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Sianhurley

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Sianhurley's Achievements

  1. Pour des raisons que je n'ai cure de détailler ici, j'ai pris un tel retard dans la confection de mon dossier de parrainage (ma femme qui me parraine depuis le Québec où nous vivons ensemble) que mon statut de visiteur a expiré le 22 décembre (entrée au Canada le 22 juin). Là, je suis occupé à remplir le formulaire IMM 1249 pour demander le rétablissement de mon statut et, comme toujours avec cette maudite paperasserie, certaines questions me posent problème. Dois-je mettre quelque chose au point D (Q 10), vu que je ne demande pas la prorogation (mon visa ayant expiré) et que je ne demande pas à changer les conditions applicables (ce qui veut dire, je crois, changer de statut, par ex. d'étudiant à visiteur). Je compte mettre sous "pour les motifs suivants" : "Voir question 12" (où je donne en détail les raisons pour lesquelles je suis encore au Québec malgré l'expiration de mon statut). Q 11, Pour subvenir à mes besoins au Canada je dispose de... Je ne compte rien mettre, vu que je ne dispose plus d'aucuns fonds, mais comme je suis à la charge de ma femme, je vais joindre au document une lettre (manuscrite ?) de ma femme où celle-ci s'engage à subvenir à mes besoins, où elle affirme au surplus que ma présence à ses côtés est indispensable à son équilibre affectif et à celui de son enfant autiste. Je compte donc mettre sous "Autres détails" : "Voir lettre épouse en annexe". Pour la Q 12, pas de problème : j'ai rédigé un texte d'une trentaine de lignes où j'explicite mon cas. Maintenant se pose la question de savoir si je dois attendre une réponse du CIC sur le rétablissement de mon statut pour envoyer mon dossier de parrainage à Vegreville... La loi Volpe le permet, non ? Et si oui, dois-je joindre à mon dossier une copie de ma demande de rétablissement de statut ou seulement en mentionner l'existence ? Merci de vos réponses.
  2. Sianhurley

    artistes quebecois

    Rayon chansons, y en a une qui m'énâârve présentement, c'est Marie-Chantal Toupin. Sinon, bof-bof... Rien de très original (j'ai pas beaucoup creusé non plus, parce que je n'entends rien qui m'incite à le faire). J'aime assez Plume Latraverse (un vieux de la vieille qui sent le Québécois pure laine) et Chloé Sainte-Marie. Littérature : Réjean Ducharme, depuis très longtemps. Un tout grand, à l'univers sombre, mais à l'humour ravageur. Pour commencer, je conseillerais son livre le plus "lumineux" ou le moins sombre si vous préférez : Va savoir. Cinéma : mon film préféré, toute catégories confondues, et depuis bien avant que je n'envisage d'émigrer, Léolo, de Jean-Claude Lauzon. Un pur chef-d'oeuvre, très fort. Musique non populaire : Godspeed You Black Emperor ! et sa version soft A Silver Mt Zion. Godspeed You Black Emperor ! Collectif originaire de Montréal, Godspeed You Black Emperor pratique un rock déstructuré, où se mêlent guitares dissonantes, violons, violoncelles et une double section rythmique. Le groupe pratique ce métissage sur de longues plages musicales qui alternent passages atmosphériques et envolées épiques. Pronfondément anticapitaliste, Godspeed est signé sur le label "Constellation" qui partage les mêmes valeurs que le groupe, et accueille de nombreux autres artistes de la même trempe.
  3. Sianhurley

    Le langage :

    Ma contribution au sujet... Bon, je vais checker la bol des W.-C. pour voir s'il a flushé = Bon, je vais vérifier la cuvette des W.-C. pour voir s'il a tiré la chasse. checker = de l'anglais to check >>> regarder, surveiller, vérifier. bol = de l'anglais bowl >>> cuvette. flusher = de l'anglais to flush >>> rincer, tirer la chasse (se dit aussi pour "licencier" : "son patron l'a flushé"). Voir aussi la bizarre prononciation en o des u : Hull ne se prononce pas Hul, ni Heul, mais Hol. Pour chum, c'est généralement tchom, mais certains prononcent cheum ou tcheum. S'il est vrai que le nom de certaines villes américaines se prononcent de manière francisée, ce n'est pas vrai pour toutes les villes dont le nom sonne anglophone : ainsi Hemmingford au Québec se prononce 'Hemmingfeu:d avec un fort accent (mou) américain et non anglais (pointu) d'Angleterre. Mohawk se prononce plus ou moins ma'auc'. Autre chose : Caravane >>> roulotte Voiture >>> char (anglais : car) Feux de circulation >>> lumières (anglais : lights - en fait traffic lights) Navet (légume) >>> rabiole Poivron >>> piment Courgette >>> zucchini (anglais : zucchini) Echalottes >>> jeunes oignons verts en bottes Myrtille >>> bleuet Frites >>> patates frites Essence >>> gaz (anglais : gas) Accélérer (en voiture) >>> peser su'l'gaz (= appuyer sur l'accélérateur) Truc, machin, bazar, bidule, chose, etc. >>> patente (quand le nom d'une chose ne vient pas) Casserole >>> chaudron Bonnet >>> tuque Gants >>> mitaines Echarpe >>> foulard Débit de tabac >>> tabagie Fumée >>> boucane (se dit aussi pour "nuage de poussière" et "vapeur d'eau") Quad >>> VTT (appelé aussi "4-roues") Duper, chercher à attraper qqn par une vanne >>> niaiser Importuner >>> achaler Il fait froid >>> il fait frette (ex. i fait frette en torrieu = il fait froid en diable) Pourboire >>> tip (anglais : tip) Aller (divers sens), convenir >>> fitter (anglais : to fit). Ex. Parlant de deux amoureux : "Ces deux-là fittent bien ensemble". Autre ex. "Cette tuque te fitte pas pantoute" >>> "Ce bonnet ne te va pas du tout" Baskets (chaussures) >>> runners (anglais : to run >> courir) ou "running shoes" prononcé "ronin'chou Culottes (de femmes) ou slip (de femme ou d'homme) >>> bobettes T-shirt (à manches longues) >>> blouse (un T-shirt ici est à manches courtes seulement, conformément à la forme en T du vêtement Pull(-over) >>> chandail Chiffon, loque (pour les Belges) >>> guenille. Ex : "Pour nettoyer ça, ça prendrait une guenille" >>> "Pour nettoyer ça, il faudrait un chiffon (ou une loque)". Femme aguicheuse, pétasse >>> guidoune Soutif, soutard >>> rack à Jos (pron. "racadjô") Sot (affectif) >>> nono (ex. "C'que t'es nono !") Chaussettes >>> bas Kitsch >>> quétaine ("c'est trop quétaine à mon goût, c'te patente-là" >>> "c'est trop kitsch à mon goût, ce machin-là") Visage, figure >>> face ("J'peux plus lui voir la face !" >>> "Je ne le supporte plus !" ou "Je ne peux plus le voir !") Casser >>> briser (c'est systématique) Abîmer, détériorer >>> maganer (on peut dire d'un enfant rentré de l'école avec des écorchures qu'il est tout magané) C'est amusant, agréable >>> c'est l'fun (pron. "fonne") Taille-crayon >>> aiguisoir Insectes, petites bêtes en général >>> bibittes Moustique >>> maringouin (mais tous les candidats à l'immigration connaissent ce mot, l'un des premiers que l'on apprend) Les concombres ici sont des gros cornichons. Les concombres tels que nous les connaissons en Europe s'appellent ici "concombres anglais". Au revoir se dit rarement. On dit en partant bonjour ou bienvenue. Ne pas dire s'il vous plaît lorsqu'on donne qqchose (par ex. de l'argent à un commerçant), mais voici ou rien du tout. Pour c'est bon, c'est OK, ça va, on dit : "c'est beau" (remplace souvent "merci"). Aller faire des courses >>> magasiner, faire l'épicerie Très courant : vous entrez dans un magasin, le commerçant vous lance : "Allô ! ça va bien ?" Ne pas vous croire obligé de parler de votre santé si ça ne va pas bien, c'est une formule de politesse qui ne signifie rien de plus. En résumé, les Québécois utilisent davantage d'anglicismes qu'en France, mais ils le reconnaîtront difficilement, d'autant plus difficilement qu'ils utilisent souvent des mots français, mais calqués sur l'anglais (l'exemple de "lumières" >>> feux de signalisation (en anglais traffic lights) ou "bol" (cuvette) tiré de bowl. Mais en revanche le Québécois utilise un vocabulaire adéquat (plus étoffé qu'en France ou en Belgique) et parle sans ponctuer ses phrases de ... euh... euh..., et presque sans blanc. De même, il utilise naturellement les verbes ad hoc au lieu, comme en France, des sempiternels et creux "faire..." (la cuisine, les courses, l'imbécile, etc.). Expression imagée : S'enfarger dans les fleurs du tapis >>> se prendre les pieds dans les fleurs du tapis. Gare aux gosses qui ne sont pas ici des enfants, mais des testicules - des couilles, quoi ! On croit que les Québécois sacrent (jurent) volontiers. C'est à la fois vrai et faux. Les gens bien éduqués évitent les jurons, sauf quand ils se mettent en colère. Attention à l'usage si vous êtes tentés de poser à l'immigrant bien intégré linguistiquement. Certains jurons sont plus offensifs que d'autres (les variantes adoucies qui souvent marquent la surprise, l'indignation, l'exclamation simple) et leur usage doit être pondéré. Vous entendrez : tabarnac (variantes adoucies : tabarnouche, tabarouette), simonac, ciboire (variantes : cibole, cibolac), sacrifice, crisse (= Christ), moses (pron. entre "mauziss" et "mauzuss", de l'anglais "Moses" > Moïse), câlisse, sacramant, etc., etc. C'est surtout l'accumulation des jurons qui rend le Québécois si exotique à nos délicates oreilles d'immigrants. Là où le Français s'écriera : "Putain de bordel de merde !" et le Belge : "Godverdomme de nom de Dieu !" - le Québécois sortira tout un chapelet selon son degré d'énervement : "Ostensouère de sacrament d'osti de tabarnac de crisse de viarge d'étole de cibouère de maudit !" Pour ma part, je n'en ai jamais entendu autant en enfilade. La formule "juron + de + nom commun" est très usitée. Là où le Français dira : "Putain de bagnole !" - la Québécois s'exclamera : "Esti d'char !" Un "sale type" deviendra vite un "esti (ou crisse) de chien sale". L'expression "maudite marde !" apparemment offensive l'est moins qu'on pourrait croire ("marde" signifiant "merde"). Elle signifie souvent qqch comme "Sapristi !", mais c'est le ton qui décide (il arrive au présentateur du Grand Journal de TQS de l'utiliser, comme ce midi). D'une chose qui ne fonctionne pas et qui énerve durement, on pourra dire que c'est "de la crisse de marde en canne" (canne, de l'anglais can > boîte de métal). Exclamations inoffensives : "Seigneur !" "Coudon !" Pour savoir où, comment et avec qui utiliser les jurons, écouter d'abord, et bien faire attention au niveau social de la personne qui s'exprime : il sied mal à l'ingénieur de sacrer comme un guenillou ! Enfin, si au Québec vous entendez parler du "gros monde", ce n'est pas une allusion à ce qu'on appelle en France du "beau linge", soit des gens aisés et en vue, mais des obèses... qui sont à leur manière des gens... en vue ! La prononciation mériterait tout un chapitre. Difficile pour un francophone non-Québécois d'imiter la prononciation sans un peu d'exercice. Ainsi le mot "pêche" (le fruit) se prononce généralement comme : "paèèche", d'une manière explosive, un peu comme en anglais "peach". Si vous prononcez "pêche" à la française, vous prenez le risque de passer pour précieux. J'exagère ? A peine... Conseil aux Wallons : efforcez-vous de prononcer huit, fruit ou juin correctement (u-it, fru-it, ju-in) et non à la belge (ouit', frouit, joint). Erreur fatale à ne pas commettre : reprendre un Québécois, lui faire remarquer qu'il parle mal. Le Québécois est assez, voire très susceptible sur ce point, et il a raison... du moins au Québec ! C'est vous l'étranger ici, non lui. Toutefois, n'en faites pas trop non plus. Parlez la langue que vous avez appris, sans vous forcer à parler québécois. Vous verrez avec le temps, très vite, que d'abord, ô miracle, vous les comprenez, puis çà et là fleuriront dans vos phrases quelques mots et expressions savoureuses du terroir "d'icitte". Je surprends parfois ma femme qui me demande, étonnée par un mot que j'utilise : "Vous dites ça aussi en Belgique ?" Et moi : "Non, je ne connaissais pas ce mot avant d'arriver ici." Et le "pire" est que je ne le fais pas exprès.
  4. Autre chose... Dans le document pour la demande de prorogation, point D "Nature de ma demande", il est indiqué : "Je veux proroger ma demande de séjour au Canada jusqu'au..." Quelle date mettre, sachant que je suis arrivé le 22 juin, que j'ai le droit de demeurer ici 6 mois (donc en principe jusqu'au 22 décembre), mais que mon billet de retour, dont je dois joindre une photocopie, est prévu pour le 12 décembre ? Dois-je mettre "... jusqu'au 22 juin 2006" (6 mois à partir du 22 décembre) ou "... jusqu'au 12 juin" (6 mois après la date précise indiquée sur mon billet de retour) ???
  5. La copie de l'acte ou le certificat original ? Je demande ça parce que je comptais envoyer une photocopie du certificat et il semblerait qu'il faille joindre le certificat original. J'en possède un, mais c'est pour ma demande de RP. Si je l'utilise pour la prorogation, je vais devoir en redemander un et devoir attendre x semaines avant de le recevoir, ce qui va retarder d'autant l'envoi de ma demande de RP. Je commence à être tanné de la paperasse.
  6. Je ne devrais pas tarder à avoir fini de remplir ces criss de papiers... Je peux demander un permis de travail en même temps ??? Je pensais que je ne pourrais le faire qu'après avoir reçu l'approbation de principe. C'est un vrai problème pour moi (l'Européen) de ne pouvoir contribuer aux dépenses du ménage. Pour le renouvellement, je compte bien le faire en dépit de cette loi. Je serai soulagé de 75 piasses, mais je commence à avoir l'habitude... L'idée d'une lettre est bonne, notamment pour ce qui est de déstabiliser le fils de ma femme, un enfant autiste... Merci pour cette réponse.
  7. Oui, j'y ai songé, mais cette nouvelle loi est-elle réellement appliquée ? Il me semble avoir lu déjà sur ce forum que cette loi était plus théorique qu'autre chose...
  8. Je suis occupé à remplir ma demande de prorogation du séjour au Canada à titre de visiteur. Une fois de plus, je n'arrive pas à démêler clairement si je dois remplir la section B (membres de ma famille), c-à-d inclure mon épouse (québécoise), son fils dont elle a la charge et qui vit avec nous, et mon fils (adulte de 22 ans) demeuré en Belgique et qui jamais ne viendra me rejoindre au Canada (il ne sait même pas que j'y suis). Autre gros souci, la section D - 11, Pour subvenir à mes besoins au Canada, je dispose de... $. Je suis venu au Québec sans beaucoup d'argent (j'étais au chômage en Belgique et je n'avais d'argent que le produit de la vente de quelques affaires, PC, chaîne hi-fi, livres, électroménagers). Il ne me reste plus grand-chose, 200$ à peine, mais cela n'est pas un problème pour nous, car mon épouse travaille, nous ne manquons de rien - mais le CIC va-t-il l'entendre de cette oreille ? Je ne peux pas non plus mentir, d'autant moins qu'ils demandent des justificatifs. Que faire ? Et encore : comme motifs de ma demande, je signale que je suis occupé à remplir ma demande d'immigration en vue d'un parrainage par mon épouse dans la catégorie des époux au Canada, et que je désire tout naturellement demeurer auprès des miens durant le traitement de la demande. Vont-ils accepter ce motif sans preuve autre que notre certificat de mariage ? Merci.
  9. Sianhurley

    Permis de conduire

    Merci, je vais essayer ça... Frustré, oui... Je n'ai jamais souhaité conduire en Europe, mais ici, bien que je n'aime pas les voitures, c'est nécessaire. Et c'est surtout ma femme qui est frustrée car elle n'aime pas conduire et rêve de me céder le volant.
  10. Mais si tu trouves une petite femme et que tu te maries, tu pourras rester tout le temps de la procédure si elle te parraine...
  11. Moi, j'ai demandé avant de partir un extrait de casier judiciaire à la police de Liège (modèle 1) en spécifiant bien que c'était pour l'immigration (c'est d'ailleurs indiqué sur le document). Il faut payer 10 ? de timbres fiscaux et attendre quelques jours.
  12. Sianhurley

    Permis de conduire

    Euh... mais, je ne m'énerve pas contre toi, mais contre certaines dispositions de la loi. D'un côté on encourage l'immigration, de l'autre on nous met les bâtons dans les roues. A la campagne et sans permis, on n'existe pas. J'avais bien entendu téléphoné auparavant à la SAAQ de ma région, mais c'est un répondeur. Et via le Web, ils ne répondent pas aux questions. Je m'y suis déplacé pour poser directement la question : il y avait plus de 60 personnes qui attendaient !
  13. De toute façon, la planète va péter un de ces quatre, alors... :damned:
  14. Sianhurley

    Permis de conduire

    Oui, mais le touriste en question a épousé une Québécoise et est en voie d'expédier son dossier de parrainage depuis le Québec... Si je dois attendre la RP pour pouvoir passer mon permis et avec ça encore conduire un an accompagné, c'est pas demain la veille que je vais pouvoir travailler (j'habite à la campagne). Qu'est-ce que ça peut bien leur foutre à la SAAQ que je sois touriste ou RP, puisque de toute façon je paie ? N'y a-t-il pas des exceptions prévues ? Par exemple lorsque j'obtiendrai un permis de travail ? Mais merci pour l'info...
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