Un an plus tard
Hello à tous,
Je me rends compte que cela fait déjà un an que je n'ai rien posté sur le blog. C'est dingue, à croire que lorsqu'on démarre ce processus d'immigration les mois se transforment en jours ... bien que l'attente paraisse être une éternité.
Je reprends donc où je m'étais arrêtée en essayant de ne rien oublier. C'est parti...
Je vous ai laissé il y a maintenant un an plus déterminée que jamais à obtenir un PVT.
Bon, le plan n'a pas tout à fait fonctionné comme prévu. Après avoir attendu, (comme tout le monde) l'ouverture des inscriptions pour le PVT 2014 pendant des mois et des mois, après avoir tenté ma chance 3 fois (ultra-stressantes; parceque sans rire cet exercice se rapproche plus de la torture mentale que d'autre chose), et après avoir ouvert et réouvert mon compte, lu et relu mon statut, il a fallu que je me rende à l'évidence; je ne faisais réellement pas partie des chanceux qui avaient obtenu le précieux sésame qu'est le PVT (bien qu'ayant réussi à me trouver sur la liste d'attente; ce qui est déjà un exploit en soi ). Vous pouvez imaginer que ça a été une vraie déception pour moi. Mais pas autant que cela finalement. Comme je l'ai déjà indiqué dans un précédent billet, je suis convaincue que les choses n'arrivent pas par hasard. Et cette fois plus que jamais je ne suis pas parvenue à tomber dans une déprime sans fin à l'idée que mon rêve s'écroulait, car j'avais cette étrange sensation que ce mal ne pouvait ne me faire que du bien dans un avenir plus ou moins proche... (Suspens!)
Je dois dire qu'en attendant l'ouverture des inscriptions (qui ont eu lieu au mois de février) j'avais pris la décision de retenter le dossier pour la résidence permanente (puisque je n'étais plus limitée par le domaine de formation). Ma réflexion étant que vu les délais (très longs) et les quotas annoncés (de plus en plus minces) ce ne serait que du temps gagné que je veuille rester ou non au Québec. Un petit sacrifice financier (au total 2000€ environ) mais rien d'insurmontable (moins de sacs à main, moins de vacances lol). J'ai donc envoyé mon dossier mi février. C'était parti pour 2/3 ans d'attente avant d'avoir la RP (si je m'en tiens aux statistiques).
Après la petite 'déception' du PVT (encore! cf billet du blog portant ce même titre), je me suis concentrée sur la recherche d'un emploi à distance. En parallèle (oui j'ai toujours plusieurs plans!!!) et après mures réflexions, j'ai décidé de tenter l'aventure d'une manière beaucoup plus ... "aventureuse", c'est à dire partir au Québec avec un visa touristique et chercher du travail sur place! Je ne pouvais plus attendre ces 3 ans qui me séparaient de la RP. Ceci étant décidé, j'ai demandé (et obtenu) au mois de juin une rupture conventionnelle au travail et commencé à réfléchir à la location de mon appartement et à toutes les démarches nécessaires.
Alors là le monde se divise clairement en 2 catégories de personnes. Il y a celle dans laquelle les gens sont super heureux pour toi et admirent ton courage de te lancer dans le vide sans aucune certitude, alors que tu avais tout d'une vie confortable ici. Et il y a la catégorie des gens qui te disent qu'ils sont heureux pour toi mais dans les yeux desquels tu lis "mais qu'est ce qu'elle fait cette folle, elle est complètement barjot ou quoi?!! Elle fonce dans le mur, dans le néant, dans les abysses profondes... C'est le plantage assuré! bonjour le gâchis de vie! elle était pourtant sur la bonne voie, bla bla bla...". Oui oui on lit tout ça dans leurs yeux (lol). Bien sûr cela se traduit par un timide "bon courage" mais croyez moi, vous les reconnaissez rapidement les gens de cette catégorie.
Peu importe! J'ai la chance dans tout cela d'avoir ma famille et mes amis qui me poussent à vivre mes rêves même si cela signifie partir à 6000 km loin d'eux et ça, c'est clairement quelque chose qui motive pour un milliard d'années
Bien sûr il y a certains jours pendant lesquels je me demande "mais QUI???? QUI m'a demandé de tout plaquer et partir à l'aventure?". Mais c'est une sensation peu envahissante et éphémère (pour le moment du moins).
Mon entreprise et moi nous sommes entendus pour que je reste encore 6 mois en poste. En attendant, je préparais mon départ en ayant de moins en moins d'espoir de trouver un travail depuis la France.
Et un jour, un "magnifique" jour de septembre, j'ai obtenu une offre d'emploi dans mon domaine (projet SI) à Québec. Il m'a fallu plusieurs jours pour réaliser ce qu'il m'arrivait VRAIMENT. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul (j'imagine que c'est un peu comme les malheurs non! lol) et bien j'ai trouvé dans la foulée un locataire pour mon appartement que je compte libérer début janvier.
Pour l'instant je suis encore en attente de mon permis de travail temporaire (démarche en cours initiée par mon futur employeur), donc ma nature un peu superstitieuse me dit de continuer à croiser les doigts pour que tout se déroule bien. Et si tout va bien, je devrais avoir les documents d'ici fin décembre, je pense.
VOILA!
Voila ce qui s'est passé depuis un an. Cela a été une année de réflexion et de préparation. Une année d'attente. Une année de doutes et de convictions. Une année charnière dans ma vie, c'est plus que sûr. Le changement arrive et ce n'est que le commencement mais j'ai envie d'avoir confiance en ce qui va m'arriver.
Voilà juste un point pour dire que je ne vous oublie pas, pour dire que j'avais continué à me battre pour arriver là où je veux aller. J'ai certes encore beaucoup de route à faire (et ce ne sera pas toujours facile, j'en ai conscience) mais il me semble que je me dirige vers la bonne direction.
Je nous souhaite à tous bonne chance et beaucoup de courage dans nos démarches respectives. Que ce soit pour partir, pour rentrer ou même pour rester..
- immigrer.com a réagi à ceci
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