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nalc

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Tout ce qui a été posté par nalc

  1. Ici l'habitude est de prendre le repas du soir vesr 18h... donc les gens s'arrangent pour entrer avant... A Montreal les embouteillages commencent vesr 15h30... pour les emplayés qui commencent à 7h30 le matin. Et les embouteillages durent jusque vers 18h15... Moi je termine entre 5 et 6pm la plupart du temps
  2. nalc

    Programmes TV

    Aaaah la TV ! Pas grand chose au niveau hertzien. Dans les formules de bases cables ou satellites, y'a 4 chaines francophones + TV5. Sur TV5 en cherchant bien tu retrouve la majeure parties de la creme (??) des emissions de France televisions: Tout le monde en parle, On ne peut pas plaire à tout le monde, Thalassa, meme la Cible et Des Chiffres et des lettres... Bref ca devrait faire ton bonheur... Ruquier doit être considéré trop parigonombriliste car aucune de ses emissions ne passe le filtre de TV5. Pour le Tour de France, y'a que Canal Evasion (payant) sur tout le canada qui a l'exclu de la retransmission. Pour revenir à la téloche canadienne (ici ils disent "ecouter la télé", faut dire que la chaine nationale s'appelle "Radio Canada", un peu melant...), y'a Radio Canada qui se la joue assez France 2 au niveau nivellement pas le bas et abrutissement collectif: programme varietes (Tout le monde en parle version canadienne est très instructif pour découvrir les artistes à la mode ou bien les prochaines Celine Dion qui vont débarquer en France, et généralemnent ils invitent un français et ils trouvent qu'il parle trop), feuilletons simplificateurs au conteneu moralisateur avec des personnages caricaturaux (ici ils appellent ca des teleromans). A noter: les Bougons, sitcoms société satiriques qui est vraiment henaurme et dispose d'un liberté de ton qu'on ne retrouve plus tellement dans la vielle Europe... Pas la peine d'essayer de regarder des films: avec la pub toutes les huit minutes et quant on sait que tous les films sont coupé pour tenir dans un creneau de 2h (moins auatn d'interruption de pub)... Donc comme diait l'autre, mieux louer un DVD. La grand messe du 20H est à 22H... encore plus sensationaliste que TF1. Mais bon, Radio canada, c'est quand meme pas si pire. Le Hockey (quand les joueurs ne font pas greve) c'est RDS (payant)... et si tu prend des chaines americaines tu peux meme tomber sur des matchs de foot (le vrai) anglais, italiens et parfois francais... Nous, on s'est mis aux sitcoms en VO en prenant le plus possible de chaines americaines debiles styles, abc, nbc, fox... comme ca on voit urgence, les experts dans le langue de Bush... c'est fort distrayant..
  3. nalc

    Voyager avec un bébé

    Normes de securité assez semblables... Nous on a voyage avec le bebe dans son maxi-cosy... Aucun probleme pour l'installer dans le taxi en sortant de l'aeroport... et on l'a utilisé ensuite dans nos voitures... Depuis lors on est passé au siege auto.
  4. nalc

    BEBE

    Bonour, j,ai ete dans le mem cas... J'ia telephone a Buerau du Quebec, il m'ont demande d'envoyer une attestaion de naissance et un peu de fric si je me souviens bien pour l'instruction du dossier... unbe fois les elements envoyes, j,ai eu une reponse sous les 15 jours...
  5. nalc

    Magasin du Type

    Si tu cherches quelque chose d'aussi complet que Decathlon... cherche pas, y'a pas... Y'a un Intersport a Verdun (mais pas immense), les Sports Experts sont plus grands et plus chers aussi mais pas forcement tres diversifié (ils vendent surtout des skis en hiver et des patins en ligne en ete)... Quant a Wall-mart, Canadian Tire... c'est tellement saisonier que pour trouver qqchose c'est au petit bonheur la chance...
  6. Hello, A Montreal on est pas tres loin de Plattsburgh, Vermont, USA... Avec ma blonde on aimerait bien y faire un tour, juste voir si l'herbe est plus verte de l'autre cote de la cloture, si les routes sont vraiment en meilleur état, (voir de plus pres un electeur de Bush... oups la je m'egare...)... est-ce que y'a moyen de magasiner la bas et de ramener des trucs au Canada sans payer de doits... ou tout est il automatiquement taxé ??? J'ai un peu regardé sur le site des douanes du federal, et apparement il n'y a pas d'exemption prevue pour les sejours de moins de 24h... i.e. on pourrait y aller mais rien en ramener ??? J'aurais voulu avoir votre experience... faites vous parfois du commerce transfrontalier ? Que déclarez vous a la douane...
  7. nalc

    CITRATE DE BETAINE ?

    Bref, si la seule solution a la gueule de bois au Quebec est de ne pas boire (ce que j'ai du mal a croire vu que la prohibition n'a jamis pu etre instaurée dans la province)... je vais me faire envoyer du Citrate de Betaine.... Tristes tropiques....
  8. Voila, Avec l'arrivée du mauvais temps, la société de consommation vous incite fortement a mettre 400 CAD dans vos pneus d'hiver... Ma question est vraiment utile ? Ma situation: 2 voitures quasi-neuves avec des pneus 4 saisons neufs. Premiers sondages chez des collègues de bureaux... apparament si les pneus 4 saisons sont neufs y'a pas trop besoin de pnues d'hiver car tout est bien déneigé meme en campagne... Qu'en pensez vous ? Qu'avez vous fait pour votre premier hiver ? Nalc
  9. nalc

    CITRATE DE BETAINE ?

    Au secours, les amis, hier grosse biture et ajourd'hui j'un mal aux cheveux en maudit ! Dans mon pays natal j'avais l'usage de me gaver de citrate de betaine ce qui faisait passer plutot bien la gueule de bois... Je vais voir ma pharamcienne preferee chez mon Jean Coutu du coin qui m'explique que les quebecois y prennet rien que de l'aspirine/acetaminophene/ibuprofene quand y'z'ont trop bu... Ça je peux pas le croire, car chacun sait d'experience que l'aspirine ca fait rien pantoute contre l'exces d'ethanol dans le sang... Alors non de Dzeus, QU'ESSE QUE VOUS PRENEZ QUAND VOUS AVEZ FORCE SUR L'EAU BENITE ? Y doit bien y'avoir une tite molecule chimique qui vous aide a etre d'attaque le lendemain au bureau ? HEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELP !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  10. nalc

    Equivalence des diplomes !

    Bon recacapipitulons... Pour le Québec (pas de redoublement pris en compte): Lycee jusquèa 17ans puis Cegep jusqu'a 19ans Puis Bac (license) en science = BSc (c'est 3ans) jusque 22ans, ou en genie = BIng(c'est 4ans) jusque 23ans Donc on a bien BSc = Bac Francais + 4 (18ans +4) et BIng = Bac Francais+ 5 (18ans + 5) Pour le MSc il faut ajouter 2 ans en filiere science, donc MSc = Bac Francais + 6 Pour etre considérér ingènieur, il faut avoir un BIng et s'inscrire à l'ordre (ce que tous le monde ne fait pas car ca coute a peu pres 200CAD par an)
  11. nalc

    AVANTAGES SOCIAUX

    Avec mon marie on est arrive en fevrier et on travail chacun depuis 3 mois. Mes avantages sociaux: - 3 semaines de vacances (ici le minimum legal c'est 2) - Assurance groupe (cad assurance maladie) - Assurance invalidite et dentaire Mon mari: - 2 semaines de vacances - Assurances groupe D'apres ce que je vois, les avantages sociaux se negocient pas mal ici... tout est au merite... Apparamment le nombre de semaine de conges est un classique, je connais une personne en fin de carriere qui a 8 semaine de cong' paye. Dans les grands groupes, il y a aussi des plans de pensions (retraite) Nalc
  12. nalc

    Garderie au Quebec

    Ne nous emballons pas... Y'a peut etre beaucoup de places au Quebec sur le papier mais dans la realite elle sont toutes prises... Les quebecoises reservent une place des leur premier rapport sexuel (en cas de rupture de condom, on est jamais trop prudent) Va essayer de trouver une garderie sur Montreal... Deja la majorite commence a 18mois... mais y'a quand meme quelques pouponnieres (avant 18 mois)... Nous on est arrive avec notre fils de 6 mois... on a telephone a toutes les garderies subventionnees (7$ / jour) ou non subventionnees (de 20 a 50$/jours)(dans un rayon de 10Km autour de chez nous) mentionnees sur le site (au demeurant assez bien fait)http://www.famille.gouv.qc.ca/serv_garde/index.asp et y'avait pas une place pantoute et partout des listes d'attente longue comme l'hiver au canada... Actuellement, au boulot, j'ai un collegue mexicain qui n'arrive pas a trouve de place pour son fils pour janvier 2005 !!! Pour la petite histoire nous a fini par trouver grace aux petites annonces des journeaux... une pouponniere qui venait d'ouvrir... Coup de bol... Nalc
  13. nalc

    les salaires

    Moi mon net s'eleve a 65% de mon brut... donc 35% de retenue...
  14. nalc

    Carte de téléphone

    Moi les cartes ce me gonflait.. style tu n'as plus que 90ct de credit ce qui fait 35sec de temps de parole... tu dois courir en acheter une autre.... Du coup j'ai trouve un systeme sans carte sur internet: idphonecard http://www.iDPhoneCard.com. C'est sans abonnement, tu achetes des credits de telephone (un peu comme une carte, mais ici tu fais tout de chez toi, avec un ordi et internet) et les tarifs sont dans la norme: 5cts/min pour l'europe L'enorme avantage c'est que tu donne ton numero de telephone de domicile et le systeme le reconnait (donc pas de password a 712 chiffres a entrer)... tu composes le numero (local) du service, ils te donnent ton credit puis tu composes ton numero inernational... La grosse astuce c'est que tu peux enregister plusieurs numero... moi j'ai enregistre mon domicile et mon cellulaire... comme ca je peux appeler l'etranger de mon cellulaire sans surcout... De plus, je n'ai pas pris de plein interurbain, je n'utilise que ce service des que j'appelle hors Montreal. Je l'utilises depuis 4 mois et je dois dire que ca marche impec... i.e. j'ai toujours reussi a atteindre mon correspondant (pas de surchargement de ligne) et la qualite est ecellente... Dernier detail... je sors avec le fils du patron de Idphonecard... (nan je plaisante ) A+, Nalc
  15. nalc

    Garderie au Quebec

    Je continue ma revue de presse... Une article de Radio Canada sur l'etat des garderies dans la belle province... C'est quand on s'attend au pire qu'on est pas decu ;-) Sévère critique des garderies au Québec Une étude menée par l'Institut de la statistique du Québec dresse un portrait très sévère des garderies de la province, affirmant que la qualité laisse à désirer dans tous les types de garderies et varie énormément d'un établissement à l'autre. Le document de 600 pages, « Grandir en qualité », a été produit au coût de 3 millions de dollars. C'est cette étude que la ministre déléguée à la Famille, Carole Théberge, a refusé de rendre publique en raison de son contenu potentiellement explosif, la semaine dernière, soutenant que le document n'était pas prêt. Selon les chercheurs, dans l'ensemble du réseau, la qualité des services offerts est « passable », sans plus. Aucune catégorie de services de garde ne trouve grâce à leurs yeux. Ainsi, dans les garderies privées où on accueille des enfants de 18 mois à cinq ans, on découvre que près de quatre enfants sur 10 fréquentent un établissement dont la qualité d'ensemble « ne correspond pas aux principes du programme éducatif ». La qualité y est jugée de « moyenne-basse » à « basse ». Des lacunes ont été observées quant au matériel fourni aux enfants, au caractère sain et sécuritaire des lieux, puis à l'aménagement de la cour extérieure, notamment. Dans les pouponnières privées, c'est environ la moitié des bébés de 0-18 mois qui se retrouvent dans un environnement qui ne correspond pas aux normes, en ce qui touche plusieurs critères, dont la planification des activités et l'aménagement des aires de jeux extérieures. Plusieurs garderies de cette catégorie n'ont pas atteint le « seuil minimal » acceptable quant au caractère sain et à la sécurité des lieux, selon eux. Pas plus rose au public Les centres de la petite enfance (CPE) ne s'en sortent pas indemnes non plus. Même si dans l'ensemble, on estime que les services prodigués y sont de bonne qualité, 25 % des enfants fréquentent un CPE qui obtient une note « passable ». De tous les enfants en CPE, 13 % sont dans un établissement où la qualité du matériel offert est jugée « très faible ou médiocre ». Un sur 5 évolue dans un CPE « de qualité très faible ou médiocre » quant au critère de « valorisation du jeu ». Dans la catégorie des 18 mois à 5 ans, on observe que sept enfants sur 10 se retrouvent dans un environnement « où on relève la présence d'un ou plusieurs éléments pouvant mettre en cause leur sécurité ». Néanmoins, les CPE obtiennent une bonne note en général quand il s'agit des relations éducatrices-enfants, de l'aménagement des lieux et de la planification des activités. Et c'est le cas également pour les CPE où on accueille les poupons. De leur côté, les CPE en milieu familial s'en tirent bien en général, avec une note « moyen-élevé », sauf en ce qui a trait à la structuration des lieux, qui ne tient pas toujours compte des besoins des enfants. Dans tous les types d'établissements, on a déploré le manque d'attention porté par les éducatrices à l'hygiène. On leur reproche de ne pas se laver les mains assez fréquemment, source possible de propagation de microbes et de maladies. Un plan d'action qui ne tient pas compte de l'enquête Commandée par le gouvernement précédent, l'enquête a été menée de mars à juin 2003 auprès de 900 services de garde dans tous les coins du Québec. Le but consistait à évaluer la qualité de l'encadrement offert aux enfants à partir de 120 critères d'évaluation très pointus et à identifier les lacunes. Au total, 350 CPE ont été visités, autant de garderies privées, et 200 garderies en milieu familial. Les chercheurs passaient une journée complète dans chaque établissement. La recherche devait en principe servir au gouvernement pour tracer ses orientations afin d'améliorer les services offerts aux enfants dans les garderies. Or, la ministre Carole Théberge a choisi, vendredi dernier, d'annoncer son plan d'action d'amélioration de la qualité des services sans tenir compte de l'enquête. Cette décision a laissé perplexes les chercheurs de l'Institut, qui s'expliquent mal cette façon de fonctionner. En point de presse mardi, Carole Théberge a indiqué que l'enquête servirait « à nourrir notre processus d'engagement qualité », sans s'engager davantage à y donner suite. source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Index...es-Quebec.shtml
  16. C'est pas tous les jours que le mode diplo s'interesse au Quebec. Voici l'article (http://www.monde-diplomatique.fr/2004/07/DUHAIME/11305) Tensions et résistances dans la Belle Province Offensive contre l?Etat social au Québec Par Gérard Duhaime Sociologue à l?université Laval, Québec ; auteur de La vie à crédit. Consommation et crise, Presses de l?université Laval, Québec, 2003. Alors que les communautés autochtones entendent bien faire valoir leurs droits ancestraux et en conquérir de nouveaux, le Canada a élu ses députés fédéraux le 28 juin 2004. L?état de grâce aura été de courte durée pour le Parti libéral du Québec (PLQ) après sa victoire aux élections législatives provinciales d?avril 2003, à l?issue desquelles il remplaça le Parti québécois (PQ), au pouvoir depuis dix ans. En arrière-plan, la remise en question à la hussarde des acquis sociaux, les mesures de libéralisation en tout genre et le style triomphaliste du premier ministre, M. Jean Charest, ont réveillé une société apparemment léthargique jusque-là. Au cours des six mois suivant son élection en avril 2003, le nouveau gouvernement du Parti libéral du Québec (PLQ), dirigé par M. Jean Charest, a multiplié les annonces d?initiatives de libéralisation : recours au secteur privé pour la prestation des soins de santé, au motif qu?il serait plus compétitif ; diminution des subventions aux bibliothèques publiques, parce qu?on lirait moins ; hausse des frais de garderie et de scolarité ; hausse de la contribution personnelle au régime public d?assurance-médicaments ; facturation des ménages à l?unité pour la consommation d?eau et pour l?enlèvement des ordures (et non plus sous la forme de taxes locales) ; recours à des agences privées pour l?administration de l?aide sociale, la gestion de l?assurance-chômage et la collecte des impôts, etc. De plus, il s?est lancé dans une chasse aux « abus » prétendument commis par les bénéficiaires de programmes gouvernementaux chichement dotés. Selon le premier ministre, ces mesures seraient justifiées parce que « l?Etat doit se concentrer sur ses véritables missions ». Ces missions ne seraient donc pas la répartition équitable des coûts de fonctionnement des services publics, la création de conditions sociales, éducatives et sanitaires adéquates pour l?ensemble des citoyens, ou encore l?institutionnalisation de la solidarité sociale. Il s?agirait désormais, pour l?Etat, sous couvert d?encourager la « liberté » des marchés, de soutenir, par exemple, les intérêts du complexe pharmaco-industriel ? auquel on doit la croissance continue des coûts de santé (1) ? ou ceux des transnationales des mines et de la métallurgie, déjà largement subventionnées, et qui continuent de réclamer des aides financières des communautés et gouvernements locaux en brandissant la menace de fermeture (2). Le gouvernement de M. Charest n?a pas le monopole des avancées néolibérales que le Québec a connues. La question de l?indépendance (3) ayant été renvoyée aux calendes grecques après le référendum de 1995, remporté à l?arraché par les forces fédéralistes, la libéralisation de l?économie est devenue la préoccupation centrale des cabinets du Parti québécois (PQ) qui se sont succédé depuis cette date. Sous l?impulsion des grandes métropoles, puis du gouvernement fédéral, toutes les autorités provinciales ont fait la chasse aux déficits publics. L?équilibre budgétaire était censé garantir la place des provinces, notamment celle du Québec, dans la nouvelle économie mondiale. Des coupes claires furent donc imposées à peu près indistinctement à toutes les activités gouvernementales, mais sans remettre officiellement en cause la mission de l?Etat, du moins dans le discours. En pratique, elles allaient très sérieusement dégrader les prestations publiques dans les domaines de la santé, de l?éducation et des services sociaux. La nouveauté, depuis l?élection d?avril 2003, est que ces coupes s?effectuent explicitement au nom d?une redéfinition de la mission de l?Etat selon laquelle la solidarité sociale doit être subordonnée à la libéralisation de l?économie. Il s?agit donc d?ouvrir les services publics aux forces du marché et de réduire les charges sociales des entreprises. Passage en force L?autre nouveauté réside dans le style triomphaliste du premier ministre, imité par les autres membres du gouvernement. M. Charest s?est comporté comme s?il disposait d?une totale légitimité pour imposer à peu près n?importe quelle « réforme ». Au moment où le gouvernement décrétait une loi favorisant le recours aux entreprises privées pour la prestation de services publics, et tandis que les manifestants, les lèvres gelées par le froid, scandaient devant l?Assemblée nationale « Je n?ai pas voté pour ça ! », le premier ministre s?entêtait à soutenir qu?il ne faisait qu?appliquer le mandat reçu lors des élections législatives. Cette intransigeance, doublée d?une dangereuse maladresse, s?est manifestée lors de la crise qui a éclaté en janvier 2004 à Kanesatake, réserve mohawk proche de Montréal, et qui est rapidement devenue un problème majeur de confiance entre les démocrates autochtones et le gouvernement du Québec (lire l?article Les peuples autochtones peinent à s?affirmer de Mathilde Regnault). De même, l?annonce, en février 2004, de la construction d?une centrale thermique au gaz fut présentée comme une bonne nouvelle dans une province marquée par un chômage structurel persistant, consécutif aux délocalisations industrielles induites par la mondialisation. Ce dernier projet, le Suroît, a soulevé un tollé chez les écologistes : il entraînerait des rejets de 4 millions de tonnes de CO2, soit un accroissement de 5 % des émissions de gaz à effet de serre au Québec, et confirmerait ainsi le peu de volonté des pouvoirs publics d?atteindre les objectifs du protocole de Kyoto, que le Canada a ratifié en décembre 2002, presque contre son gré. D?abord favorable au projet, le ministre des ressources naturelles, M. Sam Harnad, a dû se raviser en mars 2004 et lui retirer son appui, du moins temporairement. La décision finale devrait être annoncée au cours de l?été. La multiplication des erreurs ministérielles et des annonces péremptoires a provoqué un rejet de plus en plus fort depuis décembre 2003 : au cours de l?hiver, les étudiants défilaient pour protester contre le sous-financement des universités, et les groupes communautaires dénonçaient les « réformes » de l?aide sociale ; le 14 avril, anniversaire de la victoire du PLQ, et le 1er Mai, Québec et Montréal ont connu les plus importantes manifestations de rue depuis les années 1970. Le soutien au gouvernement s?est effondré dans les sondages : 53 % de mécontents six mois après son arrivée au pouvoir, 70 % après un an. Cela n?a pas empêché M. Charest de faire passer en force, sous les applaudissements du patronat, des mesures fortement contestées par les syndicats, comme la loi autorisant la sous-traitance de la prestation des services publics. Après ses premiers mois éprouvants au pouvoir, le premier ministre a cependant été contraint de battre quelque peu en retraite. Peut-être a-t-il compris qu?on ne peut gouverner le Québec comme on dirige une formation politique, activité principale de sa carrière tant sur le plan fédéral (où il fut chef du Parti progressiste-conservateur) qu?à l?échelon provincial, où il changea d?allégeance pour prendre la tête du Parti libéral. Il aura aussi constaté qu?un saupoudrage de mesures dilatoires, comme le relèvement à 7,45 dollars canadiens (4) du salaire minimum obligatoire, soit une hausse de 0,15 dollar, est tellement insignifiant qu?il irrite à peine les organisations patronales, mais ne suffit nullement à assurer ses arrières. Depuis le début de l?année 2004, son gouvernement observe une réserve en vif contraste avec la bruyante assurance affichée après son élection. Tout indique cependant qu?il s?agit pour lui de revoir la manière de faire les choses, mais non de modifier ses orientations fondamentales. Ainsi, au printemps, le gouvernement a annoncé la tenue d?une consultation dans toutes les régions du Québec pour discuter un projet de « réingénierie » présenté comme une « modernisation de l?Etat québécois ». De mai à septembre, des citoyens choisis au hasard (méthode décriée comme une « loto-démocratie »), ainsi que des représentants sélectionnés par les élus locaux, sont conviés à dix-neuf forums régionaux, eux-mêmes suivis, en septembre, de deux forums nationaux présidés par le premier ministre. Au lendemain du référendum de 1995, une stratégie identique avait été déployée par M. Lucien Bouchard, premier ministre du Parti québécois de 1996 à 2001, afin d?obtenir l?assentiment de la société à l?objectif gouvernemental de suppression des déficits publics. Dégradation du service public Cette man?uvre tactique ne modifie en rien l?orientation que le gouvernement libéral entend imprimer au Québec. M. Charest a répété qu?il s?agissait d?abord d?« expliquer » un projet dont la méconnaissance serait à la source du mécontentement qu?il suscite. Les dirigeants syndicaux ont dénoncé l?opération en affirmant qu?ils avaient au contraire parfaitement compris en quoi consistait la « réingénierie » en question, dont ils ne veulent pas. Aucune des grandes organisations syndicales (Centrale des syndicats nationaux, Centrale des syndicats du Québec, Fédération des travailleurs du Québec, Syndicat des professionnels du gouvernement, Fédération des infirmiers et infirmières du Québec, Syndicat de la fonction publique du Québec, entre autres) ne participera donc à ces consultations. Du coup, les « poids lourds » du gouvernement ? le premier ministre, son ministre des finances, M. Yves Séguin, et celui de la santé, M. Philippe Couillard ? ont déjà commencé à revenir sur leurs promesses électorales centrales : réduction de l?impôt sur le revenu et amélioration ? immédiatement après l?élection, disaient-ils ? des services de santé. Ils justifient ces revirements par la situation des finances publiques, plus catastrophique, à les en croire, que ce qu?ils avaient pu anticiper. Faute de pouvoir imposer directement ses visées, le gouvernement entend créer un consensus autour du plus petit commun dénominateur, que l?on peut ainsi résumer : avec les ressources dont il dispose, l?Etat ne peut plus continuer à offrir les mêmes services qu?auparavant. Dès lors, de deux choses l?une : ou bien accepter de rétrécir l?éventail des services publics, ou bien les privatiser. Par ailleurs, le projet gouvernemental attaque de front le pouvoir syndical : les privatisations entraîneraient en effet un recul de la syndicalisation dans un pays où, même si elle ne touche qu?une minorité de salariés (40 %), elle reste forte. Mais les enjeux dépassent largement les seuls intérêts des organisations de travailleurs. En diminuant les niveaux de prestation des services publics, en accroissant leur tarification, et en ouvrant la voie à leur privatisation, ce projet remet en cause le rôle de l?Etat comme instrument décisif de la solidarité sociale. La situation d?une frange importante de la population est fragilisée par la hausse des coûts des services gouvernementaux, comme celle des frais de garderie et d?assurance-médicaments, par l?augmentation des contrôles administratifs et par les dépenses nouvelles auxquelles il faut faire face pour remplacer des services qui se dégradent. L?endettement des ménages québécois (et, plus largement, des ménages canadiens) atteint des niveaux que l?on n?avait pas connus depuis la Grande Dépression : il représente 115 % de leur revenu disponible, contre 70 % il y a vingt ans. La croissance annuelle des crédits à la consommation, de 8 % environ, représente le double de celle du revenu. Par exemple, la moitié des cartes de crédit bancaires Visa et Mastercard en circulation affichent un solde débiteur après l?échéance. Si elle a bien lieu, la hausse prochaine des taux d?intérêt, envisagée par les analystes, va aggraver les problèmes financiers d?un grand nombre de ménages vivant actuellement sur la corde raide, et en acculer de nouveaux à la faillite (on en compte actuellement 2,66 pour 1 000 habitants, pourcentage record). Le gouvernement voudra répondre à ce genre de situation en mettant en ?uvre une politique « familiale », déjà annoncée. Il ne faut cependant rien en attendre, sinon quelques mesures (augmentation des places de garderie, aide pécuniaire aux ménages à faible revenu, le tout dans un contexte d?augmentation du prix des services publics) qui pourraient faciliter la fonction productive des familles, c?est-à-dire leur capacité à travailler toujours davantage pour parvenir à boucler leurs fins de mois. En fait, le gouvernement envoie aux parents le message qu?il est difficile et coûteux d?avoir des enfants, de les maintenir en bonne santé, de les éduquer et de les aider à s?épanouir. Gérard Duhaime. LE MONDE DIPLOMATIQUE | juillet 2004 | Pages 16 et 17 -------------------------------------------------------------------------------- Lire aussi : Les peuples autochtones peinent à s?affirmer Entre Paris et Washington (1) Richard Horton, « The Dawn of McScience », New York Review of Books, vol. 51, no 4, mars 2004. (2) Stéphane Tremblay, « Québec Cartier. Dix ans de plus pour le plan minier », Le Soleil, 7 mars 2004. (3) Lire Bernard Cassen, Pour les Québécois, un pays à portée de la main, Le Monde diplomatique, janvier 1997. (4) 1 dollar canadien = 0,60 euro.
  17. Pour revenir sur les femmes et les minorites visibles... Ce n'etait preque pas une joke... Et je fais reference a La Loi sur l'équité en matière d'emploi du fédéral ou les groupes designes comme souffrant d'inegalite a l'embauche sont (et je cite) « Les femmes, les autochtones, les personnes handicapées et les personnes qui font partie des minorités visibles" (http://lois.justice.gc.ca/fr/E-5.401/38717.html)... Les femmes sont donc quand meme pas mal considerees sur le meme plan que les minorites visibles... ce qui est assez revelateur des pratiques discriminatoires a l'egard encore en vigueur ici alors que mon impression personnelle est qu'elles sont plus estompees en Europe (Belgique, France). Sinon, niveau stats... J'ai envoye environ 30 candidatures pour des annonces, j'ai ete convoque par trois entreprises en entretien et l'une d'elle etait la bonne. Mon mari a degomme un peu plus ;-) Environ 60 reponses a annonces, 6 reponses positives (i.e. entretien), et une job refuse pour salaire ridiculement trop bas et une job accepte... Plus une 40 de candidatures spontanees... et une seule reponse positiveSur la fin, Il a aussi tente la technique du rouleau compresseur avec les agences de recruitement... En une journee, il a envoye 50 candidatures spontanee a toutes (absolument toutes) les agences de recrutement de cadres de Montreal... Et il a obtenue 4 convocations pour des entretiens... mais il avait accepte sa job entre-temps.... Bonjour, Nalc
  18. nalc

    Trouver du travail...

    Assez d'accord avec ce qui precede... 1) dur de trouver sans etre sur place... va savoir pourquoi, l'autre cote de l'ocean ils connaissent pas bien et ca leur fait peur 2) generalement (sur une centaine de candidatures envoyees), les employeurs ne repondent pas sauf s'ils sont interesses... 3) c'est une bonne idee des les appeler...
  19. Salut a tous, Ce petit message pour vous dire qu'on a enfin trouver chacun (mon mari et moi) un boulot serieux, c'est a dire, a peu près en accord avec nos études et notre expérience professionnelle... Petit récapitulatif: on est ingénieur (de France) tous les 2, on est arrive mi-février avec un peu d'économie pour vivre a peu près 6 mois, le temps de s'installer, on a commence a chercher debut-mi mars... et donc fin juin on était case... Voila, par rubriques, nos sentiments sur notre recherche d'emploi au Québec... LES PETITS BOULOTS Y'en a plein au Québec, des petits jobs payes entre 7 et 10 CAD a l'heure... (au début on en a pris chacun un pour une ou 2 semaines, pour voir si était facile a degoter en cas de coup dur) Vendeur de carte de crédit, commis a la livraison... Donc, c'est vrai, pas de problème pour trouver un petit boulot au Québec... Mais attention, une étude récente a situe le seuil de pauvreté a 10/CAD l'heure... Donc des fois, un petit boulot ne suffit pas pour survivre... LA LEGENDE DU "HIDDEN JOB MARKET" Avec "multiethnique", les québécois ont une autre expression constamment à la bouche, c'est hidden job market... En gros, la légende urbaine raconte que 80% des postes disponibles ne seraient pas annonces, et ne s'obtiendraient que par le bouche a oreille... Du des conseils bien intentionnés, du genre, de téléphoner a toutes les boites pour essayer de décrocher au moins un entretien d'information... Honnêtement, c'est du gros pipeau (enfin la c'est mon opinion et je la partage)... On a essaye et on s'est bien fait jeté... quand les boites ont pas de boulot, elles te reçoivent pas. Point On a trouve par annonce comme partout, d'ailleurs j'en ai parle a des collègues québécois nouvellement embauche dans ma boite et ils ont aussi recherche exclusivement par annonce... LES ANNONCES COMME EN EUROPE Bref, on s'est vite rabattu sur une méthode de recherche plus classique (comme on avait fait en france, puis en Belgique) basée sur les annonces... Pour les journaux, ceux du samedi ont un cahier spécial emploi... Pour les cols blancs, la mieux cible reste encore La Presse Au niveau des sites internet, par ordre de préférence, Jobboom (très bonne rubrique ingénieur), Monster... Workopolis est trop touffu et les possibilités de recherches croisées frôlent la médiocrité sans jamais réussir à l'atteindre... Le site Emploi-Quebec n'est pas trop mal fourni non plus pour les emplois pas trop qualifies... Notre secret a nous ça été de se faire refile (par des contacts) les annonces publies sur les site des universités (Mc-Gill, Poly..) Ces annonces sont moins consultées que sur les gros sites, donc moins de candidatures et plus de chance d'être retenu dans la masse... LE CV A LA CANADIENNE En gros c'est le CV a l'européenne, sans données perso (pas de genre, de statut marital, d'age...) et avec un paragraphe en-tête intitule objectif ou on demande de pipoter un plan de carrière du style j'ai toujours rêvé de travailler dans la soudure laser pour les condoms et j'envisage de devenir chefs des capotes dans 5 ans. Bref, un petit paragraphe un peu hypocrite qui sert surtout de lettre de motivation pour les recruteurs qui ne se foulent pas a la lire. PAS DE REPONSES Ah oui, et faut pas s'attendre aux belles réponses négatives vielle Europe du style "votre profile est intéressant mais manque de peau pas de boulot en ce moment". Ici, le temps c'est de l'argent... Les employeurs ne répondent pas si tu ne les intéresses pas... Par contre ça vaut le coup de rappeler assez vite après l'envoi du CV... on a décroche quelques entrevues comme ça. L'EQUIVALENCE DES ETUDES L'impression générale c'est que tout est fait pour pas mal dévaloriser les études a l'étranger... du system scolaire bancal (lycée jusqu'a 17ans, Cégep pendant 2 ans puis la fac qui commence au niveau 2eme année de DEUG), aux ordres professionnels qui ont l'impression d'avoir invente la poudre... D'ailleurs le corporatisme des ordres comme écueil majeur a l'intégration professionnelle des nouveaux immigrants est un thème récurrent dans les journaux... Bref, nous on a essentiellement trouve grâce a notre expérience professionnelle... un peu mieux valorisée dans le fond... a part par les recruteur professionnels (mais ne vivent que grâce au chômage, du coup ils n'ont pas intérêt a ce que ça change) LES SALAIRES... La chute libre... Tu prends la valeur numérique en euro (30000 euros/an), et c'est ce qu'on gagne en dollars (30000 dollars/an)... Ce qui beaucoup moins qu'avant mais pas si pire pour le Québec... Bon c'est vrai que la vie est un peu moins cher (la bouffe est détaxée), l'essence est a 50centimes d'euro/litre, les loyers sont moins chers qu'a paris, mais plus élevé qu'a Bruxelles... Mais bon, on n?est pas venu pour le fric... LA DISCRIMINATION Ici, les femmes sont considérées "minorité visible"...au même titre qui les indiens, les aveugles... J'en suis restée baba... c'est dire s'ils ont un problème au niveau égalité homme femme au boulot Plus d'une fois je me suis faite doubler sur des job offers par des jeunes diplômés sans expérience (alors que j'en affiche quand même cinq au compteur) sans raison valable de la par de l'employeur Et dans ma boite, je me récolte le salaire le plus bas a l'embauche (après discret sondage chez mes pairs) Mais ça après l'associé' Y-des-femmes (comme la SPA mais pour les femmes), c'est le lot quotidien... EXCELLENT Les Centres Locaux d'Emploi (CLE) mis en place par le Québec... un peu partout a Montréal... (http://emploiquebec.net/francais/individus/services/montreal.htm) Accès gratuit à Internet, a la presse et a des ouvrages de recherche d'emploi... Vraiment excellent ! Enfin, on a finalement trouve en 4 mois... c'est long pendant, mais ça va, ça a été assez rapide dans le fond... Puis ça fait longtemps qu'on n'avait plus eu autant de vacances... Et qui dit boulot dit accès au monde magique du crédit... achète ton frigo et payes dans 1 ans en 4532 fois sans frais (après enquête de crédit) et reçois en même une téloche 52cm dont tu n'as pas besoin... C?est l'Amérique quoi..;-) Enfin, pardon, le Québec...
  20. nalc

    Intégration et langage

    Ayant paser quelques annees en Gelbique, on en est venu assez vite a prendre les tics locaux... les septantes, nonantes, savoir pour pouvoir, gsm pour mobile, ouagon pour vagon.... D'abord parce qu'on les entend tout le temps, ensuite parce que comme ca on nous comprend mieux, et puis, apres 4 ans c'est un peu gonflant de se faire considerer comme un touriste francais... au bout d'un certain temps, on a l'impression qu'on fait partie du paysage donc on essaye de se fondre dans la masse... c'est un peu ca l'integration, c'est rester soi tout en essayant de se sentir chez soi...
  21. nalc

    info sur format de TV

    Bon j'ai cherche un peu sur le net, et je crois que j'ai trouve une bonne explication a savoir si oui ou non les DVD PAL seront lu sur un DVD-drive et une teloche NTSC... Eh ben, ca depend des lecteurs de DVD... Et voila un site tres bien fait qui recense pas mal de lecteurs de DVDs, qui renseigne si oui ou non ils peuvent transcoder du PAL vers le NTSC (et ossi qui donne des renseignement sur comment dezonne... mais chuuuut y'a du monde qui regarde) http://www.videohelp.com/dvdplayers.php?DV...h&orderby=Price Je l'ai configure sur le Canada seulement mais a priori c'est aussi renseigné pour les z'otes pays. Donc 1) avant d'emner votre lecteur de DVD verifier s'il transcode... 2) sinon, vous pouvez en trouvez ici vers 50CAD qui font parfaitement la job...
  22. nalc

    info sur format de TV

    Disons que ca doit dependre des lecteurs DVD, car le mien, un LG acheter en Europe et dezone, quand je l'utilise en combinaison avec une Tele d'icitte (NTSC), Il peut lire les DVD d'icitte mais helas pas mes anciens DVD Pal zone 2 (i.e. image non stable et noir et blanc)...
  23. Pour alimenter le debat, puisque certains ont la detente facile sur "le maudit francais" , voici un article recemment paru dans La Presse: Etre un Maudit francais au Quebec - Autopsie du choc des cultures avec les»cousins»quebecois Se faire traiter de «maudit Français»au Québec, ça devient lassant à la longue disent des gestionnaires qui, en traversant l'Atlantique, ne s'attendaient pas à être l'objet ici d'incessantes taquineries ou même d'insultes racistes. Le profond malaise qui persiste entre les cousins québécois et français n'est pas aussi innocent qu'il en a l'air. «Il s'agit d'un irritant important qui complique la vie des différents acteurs en présence » y compris le gouvernement du Québec «qui fait régulièrement de vastes campagnes de publicité en France pour attirer des immigrants» signale Jean-pierre Dupuis, professeur à HEC Montréal. Dans une étude intitulée être un « maudit Français », au Québec, M. Dupuis s'est employé à disséquer le malaise susceptible de prendre de court les quelque 3000 Français qui débarquent annuellement au Québec pour s'y établir. Le problème ne date certes pas d'hier. S'appuyant sur des écrits de l'historien Guy Laperrière, M. Dupuis relate que, dès le tournant du 20ème siècle, des frictions apparaissent entre religieux canadiens et français. et Il y a même parfois des moqueries de part et d'autre qui mènent à des rixes, l'une d'entre elles provoquant même le retour en France d'un religieux. Dans un autre cas, ce sont des religieux modérés qui ont obtenu le rappel en France d'un frère Jugé trop dogmatique et trop zélé. Dans une lettre datée de 1903, l'évêque de Montréal, Mgr Paul Bruchési, s'en prend même au caractère « trop français »de certains religieux... français. Des préjugés tenaces En menant des entrevues de fond avec 20 professionnels français vivant et travaillant au Québec, M. Dupuis a pu constater que les préjugés sont tenaces. «On avait des problèmes de serveur électronique, brefs j'attendais un mail important qui devait arriver. ça marchait pas, et j'ai gueulé, j'ai gueulé, et il y a une collègue qui m'a dit : Tu ne vas pas encore faire ton Français ?»relate Michel (les noms sont fictifs). Le « maudit Français» balancé à la tête après sept ans au pays, dira Robert, « c'est fatigant» Chantal parlera, elle, d'une « rivalité» entre Français et Québécois, tout comme Ophélie, qui l'attribue au fait que les Français sont capables « d'argumenter avec des mots précis» Christophe dira : « Dès qu'ils entendent notre accent français, tout de suite, ils (les Québécois) pensent qu'on se pense supérieurs et puis qu' on les prend pour moins (que rien), alors que ce n'est pas du tout ça, on est très contents de travailler avec eux.» Les malentendus ont leurs conséquences. Ainsi, certains attribueront à leurs origines françaises leur difficiles d'obtenir un emploi, une promotion ou d'attirer des clients. Un certain Charles venu au Québec acquérir une PME il y a quelques années, a dû pour sa part se résoudre à embaucher un représentant québécois pour éviter de perdre des clients. Il y a aussi les problèmes avec la culture d'entreprise. Là encore, le choc n'est pas mince. « Alors qu'en Europe, c'est le vouvoiement, le « Monsieur » et que l'on ne voit jamais le président de la compagnie, ici au Québec, le président, il fume dehors avec nous» Le goût du débat corsé Au-delà de ces raisons selon M.Dupuis, « il semble bien que le débat à la française, qui cherche et provoque la confrontation directe des points de vue, heurte la manière de faire, plus consensuelle, de nombreux québécois. Ce serait particulièrement vrai dans les milieux ouvriers et les milieux d'affaires, qui seraient particulièrement américanisés» A l'inverse, Les français « seront beaucoup plus à l'aise dans les milieux universitaires et les milieux culturels au Québec pour qui la France reste une référence même si elle n'est plus la référence absolue en matière de culture et de mode de vie» Les professionnels français ont donc la vie plus dure, doivent composer avec plus d'insultes ou chercher à les tuer dans l??uf en se présentant eux-mêmes comme étant « le maudit Français» Surtout ils doivent, semble-t-il mettre de côté leur goût de la discussion corsée. « ça me manque de temps en temps d'avoir une bonne engueulade, de parler de politiquer et de sortir de là sans garder d'animosité, quoi»dira Jean. Pourquoi ces français décident-ils de rester au Québec ? Jean-pierre Dupuis en vient grosso- modo à la même conclusion que Jean-louis Grosmaire, qui avait déjà documenté la question en 1981 dans le cadre d'une étude de géographie sociale. S'ils restent, c'est finalement beaucoup plus pour le Québec et sa qualité de vie que pour les québécois. Dans consensuel, il y sensuel....
  24. nalc

    Vive L'ontario

    Petit Prince et Peanut Les parangons du politiquement correc' et de la pensee unique sur Immigrer.com Allez les guys, biz biz la galette... Elle est belle quand meme vot' province... Et puis le journalisme facon Tele-Quatre-Saisons, ca vaut toutes les immigrations du monde...
  25. nalc

    info sur format de TV

    Ouis, je m'etais renseigne mais helas Future Shop ont arrete le multi-standard (du moins c'est ce que m'a dit le vendeur le mois dernier)
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