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Robinson Mayday

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Messages posté(e)s par Robinson Mayday

  1. On s'habitue. Il faut se dire qu'on est sur l'Everest ! Sûr qu'il faut une écharpe devant la bouche, mais le froid c'est bon pour le coeur.

    Non vraiment, la météo ça modifie beaucoup les habitudes, mais je crois que pour personne ce n'est une raison de renoncer à ce coin sympa.

    Et puis ça ajoute de la solidarité entre les gens.

  2. C'est inquiétant en effet. Les provinces ne sont pas endettées, et elles en sont fières, mais si ce sont les individus qui le sont cela ne fait que déplacer le problème. Cela fait peser un gros risque sur ces personnes alors que c'est un système qui est en cause.

    Mais c'est toujours mieux qu'en Europe où tout le monde, les états ET les individus, sont dans le rouge.

  3. Bonsoir tous,

    Je viens de relire quelques pages et je suis sidéré par ce forum, qui ne reflète aucun des échanges que l'on peut avoir dans Montréal avec les immigrants récents, les Québecois natifs, les immigrés de longue date etc ... Personne ne se parle comme ça dehors ! On peut quand même parler d'idéal sans être soupçonné de mépris envers un pays d'accueil, un pays d'origine, le sien ou un autre ...

    Je pense que la forme du forum est en cause, la forme et non les gens (j'ai déjà vu, ailleurs, des gens intelligents et sympathiques s'étriper copieusement par e-mail). Tous ici ont l'air d'AIMER cette province, et ceci nous fait déjà un sacré atome crochu ! On ne sait même plus de quoi parlait le forum ! Symptôme clair que nous nageons en pleine baston.

    Je me garderai bien d'immigrer où que ce soit, je préfère continuer à voyager et à travailler, en souhaitant le bonheur même aux sédentaires ...

  4. Oui, je suis parfaitement d'accord avec toi. Cependant il existe des systémes dans plusieurs pays qui n'offrent pas un milieu favorable pour les travailleurs qualifiés. donc chacun cherche ce qui lui convient.

    Des programmes d'échange peuvent faire l'affaire pour les études universitaires ou les programmes de recherche. Mais quand il s'agit de familles qui souhaitent changer leurs vies, c'est comliqué de pouvoir créer des programmes d'échange à ce niveau.

    Et si on considére un programme d'échange entre un pays classé «développé» et un pays classé «émergent», c'est pratiquement impossible de créer une possibilité de migration dans les deux sens. Donc on ne peut même pas parler d'échange dans ce cas.

    C'est cela, on s'est compris. Bien sûr c'est juste un constat, car il n'y a aucune action individuelle qui pourrait remédier à cette situation.

    Mais l'ONU devrait y réfléchir, pour réguler un peu, parce que sinon on retrouvera entre "développé" et "émergent" la même logique de pillage de ressources que celle qui a fait les grandes heures de la colonisation concernant les minerais.

    Le pays d'accueil n'a pas versé un sou pour ta formation, l'énergie et les espoirs que les tiens ont mis en toi. Le Canada devrait aider, d'une façon ou d'une autre, les pays sources.

  5. En restant dans son pays, on n'a malheureusement pas plus de pouvoir pour améliorer les choses. Car nous ne sommes que des individus et c'est bien ça le souci : tout est organisé comme si l'immigration ne concernait que le pays d'accueil et l'immigrant, alors qu'en fait cela a une incidence sur l'ensemble de l'économie mondiale. Et lorsque des millions de travailleurs qualifiés migrent, c'est une hémorragie. Des programmes d'échanges suffiraient à rétablir l'équilibre.

  6. L'informatique est un terme qui recouvre des dizaines de métiers différents, et ces métiers évoluent sans cesse. Ceux que nous connaissons aujourd'hui auront disparu dans 20 ans et seront remplacés par d'autres. Ce qui est dit plus haut est vrai, tout ce qui est réseau est complètement saturé. Pour immigrer, il faut un profil plus rare, comme informatique + quelque chose, le quelque chose pouvant être : biologie, jeux video (la spécialité de Montréal), bases de données pour telle ou telle science, synthèse d'images et animation. Les outils pédagogiques de demain par exemple :

    http://www.ted.com/t...le_biology.html

    ... mais surtout un bagage universitaire qui montre à l'employeur qu'à la prochaine évolution du métier tu pourras t'adapter.

    Il ne s'agit pas d'avoir deux spécialités, mais une (informatique) et une seconde discipline pour coller à la culture du client.

  7. Ce n'est pas ce que je veux dire. Le Canada est très agréable. Et le raisonnement vaut pour n'importe quel pays : nous immigrons parce que nous y trouvons un avantage. Et donc (loi de l'action et de la réaction) nous tirons le monde vers le bas lors de cet acte politique, bien que nous n'en n'ayons pas l'impression. Par contre le monde aurait été tiré vers le haut si ton nouveau travail (et tout ce qui va avec) était venu à toi, en Algérie. Tu comprends ?

  8. N'oublions pas que chaque fois que nous faisons une concession, nous obligeons les autres à en faire autant sinon plus.

    Et ce sera encore plus difficile pour certains d'entre eux. On ne peut pas considérer l'immigration uniquement d'un point de vue individuel.

    Si notre monde n'est pas si mauvais, c'est que nos ancêtres ont choisi de l'améliorer, au lieu de le consommer de façon individualiste.

    En faisant des concessions, on le rend plus dur.

  9. Je vais essayer le Meetup, c'est une possibilité dont je ne connaissais pas l'existence et qui semble prometteuse.

    J'avais un niveau d'anglais moyen (on l'apprend mal en France) et assez spécialisé. En arrivant ici j'ai compris

    ma douleur ! Il y a autant d'accents que de pays d'origine et l'anglais courant comporte d'avantage

    de vocabulaire et d'expressions consacrées que le français. Il y a vraiment un gros pallier à franchir.

    40 heures de cours c'est bien, mais 100h de conversation c'est mieux. En tous cas, c'est une bonne

    façon d'occuper les soirées ...

  10. Ah Gilles Vigneault toute ma jeunesse ... Et quels beaux moments quand il chantait avec Leclerc et Charlebois.

    Il a exploré une gamme de possibilités qui sont de jolis repères pour la chanson Québecoise.

    The first girl I met. C'est la fille d'un avocat. I love you vous ne m'entendez guère. I love you vous ne m'entendez pas.

    ET "Gens du pays" ! Et "Il me reste un pays" ! On ne s'en rend pas toujours compte de la force que ça communique. Il a de l'amour pour tout un peuple ce gars-là. Ca fait résonner une identité et ça aide un pays à se trouver. Nous avons eu la chance d'avoir quelques chanteurs qui ont joué un rôle semblable en France (tous étrangers d'ailleurs !) mais beaucoup ont disparu. Dans le genre universel il nous reste Aznavour.

  11. Je suis émerveillé de voir que quelqu'un a si parfaitement mis en évidence la réalité des choses MAIARA : l'immigration est une compétition entre immigrants. Le pays d'accueil choisira ceux qui donnent le plus pour le moins cher. Il pourra, en outre, obtenir ainsi des travailleurs immigrants à meilleur coût que les locaux. Tous seront en bonne santé, et déjà parfaitement formés. N'hésitez donc pas à proposer encore un peu plus ou sinon, à baisser encore un peu vos tarifs.

    Mais quelle est donc la différence entre un pays et une société privée ?

  12. Mais quelle belle journée aujourd'hui ! Il n'y avait pas de vent, et plein soleil. Du coup on a pu profiter des 30cm de neige. Enfin Montréal la blanche est de retour. Le bois de Summit Circle, puis le Mont Royal Sud, Est et Nord. Une vue limpide.

    Bon je ne regrettais pas d'avoir ajouté une épaisseur. Mais ça ne pinçait pas trop, sauf le soir avec le vent de face.

  13. Moi, je veux juste vous faire partager mes lectures :

    http://www.statcan.g...sultats-fra.htm

    Vous allez sûrement me dire que cette page est contraire au règlement du forum ?

    Pourquoi les immigrants arrivent en meilleure santé que les canadiens ? 1: On a éliminer de leur rangs toutes les personnes ayant des maladies grave et 2, de manière générale, ce sont des gens qui se sentent en forme qui entreprennent de tel projet.

    Pourquoi leur santé ce dégrade-t-elle suivant leur arrivé au Canada ? Le plus grand stress qu'ils ressentent dû au fait qu'ils doivent maintenant vivre dans une nouvelle société différente, y repartir à zéro autant pour le réseau d'ami que pour l'argent. Ce dernier point d'ailleur a encore rapport, car le niveau de vie des nouveaux arrivant est généralement moins élever que la moyenne de la population.

    Tout ceci est évident et doit correspondre à la situation dans tous les pays dévellopés. J'en conclu que tu en as donc d'avantage contre le fait même d'immigrer pour quiquonque et non contre le Québec ou le Canada en particulier.

    Je pense que ce document (malgré ta lecture rapide) qui a demandé des années de travail au gouvernement canadien

    présente l'avantage d'élever le débat au-dessus des passions et des malentendus.

    ! ? Je ne suis contre le fait d'immigrer pour personne, ni contre l'immigration au Québec ou le Canada !

    C'est assez curieux de voir que toute contribution ici est vue comme une agression.

    C'est en temps de guerre qu'on demande aux gens de choisir leur camp. A priori on est encore en paix ...

  14. Bien loin de moi l'idée d'être méchant avec vous "Robinson Maday" mais vous dite ne pas être capable de vous payez un médecin et vous donnez des conseils de finances

    Là y a un truc qui va pas !!!!

    Ben si, quand les gens honnêtes ne peuvent plus se payer de médecin c'est que les financiers ont tellement

    joué au yoyo avec la bourse que le pays tombe en faillite.

    Connaître l'histoire n'implique pas nécessairement de disposer d'un énorme capital.

    C'est même souvent l'inverse.

  15. Moi quand je suis en attente de l'immigration, en train de faire la queue dans une administration ou autre, je me dis que c'est ce qui remplace le voyage en bateau qui durait huit jours. Je pense au Québec et aux embruns. J'imagine les vagues.

    Bon je sais ce n'est pas très facile quand on est dans l'ambassade du Canada depuis dix heures.

    L'important c'est de ne pas imiter le cri de la mouette quand on appelle votre numéro. Ca, ça enlève des points.

  16. Non je blague ... De toute façon au centre de crise il y a un protocole anti-punaises.

    A IKEA j'ai vraiment trouvé du simple (je parle petit budget). Bon ce n'est pas folichon mais

    avec un peu d'amour ça finit par prendre de l'âme.

    "Pour Montpellier, allez y quai A" (Marguerite Duras, Comment j'ai arrêté de boire)

    "L'appartement était vide. Elle et moi on l'Ikea sauvagemment" (Gerard de Villiers, Une si belle indigène)

    "En montant le meuble, je m'ai piqué à l'épaule avec une écharde" (Musso, Et si c'était bidon)

  17. Oui c'est inquiétant. Mais il faut qu'il fasse attention, tous les points de repère peuvent basculer dans la vie d'un immigrant.

    S'il se sent fatigué de la situation (même si elle est parfaitement injuste) il n'est pas loin de la limite critique :

    http://www.statcan.gc.ca/pub/82-622-x/2011008/findings-resultats-fra.htm

    Première chose à faire : reprendre des études.

    C'est en pratique incontournable.

  18. Il n'y a pas de honte à utiliser les procédures mises à notre disposition par le Québec. Il faut laisser les tabous au pays !

    En France l'aide sociale est culpabilisante parce que le climat social charrie des effluves nauséabondes de guerre

    coloniale pas terminée, avec un ex-tortionnaire de la guerre d'Algérie qui a encore le droit de se présenter aux élections.

    Mais ici c'est la PAIX ! Le Québec n'a jamais envahi personne (les indiens c'est les français et les anglais qui les ont tué)

    et n'a de mépris pour personne. S'il y a une aide c'est VRAIMENT pour t'éviter de partir en galère.

    Le mieux après pour rebondir c'est de toper une reprise d'étude, et le permis de travail post-diplôme.

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