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emma1068

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Messages posté(e)s par emma1068

  1. Bah écoute, que veux-tu que je te dise de plus que ça...

    J'en connais plein aussi des gens avec des médecins de famille... plein qui ont fait des pieds et des mains pour en avoir :wink:

    Mais y'a pas mal de gens qui aiment aussi chiâler sans trop chercher souvent ! Ce que moi même je faisais avant de me mettre en quête d'un médecin au lieu de râler, et de le trouver (juste pas de bol que je l'ai trouvée nulle quoi !)

    Mais autant je reconnais que beaucoup se plaignent à juste titre de l'accès à un médecin adulte, autant pour des enfants je le redis, mais non, là je connais personne dans ce cas, alors encore une fois je connais juste des gens chanceux !

    Ma 2e pédiatre je l'ai trouvée en allant à une clinique sans RDV pour enfant, on m'a demandé s'il avait un pédiatre, j'ai répondu que "oui mais j'aimerais en changer car elle ne me convient pas" et on m'en a proposé un !

    Quand celle-ci a déménagé quelques mois plus tard, rebelote, RDV en clinique à la maladie suivante "vous avez un pédiatre ? Non, bon bah en voilà un !"

    Je préfère de loin ta deuxième intervention. Bon, tu as trouvé le suivi, mais tu dis toi-même que la première était nulle. Parfois, justement, tu tombes sur la nullité et tu ne peux pas en changer. Ce que je remarque chez ceux qui pavoisent, c'est qu'aucun problème de santé préoccupant ne leur est arrivé! Nous aussi, on a effectivement trouvé une pédiatre, mais c'est lorsqu'on a eu besoin d'elle qu'il n'y avait plus personne... quelques années plus tard. D'où bien s'assurer d'avoir un plan B (l'adresse d'une clinique privée sous la main) avant que le ciel ne vous tombe dessus.

  2. Ben non venant de France, on va dire que j'ai connu une médecine tout à fait correcte :tongue:

    Les pédiatres que j'ai eu, mon fils était malade, je les appelais, j'avais RDV au mieux l'après-midi, au pire le lendemain... moi j'appelle ça un suivi en tout cas :wink:

    Cool, eh bien tant mieux pour toi!

    Bon quand on dit que 2 millions de Québécois n'ont pas de médecin de famille, Marionnette a eu un pédiatre, donc tous les Québécois habitant au Québec et ayant un enfant ont un pédiatre! Si ce n'est pas le cas, alors ce sont des ?!!.

    Bon raisonnement!

    Oh que tu te débrouilles bien; tu es dynamique! On va afficher ta photo au Panthéon des dégourdis de l'immigration!

  3. Ben si tu vas toujours à la même clinique ils ont ton dossier aussi !

    Et quand on a appris à connaître les habitudes des médecins de cette clinique, qui ne sont pas si nombreux que ça, on se débrouille d'y aller lors de leurs jours de pratique. Et là, quelle différence avec un médecin de famille ?

    D'autant que j'ai des collègues québécoises qui ONT un médecin de famille et qui parfois attendent 1 mois pour le voir lorsqu'elles ont un problème urgent :smile:

    Exactement la raison pour laquelle j'ai dit au médecin de famille que j'avais trouvé que j'irai plus chez elle :wink:

    Ben si tu vas toujours à la même clinique ils ont ton dossier aussi !

    Et quand on a appris à connaître les habitudes des médecins de cette clinique, qui ne sont pas si nombreux que ça, on se débrouille d'y aller lors de leurs jours de pratique. Et là, quelle différence avec un médecin de famille ?

    D'autant que j'ai des collègues québécoises qui ONT un médecin de famille et qui parfois attendent 1 mois pour le voir lorsqu'elles ont un problème urgent :smile:

    Bien, je dirai plein de différences. Ca veut dire qu'on impose un mauvais suivi médical des enfants en plein développement, une mauvaise détection des allergies et autres problèmes qui vont s'aggraver, la broutille qui devient un problème énorme parce que non soigné, dépenser des milliers de dollars à droite ou à gauche pour rien, parce que quand tu prends le problème non soigné, parfois devient irréversible ou difficilement réversible.

    Je pense aussi qu'il y a un lien entre l'absence de médecin de famille en général et la prise de ritalin... hormis certains cas de TDAH, il s'agit d'un cache misère qui permet de geler le problème sans aller en chercher la cause.

    Alors un médecin de famille, oui, c'est utile lorsqu'on a des enfants et pour les adultes aussi. C'est lui qui va t'acheminer, ne serait-ce que pour un bouton suspect et un soupçon d'allergie! La pédiatre qui voit le gamin une fois par an est inutile, si elle n'assure pas un suivi lorsque le gamin est malade. Même si l'enfant ne tombe jamais malade, rien ne veut dire qu'il n'a pas besoin d'un suivi. Puis quand ça ressort quelques années après, c'est là où ça risque d'être catastrophique. Maintenant toi qui va juger qu'un bouton (un exemple comme un autre), ce n'est pas grave ou que tu vas ignorer ce bouton, parce que tu dois suivre un parcours du combattant rien que pour faire un suivi minimum pour ton gamin!

    Bref, ça n'arrive qu'aux autres...

    Je sais pas combien de fois je l'ai dit mais un pédiatre à Montréal c'est 100x plus facile à trouver qu'un médecin pour adulte !

    3 pédiatre pour mon fils et mes amies en toutes 1 pour leurs enfants... arrêtons la paranoïa un peu !

    Une pédiatre pour un suivi annuel OK, une fois par an, mais quand tu veux la voir ta pédiatre quand tu en as besoin, tu trouves porte close! Elle va me faire la morale en plus! J'ai vécu à Montréal plus de 6 ans. Puis voir un pédiatre une fois par an et des docteurs différents tout le temps, tu appelles cela un suivi!

    Non mais, tu a peut-être connu une médecine tiers mondiste toute ta vie, mais pour moi, c'est loin d'être le cas! Alors, on a peut-être pas les mêmes critères...

  4. Ben si tu vas toujours à la même clinique ils ont ton dossier aussi !

    Et quand on a appris à connaître les habitudes des médecins de cette clinique, qui ne sont pas si nombreux que ça, on se débrouille d'y aller lors de leurs jours de pratique. Et là, quelle différence avec un médecin de famille ?

    D'autant que j'ai des collègues québécoises qui ONT un médecin de famille et qui parfois attendent 1 mois pour le voir lorsqu'elles ont un problème urgent :smile:

    Bien, je dirai plein de différences. Ca veut dire qu'on impose un mauvais suivi médical des enfants en plein développement, une mauvaise détection des allergies et autres problèmes qui vont s'aggraver, la broutille qui devient un problème énorme parce que non soigné, dépenser des milliers de dollars à droite ou à gauche pour rien, parce que quand tu prends le problème non soigné, parfois devient irréversible ou difficilement réversible.

    Je pense aussi qu'il y a un lien entre l'absence de médecin de famille en général et la prise de ritalin... hormis certains cas de TDAH, il s'agit d'un cache misère qui permet de geler le problème sans aller en chercher la cause.

    Alors un médecin de famille, oui, c'est utile lorsqu'on a des enfants et pour les adultes aussi. C'est lui qui va t'acheminer, ne serait-ce que pour un bouton suspect et un soupçon d'allergie! La pédiatre qui voit le gamin une fois par an est inutile, si elle n'assure pas un suivi lorsque le gamin est malade. Même si l'enfant ne tombe jamais malade, rien ne veut dire qu'il n'a pas besoin d'un suivi. Puis quand ça ressort quelques années après, c'est là où ça risque d'être catastrophique. Maintenant toi qui va juger qu'un bouton (un exemple comme un autre), ce n'est pas grave ou que tu vas ignorer ce bouton, parce que tu dois suivre un parcours du combattant rien que pour faire un suivi minimum pour ton gamin!

    Bref, ça n'arrive qu'aux autres...

  5. Je pense que cette tendance est surtout dû au fait que l'on y parle français.

    L'intégration semble moins complexe du coup à ce niveau. Et il est connu que les Français ne sont pas forcément les plus doués en langue étrangère. Donc c'est un choix à mon sens fait pour éviter des complications de compréhension.

    Peut-être, et encore, il y en a pas mal qui tirent leur épingle du jeu aux Etats-Unis ou en Asie. C'est quand même moins vrai pour la jeune génération.

  6. Syriane,

    Je pense que si! Déjà l'épicerie, quand on a fait l'épicerie dans certains pays, on est presque content de la faire au Québec/Canada. L'hiver, la manière de travailler différemment, une critique plus objective aussi bien dans le positif que le négatif... Qu'est-ce qui me fait aimer/détester ici en ayant pour référence autre chose que le pays d'origine (toujours aussi bien dans le positif que dans le négatif)? Pour moi, je pense que c'est primordial!

    Effectivement, si tu compares un pays du tiers monde au Canada, c est sûr que l épicerie sera tjs mieux ici. Mais, désolée, pour un pays développé, cela reste à mes yeux catastrophique !! lol Peu de choix, et très coûteux !!! Je ne rentre pas dans les histoires de fromage ou alcool trop cher. Mais, même les aliments de base sont chers (et pourtant, je vais faire mes courses à maxi !!! :tongue: ).

    Après, j arrive à me nourrir, hein !! lol MS quand tu vois qu acheter des produits en magasin pour se faire un plat revient aussi cher que d acheter un plat tt fait dans un court food, ben c est :huh2: ! lol

    Ca c est mon opinion personnelle.

    C est normal de comparer à ce qu on connaît déjà. Mais, un immigré de France ne pourra que comparer alors qu un immigré de somalie, le Canada sera tjs mieux que son propre pays !!!

    Et sur d autres forums, c est exactement la même chose.

    Ton intervention sur "l'autre forum" m'a beaucoup plu, elle m'a aidé à poser les pieds sur terre et à me dire, ben oui ça peut ne pas me plaire et c'est pas pour ça que l'expérience ne sera pas bonne!

    C'était il y a quelques mois, tu t'es fait allumer mais t'es restée fidèle à ton propos sans tomber dans la gueguerre des Montréal Lovers contre les "insociables". Tu fais bien de venir sur ce forum je le trouve beaucoup plus adulte, plus objectifs (malgré les dérapages :wink:).

    Les retours négatifs me sont aussi utiles que les positifs, je pars vendredi prochain et je suis bien préparé grâce aux gens qui nous font leurs bilans objectivement.

    Kev.

    Ah ah, c'est ça que d avoir le même pseudo !! :tongue:

    Quand, je donne mon avis, je n essaie de convaincre personne et j essaie tjs d argumenter. Comme on dit, on n a chacun notre réalité...

    J ai eu bcp de message en privé pour me remercier d avoir fait ce topics. MAIS, ils n osaient pas intervenir de peur justement de se faire allumer ... C est pas grave, j ai pris pr eux !! :vava: lol

    Comme j aime à le répéter, il faut que chacun fasse sa propre expérience ... Quand je rentrerai en France, et si on me demande " est ce que je devrais aller au Canada?", je répondrai "moi, je n ai pas aimé. Mais, si tu veux tenter, fais-le" Sauf dans le cas où cette personne aurait un travail en France etc ... Je lui dirais de réfléchir à 2 fois et de prendre une année sabbatique pour voir si cela lui plaît...

    En tt as, je te souhaite le meilleur pour ta prochaine arrivée et j espère que cela te plaira ! :smile:

    De manière générale, on "dégomme" tout le monde ici, c'est un défouloir. On compare, on juge, on critique, on contredit, on argumente.

    Je dois dire que je suis d'accord avec ce constat... Je venais chercher des témoignages des uns et des autres, n'étant pas au pays des bisounours ( j'ai passé ce stade là depuis bien longtemps ), mon histoire de vie m'ayant permis de le mettre de côté très rapidement.

    J'avoue que j'ai été surprise de la pseudo violence de certaines réponses. Je suis pourtant une habituée des forums mais là, dès que l'on donne une approche de l'hypothétique souhait de venir sur le sol Canadien, on se retrouve avec des choses : Le Canada n'est pas un El dorado, c'est comme ci, comme ça... et au bout du post on a juste envie de se dire : Ouais c'est bon en gros tu me dis : Restes chez toi, on ne veut pas de toi ici !

    Ce qui est surprenant le trois quart du temps, c'est que ce sont des immigrants qui ont des histoires positives... Ou alors qui ont mal vécu leur intégration. Seulement, à chacun son histoire non ?

    Qui sait comment ma vie s'est passée jusqu'ici, si elle a été belle ou non ? Si j'ai quelque chose à perdre ? Si j'imagine que le Canada est le paradis ? Ou si encore je suis dans la capacité de m'intégrer et/ou de bien vivre mon éventuelle immigration ?

    Je reste sur ce forum parce qu'il y a pleins de choses intéressantes et qu'il semble y avoir des gens de qualité mais je dois dire que j'ai été refroidi. Pas refroidi dans mon envie de venir au Canada mais par certaines personnes qui disent aimer ce pays et qui mettent beaucoup d'énergie pour y "interdire" l'accès.

    Je suis simplement déçue je crois

    Justement, je pense que tu te trompes. Perso quand je viens témoigner sur un forum en disant que je n aime pas, je ne cherche à convaincre personne de ne pas venir !!! D ailleurs, en général, tu verras que les témoignages ne disent pas "je vous déconseille de venir" ou "ne venez pas". On donne juste un avis sur comment nous vivons les choses.

    C est normal que lorsqu on a un projet d expatriation, on ne veuille entendre que des choses positives car si on ne lisait que des avis positifs, ça ns conforterait dans notre choix. Mais, je pense que c est aussi se voiler la face que de ne pas vouloir entendre les témoignages négatifs ...

    Nico a été certes cash et n a pas pris de pincettes. Mais, au moins, il a dit une vérité...J ai une amie infirmière qui est partie au bout de 6 mois. Après, chacun vit les choses différemment...

    Si tu appelles la Scandinavie un pays du tiers monde...

    L'épicerie de base est très chère, quant à la variété, il y a quelques années, c'était quasiment nulle. Le fromage local caramélisé et le saumon plusieurs fois par semaine. On faisait même des virées en bateau pour ramener de la charcuterie danoise et autres produits alimentaires...

    L'Europe de l'Est, bien depuis la fin du communisme, on trouve rarement plus de pénuries, mais des régimes alimentaires différents. Même en Angleterre, dans les années 90, tout était différent. Ce que je voulais dire, c'est que quand on a déjà étudié/travaillé à l'étranger, la séparation familiale, les différences alimentaires, un mode de vie différent, une autre façon de travailler, on sait ce que c'est et on a moins de surprises, même en Europe. On prend certains trucs moins à coeur.

  7. Syriane,

    Je pense que si! Déjà l'épicerie, quand on a fait l'épicerie dans certains pays, on est presque content de la faire au Québec/Canada. L'hiver, la manière de travailler différemment, une critique plus objective aussi bien dans le positif que le négatif... Qu'est-ce qui me fait aimer/détester ici en ayant pour référence autre chose que le pays d'origine (toujours aussi bien dans le positif que dans le négatif)? Pour moi, je pense que c'est primordial!

  8. C'est étonnant, c'est que pour la majorité des personnes, c'est la première expatriation, j'ai l'impression que c'est assez unique au Québec. Quand on va aux Etats-Unis par exemple, on trouve déjà plein de gens qui ont roulé leur bosse ailleurs (études, jobs à l'étranger...). Ici, je n'ai pas l'impression que ce soit la majorité ayant déjà vécu à l'étranger, à moins que je me trompe. C'est peut-être la raison pour laquelle, on retrouve certains types de témoignages qu'on ne retrouve pas forcément ailleurs (aussi bien dans le positif que dans le négatif).

  9. Pour vous répondre, bien c'est stupide de dire que ça dépend de votre projet à tous les deux. Où voulez-vous vivre? Aux Etats-Unis ou au Canada?

    Au Etats-Unis : rien à faire pour Madame, pour vous, le mariage, sinon, tenter de décrocher un employeur aux Etats-Unis/loterie Green card/Internship éventuel pour financer une reprise d'études aux US.

    Au Canada, pour Madame, continuer les études (mais ça coûte assez cher pour une Américaine), vous éventuellement PVT ou faire une résidence permanente (à commencer les démarches immédiatement). Sinon pour Madame, rechercher s'il existe des programmes de travail en Europe... Bref c'est l'enfer.

  10. Je n'aime pas non plus le système québécois, le fait de devoir fermer sa gueule alors qu'on paie autant d'impôts que les autres, le système scolaire et le système de santé.

    On ne peut pas se remettre sans cesse en question, si un endroit ne correspond pas à vos aspirations et vos valeurs, alors mieux vaut avoir le courage de s'en aller.

    Alors je résume si tu ne comprends pas mon message :

    - Devoir fermer sa gueule continuellement n'est pas une solution après plusieurs années; vous n'êtes pas des sous-citoyens, vous payez des impôts comme les autres, pourtant vous n'avez pas le droit d'émettre une opinion quelconque sans passer pour un maudit français.

    Je me permets de revenir sur ces deux derniers messages. Cela prouve bien qu'on a encore une mentalité de Français. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, car j'ai des amies québécoises qui me disent que c'est nous, justement qui sommes dans le juste en "mettant nos culottes" et en contestant haut et fort ce qui ne va pas ici.

    Oui, mais le problème, c'est ce ces Québécois qui pensent de même sont une minorité. La culture québécoise veut que la majorité soit des gens qui n'aiment pas la chicane, qui préfèrent quitter une discussion véhémente plutôt que de chercher à imposer leur point de vue, qui ont beaucoup de difficulté à se rassembler et surtout à lutter sur le long terme, bref qui démissionnent assez vite (version française) ou qui ne veulent pas s'encombrer la vie de chialages (version québécoise). Qui a raison ? Honnêtement je n'en sais rien, car faut bien reconnaître que leur vie est plutôt cool par rapport à celle des Français en France.

    Personnellement, j'ai fait le choix de leur ressembler, sauf pour ce qui concerne les questions importantes, comme la santé. Mais plutôt que de chialer haut et fort, loup parmi les loups, j'ai préféré mettre en place mon propre système d'urgence et être ferme et insistante auprès des personnes concernées lorsqu'il le faut. ( genre obtenir une ordonnance pour une prise de sang hors urgence pour la prévention annuelle, ou bien obtenir des secrétaires une copie de TOUS mes résultats médicaux). Ainsi, même si j'entends parler d'histoires d'horreur ( médecins de famille partis à la retraite, cliniques médicales fermées et dossiers de patients relégués on ne sait où), je ne me sens pas spécialement concernée.

    Le problème malheureusement, c'est seulement lorsqu'on sort du Québec qu'on s'aperçoit qu'on a peut-être trop accepté.

    Les Québécois n'aiment pas la chicane... c'est vrai. Sauf que quand j'attendais 3 heures avec un nouveau-né malade, la première à critiquer le système, c'était une mamie québécoise qui s'indignait qu'on ne faisait pas passer les enfants avant alors que nous nous attendions patiemment sans l'ouvrir.

    C'est ma collègue québécoise qui m'a parlé des difficultés concernant les impôts lorsqu'on a une petite entreprise, les mauvais investissements... Les profs de la fac qui se lamentaient de voir tant de québecismes chez leurs étudiants ou du manque de compétences dans certaines matières... Dans le milieu professionnel, les Français ne l'ouvraient pas...

    Ce sont les Québécois qui m'ont parlé des différents problèmes de leur province, pas des Français; d'ailleurs j'en fréquentais relativement peu. Les discussions véhémentes dont tu parles, je n'y ai jamais assisté, parce qu'au contraire les rares fois que je rencontrais des Français (dans le cadre professionnel de mon mari surtout), ils n'osais pas émettre une seule critique sur le Québec en groupe, à moins de se retrouver en tête à tête et encore...

    J'ai trouvé même que les Français rencontrés n'osaient même pas l'ouvrir un peu et étaient des exemples de tolérance. Par contre, certains foutaient le camp... sans explications. C'est bien d'avoir mis en place un système d'urgence, mais sera-t-il toujours suffisant? Parfois, il y a des problèmes qui passent inaperçus et si le médecin de famille ne fait pas ce qu'il faut, ça s'aggrave et lorsque le patient s'en rend compte, il est peut-être déjà trop tard. Les patients ne sont pas des médecins.

  11. Bonjour,

    Vous pensez donc vous installer au Québec ou à Edmonton! Je dirais que la différence entre l'Alberta et le Québec est énorme. Le climat disons est aussi différent et encore plus la mentalité.

    Et surtout félicitations! Au niveau de la musique, malheureusement, je n'y connais rien.

    "il faut prendre conscience que l'on arrive en tant qu'"émigrée" et que l'on ne peut se sentir en droit d'obtenir quoique ce soit..même si celà est difficile dans l'esprit français où tout est basé sur le mérite et la rationalité, il faut s'armer de courage et de patience, s'ouvrir aux autres et à la différence avec curiosité, cultiver la bienveillance..".

    Oui... et non. D'un côté, il ne faut pas prendre tout pour acquis, mais de l'autre, il faut oublier la France. Le mérite en France... c'est beaucoup aussi sur le piston.

    Je crois plutôt qu'il faut foncer dans le sens où vous serez privilégiée parce que vous aurez un conjoint québécois qui connaît le milieu. Ici, c'est pas mal basé sur la confiance en soi (ce qu'on nous apprend pas en France). C'est difficile à expliquer par Internet, mais il ne faut pas non plus se dévaloriser à tour de bras. Concentrez-vous d'abord sur l'établissement d'un réseau afin d'analyser les opportunités. Je reconnais qu'ici, on ne passe pas du temps à vous dévaloriser (surtout pour une femme). C'est un autre monde et laissez votre manque de confiance en vous à la frontière, sans arriver pour autant en terrain conquis. Je pense que ce sont deux choses différentes.

  12. à ce tarif là c'est même plus un raccourcis !

    Quoi qu'il en soit je vais faire comme certains,je vais déserter ce forum car ça devient de + en + un déplaisir d'y venir.

    Autant j'admets que je pars au quart de tour quand je lis la rangaine hautaine et humiliante sur les "pauvres" autant je trouve que les 3/4 des sujets sont une véritable prise de tête et qu'il y a trop de personnes qui devraient faire un peu plus attention à leur comportement.

    Je pense que l'admin de ce forum devrait se concentrer un peu plus sur la modération et les membres en général (même pas daigné répondre à mon email) plutôt que de ne voir que pas la pub.(dont j'ai dailleurs lu des polémiques sur le net).

    Si le but de ce forum est de dégouté les potentiels immigrants je pense que ça doit marcher sur certains.

    Sur ce,ammusez vous bien,prennez vous bien la tête,c'est tellement agréable et constructif de cracher sur les autres.A croire que vous êtes des NO LIFE

    Ne te fâche pas! Si tu es réellement motivée, personne ne doit te faire chavirer. On émet des opinions, c'est tout. Si tu te rends dans n'importe quel forum, s'installer en Allemagne ou en Angleterre, je pense que tout le monde ne dit pas c'est magnifique!

  13. Vous me faites bien rire en tout cas ! Je préfère en rire qu'en pleurer...

    Vous parlez d'infrastructure vieillissantes, mais quand je suis partit en vacances au Québec j'avais l'impression de voir les infrastructures françaises...

    Si vous voulez rentrer, ne chercher pas à vous justifier devant les autres et surtout pas en critiquant ces gens qui vous ont donné votre chance et vous on accueilli les bras ouvert.

    C'est sûr qu'après faut pas attendre que les autres travaillent pour vous, y a qu'en Europe qu'on fait ça...

    Je lis beaucoup de commentaires sur internet, mais vu comme vous critiquez les Québécois, je comprends maintenant pourquoi ils vous appellent les "Maudits français". Le pire c'est que vous êtes comme ça partout. En Suisse, pareil ! Vous voulez que les autres s'adaptent à vous parce que les français vous faites tout toujours mieux que les autres ! C'est d'ailleurs tellement vrai que la France est le pays qui se porte le mieux en Europe... Que la France est un exemple à suivre…

    Je ne vois malheureusement pas beaucoup de français en Suisse et sur les forums qui ne se plaignent pas et vous ne comprenez toujours pas qu’on n’apprécie pas ce genre d'attitude ?

    Vous regardez le téléjournal ici et vous en ressortez totalement déprimé, rien ne va nul part. Je ne connais pas le téléjournal Québécois donc je ne peux pas comparer, mais j'aime cette mentalité optimiste et que les gens voient ce qui va bien plutôt que de perdre leur temps à se plaindre.

    Vous dites qu'on vous vend le Québec comme un rêve, mais je n'ai vu ça nulle part ! Etes vous sûr que ce n'est pas plutôt vous qui l'avez interprété ainsi ?

    Avant d'immigrer on se renseigne, je lis partout qu'au Québec il faut repartir depuis le bas de l'échelle, si vous n'êtes pas prêt à le faire, un conseil restez chez vous. Si vous quitter votre pays juste pour un travail, peut-être vaut-il mieux pour vous reprendre une formation en France et choisir un domaine en plein essor que de partir dans un pays qui ne sera pas la France et où vous serez mal ?

    Après on eput toujours se rendre compte plus tard qu'on était mieux avant et que cette vie nous convenait mieux et heureusement, dans ce cas vous avez le droit de faire le trajet inverse.

    Pourquoi pensez-vous qu'un pays francophone est forcément un pays français ? NON, vous n'aurez la France qu'en France et heureusement ! Je ne veux pas partir au Québec pour avoir la France, mais pour avoir le Québec, avec ces Québécois qui ont une autre mentalité et qui sont très accueillant ! Je préfère parler avec quelqu'un qui me respecte tellement qu'il ne préfère ne pas me faire mal au cœur en me traitant d'imbécile ou autre, que de parler avec des Européens qui n'ont plus aucun respect de l'autre.

    Chacun fait ces expériences mais vous n'avez pas le droit de traiter un peuple qui vous a accueilli comme vous le faites. Ce pays ne vous convient pas, point barre. Pas besoin de critiquer, il est juste différent de la France, mais ce différent est ce que beaucoup de personnes recherchent. A force d'agir ainsi, vous pénalisez les gens qui partent pour commencer une nouvelle vie avec une mentalité et un cadre de vie qui leurs convient. Un français ayant une autre mentalité sera d'office cataloguer comme "Maudit français" à cause de gens comme vous. Vous y avez pensé à ça avant de dire du mal pareillement sur un peuple qui a la réputation d'être accueillant ? Je ne pense pas, ou si c'est le cas, c'est bien dommage et ça fera un égoïste de plus en Europe...

    Quand je vois des commentaires négatifs sur la Suisse de la part de français ça me donne juste envie de ne plus en accueillir aucun, de ne plus les laisser venir travailler en Suisse et ramener l'argent en France.

    Pour conclure, réfléchissez à ce que vous écrivez, ça peut faire mal au cœur à d'autres...

    Merci

    Vous me faites bien rire en tout cas ! Je préfère en rire qu'en pleurer...

    Vous parlez d'infrastructure vieillissantes, mais quand je suis partit en vacances au Québec j'avais l'impression de voir les infrastructures françaises...

    Si vous voulez rentrer, ne chercher pas à vous justifier devant les autres et surtout pas en critiquant ces gens qui vous ont donné votre chance et vous on accueilli les bras ouvert.

    C'est sûr qu'après faut pas attendre que les autres travaillent pour vous, y a qu'en Europe qu'on fait ça...

    Je lis beaucoup de commentaires sur internet, mais vu comme vous critiquez les Québécois, je comprends maintenant pourquoi ils vous appellent les "Maudits français". Le pire c'est que vous êtes comme ça partout. En Suisse, pareil ! Vous voulez que les autres s'adaptent à vous parce que les français vous faites tout toujours mieux que les autres ! C'est d'ailleurs tellement vrai que la France est le pays qui se porte le mieux en Europe... Que la France est un exemple à suivre…

    Je ne vois malheureusement pas beaucoup de français en Suisse et sur les forums qui ne se plaignent pas et vous ne comprenez toujours pas qu’on n’apprécie pas ce genre d'attitude ?

    Vous regardez le téléjournal ici et vous en ressortez totalement déprimé, rien ne va nul part. Je ne connais pas le téléjournal Québécois donc je ne peux pas comparer, mais j'aime cette mentalité optimiste et que les gens voient ce qui va bien plutôt que de perdre leur temps à se plaindre.

    Vous dites qu'on vous vend le Québec comme un rêve, mais je n'ai vu ça nulle part ! Etes vous sûr que ce n'est pas plutôt vous qui l'avez interprété ainsi ?

    Avant d'immigrer on se renseigne, je lis partout qu'au Québec il faut repartir depuis le bas de l'échelle, si vous n'êtes pas prêt à le faire, un conseil restez chez vous. Si vous quitter votre pays juste pour un travail, peut-être vaut-il mieux pour vous reprendre une formation en France et choisir un domaine en plein essor que de partir dans un pays qui ne sera pas la France et où vous serez mal ?

    Après on eput toujours se rendre compte plus tard qu'on était mieux avant et que cette vie nous convenait mieux et heureusement, dans ce cas vous avez le droit de faire le trajet inverse.

    Pourquoi pensez-vous qu'un pays francophone est forcément un pays français ? NON, vous n'aurez la France qu'en France et heureusement ! Je ne veux pas partir au Québec pour avoir la France, mais pour avoir le Québec, avec ces Québécois qui ont une autre mentalité et qui sont très accueillant ! Je préfère parler avec quelqu'un qui me respecte tellement qu'il ne préfère ne pas me faire mal au cœur en me traitant d'imbécile ou autre, que de parler avec des Européens qui n'ont plus aucun respect de l'autre.

    Chacun fait ces expériences mais vous n'avez pas le droit de traiter un peuple qui vous a accueilli comme vous le faites. Ce pays ne vous convient pas, point barre. Pas besoin de critiquer, il est juste différent de la France, mais ce différent est ce que beaucoup de personnes recherchent. A force d'agir ainsi, vous pénalisez les gens qui partent pour commencer une nouvelle vie avec une mentalité et un cadre de vie qui leurs convient. Un français ayant une autre mentalité sera d'office cataloguer comme "Maudit français" à cause de gens comme vous. Vous y avez pensé à ça avant de dire du mal pareillement sur un peuple qui a la réputation d'être accueillant ? Je ne pense pas, ou si c'est le cas, c'est bien dommage et ça fera un égoïste de plus en Europe...

    Quand je vois des commentaires négatifs sur la Suisse de la part de français ça me donne juste envie de ne plus en accueillir aucun, de ne plus les laisser venir travailler en Suisse et ramener l'argent en France.

    Pour conclure, réfléchissez à ce que vous écrivez, ça peut faire mal au cœur à d'autres...

    Merci

    Je n’ai même pas eu le temps de voir le message d'origine, mais je me demande

    comment tu oses? Comment tu oses à partir d'un message venir insulter les Français dans un forum où la majorité des gens... sont Français.

    Parlons-en de la Suisse, ce pays si ouvert et si tolérant! N'oublions pas vous avez besoin des frontaliers depuis bien des années, à condition qu'ils restent des frontaliers. Maintenant, il y a les frontaliers français, mais aussi

    italiens et de ce côté-là, c'est encore pire le mépris des Suisses à l'égard de ces gens-là. Je ne connais pas les frontaliers côté allemand...

    Que vous protégiez votre pays, c'est une chose; par contre, quand mon copain suisse de l'époque parlait de sa collègue de travail portugaise, il me mentionnait bien que sa famille était installée en Suisse depuis au moins trois

    générations. La famille était toujours... portugaise et considérée comme des étrangers. On me vantait parfois les statistiques suisses sur le nombre d'étrangers. Bien oui, c'est élevé, mais quand une famille portugaise n'est pas

    suisse au bout de 3 générations, il y a des questions à se poser. Au cours de mon séjour en Suisse de quelques mois avec des allers-retours (je n'avais pas le droit d'y travailler à l'époque), j'ai rencontré des gens vraiment sympathiques,

    mais pas mal de gens odieux à l'égard des Français, mais aussi à l'égard d'autres Européens; le copain de mon ex fréquentait une Anglaise... En plus, on avait pas le droit d'y séjourner qu'en tant que touriste à l'époque si on ne voulait pas se marier. Cette législation a d'ailleurs pas mal séparé des couples à l'époque. Je n'avais jamais rêvé de la Suisse, bien que vivant à plus d'une centaine de kilomètres, ce pays m'était totalement inconnu et lorsque j'étais enfant, on était reçu à Genève comme des chiens (on n’y a pas mis les pieds souvent, on préférait aller admirer les

    paysages du côté d'Evian ou traverser la Suisse pour se rendre en Autriche). En outre, j'ai rencontré mon copain à l'autre bout de l'Europe, en Scandinavie.

    Alors, ce n'est pas la Suisse qui me faisait rêver et je ne considérais pas la nationalité suisse comme le Graal. Par ailleurs, j'ai rencontré des gens formidables, dont le père de mon copain qui a tenté de me faire avoir un permis

    de travail. Dans de telles conditions, je trouvais la situation inacceptable, surtout ce mépris à l'égard de tout ce qui n'est pas suisse. Je m'en suis retournée au bord des fjords où j'avais effectivement le droit de travailler avec des gens agréables. Bon, la Suisse a changé, mais même maintenant, je suppose que si vous n'avez pas besoin de main-d'oeuvre française, vous pouvez toujours leur montrer la porte. Vous êtes installé au Québec, c'est une bonne

    chose pour vous rafraîchir de la mentalité suisse. Un souvenir excellent : j'ai lu un bouquin sur le mariage quand j'étais en Suisse qui datait des années 70

    (mon ex avait hérité de ce bouquin); je dirais que ce bouquin avait au moins 20 ans de retard (du point de vue de la mentalité) par rapport à la France. J'en

    ris toujours quand j'y pense.

    Sinon pour votre expression "ça peut faire mal au cœur à d'autres" (je trouve ça mignon... Ca me rappelle des souvenirs.)

  14. J'ai lu quelques posts et effectivement, je trouve déplacé que des gens qui viennent d'arriver ou qui n'ont pas immigré viennent dénigrer les gens qui décident de rentrer. Ce ne sera jamais un échec, mais une expérience. Ça fait 10 ans que je vis au Canada et j'ai eu une période d'environ 5 ans que je pourrai qualifier de "belles années" à Montréal. Pourtant, dans mes souvenirs, je n'ai jamais insulté quelqu'un qui ne se plaisait pas ici et qui voulait rentrer.

    Maintenant, c'est une ville que je déteste au plus haut point. Ça fait deux ans que je n'y ai pas mis les pieds. Comme quoi, la roue de la vie tourne et vous ne savez pas ce qui va vous arriver. Je n'aime pas non plus le système québécois, le fait de devoir fermer sa gueule alors qu'on paie autant d'impôts que les autres, le système scolaire et le système de santé. J'aime m'y rendre en touriste, c'est

    tellement plus agréable. Oui, il y a des Québécois sympathiques, ouverts... En région surtout. Mes meilleurs souvenirs sont la région de Québec. On est fort bien reçus en tant que touristes et la Gaspésie également. Mais bon, je refuse aujourd'hui d'y vivre alors qu'il y a quelques années, jamais je n'aurai pensé quitter Montréal et le Québec. Ainsi va la vie! Quant aux Français, je n'en

    côtoie pas du tout; ils sont en voie de disparition en Ontario et pourtant, ce serait une belle alternative pour certains...

    Je me rends parfois au Québec et les deux dernières fois que j'ai rencontré des Français, ils ont tiré la gueule. Une fois, c'était une employée de librairie (oui, on est super heureux d'aller acheter des livres et des DVD en français au Québec)... Jamais aussi mal reçus depuis des lustres. Il y a eu aussi un couple... Est-ce que les Français se font la gueule entre eux quand ils se rencontrent? À Montréal, j'ai le souvenir de rivalités. À qui mieux mieux! J'avais presque renoncé à en fréquenter si je n'avais pas connu des gens assez chouettes à l'université et parmi mes clients/employeurs (bref des gens qui n'ont rien à prouver). Je pense qu'il s'agit de frustrations de certains,

    comment dans une province aussi merveilleuse, ils ne parviennent pas à percer.

    Puis devoir fermer sa gueule pendant des années en disant que tout est merveilleux, même s'il y a une atteinte à vos droits les plus fondamentaux...

    On ne peut pas se remettre sans cesse en question, si un endroit ne correspond pas à vos aspirations et vos valeurs, alors mieux vaut avoir le courage de s'en aller. Si en France on avait un meilleur niveau de vie, alors mieux vaut rentrer ou aller dans un endroit susceptible de mieux vous convenir (en France ou ailleurs) avant qu'il ne soit trop tard. Si le mal-être apparaît au bout de 6 mois, alors mieux vaut aller voir ailleurs, parfois en région, parfois dans une

    autre province pour trouver son "chez-soi".

    je suis la seule à trouver ce message confus ?

    Alors je résume si tu ne comprends pas mon message :

    - Pas besoin de descendre les gens qui partent, même si soit-même on réussit. Le scandale, c'est que les plus virulents sont ceux... qui sont encore en France et qui n'y connaissent rien.

    - La roue de la vie tourne, alors on ne sait jamais ce qui peut t'arriver le lendemain; ce que tu aimes aujourd'hui, tu peux le détester demain.

    - Mieux vaut assumer ses choix et partir que de se remettre en question continuellement si la province ne respecte pas tes valeurs et tes choix.

    - Devoir fermer sa gueule continuellement n'est pas une solution après plusieurs années; vous n'êtes pas des sous-citoyens, vous payez des impôts comme les autres, pourtant vous n'avez pas le droit d'émettre une opinion quelconque sans passer pour un maudit français.

    - Mieux vaut le courage de s'avouer à soi-même que le Québec n'est pas fait pour nous, au bout de 6 mois ou de deux ans ou 10 ans que de s'y enliser.

    Tu as compris cette fois?

  15. J'ai lu quelques posts et effectivement, je trouve déplacé que des gens qui viennent d'arriver ou qui n'ont pas immigré viennent dénigrer les gens qui décident de rentrer. Ce ne sera jamais un échec, mais une expérience. Ça fait 10 ans que je vis au Canada et j'ai eu une période d'environ 5 ans que je pourrai qualifier de "belles années" à Montréal. Pourtant, dans mes souvenirs, je n'ai jamais insulté quelqu'un qui ne se plaisait pas ici et qui voulait rentrer.

    Maintenant, c'est une ville que je déteste au plus haut point. Ça fait deux ans que je n'y ai pas mis les pieds. Comme quoi, la roue de la vie tourne et vous ne savez pas ce qui va vous arriver. Je n'aime pas non plus le système québécois, le fait de devoir fermer sa gueule alors qu'on paie autant d'impôts que les autres, le système scolaire et le système de santé. J'aime m'y rendre en touriste, c'est
    tellement plus agréable. Oui, il y a des Québécois sympathiques, ouverts... En région surtout. Mes meilleurs souvenirs sont la région de Québec. On est fort bien reçus en tant que touristes et la Gaspésie également. Mais bon, je refuse aujourd'hui d'y vivre alors qu'il y a quelques années, jamais je n'aurai pensé quitter Montréal et le Québec. Ainsi va la vie! Quant aux Français, je n'en
    côtoie pas du tout; ils sont en voie de disparition en Ontario et pourtant, ce serait une belle alternative pour certains...

    Je me rends parfois au Québec et les deux dernières fois que j'ai rencontré des Français, ils ont tiré la gueule. Une fois, c'était une employée de librairie (oui, on est super heureux d'aller acheter des livres et des DVD en français au Québec)... Jamais aussi mal reçus depuis des lustres. Il y a eu aussi un couple... Est-ce que les Français se font la gueule entre eux quand ils se rencontrent? À Montréal, j'ai le souvenir de rivalités. À qui mieux mieux! J'avais presque renoncé à en fréquenter si je n'avais pas connu des gens assez chouettes à l'université et parmi mes clients/employeurs (bref des gens qui n'ont rien à prouver). Je pense qu'il s'agit de frustrations de certains,
    comment dans une province aussi merveilleuse, ils ne parviennent pas à percer.
    Puis devoir fermer sa gueule pendant des années en disant que tout est merveilleux, même s'il y a une atteinte à vos droits les plus fondamentaux...

    On ne peut pas se remettre sans cesse en question, si un endroit ne correspond pas à vos aspirations et vos valeurs, alors mieux vaut avoir le courage de s'en aller. Si en France on avait un meilleur niveau de vie, alors mieux vaut rentrer ou aller dans un endroit susceptible de mieux vous convenir (en France ou ailleurs) avant qu'il ne soit trop tard. Si le mal-être apparaît au bout de 6 mois, alors mieux vaut aller voir ailleurs, parfois en région, parfois dans une
    autre province pour trouver son "chez-soi".

  16. Nous sommes RP et mon mari est venu avec un travail :flowers:

    Bon je me doute que c'est anecdotique, il fait parti d'une profession très en demande. Nous avons validé notre RP et nous sommes retournés en France. Sa boîte ayant des bureaux à Montréal, il a terminé le projet sur lequel il travaillait puis a demandé sa mobilité (ce n'est pas une mutation vu qu'il a resigné un contrat ici).

    Comme le dit Guillaume on a pris le risque d'attendre quelques mois pour avoir le déménagement bien plus simplifié grâce à ça !

    Si ça n'avait pas marché nous serions partis sans rien par contre.

    Du coup au début on nous demandait : "alors vous avez un visa de travail ?"; et quand on leur répondait qu'on était RP ils nous regardaient avec des yeux :blink2:

    Nous nous considérons comme des immigrants et non comme des expatriés (nous sommes partis car c'est notre décision, pas parce que sa boîte n'a pas su lui proposer autre chose), nous comptons nous installer ici pour une bonne coupe d'année et demander la citoyenneté.

    Nous aussi, on a un peu fait la même chose, il y a une dizaine d'années. Mon mari a resigné un contrat sur place... Nous, ça a aussi été un peu le hasard parce que nous avions déjà entrepris les démarches notre résidence permanente quelques mois auparavant. Je voulais absolument quitter Paris (où on a vécu deux ans) après plusieurs années d'expatriation (chacun de notre côté). Quand on me demandait si j'avais suivi mon mari, bien non, sûrement pas puisque j'étais à l'origine des démarches. Donc, notre voyage exploratoire a été un voyage d'affaires pour mon mari (et je l'accompagnais). Bon, nos débuts ont été plus faciles. En plus, il a fallu intégrer un ordre... Nous aussi, on a eu le droit aux gros yeux pour la RP.

    Bon, il est vrai que les démarches étaient du gâteau à l'époque. Je dirais à Maoria de profiter de cette situation pour se positionner sur le marché québécois (reprise d'études par exemple) parce que la situation est propice (c'est ce que j'ai fait en reprenant des études). Par contre, il faut que votre mari intègre les divers réseaux professionnels, parce qu'on est pas à l'abri d'un licenciement et qu'un jour, il faudra peut-être intégrer une entreprise locale. Pour nous, le licenciement est arrivé quelques années après... et mon mari était content d'avoir intégré divers réseaux professionnels à ce moment-là.

    Quant à vous considérer comme des résidents ou des expatriés, c'est vrai qu'on est entre deux chaises, mais intégrer soi-même le marché du travail permet aussi de vous intégrer en tant que résident.

  17. Il y a de nombreux étrangers qui ouvrent des garderies. Bien entendu, on est pas obligé de commencer par 5 ou 6 enfants, mais ça peut être une possibilité à envisager, un projet à mûrir, la clientèle à cibler... Il n'y a pas tellement de démarches finalement, il suffit d'aller se renseigner sur les bons sites (finalement, ici c'est assez facile contrairement à la France). Qui ne fait rien n'a rien et ça on l'apprend en venant au Canada. Je crois que c'est le plus gros choc culturel pour un Français où tout ce qui est création d'entreprise est inenvisageable ou même méprisable.

    Le permis d'enseigner est assez difficile à obtenir et les personnes qui enseignent doivent souvent trouver des contrats précaires, voire des contrats en tant que travailleur autonome. C'est comme cela que j'ai commencé il y a une dizaine d'années. J'ai travaillé pour diverses écoles de langues, des commissions scolaires (francisation en entreprise), le ministère de l'Immigration, le cyberapprentissage (E-learning) avec une université... Il s'agit de l'enseignement aux adultes, mais les rencontres sont riches et intéressantes; on aborde de nouvelles méthodes d'apprentissage de la langue qui sont purement québécoises. Le milieu est vraiment sympa et les collègues sont plutôt ouverts. Bien entendu, pour moi, ça a servi de tremplin (avec reprise d'études) pour exercer ma profession actuelle. Mais, c'est comme ça ici, il ne faut pas rêver. Il faut parfois être prêt à enseigner auprès d'un certain type de public, à s'adapter. Je ne vois pas en quoi créer sa propre garderie serait un projet impossible, surtout pour une personne qui possède des qualités pédagogiques et qui peut mettre en place des programmes éducatifs recherchés par les parents. Bien entendu, ça ne se fera pas dans les premières semaines parce qu'il faut cibler une certaine clientèle (anglophone?).

  18. Les cpe, il me semble, sont tenus de recruter seulement deux tiers de gens diplômés, le reste ne doit pas l'être forcément. J'ai toujours trouvé cela plus que léger.

    http://carrieresgagnantes.com/educateur-de-la-petite-enfance/article/comment-devenir-educateur-de-la-petite-enfance

    Par contre, pourquoi ne pas ouvrir sa propre garderie? Bien entendu, il s'agira d'une garderie privée avec un nombre d'enfants de 5 ou 6. Par contre, pour le processus de reconnaissance (pour recevoir un financement de l'Etat), j'ai entendu dire que c'était à la tête du client, surtout du côté de Montréal. Mais bon, ça dépend, je pense du bureau coordonnateur.

  19. Faut pas non plus faire de la parano, si c'est si terrible que ça le système de santé les rues seraient jonchées de cadavre :flowers:

    Et puis une personne lambda n'a aucun besoin de passer sa vie chez le médecin, j'en ai pas vu depuis 14 ans et je pense pas être un surhomme ...

    Pas mal sur que si les gens arrêtaient d'aller chez le médecin pour un oui ou pour un non y aurait pas mal moins d'attente pour les gens qui en ont vraiment besoin.

    Sans compter ceux qui râlent parce qu'ils n'ont pas de médecin de famille alors qu'ils n'ont même pas cherché.

    C'est clair !

  20. Non mais tsé les gens qui écrivent leur 1er message ici mais savent tout lol

    Premier message, pas vraiment, ça fait 10 ans que je viens sur ce site. On a effacé mon compte parce que je n'avais pas le bon courriel.

    Je suis emi138.

    Donc, ne faites pas croire à tout le monde qu'il est si facile d'accéder à la médecine.

  21. C'est bien pour ca que je me suis débarrassée de la mienne... tsé quand tu veux la voir rapidement pour une ordonnance et qu'on te dit "RDV dans 1 mois pas avant", bah tu vas à la clinique après le boulot, ça va plus vite hein :tongue:

    C'est qu'on essaie fatalement de recréer ce qu'on connaît en arrivant donc avoir SON médecin...

    Pratique pour un enfant par contre, jamais eu de mal à trouver (j'en ai eu 3 pour le petit) et RDV toujours dans la journée ou le lendemain ! Parce que attendre même juste 2-3 heures dans une salle d'attente avec un enfant c'est long (notez que j'ai pas dit 30 secondes :whistlingb: cela dit certains ne vont pas me croire mais mon record aux urgences c'est 1h :biggrin2: )

    Cool! Quelle chance! On va t'admirer de ta belle intégration! J'espère en tout cas (et je te le souhaite) que jamais tu n'auras besoin d'opération considérée comme pas grave (mais qui t'empêche de travailler) et que tu devras attendre un an et demi, qu'aucun de tes enfants n'aura besoin d'une orthophoniste, que tu ne vas pas t'apercevoir à 40 et quelques années qu'on a pas détecté un problème mineur qui s'est empiré et qu'en conséquence, tu devras prendre des médicaments toute ta vie. C'est vrai, ça n'arrive qu'aux autres. Arrête de plaisanter! Fais un check-up annuel chez ton médecin en France ou chez un médecin privé à Montréal, au moins pour tes enfants.

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