j'ai du mal à remettre ensemble les bouts de votre aventure. Dans le présent article, tu mentionnes que ton épouse a travaillé à Toronto et y a fait un parcours brillant, hors dans vos différents billets, vous décrivez que vous avez "simplement" fait un voyage exploratoire de 6 mois (congé sabbatique parental en Belgique) qui vous a entre autre mener par l'Ontario. Durant ce voyage, vous ne pouviez travailler car vous n'aviez pas de permis de travail.
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Voyage initiatique
En 2012, ma conjointe et moi avons décidé une pause professionnelle. Prendre une respiration de six mois pour faire le tour des Annapurnas ou vivre un "Rendez-vous en terre inconnue". Du team building familial. Quelque part loin de notre zone de confort. Tiens, au Canada par exemple.
Nous avons parcouru différentes provinces : le Nouveau Brunswick, l'Ontario, la Colombie Britannique et le Québec. Ça n'a pas toujours été simple. Mais nos enfants de 3 et 5 ans ont beaucoup aimé partager cette aventure familiale. Au fil des mois, nous nous sommes interrogés : "bon, qu'est-ce que ça prendrait pour vivre ici? Est-ce que c'est réaliste?" Tranquillement nous avons commencé à faire des todo list, étudier les opportunités d'emploi, réseauter, imaginer différents scénarios, identifier les risques, calculer des budgets, dresser des plans d'action...
Toujours pas convaincu ?
Pour ma part, usant d'un conge parental, j'ai consacre plusieurs mois pour decouvrir en famille plusieurs provinces et evaluer differentes voies d'immigration: Programmes des Candidats des Provinces (Nouveau-Brunswick), Certificat de Selection du Quebec (Quebec), Permis de Travail Temporaire (Ontario). Ca a ete une aventure incroyable a travers le Canada.
Pendant ce sejour, nous avons notamment :
appris a patiner, mesure en pieds, decouvert les regles du hockey, vu des baleines, survecu a l'hiver, etc.
ouvert un compte en banque et commence a construire notre cote de credit
fait du benevolat et obtenu des recommandations
elargi notre cercle d'amis ainsi que notre reseau professionnel
identifie plusieurs bassins d'emploi pertinents, rencontre un maximum d'employeurs et appris a adapter nos CV a leurs exigences
decide de reprendre des etudes pour completer notre preparation
Le seul moment ou vous avez pu passer à l'acte professionnellement c'est seulement après ton embauche aux Journées Québec que tu as obtenu ton PTT avec BRP et vous vivez à Sherbrooke.
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Projet de vie 2.0
Avec une préparation adéquate et un bon plan de match, il suffit juste de dérouler les étapes pour atteindre ses objectifs.
Démonstration...
De retour en Belgique, il ne nous aura ainsi fallu que très peu de temps pour négocier un contrat d'embauche aux Journées Québec, assurer la reconversion professionnelle de ma compagne, mettre de l'ordre dans nos affaires puis remonter dans un avion.
Le défi était le suivant : pendant que je négociais un emploi en Estrie, et avec seulement quelques mois devant nous pour effectuer les démarches d’immigration, comment trouver à coup sûr des perspectives passionnantes pour ma femme, dans la même région ? Sherbrooke, c’est pas si grand. Il n’y a pas des millions d’employeurs possibles. Encore moins qui sont prêts à engager une immigrante qu’ils n’ont jamais vue. Encore moins pour une job qui corresponde tip-top à nos attentes. Encore moins pour commencer dès notre période d’arrivée.
Après réflexion, nous sommes arrivé à cette conclusion : quand on part en randonnée et qu’on n’est pas certain de trouver une bonne place où dîner, on fait mieux d’emporter son casse-croûte.
Et donc, au lieu de désespérer après un improbable employeur au Canada, nous avons plutôt ciblé une entreprise locale qui souhaitait se développer au Québec. Exprimé ainsi, le défi est devenu tout de suite plus facile. Avec une économie au ralenti, trouver une PME ou une grande compagnie qui souhaite explorer de nouveaux marchés, ce n’est pas plus compliqué que de feuilleter un annuaire professionnel. Et avec un taux de chômage élevé dans certaines régions, des services encouragent des formations innovantes : cours de langues, programmes de mobilité international, certifications en tout genre, etc. En cherchant, nous nous sommes vite rendu compte que les solutions sont nombreuses pour atteindre notre objectif.
Ma femme a ainsi pris contact avec une entreprise qu'elle admirait particulièrement et a convaincu ses responsables de développer leurs activités au Québec, plutôt qu’en Asie ou au Etats-Unis. Une fois que nous avons fait coïncider les contraintes du stage et celles de mon emploi, l'affaire était ketchup.
Et nous sommes arrivés au Canada avec 2 contrats d’emploi dans nos bagages. Moi, travailleur qualifié, avec un permis de travail fermé. Elle, VRP, avec son permis de travail ouvert. Pendants plusieurs mois, elle a eu l'opportunité de voyager à travers le Québec, démontrer ses compétences, côtoyer des CEO, offrir du vrai chocolat belge, négocier de projets à... beaucoup de chiffres, loger dans des hôtels pas triste... C’est une façon très agréable, je trouve, d'acquérir cette fameuse expérience Québécoise tant indispensable.
En travaillant d'arrache-pied, il ne nous aura fallu que 4 petits mois pour préparer tous les détails de ce rebond professionnel. Un investissement très rentable.
Le bilinguisme: plus important qu'il n'y paraît?
dans 1 permis de travail, 2 enfants et 4 valises à Sherbrooke
Un blog de Jefke
Posté(e) · Modifié par qwintine
Bonjour @Jefke
j'ai du mal à remettre ensemble les bouts de votre aventure. Dans le présent article, tu mentionnes que ton épouse a travaillé à Toronto et y a fait un parcours brillant, hors dans vos différents billets, vous décrivez que vous avez "simplement" fait un voyage exploratoire de 6 mois (congé sabbatique parental en Belgique) qui vous a entre autre mener par l'Ontario. Durant ce voyage, vous ne pouviez travailler car vous n'aviez pas de permis de travail.
Le seul moment ou vous avez pu passer à l'acte professionnellement c'est seulement après ton embauche aux Journées Québec que tu as obtenu ton PTT avec BRP et vous vivez à Sherbrooke.
Egalement dans ton article sur comment ton épouse "quand on part en randonnée et qu’on n’est pas certain de trouver une bonne place où dîner, on fait mieux d’emporter son casse-croûte" ce que tu y racontes ne cadre pas du tout avec sa carrière remarquable à Toronto. En effet, ce que tu y décrits est que votre objectif était qu'elle se crée sa job à Sherbrooke et ce qu'elle a fait l'a amener à traiter avec le Québec. Tu n'y parles jamais de Toronto. Je te cite :
Merci d'expliquer car là on y comprend plus rien
Q