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Bon courage à toi Laurent, Certes la désillusion est sûrement grande mais comme le dit si bien Tik:
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Merci llanesfa, Ca réchauffe le coeur de lire des messages comme ça. En fait au fur et à mesure que je lis les témoignages, je m'étonne de plus en plus du grand nombre d'émigrants qui ne semblent (je me trompes peut-être) se soucier de trouver une jobine ou même un vrai boulot leur correspondant, qu'après être arrivés au Québec. Et aussi la réticence, toute française, à refaire des études complémentaires pour passer un diplôme ou une certification professionnelle. Certes, nos formations sont souvent excellentes en France, mais lorsqu'on ne leur déroule pas le tapis rouge ailleurs, il ne faut pas bouder et se plaindre, il faut s'adapter, et sur du long terme c'est un investissement qui vaut la peine. En passant, je relève que ce sont souvent les diplômés d'écoles de commerce parisiennes qui se plaignent le plus; pas étonnant quand on connaît la mentalité du microcosme parisien qui ne cherche quasi-exclusivement que des diplômés d'une des trois grandes écoles de commerce (HEC, ESCP-EAP ou ESSEC) ou une des grandes écoles d'ingénieurs de niveau A, et que l'on sait à quel point ces mêmes clônes parisiens méprisent les diplômés d'université de province, et ce quelle que soit l'expérience accumulée... En tout cas, moi je préfère la proactivité, l'engagement, la compétence et la performance comme critères objectifs de sélection, ainsi que l'adaptibilité et la souplesse d'esprit, vivement le québec Bref tout ça pour te féliciter de ta proactivité. J'essaye moi-même de mettre le maximum de chances de mon côté pour rebondir professionnellement dès mon arrivée (diplôme d'une université Québéquoise, démarches pour passer des certifications professionnelles). Tiens-nous au courant sur le forum, OK?
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Salut, Pour le choix du billet d'avion, je ne pourrais pas vous dire Mais pour ce qui est de la compta, il doi tsûrement y avoir des postes à pourvoir pour non bilingues, mais la plupart demandent un trés bon niveau d'anglais. Et surtout, il est quasiment (je devrais dire absolument!) impossible de se faire embaucher à un poste comptable ou financier (sauf si peut-être c'est un niveau trés bas?) si on n'a pas une des trois certifications professionnelles: - CA: Comptable Accrédité (Chartered Accountant): ce sont les expert-comptables, le niveau le plus élevé, comme les CPA (Certified Public Accountant) aux USA - CMA: Comptable en Management Accrédité (Certified Management Accountant): pour les contrôleurs financiers, contrôleurs de gestion, directeurs financiers, comptables analytiques, etc... - CGA: Comptables Généraux Agréés: pour les comptables d'entreprise (comptable unique, client, fournisseur, compta générale, etc...) Ces trois ordres sont en cours de fusion actuellement et l'unique ordre gardera l'appelation CA. Cependant dans les autres provinces du Canada hors Québec, seuls les ordres des CA et des CMA fusionnent. Ces fusions devraient commencer à être effectives à partir de janvier prochain, et les processus de certifications sont souvent longs et fastidieux (cours universitaires + examens+ stage). Il faut compter environ deux ans en moyenne pour obtenir la certification lorsque l'on a déjà un bon niveau licence, maîtrise voire DECF. Cependant, c'est un investissement qui vaut vraiment le coup quand on compte vivre au Canada, car les salaires sont trés comfortables et le chômage nul. Par exemple, le salaire moyen des jeunes CMA est de plus de 70 à 80 KCAD et l'ordre n'a aucun chômeur. Voilà, en espérant avoir été clair
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Tiens, ça me concerne directement ça Je me rappelle d'avoir lu mon nom dans un couloir sombre de la fac quand j'ai eu ma maîtrise en France, puis je l'ai reçu plus tard par la poste. Quand on connaît le système américain qui valorise les efforts faits pendant toute la période, c'est frustrant. Et cette année, en novembre prochain, j'ai ma remise de diplôme de l'EMBA de Concordia, l'une des deux universités anglophones de Montréal avec Mc Gill. POur info, depuis deux ans il est possible de faire cet Executive MBA à Paris avec un séjour intensif en été à Montréal. Nous on n'a pas le mortier, mais les photos sont déjà faites depuis Mai, et on peut soit aller à la cérémonie de Montréal soit ou aussi assister à celle qui se tiendra ici à la Délégation Générale du Québec le 2 décembre. Dans la même veine, mon frère qui termine son Bac à HEC en décembre a déjà fait ses photos depuis le printemps. Et à Concordia il y a deux cérémonies, une en mi-juin et l'autre en Novembre, selon les promotions et la fin du cycle. Voilà, j'espère que ce MBA de Concordia facilitera mon intégration professionnelle à Montréal. Mais par sécurité, je vais aussi essayer de passer la certification CMA/CA (qui fusionnent) en expertise-comptable. Si des forumistes parisiens veulent venir à la DGQ le 2/12 vers 19h, je les inviterai avec plaisir (dans la mesure du possible
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Idem, Comme nous l'as appris Petit Prince cette semaine, "faut pas pelleter la neige avant qu'a soit tombée" n'est-ce-pas Il serait risqué de t'emprisonner dès maintenant dans des dates obligatoires, surtout que tu ne sais jamais ce qui peut ou non ralentir le visa. Alors, attends tranquillement ton visa ou au moins ta brune avant de prendre le billet. Et je crois pas que ça soit la haute saison en janvier niveau tarifs des billets, d'ailleurs vous êtes bien courageux tous les deux de débarquer en janvier et de faire toutes les démarches et recherches par un si grand froid
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Salut Red30, Tu es un client difficile toi Dis-moi si je me trompes, mais j'ai l'impression que tu veux des témoignages t'encourageant à étudier, en fait tu veux qu'on te dise ce que tu veux entendre et non pas forcément ce que les forumistes pensent le plus juste, n'est-ce-pas . Allez, ne te fâches pas, c'est vrai que ç'aurait pu aider si tu avais précisé ton niveau actuel et ton domaine d'études, les cas peuvent être trés différents entre un comptable, un mécanicien ou un enseignant... Mais plus concrètement, voici ce que je te conseilles en toute humilité: 1) Sois le plus concret possible: privilégie tout d'abord ton autonomie financière et ton intégration culturelle et surtout professionnelle. Ce qui veut dire, cherches d'abord à travailler, quelque soit le niveau de ce boulot, tant qu'il te permet de vivre par tes propres moyens. 2) Ne commences pas à t'endetter pour étudier, crois-moi tu auras besoin de ton potentiel d'endettement pour bien autre chose 3) Abordes cette nouvelle vie avec humilité. Il est vrai que ce n'est pas valorisant de commencer par des jobines, mais on est en Amérique du Nord et ce n'est pas comme (chez nous) en Afrique où le statut social est important et souvent relié à ton titre sur ta carte de visiste. Là, tout ce qui comptes c'est que tu te prennes en charge et ce n'est pas sur ce genre d'apparence que tu seras jugé humainement et socialement parlant. En plus, n'oublies pas que les choses évoluent trés vite lorsqu'on est compétent et dévoué, on commence par une jobine et en quelques années la carrière évolue exponentiellement. 4) Enfin, une fois installé, avec un job, stabilisé dans ton nouvel environnement et ses nombreux codes, disons entre six et huit mois après ton arrivée, là tu peux envisager de parfaire ton éducation tranquillement, en cours du soir, sans que celà ne soit prioritaire sur ta vie professionnelle. Ce genre de délai de sagesse te permettra aussi de bien définir ce que tu aimerais étudier, si tu veux approfondir ton cursus antérieur ou en profiter pour changer complètement ce csera l'occasion idéale. En revanche, si dès ton arrivée tu te précipites pour t'inscrire à un cours, tu pourrais le regretter par la suite lorsuqe tu découvriras d'autres choses qui te correspondent plus. Donc pour résumer, cherches d'abord à travailler et à t'intégrer tranquillement en étant autonome financièrement. Puis dans un deuxième temps tu essayes d'acquérir un diplôme canadien si tu estimes que c'est toujours indispensable, ou une certification professionnelle. Lis la superbe chronique d'Impatience d'il y a un ou deux mois... Allez, courage
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Allez, prends-le avec humour Et dis-toi que c'es la Belgique qui inconsciemment ne veut pas te voir partir, alors elle se venge un peu. Donc, envoies un petit message mental à ton pays d'origine pour le rassurer, et n'en sois que plus motivée pour partir dans quelques jours Allez, stresses pas une fois
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Sonya, Je crois qu'il ne faut pas sous estimer la trés grande capacité d'aprentissage des enfants en bas âge. L 'essentiel est l'immersion. J'ai moi-même débarqué au Mali à l'âge de 7 ans et le bambara (la langue communément parlée en dehors du français) est pratiquement devenue ma langue maternelle en quelques mois. De même, j'ai vu plusieurs enfants africains arriver aux USA et en moins d'une année scolaire parler comme s'ils y étaient nés avec accent intonation et tout. So don't worry, but you'd better start talking to them in French, même si ta fille ne te répond pas son oreille s'habitue au son français et dès qu'elle sera en milieu francophone ça ira encore plus vite. Sinon à Vanille, je voudrais préciser que j'ai deux enfants en bas âge, bientôt 6 et 2 ans, et que la perspective de les voir devenir adolescent en banlieue parisienne (avec tous les risques de racket, d'orientation définitive vers une voie de garage, de trafics en tous genres, de systèmes de valeurs complètement à l'envers du bon sens, d'agressivité, de racisme dans tous les sens, etc...) pèse pour beaucoup dans notre choix à leur mère et moi d'émigrer au Québec. Ne serait-ce que pour ça, sois rassurée sur ton choix, mais communiques beaucoup avec eux et impliques-les dans le projet Opal
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Salut, Si tu décides d'émigrer au Québec, inscris cette démarche dans un projet à ong terme et prends aussi en compte le changement en terme de qualité de vie. Comme tous ou beaucoup, il faudra être suffisamment humble pour accepter de passer par des petits boulots, le temps d'y trouver ta voie professionnelle. D'ailleurs tu es encore étudiant, certees d'un trés bon niveau, mais les jobines ne te dépayseront pas tant que ça, par rapport à d'autres immigrants qui, ingénieurs ou cadres depuis dix ans en France ou ailleurs font des jobines. Celà dit, au vu de ton profil, tu ne devrais vraiment pas durer pour te caser. Voici deux ou trois petits conseils: - Contactes les responsables de départements informatiques d'HEC, UQAM et Polytechnique, voire l'université de Sherbrooke...bref toutes les francophones où l'informatique est enseignée. Et fais-le dès maintenant. - Essayes d'avoir des infos sur les post-docs possibles dans ton domaine. Les jeunes docteurs français les intéressent souvent car ceux-ci ont déjà fait de la recherche dans une perspective contributive, alors que les études doctorales au Canada sont plus longues (4 ans minimum) avec des cours et examens et eulement la dernière année il y a une thèse à préparer, mais qui n'est pas supposée faire avancer la réflexion dans le domaine comme c'est le cas en France. C'est pour celà que cet aspect de la recherche se fait surtout en post-doc, et que les français sont déjà "mûrs". Et surtout ne vois pas un message-doc comme une perte de temps...bien au contraire - Tant qu'à faire, fais directement les démarches de RP si tu peux te permettre les 1500? de procédure. Il vaut mieux que toi tu aies le chois plus tard plutôt que l'inverse, et tu en seras toujours beaucoup plus souple pour ta recherche d'emploi - Mets-toi à l'anglais dès maintenant, c'est hyper important, surtout à ton niveau - Tu pourras toujours enseigner pour commencer dans des CEGEP ou autres lycées professionnels (humilité au départ), et tu peux aussi identifier dès maintenant grâce au web les principaux labos privés et autres grosses boîtes. Allez Doc, bonne chance et bon courage
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Salut Mary, Justement je comptais poser la même question, mais dans mon cas c'est les principaux progiciels de gestion utilisés que j'aimerais connaître: oracle, baan, SAP, etc...Si jamais des gestionnaires, comptables ou financiers passent par là Et pour essayer de te répondre Mary, le minimum à acquérir si tu veux travailler dans un bureau au Québec, je suppose puisque je suis encore en France, ce sera toute la suite Office de Microsoft, c'est-à-dire Word pour le traitement de texte (lettres et courriers), Excel pour le tableur (feuille de calcul), PowerPoint pour les présentations (slides et dessin) et éventuellement Access pour gérer les bases de données. Si tu es prof d'anglais, je suppose que c'est plûtot à du secrétariat que tu penses, alors entrînes-toi à taper vite sur un clavier Querty, je sais qu'aux USA la vitesse de frappe est importante, et apprends surtout word et power point plus les rudiments d'Excel. Et peut-être que la maîtrise d'applications multimédia (photos, vidéo...) peuvent aussi aider sur un CV, qui sait si tu bosses chez des publicitaires ou autres... Enfin, voilà mes petites suggestions qui sont universelles et non pas spécifiques au Québec. Et n'oubliez pas ma question aussi Opal
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Salut Luis, Il est normal que tu aies des doutes, c'est même sain je crois car ça prouve que ton projet est mûr et que ce n'est pas un coup de tête. Au fait, ton français est déjà trés trés bien Relaxes-toi et prends-le comme une aventure. Le Mexique est là, il ne bougera pas et tu pourras y revenir si vraiment tu ne t'adaptes pas (ce dont je doute). Tu seras alors plus riche et mieux armé dans ta tête pour repartir de "zéro". Je dis ça juste pour te pousser à relativiser et prendre de la hauteur. Tu as déjà fait tant avec tout le processus, tu as vendu ta voiture et tu n'es pas satisfait professionnellement. En plus tu as déjà prévu d'étudier, et tu seras bientôt trilingue. Bref que du bénéf! Ca ressemble à une formidable recette de succès professionnel et personnel j'espère, d'ici quelques années, tu verras N'oublies pas que personne ne te juge (j'espère surtout dans ton entourage), et qu'il faut du courage et de la volonté pour se choisir une vie. Tu as le droit de te planter, et de recommencer, mais surtout ne faiblis pas, fais-le pour toi aujourd'hui et pour le Luis de dans dix ou vingt ans. Tu n'auras alors pas à dire 'si je savais', 'j'aurais dû', 'si je pouvais revenir en arrière' comme le font tant de gens pour qui c'est trop tard. Tu connais déjà parfaitement ton environnement actuel et ce que tu laisses, il ne va pas changer dans les prochains mois, alors donnes-toi une chance et vis ton expérience sans t'enfermer dans des notions graves genre 'départ définitif'. Et n'aies pas peur des langues, ça s'acquiert pour tous avec le temps. Va au Québec le coeur léger, et même si ça marche pas trés fort, alors essaies ailleurs à Toronto ou Vancouver. Le chemin du bonheur n'est pas facile, apprécies-en chaque pas car lorsque tu te seras enfin posé et heureux tu regarderas en arrière et verras alors que malgré ses galères et peines, ce chemin lui-même était du bonheur. Alors vas-y léger et libre sans pression et sans contrainte. Opal
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Salut Pierre, As-tu songé éventuellement à l'épouser à l'ambassade du Canada à Abidjan? Il est vrai que le risque-pays est assez fort là-bas, mais pour une semaine sous l'hospitalité de ta future belle-famille, ça ne devrait pas mal se passer. Renseignes-toi surtout si les pouvoirs de l'ambassade lui permettent de vous unir légalement en droit canadien, et songes déjà à choisir entre un parrainage une procédure d'immigration; vu les délais pour l'Afrique pour l'immigration, il vaudrait peut-être mieux alors faire une demande de parrainage tout en la faisant venir au Canada (en jouant franc-jeu avec les autorités) et en faisant une demande de permis de travail. En tout cas, je te déconseille la France, où les fonctionnaires sont suspicieux pour ce genre de démarche. Dans tous les cas choisis une petite mairie (je crois que les mairies communistes ou de gauche sont plus faciles pour les mariages étrangers) et bonne chance. Encore une fois, assures-toi que les autorités canadiennes reconnaîtront bien ce mariage fait dans un troisième pays. Bonne chance à vous deux Opal
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Visiblement mes questions n'inspirent pas grand monde snif Allez, je fais remonter ce post en espérant que des financiers ou comptables ou MBA ou Torontois ou Vancouvériens (heu c'est comme ça qu'on dit?), voire CMA, répondront. Allez, un ptit effort quoi Opal
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Bonjour, Je viens d'envoyer ma DCS il y a une semaine après avoir envoyé ma DPI il y a deux ans et reçu la DCS trois semaines plus tard. Entre temps il fallait que ça murisse comme pour beaucoup sur ce forum. Voilà, j'aimerais avoir l'avis ou le témoignage de ceux qui pourront m'éclairer. Je viens de finir l'Executive MBA de l'université Concordia de Montréal (programme joint avec l'Institut Français de Gestion permettant de le faire depuis Paris et un séjour de trois semaines à Montréal en été). Mon métier est la finance d'entreprise (contrôleur/directeur financier), et l'accès à ce métier est régi par l'ordre des CMA du Québec, les Comptables en Management Accrédités. Cet ordre existe aussi aux USA et il est plus international puisqu'on peut passer la certification partout dans le monde comme le TOEFL ou le GMAT, alors que les CMA canadiens requièrent un exam sur place et deux ans de stage. Ma première question est donc: peut-on faire valoir la certification CMA américaine au Canada pour trouver du boulot? Quid du Canada anglophone, notamment Vancouver ou Toronto qui m'attirent plus? Et ma deuxième question est: Sans expérience professionnelle canadienne mais avec un MBA de Concordia ai-je plus de chance de trouver du boulot à Montréal où en partie anglophone? Pour info ma femme est esthéticienne est pas bilingue du tout (mais l'anglais ça s'apprend) Merci