Personnellement, j'ai commencé par un "erasmus" dans les pays de l'Est, à 21 ans ; c'est à ce moment-là que j'ai attrtapé le virus de la "bougeotte", un an plus tard, j'embrayais à nouveau avec un stage d'un an aux Pays-Bas, et depuis même en France je ne peux pas rester plus de 2 ans au même endroit (je reviens de l'Océan Indien). Oui, inconstestablement avoir vécu à l'Etranger est sûrement un atout, s'adapter à de nouveaux us & coutumes est une expérience palpitante. La "facilité" au Québec c'est qu'une bonne partie de la population est francophone, c'est plus facile que de débarquer à Tokyo sans baragouiner un mot de japonais ... Mais voyager, au sens s'expatrier ou immigrer, est avant tout un état d'esprit où se mélange exitation (à la conquète de nouveaux horizons) et angoisse (serais-je à la hauteur ?), c'est aussi être capable de se remettre en question, mais quoiqu'il arrive c'est toujours une expérience dont on sort grandi, qui te permettra de faire face à maints problèmes (en France ou ailleurs) et aussi relativiser. Le problème c'est le risque d'être un peu déconnecté des préoccupations assez terre à terre de ses contemporains (emprunt pour la maison, se stabiliser pour créer un foyer, etc), pas mal de gens de mon entourage me prennent pour un illuminé, de tout lâcher pour partir à l'autre bout du monde, alors que tout est murement réfléchi ... C'est aussi la partage et la tolérance, au sens humaniste du terme, mais je ne vais pas m'étendre à-dessus pour ne pas vous gonfler. Le tout, c'est d'essayer, et on verra bien !