-
Compteur de contenus
455 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Blogs
Tout ce qui a été posté par kroston
-
salut Epervier, Whitehorse dans les NWT? ah bon... En tout cas, Whitehorse dans le Yukon, est aussi la ville la plus sèche, surtout dans la gorge des habitants... qui, selon Statistique Canada, boivent encore plus que les Québécois et presqu'autant que les Bretons, mais cul-sec.
-
Ben nous, on a eu une idée géniale pour contrer ce problème qui n'en est plus un désormais... Enfin, entendons-nous, perdre notre nationalité belge n'a jamais été un problème pour nous, ni pour les quelques belges immigrés au Canada que nous connaissons, sinon pourquoi aurions-nous immigré?... Non, ce qui est rageant c'est de perdre son passeport européen... Donc, ma conjointe va reprendre sa nationalité italienne. L'Italie reconnaissant la double nationnalité, le tour est joué et si on se marie, ben moi aussi je pourrais être italien... En échange, elle aura aussi le droit de s'appeler "Madame Kroston", puisqu'ici, contrairement au Québec, la femme prend le nom de son époux, sauf si elle préfère pas... Krostonzo, bientôt italo-yukonnais.
-
Coucou Frenchpeg! Désolé de te répondre avec du retard, mais je reviens à peine de Toronto et comme le clavier infrarouge de ma chambre d?hôtel n?avait pas de souris, pis surtout par d?accents, pis que j?avais pas l?habitude d?écrire sur un écran de télévision, j?ai plutôt joué à la Nintendo dans ma chambre et j?ai attendu mon retour au travail pour te répondre. Tu as raison, c?était pas si pire Toronto, en tout cas vu de ma chambre d?hôtel que j?aurais pu facilement partager avec 15 réfugiés kurdes et dix Chinois tellement elle était grande?! Entre ma formation où j?ai appris à lire des contes de fées de manière plus efficace, à côté d?une salle de businessmen qui avaient l?air de moins se marrer que nous autres, la piscine et le jacuzzi pis le bar du restaurant, ben finalement je me suis bien amusé et j'ai pas eu le temps de m'ennuyer. La première fois que j?y suis allé, je m?étais comporté en parfait touriste, le nez en l?air et le regard figé : promenade dans downtown, escape aux Niagara Falls, escalade dans la CN Tower, etc? Donc cette fois, je n?étais plus obligé. Je me suis contenté d?admirer la ville illuminée depuis le hublot avant l?atterrissage nocturne. C?est toujours plus beau vu d?en haut une ville? plus chaleureux, surtout à Toronto. Faut avouer que les gens sont un peu pressés là-bas. D?abord j?ai eu une petite anicroche avec le chauffeur de taxi en arrivant qui m?a dit que je lui faisais perdre son temps, autant que le mien, alors que je ne parvenais plus à remettre la main sur ma carte de crédit perdue dans le fouillis de mon portefeuille. Je lui laissé un pourboire minable pour son temps perdu et j?en ai remis un grand à la petite réceptionniste de l?hôtel (c?est quand même pas moi qui payais), qui prenait tout son temps et qui était la seule à me parler gentiment. Le chauffeur est parti fâché, sans perdre de temps. Puis, quand j'ai débarqué à la réception pour rendre mes clés (enfin, ma carte) avec mon petit sac Tintin et ma casquette d'Indien « Canada's True North », la réceptionniste m?a souri et m'a appelé par mon prénom en anglais. Je venais de passer trois jours en séminaire à l?hôtel et j?ai réalisé confus que j'avais oublié d'ôter mon badge qui était resté accroché au bouton de mon chandail, où on pouvait lire en grand : « Hello, my name is Kroston (Yukon Territory) ». Après, j?ai attendu la navette de l?hôtel pour l?aéroport en même temps que quelques hommes d'affaires trop absorbés dans leurs conversations cellulaires pour remarquer le petit trou très cute dans le bas résille de la petite réceptionniste qui allait se consumer tel un sablier de nylon alors qu?elle s?abaissait pour ramasser ma carte de crédit qui était tombée quand j?ai ouvert mon portefeuille. C?est en revenant de Toronto, de chez ceux que vous appelez les « têtes carrées » parce qu?ils se couchent plus tôt et travaillent plus longtemps, que j'ai compris mon bonheur d'avoir choisi de vivre dans l'Ouest où la vie est franchement moins rapide et plus relax, surtout à Vancouver. Au Yukon, la vie est juste simple et on n?a pas de bonheur à perdre avec le temps. Le bonheur coule de source, comme l'eau chaude dans la montagne à côté de chez nous. Les vieux se maintiennent et les jeunes revivent. Même le café à un autre goût. Et si c?est une institution ici, il a une saveur différente de celle du jus de chaussette de l?Est. Les étrangers d?outre-mer, eux, ne ricanent plus, ils ne comparent pas, l'Europe n'est plus qu'un vieux souvenir lointain. Ils s'intéressent, dépensent, renouent avec leur corps et avec la nature. Si j'étais resté dans l'Est, c'est probablement dans les Maritimes ou en Gaspésie que je vivrais. Mais ce sont les Rocheuses que je voulais. Et le problème avec les rêves, c'est que parfois ils se réalisent? Bon, tout cela n?est qu?une parenthèse, et tu es évidemment la bienvenue pour venir prendre des photos au mois d?octobre, de novembre, ou quand tu veux? prends ton temps. On se contacte par courriel pour les modalités pratiques, ok? Krostonnement,
-
Ça y'est, ici l'automne a été beau, mais il n'a pas été très long... Voyez plutôt les photos prises cette semaine Frenchpeg, elles sont chouettes tes photos, je t'engage quand tu viendras à Whitehorse.
-
Marketing au lieu de mercatique. Quelle horreur ! Vous avez raison! Il est important de parler français et d?utiliser les bons mots si on veut se préserver de la domination anglo-saxonne? heureusement, au Québec on parle à fond en français, c?est d?ailleurs ce que j?affirmais tantôt à ma chum de collègue qui downloadait des tounes sur son PC pendant que je cédulais mes appointements pour sauver du temps lundi même si je sais que plusieurs seront cancellés. Ensuite j?ai fait du failleling puis j?ai mallé quelques lettres d?applications et résumés à ma boss, mais j?ai été retardé pendant mon lunch avec une autre gang et mon sous-marin a refroidi puis j?étais trop dans le rush pour manger. Je me suis rattrapé sur les moffins pendant le parté et j?ai eu un argument avec ma collègue parce qu?elle a pris tous ceux aux bleuets. Pas cool! Whatever? Pour faire une longue histoire courte, le français n?a plus grand-chose à voir avec l?anglais depuis le temps des Vikings, il a bien sûr évolué? PS : entre parenthèses, en Belgique aussi, on a (enfin je veux dire eux autres, pas moi, je suis rendu franco-yukonnais)? des petites similitudes avec les Québécois, Acadiens ou autres franco-canadiens. Je pense que le français de Belgique relève aussi d'une démarche d'affirmation identitaire, évidemment pas en réaction à la menace linguistique anglo-saxonne, mais plutôt face à l'arrogance du français hexagonal qui se veut détenteur du monopole du bon usage. (D?ailleurs beaucoup de Français du Sud de la Loire pensent même que le français n?est pas notre langue maternelle). Mais, on ne leur en veut pas trop, on est quand même moins susceptibles. Fermons la parenthèse. Puis comme dit ma collègue : « si les Français sont nos cousins, les Belges sont nos amis. Parce qu?on choisit ses amis, pas sa famille? »
-
Soutenir l'immigration dans notre langue et parler français, c'est correct... mais ça ne devrait pas non plus exclure les autres... sinon ça deviendrait limite incestueux... Déjà que je soupçonne certains de parler anglais en cachette, et les Bretons de chanter en Celtique après quelques chouchens... krostonnement...
-
Tout récemment, la ville de Whitehorse a été jumelée avec la ville de Lancieux en Bretagne... là où est mort le célèbre poète yukonnais Robert Service. Au cours des festivités, le cidre et le chouchen ont coulé à flot (pas de kremmig par contre). Petit passage dans le journal à propos de la francophonie au Yukon :
-
Salut Curve, et merci pour toutes ces chroniques et réflexions curieuses, qu'on lit toujours avec beaucoup de plaisir... (même celles sur le base-ball que j'ai toujours pas tout compris, sauf qu'une batte ça doit faire plus mal qu'une crosse de hockey quand les adversaires deviennent tannants...) krostonneusement, Vincent.
-
Salut la gang de malades, Faut surtout pas venir à Whitehorse, sinon on va dire que c'est ma faute après... D'abord y'a que des ours, les gens vivent dans des tentes, y'a pas de travail, et c'est pas possible de vivre en français: c'est Redflag et d'autres qui l'ont dit. Sans blague maintenant, c'est vrai que c'est chouette ici, mais nous on est content d'avoir connu le reste avant, et notamment le Québec. Cela aurait été différent si l'on était venu directement. Ici, c'est un peu... comme une retraite de l'immigration bien méritée... ... Maintenant, on peut passer à autre chose... une autre grande aventure encore bien plus palpitante... A+ PS : Frenchpeg, moi aussi j'ai eu du mal à afficher les photos avec ma connexion 28K à la maison. Heureusement que j'ai la high speed au boulot.
-
Salut Frenchpeg, quelques photos pour toi aussi... Il suffit de cliquer ici (j'espère que ça va fonctionner) : Rencontre à Whitehorse Bonnes vacances! kroston.
-
Salut, graduat belge=bac (bachelor), licence=maîtrise (master), et doctorat=doctorat(PhD). Mais ça c'est théorique, c'est ce que tu écris sur ton papier, car une fois arrivé, tout n'est pas aussi simple, et ça peut varier... notamment si l'emploi est régi par un ordre professionnel et dans ce cas, il faudra une équivalence officielle, elle n'est pas souvent systématique et ça prendra de reprendre des cours dans une université. Si pas d'ordre professionnel, alors on peut raconter un peu n'importe quoi à l'employeur (enfin, sérieux quand même)... moi j'ai jamais dû montrer aucun diplôme (heureusement!)... j'ai un graduat et j'ai toujours fait des jobs où on demandait minimum un bac ou une maîtrise. De toute façon, un diplôme de Belgique ou un diplôme de la planète Mars, c'est quif-quif ici... des fois , je me dis que j'aurais dû aller faire mes études sur Mars, mais j'étais toujours dans la lune à l'époque. L'important, c'est de pogner un premier boulot. Ensuite, c'est l'expérience qui compte, les choses qu'on a réalisées... et de bonnes références. kroston.
-
Ben ce nest pas une joke, enfin presque après avoir repéré un peu toutes les places du Québec, sauf malheureusement la Gaspésie, Magog et Chibougamau étaient les deux endroits qui nous séduisaient le plus. Me demande pas pourquoi. Magog pour les couleurs dautomne, le bilinguisme et la proximité avec les 2 grands centres urbains où, nayant jamais véritablement vécu dans une grande ville, on naurait pas été capable de supporter (surtout à Québec), et Chibougamau pour une aventure dans le Nord, et de bonnes perspectives de boulot (ma blonde est diététicienne et moi jétais assistante sociale à lépoque). Ça sest joué à pile ou face la veille avant de se mettre en route. Chibougamau a été une superbe expérience, mais tu es heureuse quand tu ten vas. Le contexte ici à Whitehorse est tout à fait différent. Frenchpeg, ben moins de neige mais ça veut pas dire quil ny en a pas cest juste que yen a pas jusquau dessus des maisons comme à Chibou que ça en devient écoeurant. Et on ne passe pas sa journée à pelleter, il parait. Mais rassure-toi, il y en a bien assez pour le ski, la raquette ou le mushing. Au printemps ? Cest une excellente idée, le mois davril est le plus beau mois de lannée et il y fait très chaud. Bizarrement, le temps se refroidit en mai et en juin, et lété les gens arrivent de partout, cest lambiance et les rencontres assurées. Lambiance dun été à lheure du Yukon, cest trippant, tu verras, ça na pas dallure ! Et tu pourras louer tout ce que tu veux, même un avion si ça te chante Blague à part, Whitehorse est une vraie capitale quand même avec tout ce quil faut dedans jespère que vous ne croyez pas tout ce que je dis
-
Bon anniversaire alors Patou, et félicitation ! Un an à Chibougamau, faut lfaire !! Et tu as lair d'avoir le moral, bravo. Tas-tu resigné pour un nouvel hiver ? Je suis content que mes histoires sur le Yukon t'intéressent mais, tu sais, tu as tort, ce ne sont pas des contes de fées à Whitehorse. Dailleurs, des fées il y en a très peu à part peut-être au deuxième étage de certaines maisons à Dawson City, le soir. Des trolls tout au plus, verts avec un grand chapeau rouge, demande à Curve, y connaît... (ben non, cest pas les joueurs de léquipe de baseball locale) Tiens ce soir, il y a une activité contes, comptines et chansonnettes à mon boulot. Cest moi qui organise, ben oui, cest ma job. Si on était moins isolés lun et lautre, je taurais bien invitée. Ça aurait été lfun, on aurait jasé un peu et comparer nos aurores boréales. Mais cest moi qui aurait gagné parce quelles sont bien plus belles ici, pis yen a toutes les nuits ! Ne bave pas Redflag, cest pas propre. Pis, cest pas ma faute à moi si jhabite dans une carte postale avec que des avantages, même les anglais enfin si, cest ma faute un peu quand même, jai choisi après avoir visité le reste pis jai pris le meilleur, avec ou sans job. Mais avec boulot, cest mieux quand même, dautant plus que le mien me permet de voyager dun bout à lautre du Canada souvent et que cest seulement ces jours-là que je me lève plus tôt. Pis dabord, tas rien à dire : toi aussi, tas bien choisi une ville avec que des trucs chouettes, sauf les anglais Et si je jouais malgré tout la grande séduction Finalement, les avantages dun endroit, cest peut-être juste ceux quon voit et auxquels on croit, au moment où on les vit. Après tout, on peut très bien ne pas aimer les mêmes choses et être chum quand même. Regarde le Marquis, lui, y boit que du Martini sucré (pfouâââ !) en costard à l'hôtel et moi que du whiskey sans coca, en short dans le bois pis on est chums quand même. Jessaie pas de le convaincre que cest pas bon lapple martini même si ça goûte le sirop dérable. Ni de dire aux gens que cest mieux ici que là, je men tape complètement. Si convaincre les gens mintéressait, je ne serais pas chroniqueur, mais plutôt vendeur daspirateur ou fonctionnaire de limmigration à la délégation du Québec, par exemple. Dailleurs, je suis convaincu de rien moi-même, sauf dun seul truc, cest que plus je connais le Canada, moins je veux retourner en Belgique ô, jamais jai dailleurs parlé à un belge aujourdhui, il paraît que cest le bordel là-bas. Bon, cest normal jusque là mais encore plus le bordel quavant il paraît. Pfiouuuuuuu... Je suis plus au courant de rien. Depuis bientôt 3 ans que jai quitté mon pays qui nest plus le mien sauf à loccasion quand on parle de bédés, jai décroché de lactualité. Je parle même plus pareil : un mot de français, un mot de québécois, un mot danglais (mais non, ctune joke). Finalement, je m'dis que le monde tourne pareil quand je sais pas comment il tourne. Pis que ça fait du bien de temps en temps de se dire que le monde c'est seulement là où tu es, avec ceux que tu aimes, et que, quand ils vont bien, le monde va bien... Frenchpeg, jexagère un peu parfois quand je raconte des histoires, mais cest surtout pour ennuyer Redflag. En fait, il y a plein de maisons au Yukon avec de leau potable (dans la rivière tout près) et des connexions Internet haute-vitesse, mais par contre, ya pas Communauto. En automne, si tu nas rien contre les couleurs partout dans la montagne, et tout qui se transforme, ben cest le bon temps cest déjà trippant en temps normal, mais là... Mais attention prends ta petite laine, parce que lhiver sen vient assez vite il y a moins de neige quau Québec, mais il fait plus froid. Ce serait effectivement très chouette que tu viennes, surtout pour quelques mois, je pourrai te présenter à mes collègues, attention, 'sont tous des crousers, puis à mon chien et à mes chats. Et après, comme on sera deux à raconter des blagues sur le Yukon, ben la grande séduction sera plus crédible Tiens-moi au courant. Au fait, Valérie, tu es bien en Estrie toi ? Je tavais-tu dit que jai failli minstaller à Magog en arrivant. Mais, finalement, en quittant Montréal, jai pas pris la bonne autoroute (javais pas encore bien lhabitude) et je me suis retrouvé à Chibougamau, pogné au bout de la route. Bonne journée à tous. kroston.
-
Salut Antoine, quand tu passeras chez nous, nous pourrions aller survoler les glaciers au Kluane (grand parc au sud-ouest du Yukon et en Alaska). On peut louer un avion, j?ai voulu emmener ma blonde pour sa fête le mois passé, mais le problème, c?est que je suis pas pilote? alors, ils ont pas voulu... kroston.
-
Plus je connais la Chilkoot lager, moins jaime lAlex Keith. Je suis désolé. Plusieurs dentre vous mavaient écrit pour me poser des questions sur le Yukon et je nai pas répondu. Pas que je navais pas le temps, ni que ça mennuyait, ni que je suis impoli, mais mon vieil ordi que je traîne depuis 2 ans de villes en villes, nallait plus. Mon disque dur a explosé, je lai reformaté, puis jai tout réinstallé ce que javais oublié de sauvegarder sur des CD, et patati et patata mais bon, je vais pas vous embêter avec tout ça. Tout est réparé maintenant, jai même une connexion Internet à la maison et par beau temps, je surfe à la vitesse vertigineuse de 28K. Donc même si jai perdu les courriels que vous mavez envoyés sur ladresse kroston (mais cest normal vous pouviez pas savoir que javais plein dautres adresses), je me souviens que vous vouliez mon avis à propos du Yukon, sur le travail potentiel, la vie, les différences avec les autres places, etc. Bref, toutes ces questions habituelles quon se demande en immigrant quelque part pis qui nous font hésiter à partir, de peur de perdre ce quon a et quon aime bien, pour ce quon ne connaît pas et quon naimera peut-être pas eh bien, petits veinards, jai rassemblé quelques notes plic ploc, dont je vais vous abreuver collectivement en toute objectivité. Dabord, si vous avez des hésitations, continuez dhésiter encore un peu avant de ne pas y aller. Mais si le Yukon vous fait déjà rêver : alors allez-y sans vous retourner, mais attention, car ça risque dêtre encore mieux bon, je vais commencer autrement, sinon ça va devenir un peu trop mêlant. Reprenons depuis le début. Le Yukon, avec lAlaska, forment un seul et unique pays. Un peu comme le Québec sans le Rest of Canada, mais ici aussi cest un fantasme. Cette région assez isolée, à peu près pas très grande comparativement aux 2 autres territoires, est quand même assez privilégiée par rapport aux autres trous gigantesques du pays, car elle renferme au même endroit un peu tout ce quon pourrait souhaiter et pas encore trop de monde pour en abuser. À peu près tout le monde de plus de trente ans est né ailleurs. Et quelques milliers de touristes se mêlent à la grande famille recomposée des habitant yukonnais dès le début de lété pour profiter avec elle des agréments locaux : Histoire, golf, culture, pêche, jolies auto-stoppeuses, nature presque inviolée, chaleur humaine, bonnes jobs intéressantes et bien rémunérées, plaisance, bonne bouffe, français, anglais, allemand, tout ça pas nécessairement dans cet ordre, cest selon les goûts. Comme je nai pas de carte ni ma blonde sous les yeux, je ne peux pas précisément vous énumérer toutes les villes qui constituent cette jolie contrée, mais en gros, nous avons surtout Whitehorse, puis Dawson City, Old Crow, Carcross (=Caribou Crossing) et peut-être Saufubo (=Saumon fumé sur le bois), mais il faut que je vérifie. Au Yukon, la vie se passe à un rythme un peu plus lent quailleurs. On parle même de « lheure du Yukon », qui signifie simplement quil est fort possible que ce soit en retard. Par exemple, au travail, votre rendez-vous de 10h peut arriver à 11h30 ou le lendemain après-midi, heure du Yukon. Moi qui étais une personne très ponctuelle, surtout lorsquil fallait se lever de bonne heure le matin, jai mis un certain temps dadaptation pour arriver plus tard partout où j'allais et reporter au surlendemain ce que j'aurais pu faire le jour suivant Autre particularité : les pare-brises de chaque auto sont éternellement fendillés. Climat oblige. Parce quà la longue, il parait quon se tanne de les changer. Ça a son charme. Le mien a dailleurs un beau crack presqu'aussi grand que sur l'écran de mon ordinateur depuis que je me suis chicané avec. Au niveau géographique, nous dirons que le Yukon est assez montagneux dans son genre. La ville de Whitehorse a vu le jour durant la ruée vers l'or de 1898, le plus important « gold rush » que lOuest ait connu, et qui confère à la région toute entière un caractère dauthentique « Western » permanent. À cette époque, Dawson City était la ville la plus peuplée à l'ouest de Winnipeg avec San Francisco. Les rapides qui se trouvent tout près de Whitehorse sur le fleuve Yukon lui ont valu ce joli nom. Elles rappellent la longue crinière flottante d'un cheval blanc au galop. Whitehorse est le noyau de l'administration, des transports et des communications, bref cest la capitale. L'agenda culturel regorge de festivals et d'événements de tous genres. Tous les visiteurs saccordent pour dire que L'Histoire, la culture, la nature authentique et des commodités très modernes sy réunissent pour inviter le monde à expérimenter une qualité de vie inédite et spectaculaire. Bien que Whitehorse ne soit située qu'à seulement 100 km de l'océan Pacifique (Skagway, Alaska constitue dailleurs la petite promenade favorite de fin de semaine pour bon nombre de résidents), ce sont les montagnes de la côte qui reçoivent la majeure partie des précipitations. Les autres précipitations du pays sen vont toutes à Vancouver. Ceci permet à Whitehorse de jouir d'un climat semi-aride ainsi que des variations de températures extrêmes, pouvant aller jusquà -60 en hiver (ne vous inquiétez pas pour moi, jai encore mes bottes SOREL achetées à Chibougamau et un manteau qui résiste à -100 que je nai pas encore testé. De plus, la voisine nous a aussi prêté son chien pour quon se confectionne une tuque avec ses poils, ceux du chien pas ceux de la voisine). Au chapitre des services publics, Whitehorse est fort bien équipée. La ville possède d'excellentes écoles dont une école française langue première (de la maternelle à la 12ème année), un programme d'immersion et le Yukon College comprenant certains programmes universitaires. Les grandes institutions bancaires canadiennes sont représentées. On trouve aussi un aéroport international, des théâtres, un centre d'arts, des commerces de toutes sortes permettant de combler la plupart des besoins, plusieurs cliniques, et un hôpital de renom. Outre toutes ces commodités bien pratiques, le Yukon produit aussi des choses qui se mangent, comme, par exemple le cerf, lorignal, ou le bison sauvage au piments, le grizzli au bleuet, le saumon et lhalibut au fromage de chèvre des montagnes, plusieurs légumes et autres plantes comestibles et enfin, la Chilkoot lager qui se mange pas mais qui est bonne et bien brassée quand même quoiqu'un peu fade, comme la chanteuse Annie Brocoli par exemple. Toutefois, ne cherchez pas de bière ou de vin, ou les liquides essentiels à la confection de votre martini préféré dans les épiceries, il ny en a pas. Mais rassurez-vous, le liquor store (léquivalent des SAQ au Québec) en regorge, ainsi que certains bars ou saloons qui en vendent « off sale », à peine plus cher. Souvent, les touristes et les nouveaux résidents arrivent au Yukon mus par le désir de vivre une expérience qu'on ne découvre généralement que dans la littérature. Ils quittent chez eux dans le but daller faire un tour, ou une vie, au Nord. Ils partent avec un sac à dos et un chien, sensiblement le même bagage quils prennent pour dautres voyages, mais cette fois, ils nont pas le sentiment de partir ailleurs Ils rentrent à la maison, celle quils ont déjà visitée en plongeant dans les récits de Jack London, Paul-Émile Victor ou Nicolas Vanier. Mais, tous les « sourdough » (vétérans de plus dun hiver) le savent, une fois que ces « chichacos » auront goûté au Yukon, ils ne cesseront d'y revenir ou y resteront, car cet endroit magique et inoubliable vous rappelle toujours à lui. Autrefois, lorsquune personne montait au Yukon pour réussir, elle devenait le plus souvent chercheur dor, tricheur au poker, fille de joie ou tenancière de maison close. Aujourd'hui, avec la route et les rv's qui rendent le voyage plus facile quà cheval ou en bateau, on arrive plus rapidement et on devient plutôt employé du gouvernement, ministre, ou éventuellement militaire à la police montée. Ça rapporte plus, mais c'est pas sûr que ça laisse les mains moins sales. Autres professions possibles : photographe, poète, musicien, pêcheur à la mouche, musher, professeur, rafteur, kayakiste, biologiste à Parcs-canada, guide touristique, conseiller en emploi et en orientation et finalement un peu aussi toutes les professions quon trouve ailleurs. Il est possible de vivre en ville, dans un quartier résidentiel, avec tout le confort moderne, mais beaucoup préfèrent vivre dans le fond des bois, au bord dun lac, reliés au reste du monde par un téléphone radio et une coupole Bell Express Vu. Enfin, des 30 000 personnes qui vivent au Territoire du Yukon, 24 000 sont établies à Whitehorse. Il y a environ 1200 francophones au Yukon. Les autoroutes toutes saisons du Yukon donnent accès à des paysages parmi les plus spectaculaires au monde. Le Yukon est la patrie de plusieurs Premières nations qui partagent fièrement leur héritage avec les autres habitants et visiteurs du territoire. Voilà, encore désolé de navoir pas répondu personnellement à vos mails mais si vous croisez un crosseur qui essaie de vous vendre un osti dordi sur la rue Papineau à Montréal, ne lui achetez surtout pas et crissez i un claque sa yeule. Amicalement, kroston.
-
Monika, Moi, j'attends avec impatience d?aller manger un bon steak de bison au Rocky Mountainkebek?s Inn Bed&Breakfast? alors préviens-nous c'est quand que c'est où!! O?Hana, je chauffe des américaines depuis que j?ai arrêté les italiennes (faut dire qu?il n?y en a pas gros dans le coin). Mais dedans, je mange des sushis, pas du Burger King... Bizous, kroston.
-
la petite bête, c'est ça :





