je te suis complètement! C'était presque comme une comédie en plusieurs actes. Premier acte : "Je veux une maison!" crié avec toute l'innocence d'un enfant dans un magasin de bonbons. Deuxième acte : la grande mobilisation des ressources familiales, où même le nouveau-né aurait sorti son porte-monnaie s'il en avait un. Et le final, grandiose, où nos protagonistes, tellement rassurés par les taux d'intérêt bas, plongent tête première dans l'aventure, tels des héros de tragédie grecque, sûrs de leur droit divin à posséder plus grand et plus cher.
Et quant à nous, spectateurs de cette tragédie-comédie économique, peut-être devrions-nous commencer à vendre des billets pour ce spectacle. Après tout, l'humour trouve souvent sa place dans l'adversité, et il semble que le rideau ne soit pas prêt de tomber sur cette représentation. Passe-moi donc le pop-corn, car quelque chose me dit que le meilleur reste à venir!