Law7575

Je parle de ceux qui ont construit ce pays, pas de ceux qui vivaient sur les terres quasi vierges sur lesquelles il a été bâti. Autrement, j'aurais choisi une autre destination, ne me voyant pas vivre sous une tente par -30 degrés et avoir pour principale activité de tourner autour du feu et parcourir les plaines sauvages assis sur un canasson à la recherche de bisons. Très poétique, certes, mais je préfère la chasse... aux promos au supermarché !

Les "vrais Canadiens" ? Oh, ils existent encore, mais trouver un spécimen relève de l’archéologie urbaine. Et quand, par miracle, j’en croise un, je suis tenté de leur demander un selfie, juste pour immortaliser l’instant. J’ai débarqué au Canada, pensant me retrouver sous la bannière de la feuille d’érable, et me voilà plongé dans une réplique grandeur nature de New Delhi ou Wan Chai. Il faut croire que c’est mon karma. Grandir à Marseille, c’était déjà une initiation au chaos multiculturel. Mais au moins là-bas, il y avait encore une âme française quelque part. Ici, l’âme canadienne semble s’être volatilisée, noyée dans un océan de langues, de cultures, et d’autres spécificités soigneusement importées telles quelles depuis les pays d’origine. Je vais arrêter ma diatribe ici, histoire d’éviter de heurter les âmes sensibles.

Vidéo remastérisée et colorisée de Toronto durant les années 20.

Ils interdisent Netflix au travail, mais c’est là qu’ils avaient le plus de temps libre ! À la maison, ce n'est pas Stranger Things qui les attend, mais les tâches ménagères et les devoirs des enfants. Cela frôle la maltraitance, rappelant les conditions de travail qui prévalaient durant la révolution industrielle.

D’un autre côté, il est difficile pour certaines personnes d’accepter l’idée qu’elles ne sont là que pour survivre et non pour réellement vivre. S’imposer un mode de vie austère, où la fantaisie n’a aucune place, ne changerait absolument rien à la possibilité d’acquérir un bien immobilier. Je ne suis pas de sensibilité de gauche, mais — et cela peut sembler caricatural — quand je vois des chirurgiens, par exemple, incapables de devenir propriétaires d’une maison et contraints de se contenter d’un T3 avec deux ou trois enfants, tandis qu’à côté, des personnes dans le secteur de la finance qui n'ont pour unique fonction que de faire du fric avec du fric, accumulent du pognon au point de ne plus savoir quoi en faire, je ne peux m’empêcher de penser que quelque chose ne tourne pas rond dans l’échelle des valeurs. La richesse devient un outil d’enrichissement pour elle-même, déconnectée de tout usage tangible ou essentiel, ce qui crée une véritable distorsion sociale digne du 19eme.

Il faudrait mettre en œuvre des mesures réellement efficaces pour lutter contre la spéculation immobilière, un phénomène qui atteint des proportions démentielles. Cela fait plusieurs décennies qu'une part significative des biens immobiliers dans certaines grandes villes canadiennes est rachetée par des investisseurs étrangers, notamment des ressortissants de Hong Kong. Ces derniers, souvent peu affectés par la hausse des taux d'intérêt en raison de leurs achats principalement payés cash, disposent d'un avantage compétitif considérable sur le marché local. Des exemples frappants incluent Vancouver, où l'immobilier est largement dominé par des capitaux étrangers, et Toronto, où ce phénomène est également bien avancé. Il semble probable que Montréal devienne la prochaine cible de ces acquisitions massives, ce qui accentuerait davantage les difficultés d'accès à la propriété pour les résidents locaux. Cette situation soulève des questions sur la souveraineté économique et sociale du pays. Les politiques actuelles ne semblent ni adaptées ni suffisamment réactives pour freiner cette tendance. En l'absence de régulations efficaces, le Canada risque de perdre le contrôle sur son patrimoine immobilier, sans que cela ne suscite de réelle mobilisation de la part des abrutis corrompus qui nous gouvernent.

En effet, vivre ici coûte une véritable fortune. Les prix des logements, tout d'abord, atteignent des niveaux indécents, mais cela ne s'arrête pas là : la nourriture, les assurances, les activités pour les enfants… absolument tout est hors de prix.

Une belle vidéo sur la ville de Toronto :

Compte tenu du montant relativement modeste de ta dette, il ne fait aucun doute que l'agence ou tu as contracté ton credit considère cette somme comme une perte et ne cherche pas à la récupérer. Les obstacles logistiques et financiers associés au recouvrement de dettes à l'international sont conséquents, incluant les frais juridiques et les démarches nécessaires pour faire appliquer une décision de justice dans un autre pays. Les coûts associés à de telles démarches surpasseraient largement le montant de ta dette, rendant l'effort disproportionné par rapport a la somme mise en jeu. Tu peux dormir tranquille.

Étant donné que tu es résident permanent et que tu désires obtenir l'équivalent d'un BAC canadien, je te recommande fortement de poursuivre tes études au sein d'une université canadienne. De plus, posséder un BTS devrait te permettre d'obtenir des crédits académiques.

je te suis complètement! C'était presque comme une comédie en plusieurs actes. Premier acte : "Je veux une maison!" crié avec toute l'innocence d'un enfant dans un magasin de bonbons. Deuxième acte : la grande mobilisation des ressources familiales, où même le nouveau-né aurait sorti son porte-monnaie s'il en avait un. Et le final, grandiose, où nos protagonistes, tellement rassurés par les taux d'intérêt bas, plongent tête première dans l'aventure, tels des héros de tragédie grecque, sûrs de leur droit divin à posséder plus grand et plus cher. Et quant à nous, spectateurs de cette tragédie-comédie économique, peut-être devrions-nous commencer à vendre des billets pour ce spectacle. Après tout, l'humour trouve souvent sa place dans l'adversité, et il semble que le rideau ne soit pas prêt de tomber sur cette représentation. Passe-moi donc le pop-corn, car quelque chose me dit que le meilleur reste à venir!

Bienvenue à Toronto, l'endroit parfait pour tester les limites de son compte en banque et sa capacité à vociférer en silence devant les annonces immobilières qui n'affiche rien en dessous de 2 millions. Ne parlons même pas de la nourriture, du chauffage, de l'électricité, des assurances, des abonnements ...

Si tu souhaites accéder aux chaînes françaises, telles que myCanal, depuis l'étranger, la solution la plus simple est d'utiliser un VPN. En te connectant à un serveur situé en France, tu obtiendras une adresse IP française, ce qui te permettra de contourner les restrictions géographiques imposées par ces services. Le processus est simple et tout à fait légal en France. Je précise que cette méthode est pour accéder à un abonnement payant que tu possèdes déjà, ou bien à celui d'un proche, lorsque tu es à l'étranger et pas a avoir accès aux chaînes via un service IPTV piraté qui lui est illégal.

Après avoir jeté un œil à ce que tu as partagé, j'ai de gros doutes sur cette offre d'emploi. Ça sent l'arnaque, a plein nez. Autant être clair tout de suite, aucun employeur légitime ou autorité gouvernementale ne te demandera de paiement pour l'émission d'un contrat de travail. Ces pratiques sont contraires aux procédures d'emploi standard au Canada, ainsi qu'à la législation en vigueur.