Ste&Vi

Bonjour Mylène, C'est possible mais dans des conditions précises. Dans mon cas, je suis arrivé au Québec il y a quatre mois avec un simple visa de touriste. Une fois sur place, j'ai obtenu une offre d'emploi d'une université. Ceci m'a permis de faire une demande de CAQ puis d'un permis de travail temporaire (durée de la procédure environ 2-3 mois). Dans le même temps, je suis en train de suivre la procédure normale pour obtenir le statut de résident permanent. La demande de permis se fait ensuite à l'ambassade de Paris et c'est quand tu rentres à nouveau sur le territoire que tu obtiens le permis de travail en présentant la lettre d'autorisation de l'ambassade Il faut donc une offre d'emploi (c'est-à-dire que le poste n'est pas comblé par un canadien et une vérification de Ressources humaines Canada)

En général, les articles du Diplo sont rédigés par des journalistes nationaux ou hyper-spécialisés dans leur domaine. Il ne s?agit donc nullement de sensationnalisme. Je ne connais pas la nationalité du journaliste dans ce cas mais je dois dire que depuis mon arrivée ici (4 mois) j?ai pu constater une sorte de racisme exacerbé à l?égard des autochtones de la part de nombreux Québécois. D?ailleurs, c?est une situation que dénonce également l?ONU dans un rapport sur les inégalités au Canada. Là je vous renvoie à l?article du Diplo où j?ai été surpris d?apprendre que les populations autochtones ont obtenu le droit de vote en 1960 ?

Le monde diplomatique du mois de juillet consacre deux articles au Québec. Le premier est intitulé Offensive contre l?État social au Québec (rédigé par un sociologue de l?Université Laval) et le second traite des Peuples autochtones peinent à s'affirmer et de la manière dont ils sont (mal)traités. Je vous conseille de les lire et par le même occasion de lire les autres articles de ce numéro.

Désolé de rompre l?enthousiasme collectif mais je ne partage pas votre avis sur la qualité de l?alimentation. Certes on trouve de tout ici et en faisant le marché il y a moyen de se procurer des légumes et du fromage mais en règle générale, j?ai l?impression que le rapport à la nourriture n?est pas le même et qu?il est plus rare de manger pour se faire plaisir ici. Il est effectivement possible de trouver les produits de qualité mais ils ne sont malheureusement pas aussi généralisés et diversifiés qu?en Europe. Par contre, il est des découvertes savoureuses mais qui ne comblent pas les carences générales. En clair, une promenade au supermarché relève du défi pour atteindre un niveau bien moins élevé qu?en Europe pour des créations culinaires.

Pourriez-vous me dire s'il existe une sorte de médiathèque (location de cd musicaux) dans la ville de Québec?

Récemment engagé comme prof. dans une université québécoise, j?ai participé à un comité de sélection à la maîtrise. Je confirme le fait que les notes antérieures sont étudiées attentivement tout comme le projet de recherche déposé. Le meilleur conseil que je peux vous donner si vous voulez tenter votre chance, c?est de chercher sur le site des universités l?adresse d?un prof qui travaille dans le domaine que vous souhaitez et de le contacter en lui proposant votre projet de recherche. Pour le reste, vous pouvez essayer de corrompre un membre du comité mais c?est très cher

Bonjour à tous, Après avoir lu de nombreuses pages de ce forum et découvert de très nombreuses informations utiles, je vous contacte car ma situation est quelque peu complexe. Je suis entré au Canada il y a deux mois avec un visa de touriste. J?ai postulé à une offre d?emploi dans une université québécoise et j?ai été retenu (engagement initial 3 ans au 1er août puis prolongation de 2 ans avant une évaluation pour la permanence). J?ai donc demandé et obtenu un CAQ qui me permet de demander un permis de travail temporaire de 36 mois (engagement initial) Ma compagne m?a accompagné en suivant une voie différente puisqu?elle effectue un stage et bénéficie d?un permis de travail temporaire pour une période de 4 mois. Au mois d?août, nous retournerons ensemble en Belgique faire les malles pour revenir à la fin du mois. A cette époque j?aurai vraisemblablement mon permis de travail temporaire (36 mois) et pourrai introduire une demande de numéro d?assurance sociale. Ma compagne entrera comme touriste. Question 1 : Risque-t-on des difficultés en la mentionnant comme conjoint de fait sur la demande de permis de travail à l?ambassade du Canada ? Question 2 : Comment peut-elle faire une fois sur place pour chercher un travail sans statut officiel. Comment peut-elle obtenir un permis de travail sans disposer d?offre d?un employeur ? Dans le même temps, nous souhaiterions faire une demande d?immigration classique pour pouvoir à terme bénéficier d?un statut plus stable au Canada. En introduisant une demande auprès de la délégation du Québec à Bruxelles, je risque de ne plus être dans ce pays pour une entrevue (est-elle systématique ?). En consultant le forum j?ai constaté qu?il fallait être officiellement au Québec depuis 6 mois pour introduire une demande à Montréal, ce qui risque de retarder d?autant les procédures pour « officialiser » la présence de ma compagne au Québec et donc la recherche d?un emploi. Quelle est donc la meilleure voie à suivre ?