appart ( que j'ai eu la chance de trouver à un prix imbattable et en face de l'hôpital en plus ) mais j'ai le cœur gros et je me dis : " je veux du mieux pour ma famille mais je suis loin des gens que j'aime... Je m'occupe d'enfants en service mais mon enfant est loin de moi... "C'est l'occasion pour mon époux de se débrouiller tout seul et il y arrive avec brio !
    - Mon beau-père décède subitement fin janvier ! ( vivre un décès soudain alors qu'on est à 6000 km de sa famille c'est pas facile déjà en tant normal, mais là on se sent perdu ).
    - Nous devons choisir entre se déplacer pour les obsèques de mon beau-père ( avec qui nous entretenions des rapports distants ) et le fait que depuis un an était prévu notre venue en été pour des évènements heureux, mariage baptême... L'argent rentre tout de même en ligne de compte et je viens à ce moment de commencer mon stage à Montréal.... donc je ne peux partir, et mon mari ne peux laisser notre fils ( alors âgé de 5 ans ) seul chez des amis au Saguenay....
    - J'ai alors l'opportunité de devenir coach de motivation pour aider les gens à se remettre en forme comme nous, cette opportunité me fait l'effet d'un déclic. Pourquoi ne pas faire ce que j'aime et apporter mon aide aux gens en dehors de la maladie ? En alliant santé hygiène de vie, et horaire de travail à la maison je me sens plus épanouie ! ( et oui je suis enfin reconnue Infirmière, Clinicienne ! Mais je n'ai pas le goût de travailler à l'hôpital au Saguenay...) Je me dépasse chaque jour, je me rends compte aussi que cette opportunité d'être à mon compte me rend libre et j'apprécie cet état de fait . Je reçois aussi un retour très positif de reconnaissance auprés des participants de mes groupes de motivation.
    - Nous retournons en France pour les vacances d'été, on laisse notre fils de 6 ans rester dans notre famille en France pendant les vacances à 6000 km afin qu'il se crée des souvenirs avec ses cousins et grand-mères...Pour nous la séparation est dure, le voyage en France nous a permis de nous rendre compte que nos choix d'expatriation nous ont ouvert l'esprit et nous on apporté en qualité de vie. On se sent moins stressé, la densité humaine aidant, les gens sont alors plus souriants et ça fait vraiment du bien.

    Voilà vous savez tout, en 2 ans nos besoins essentiels ont évolué. Il y a des hauts et des bas à notre situation, mais si nous étions restés en France n'y en auraient-t-ils pas eu également ?
    J'aime notre nouveau NOUS et c'est grâce à :
    - La découverte d'une nouvelle culture, avec de nouvel us et coutumes, une autre façon de voir la vie.
    - La rencontre avec des personnes de tous les milieux de tous le pays, de nouvelles amitiés se sont créées .
    - Le dépassement personnel chaque jour, sortir de sa zone de confort, aller vers l'autre, aller vers l'inconnu même si ça fait peur on s'en trouve enrichi.
    - Mon cheminement professionnel qui m'a amené à me reconvertir de mon travail d'infirmière en coach de motivation pour se remettre en forme autant physique que bien-être mental.
    - Un nouvel état d'esprit plein d'optimisme, de " je sais que c'est possible, si je m'en donne les moyens ! "

    Vous pouvez me contacter sur ma page Facebook Une Française et son Beach Body si vous souhaitez vous remettre en forme
    ou sur mon blog les Aventuriers du Fjord

×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement