Cavallero

Tout d'abord excuse-moi, le précédent message était trop agressif. Je pense comprendre ce que tu veux dire, mais comprends aussi que l'accès à la nature est un critère important, voire essentiel lorsque l'on envisage de s'installer au Québec. Effectivement, en Charlevoix et en Gaspésie les possibilités de promenade m'ont parues illimitées (enfin d'un point de vue de touriste de passage...), mais ce sont des régions où il est difficile de s'installer (éloignement, difficulté de trouver un emploi, etc.). Donc, oui je suppose que si l'on réside suffisament en Estrie on finit par connaître les bons endroits et surtout connaître les personnes qui possèdent les terrains qui... mais au premier abord on se sent coincé un peu partout.

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Que répondre à cela? Étant donné les prémisses, je me vois difficilement donner une réponse satisfaisante. Des propriétés privées dans tous les endroits intéressants? Ah bon. Ben oui, deux semaines en Estrie pas trouvé de sentiers de balade accessibles en famille (en dehors des parcs nationaux et des parcs municipaux). Partout ailleurs, privé, défense d'entrée ou keep out.............. Alors il y a sans doute plein de chemins de promenade en Estrie, mais personne n'en a informé le syndicat d'initiative de Sherbrooke, personne n'en a averti les guides touristiques disponibles dans le commerce... Les sentiers de l'Estrie (pourtant payants...) ne réunissent que 160 km. Etc. Alors, sans doute connais-tu de très bon endroits, qui ne sont mentionnés nulle part, je suis preneur.

A titre de curiosité, quels sont les possibilités de balade aux alentours de Gatineau/Ottawa ? Par balade, j'entends promenades faisables en famille, pas des randonnées en pleine forêt avec boussole etc. Est-ce que c'est comme en Estrie, càd avec des propriétés privées dans tous les endroits intéressants ?

La seule vraie question est de savoir ce qui vous importe le plus, que la fille puisse voir son père ou vous faire plaisir en déménageant au Canada?

Non, 3 mois évidemment pour le CSQ... errare humanum est, mea culpa etc. Ce que je voulais dire c'est que dans le meilleur des cas il y a au moins un an devant, donc tout le temps de réfléchir. Quant aux envies et à la motivation à chacun de voir et s'informer en fonction de SES circonstances.

L'obtention du CSQ prend environ 3 semaines, celle du visa environ 6 mois (en supposant bien sûr que les deux soient envoyés dans la foulée, etc. Donc, de toutes façons à partir du moment où vous posterez la demande de CSQ ça vous fera environ 1 an à attendre, donc...........

Pour revenir dans le sujet... Point de vue démarche on remplit chacun notre dossier, donc plutôt 50/50 de ce côté. Point de vue motivation c'est plutôt 70/30. Ma femme étant très motivée, moi de moins en moins. Comme dans les séries américaines, good cop, bad cop.

Pour ceux qui vont en Abitibi ou loin le long de la côte Nord ou sur Anticosti, une machette n'est sans doute pas de trop. :gna: Idem pour les randonnées en canoë. Quant aux moustiques, toute personne qui vient au Canada sans savoir qu'il y a des moustiques mérite d'être fusillée sur le champ. :w00t: En fait je me demandais un peu comment concilier les retours occasionnels au pays et puis la découverte du pays - pas la peine d'aller si loin pour rester chez soi !

Pour ceux qui sont déjà installés depuis quelques temps, profitez-vous de vos vacances pour - revoir vos parents/amis "au pays" - aller explorer le Québec/Canada - aller ailleurs ?

La question de l'accès à la nature a l'air d'être une des questions qui fâchent le plus, toujours à en croire les messages du forum. Peut-être n'y a-t-il pas de fumée sans feu ?

La campagne/ville on aime ou on déteste........ Par contre ce que je ne comprends pas bien, ce sont les personnes qui passent de l'une à l'autre sans se renseigner. J'en connais un ou deux qui sont prêts à aller s'installer à St mor*n du Trou au Canada, mais n'imagineraient même pas habiter dans un bled de campagne en France (et pourtant ce n'est pas ce qui manque...). C'est pourtant pas compliqué, si on ne supporte pas la campagne/ville d'un côté de l'Atlantique, ça ne va pas changer de l'autre ! :gna:

Powell avait aussi parlé de "la Tamise charriant du sang" si l'on laissait entrer les immigrants (à l'époque Indiens et très bien intégrés depuis au demeurant). Je crois que l'expression de notre Sarko national est plutôt tirée de "America love it or leave it". Ceci dit, en période électorale il faut bien trouver un bouc émissaire facilement identifiable, à gauche comme à droite.

Interview intéressante de P Falardeau sur Eclectik (France Inter), vendredi 26 mai.

Il n'est peut-être pas non plus inutile de signaler que l'auteur est un linguiste connu, mais qui travaille pour l'OLF (cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Leclerc). Neutre ? Blague à part, oui il explique bien le contexte de la loi 101.