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Bonjour. Vous allez pensez que je suis pessimiste voir négatif mais cette fin du mois d’Août s'annonce crucial et un bilan s'impose. Je voudrais faire part de ma (très) douloureuse petite expérience montréalaise. Un petit retour en arrière d'abord. J'ai obtenu le Baccalauréat Tunisien en Économie et Gestion en 2012 avec une moyenne tout juste (10) dû notamment à une révision tronqué par les grèves à répétitions des professeurs.L’euphorie et la joie de la réussite ont été de courte durée. Le résultat été bien en deçà de mes attentes.Une période quelque peu délicate s’en est suivie avec un sentiment d’amertume et du devoir inachevé car les notes obtenues ne sont pas réellement représentatives des efforts consentis. Durant l'été 2012, peu d'options crédibles sont offertes lors de l'orientation universitaire. Sur influence et conseil d'un ami très proche, je me suis inscris au Collège LaSalle Tunis. Le BTS en commerce international semblait être intéressant.Alors que tout le monde croyait que le diplôme était homologué par le ministère de l'enseignement supérieur, je ne pouvais faire marche arrière. Le cheminement initial c'était 2 ans à Tunis et 1 an à Montréal pour avoir le DEC. Le BTS en poche, j'étais l'homme le plus heureux au monde. Un Visa et permis d'étude obtenu lors de la deuxième demande. Janvier 2015, je touche enfin le sol canadien avec l'excitation et les promesses d'un nouveau départ. Une fois sur place et en ayant discuté avec le directeur de l'école de gestion, il m'informe qu'il me reste deux ans et demi à faire pour avoir le DEC et non pas un an et ceux malgré les équivalences. Premier coup de tonnerre. J'ai tout de suite essayer de chercher des alternatives en faisant le tour des universités pour tenter l'admission au premier cycle avec des équivalences. J'ai eu la même réponse de la part de tout le monde : Le BTS c'est de la formation professionnelle donc pas d'équivalences possible. Deuxième coup de tonnerre et un moral au plus bas. Durant 6 longs mois, j'ai fait pas mal de rencontres formidables et surtout connu une adaptation instantanée. Fin juin, je rentre la tête basse mais le cœur est resté au Canada. Des proches m'ont conseillé un DEP qui ne m’intéresse pas beaucoup car la RP n'est pas mon principal objectif mais bel et bien des études universitaires à la hauteur de mes ambitions. Actuellement, je prépare mon dossier pour une admission en premier cycle de l'université d'Ottawa même si je n'ai pas beaucoup d'espoir quant à une réponse positive car les notes du secondaire sont bien au dessus des exigences. Simultanément je me suis inscris en Licence Gestion de PME dans l'espoir d'être admis ( dans 3 ans ) en master dans une prestigieuse université canadienne. A 23 ans, rien que le fait de devoir tout refaire à zéro écrase le peu d'espoir quant à la poursuite du rêve canadien qui semble toucher à sa fin avant même d'avoir commencé. Mon Visa étudiant expire bientôt et aucune alternative solide ne se présente. Tellement d'incertitudes et de questions en suspens...