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Rash McGeady

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Billets posté(e)s par Rash McGeady

  1. Rash McGeady
    J'ai passé (et obtenu) mon permis de conduire il y a très peu (quelques semaines à l'écriture de ce billet) et je souhaitais partager mon expérience et la comparer avec le passage du permis en France.
     
    La Durée
     
    Tout d'abord, les cours au Québec sont obligatoire. On compte 4 phases. Avec les cours il y a des échéances à respecter, ainsi de la phase 1 à l'examen théorique (communément appelé « le Code » en France) il faut qu'il y ait un délai de 10 mois et entre la phase 1 et l'examen pratique : 12 mois.
    Tandis qu'en France, il faut avoir complété au moins 20 heures de pratique et avoir de bons résultats au test théorique.
     
    Il faut donc au moins 1 an avant d'avoir son permis au Québec contre aucune durée minimale en France.
     
    Le Coût
     
    J'ai passé mon permis en France (où j'ai échoué) et au Québec. En France mon forfait m'a coûté environ 1200 euros, au Québec il m'a coûté 1100 dollars. J'ai pris une dizaine d'heures de conduite en auto-école en France rendant la facture bien salée et tout ça pour l'échouer.
    Mais au Québec c'est quelque peu différent ...
     
    Au Québec, une fois l'examen théorique en poche, on obtient un permis de conduite accompagnée qui, comme son nom l'indique, permet de conduire une voiture à condition d'être en compagnie de quelqu'un qui a un permis régulier depuis au moins 2 ans.
    En France, il me semble que c'est également permis mais à la différence qu'il faille conduire une voiture à double commande, ce qui inévitablement augmente les coûts car il faut louer.
    Généralement les gens optent pour des heures de conduite en auto-école, qui ne cessent d'augmenter à chaque année. À l'époque où j'étais inscris en France, on était à 45euros / heure.
     
    Donc à ce niveau là le Québec est plus avantageux, on peut prendre la voiture d'un ami, de sa moitié, des parents/beaux-parents etc. et conduire comme bon nous semble. Je pense avoir parcouru 2500 km en conduite accompagné (un beau road-trip jusqu'aux îles de la Madeleine, ça chiffre pas mal).
    On est beaucoup plus à l'aise de conduire avec quelqu'un qu'on connaît, on peut prendre le temps pour les manœuvres, pour explorer le tableau de bord, le fonctionnement de la boîte de vitesse, la sensation d'accélération et de freinage etc.
    L'unique inconvénient à cela (et encore ...) c'est peut être d'attraper les mauvais plis de la personne qui nous accompagne, ou de ne pas avoir de rétro-action sur notre conduite.
    Dans mon cas, j'oubliais souvent les angles morts et c'est un moniteur qui a insisté là dessus.
     
    L'Examen
     
    En France, l'examen comporte quelques manœuvres de stationnement, une entrée/sortie sur autoroute et une question portant sur le véhicule.
    Au Québec, l'examen ne comporte pas d'autoroute et seulement une manoeuvre de stationnement (en épi ou bataille mais jamais en créneau).
     
    Le paysage automobile nord-américain est rempli de véhicules à transmission automatique, ce qui n'est pas tout à fait le cas en France ou même en Europe. Ce qui fait qu'à l'examen au Québec on peut passer son permis sur une voiture à transmission automatique et pouvoir tout de même conduire une manuelle par la suite, à l'inverse de la France où passer l'examen en automatique apportera une mention sur le permis qui n'autorisera pas la conduite d'une manuelle.
     
    Là encore le Québec ressort gagnant, l'épreuve n'est pas très compliquée pour peu que l'on effectue les vérifications nécessaires et qu'on démontre une maîtrise sur sa conduite.
    Bien sûr pendant l'examen il est facile de stresser et de finir par le rater d'un rien. Ce fût mon cas, et cette chaîne Youtube ainsi que ce post sur un forum québécois m'ont permis de le passer sereinement. Sans oublier bien sûr, une tonne d'heures de pratique avec mon amie qui a pu m'épauler durant tout ce processus.
     
    Pour terminer sur l'examen, c'est un peu comme en France, il y a des sites plus faciles que d'autres. On m'a beaucoup parlé de Donnaconna où les circuits sont plutôt simples. J'ai passé mon examen une première fois à Lévis où je l'ai raté, et à Québec où ça s'est super bien passé.
    À Montréal, la réalité doit être tout autre ...
     
    Bon examen à celles et ceux qui le passent ! Et watch-out l'hiver !
  2. Rash McGeady
    En décembre 2012, j'avais participé au salon Journée Québec qui s'était déroulé à Paris. J'espèrais pouvoir déposer mes CV et séduire un recruteur.

    Malheureusement, mon profil était vraiment trop faible comme me l'a si bien souligné un membre de Revenu Québec. Qu'à cela ne tienne, je ne baisse pas les bras, et continue de déposer mes CV.
    Je rencontre un recruteur avec qui j'avais déjà échangé par mail auparavant. Celle ci, me dit qu'il serait bien que j'obtienne une année d'expérience au moins pour avoir de meilleures chances.

    Du coup, je me dis que je vais constituer mon dossier d'immigration, le temps que ça se fasse, je trouve coûte que coûte un job dans le domaine du web et j'aurais tout ce qu'il me faut pour séduire un employeur Québécois !

    Janvier, souhaitant rapidement démarrer un contrat, je m'inscris dans une école en alternance. Je trouve assez rapidement une entreprise sur Paris et où j'ai déjà commencé à ressentir les effets de l'expérience professionnelle. Effectivement tout est différents des cours ! Mais j'aime ça, j'ai déjà appris beaucoup de choses et continue d'en apprendre. Côté école, c'est pas le top, mais ça reste correct.

    Bref, je suis prêt à passer une année en France avant d'immigrer au Québec

    Mais voila que, sortie de nulle part, le recruteur qui avait fait le mort depuis décembre, me contacte en mars ! Une entreprise propose un emploi qui pourrait correspondre à mon profil. Elle me présente le profil qu'ils recherchent et je suis irresistiblement tenté !

    Le job est juste parfait ! C'est totalement dans mon domaine de compétences, le salaire est trois fois supérieur au mien actuel et surtout, surtout.. la raison qui m'a fait le plus craqué : l'entreprise se trouve en plein coeur de Québec, là où j'ai laissé mes souvenirs et surtout mes amis !

    On organise un entretien Skype, je rencontre une première personne avec qui on discute pas mal. Puis le lendemain rebelotte, Skype mais cette fois ci avec une personne différente qui me fait passer un test technique.. J'ai quelques difficultés à répondre à certaines questions mais je pense m'en être globalement bien sorti.

    Finalement, je ne suis pas retenu

    Etait ce mon niveau, ou le fait que je n'ai aucune expérience, ou encore parce qu'au Québec j'avais fais des études (inachevées) dans un domaine totalement différent et qu'ils ont peur qu'une fois mes papiers fait je reprenne mes études.. Je ne le saurais pas.

    Quoiqu'il en soit cette courte mais enrichissante expérience m'a démontré à quel point j'ai du chemin à faire pour consolider mes compétences et les mettre en avant !

    C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai totalement modifié l'aspet visuel de ce blog. Sait-on jamais, si quelqu'un qui me lis connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui a besoin d'un développeur web au Québec voire même, soyons fous, à Québec ! Alors...

    Mais pour en revenir à cette histoire, j'ai décidé de maintenir le contact avec cette entreprise et soumettre ma candidature lorsque j'aurais terminé mon année d'études/travail, que j'aurais un meilleur profil et que j'aurais (je l'espère) ma résidence permanente !!
  3. Rash McGeady
    Je n'ai passé que 2 ans et demi au Canada, et hormis un mois complet de tourisme à Toronto/GTA, je n'ai vécu qu'au Québec, d'abord à Chicoutimi (Saguenay-Lac St. Jean) puis à Québec (Capitale Nationale).

    Bien qu'ayant quelques attaches à Québec, je n'écarte pas l'éventualité de m'installer dans une province que le Québec.

    Le Québec présente pour moi la province rêvée, car j'y ai une semi-courte expérience, ce ne sera pas totalement l'inconnu avec les risques que cela présente pour une immigration définitive. On y parle français, j'ai des repères, et j'aime la province et ses habitants.

    Mais à côté, le Nouveau Brunswick m'attire également. J'ai rencontré lors d'un salon organisé par immigration canada en 2012 un agent d'immigration du NB qui m'a raconté un peu la vie dans cette province. Bien sûr, cela devait sûrement être romancé un peu, comme tous les autres représentants venus "vendre" leur province. Ce qui pourrait me plaire là bas c'est le côté population modérée.

    Ayant toujours vécu en banlieue parisienne, je ne supporte plus la surpopulation et le stress que ça occasionne. Mais je ne sais pas si c'est un argument suffisant à changer sa province de destination. De plus je ne connais vraiment rien du Nouveau Brunswick, je n'ai connu durant mes études qu'une seule acadienne qui me racontait un peu la vie là bas et je me suis renseigné un peu à droit à gauche mais de manière très superficielle.

    Il faudra que je m'y penche plus sérieusement ^^

    En tout cas, j'ai réuni tout mes papiers pour mon DCSQ ! Bientôt l'heure de l'envoyer et de commencer à se ronger les ongles d'impatience
  4. Rash McGeady
    Comme il me manquait des points pour avoir le score minimum pour pouvoir déposer mon dossier, je me suis incrit au Tefaq à Paris, il me fallait avoir la totalité des points à l'examen pour pouvoir déposer mon dossier !

    Retour sur cet examen

    Déjà pour le présenter, c'est un examen en deux parties, une partie orale, face à un ou plusieurs examinateurs et une partie écrite, sous forme de QCM avec un C.D. à écouter.

    J'ai effectué mon test à Paris Langues (métro Glacière), et ne regrette pas mon choix.
    En arrivant, le groupe a été divisé pour favoriser le passage des examens. Chanceux sont ceux qui partent d'abord faire la partie écrite qui dure 45min. Pour ma part, j'ai d'abord fait l'oral.

    L'examen en soi est très simple, un prospectus (pour moi c'était une publicité pour un restaurant plongé dans le noir) et il faut décrire la pub puis convaincre l'examinateur d'y aller. Ayant fait du théâtre d'improvisation lorsque j'étais au Québec, je n'ai pas trop de mal à improviser donc je me dis que c'est dans la poche

    L'oral n'a pas duré très longtemps, mon examinateur a bien vu que je parlais parfaitement français, puisque né et grandi en France.

    Il m'a fallu attendre une bonne demi heure, le temps que le premier groupe sorte, pour qu'à notre tour nous puissions passer le test écrit. Là par contre, les choses se gâtent.. mais pas tant que ça. Mais suffisament pour faire douter.

    Car le test écrit comporte quelques questions (ou plutôt quelques choix de réponses) très ambigües, où finalement c'est la façon dont un terme ou une phrase est employé dans tel contexte qui compte. J'y suis entré relax mais une fois face aux questions, quelques doutes me gagnent.

    Finalement, en quittant, je n'étais pas certains d'avoir répondu à 2 ou 3 questions correctement. Alors pour ceux qui s'apprêtent à le passer, ne faites pas la même erreur que moi, soyez très attentifs et faites attention à ces questions qui sèment le doute. Il me semble qu'il y a un bon exemple dans le guide du TEFAQ.

    J'ai reçu les résultats assez rapidement.. Je suis donc parfaitement francophone ! Quelques erreurs dans l'écrit ont failli me coûter cher n'empêche..
    Mais bon niveau C2 - Utilisateur expérimenté.. I speak french very well!

    Bon courage aux futurs Tefaqistes !
  5. Rash McGeady
    Âllo le monde !

    J'ai décidé de me lancer, comme bon nombres de camarades, dans la réalisation d'un blog. Je pense que c'est un excellent outil pour se motiver, ne pas baisser les bras et perséverer. Et puis, dans 10 ans, quand on retombera dessus en se disant "Hahaha.. mais comment c'était galère ! Allez, go les Nordiques !!", ce sera un pur régal.

    Qui suis-je ?
    Je suis un petit bonhomme de bientôt 26 ans. Etudiant et bossant dans le web.

    Pourquoi le Québec ?
    J'y ai vécu de janvier 2010 à mai 2012, en tant qu'étudiant. J'ai passé mes 6 premiers mois à l'UQAC au Saguenay-Lac-St.Jean puis le reste à l'Université Laval, à Québec. Le coup de foudre ! Je trouve la qualité de vie bien supérieure à celle que j'ai en France, même si les salaires y sont, semble-t-il, plus faible qu'à Paris, je sais pertinemment que ma vie y sera meilleure.
    Alors certes je n'y ai vécu qu'en tant qu'étudiant, bien qu'ayant eu un job dans le journal de l'université Laval (Impact Campus), mais je reste convaincu que j'y vivrai mieux.
    A l'écriture de ce billet, cela fait bientôt 1 an que je suis rentré et pas un seul jour où je regrette de ne pas avoir fait les démarches bien plus tôt. A l'époque je n'avais pas tout les points et une motivation assez faible.

    Aujourd'hui je poursui mes études en alternance afin de gagner en compétence et en expérience pour confronter le marché du travail québécois avec un bagage plus lourd et donc faciliter mon intégration professionnelle.

    A très bientôt je l'espère !
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