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GrégoryFrCa

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Messages posté(e)s par GrégoryFrCa

  1. il y a 8 minutes, Midou85 a dit :

    Ouai ca m'inquietes pas particulierement ces stats..

    5 % doivent encore vivre chez leurs parents, car ils n’ont pas les moyens de voler de leurs propres ailes. >>Ca fait 95% des jeunes qui s'envolent de leur propres ailes.

    8 % ont dû retarder leur projet d’avoir un enfant à cause de leur situation financière >> Que 92% ont pu avoir leur bout de chou quand ils voulaient.

    48 % des répondants disent être très mal ou pas du tout préparés financièrement pour l’achat d’une maison. >> On achete pas une maison comme on achete 1 baguette, oui ca se prépare, 1 personne sur 2 est prete donc ? Ca me choque pas. Bref ca me choque pas.

    En France on pourrais faire un bilan ultra alarmiste, bien pire que celui la, sans probleme.


    Ca fait plaisir à lire :)

    Quand tu vois qu'en France il faut 16 ans pour qu'un achat immobilier sur Paris soit rentable...
    Et puis les maisons, quand les gens vont-ils comprendre que ça n'est plus adaptée ? Que ce soit en France comme au Canada, maison = plein de pièces, besoin de chauffer et pas de maintien de la chaleur comme dans un immeuble, éloignement géographique donc voitures, rarement la possibilité e prendre sa retraite dedans (étage), etc.

     

    Le mythe de la maison. Ca c'est une belle illusion par contre.

  2. il y a une heure, qwintine a dit :

     

    Tu crois pas simplement que c'est juste pour rétablir un peu la réalité et casser le mythe bisounours ? Quand tu vois le paquet de retour déçus d'ici vers la France ou autres, la concurrence n'est pas vraiment un problème.

     

    La réalité, on se doute bien que ce n'est pas rose.

    Je suis d'accord que c'est hallucinant les gens qui découvrent les métiers réglementés ou que chercher du travail c'est difficile une fois atterri.


    Ensuite, sur les retours, c'est souvent l'éloignement ou le fait d'avoir une vie standard.

    Deux points que l'on doit anticiper avant de venir. Oui on sera loin de la famille/amis, oui on va vivre comme les canadiens, au quotidien.

     

    Il faut y aller pour les bonnes raisons. Il y a des différences entre les deux pays et on peut apprécier les traits d'un pays plus qu'un autre.

    Est-ce que j'aurais envie de m'installer en Espagne même si c'était la première puissance mondiale, sûrement pas. La culture ne m'attire pas. 
    Est-ce que le Japon me tente, c'est un pays riche, non.

     

    Sur le forum, les témoignages "Tranches de vie" sont quand même assez positifs, et les retours souvent provoqués par l'éloignement à la famille, ce qui n'entache en rien le Canada en lui-même.

    Les statistiques cataclysmiques je peux en sortir sur la France aussi. Le nombre de sans-abris, le taux de chômage, les ménages endettés,  le nombre de jeunes sans diplômes, etc, etc.

     

    Il y a sûrement un excès de bisounours dans la comm du Canada, mais la France, malgré tout le marketing possible et imaginable, ne pourrait pas se payer cette situation.

     

    Et la pseudo-gratuité des services en France...
    - Les études, ça coûte rien mais tu travailles par-terre. Une fois arrêté la Fac, la moindre formation coûte plus de 2 000€. Niveau formation des adultes c'est une cata.

    - Les soins, pas de gratuité comme au Québec sur les soins essentiels. Mais ok meilleure prise en charge dents et lunettes. Mais pareil, ça se détériore d'année en année.

     

    Oui il y a des avantages, mais il ne faut pas être bisounours non plus sur l'Europe, surtout vu le contexte actuel.

    Il faut se rappeler des raisons de notre départ aussi. Perdre cela de vue pour nous faire revenir en arrière pour ensuite le regretter aussi. Il faut garder le cap.

  3. Bonne installation au Canada :)

     

    J'y retourne en y emmenant ma femme.

     

    Je livre aussi un bout de témoignage personnel : mes parents se sont aussi fait saignés par la France (petits commerçants). Ils y ont clairement perdus au change en revenant en France. Bien plus de stress et de nervosité.

    Ce pays a clairement instauré l'esclavage pour les indépendants. Ceux qui diront le contraire ne savent pas de quoi ils parlent ou alors avaient des attentes trop grandes avec le Canada et sont déçus.

     

    Le Canada n'est pas un eldorado, mais la France vire clairement au cauchemar, le choix est vite fait.

    Et pour les points noirs du Canada, soins et retraite, le premier est aussi de pire en pire en France (expérience personnelle et économies du gouvernement), et le deuxième, avec ce que viennent de se prendre les retraités sous le gouvernement Macron, le système a pris du plomb dans l'aile.

     

    Mais j'ai l'impression que certains qui sont installés au Canada fonctionnent comme les arabes/noirs qui votent FN. Moi j'y suis arrivé, alors j'enfonce la tête des nouveaux sous l'eau pour éviter la concurrence.

  4. L'opposition petits producteurs / grande production - urbain / rural, on retrouve les mêmes débats en France, avec beaucoup l'Allemagne comme grand méchant (pour changer...).

     

    Mais la qualité des produits est toujours possible sur un certain marché : bio / circuits-courts.

    Pour ce qui est production de masse, si certains ne sont pas organisés, le protectionnisme ne pourra pas les sauver sur le long terme. En France aussi ils survivent à coup d'injections financières de l'Etat. Est-ce viable ? Non, mais ça maintient l'illusion.

    En France on l'impression que les produits canadiens vont envahir les étales de cochonneries, les québécois pensent la même chose des US, qui doivent penser la même chose des sud-américains... et ainsi de suite.

     

    C'est certain que le rural est en crise mais la croissance est maintenant en ville donc les décisions sont prises en fonction de ce qui rapporte. Tous les pays développés prennent des décisions similaires.

    Trump fait bande à part à vouloir sauver les ouvriers et les agriculteurs US. Sauf que ces limitations à l'immigration et au libre-échange risquent de casser les points forts US : numérique, exportation culturelle, finances, leadership politique...
    On verra le résultat dans quelques années quand le couple russo-chinois aura bien profité de tout ça pour avancer ses pions.

     

    S'arc-bouter n'a jamais permis de tenir contrairement à l'adaptation / innovation.

  5. Effectivement je me ferais mon avis définitif une fois sur place. C'est une impression que je retrouve dans plusieurs témoignages même si ce n'est pas à 100% noir / blanc d'un côté ou de l'autre.

     

    Entreprendre est aussi bien plus intéressant. Le statut de micro-entrepreneur en France en a perdu, l'administratif l'a contaminé. Et puis les indépendants ont tellement "rien" en France par rapport aux salariés, que ça tue l'envie. Prendre des risques pour se faire avoir, faut être maso :)

     

    En France l'état général est que les gens se mettent à leur compte faute de travail. Pas toujours pour entreprendre au final. Sauf que tu vis pas avec 600-800€ en vendant des babioles ou 2-3 services. Sans croissance, les gens ont beau essayer, y'a pas plus d'eau dans l'aquarium...

    Et vu que les politiques français ne corrigent pas le tir... ça promet rien de bon. Et maintenant avec l'Italie qui veut faire péter la marmite en faisant flamber sa dette... C'est tendu en Europe politiquement. 

    Heureusement la tempête ALENA est terminée en Amérique ;) 

  6. il y a une heure, qwintine a dit :

     

    L’atterrissage à la réalité va être dur ... on lit beaucoup de choses  "épinal ou bisounours" qui une fois sur place sont des mythes

     

    Je ne me fais pas d'idée. Sur le marché du travail ça me correspond mieux, c'est tout.
    Oui je sais qu'en parallèle on est licenciable rapidement, mais on peut aussi changer, ce qui est bien symphatique.

     

    Après oui y'a d'autres points plus dur : santé, alimentation (et encore j'y ai vécu enfant donc je connais), pas de matelas en cas de problème...

     

    Mais sachant qu'on passe la majorité de son temps au travail, c'est un gros plus pour le Canada.

    En France c'est juste invivable pour beaucoup de monde à cause des mentalités et d'un droit du travail qui crée des bugs, des situations rigides et des niches aberrantes. 

     

    D'ailleurs, as-tu vu mon message privé qwintine ? 

  7. Bonjour,

     

    Ma femme est fonctionnaire et donc elle devra demander une disponibilité pour pouvoir partir, procédure qui n'est pas très souple sauf si j'ai un contrat de travail, ce qui sera difficile à avoir avant d'être sur place.

    Je précise que je suis canadien et la parraine depuis la France pour la résidence permanente.

     

    Ma question porte sur la réponse IRCC + Québec. Est-ce que au fur et à mesure de la procédure on a une idée du moment de la réponse ? Qu'elle ne demande pas une disponibilité 3 mois avant ou après :)

     

    Sinon se pose la question qu'elle viennent avec moi en Visiteur, demande de permis de travail ouvert (6 semaines) couplée à la résidence permanente depuis le Canada. C'est possible d'après IRCC.

     

    Merci pour vos avis sur la question ;)

  8. Tant mieux, je ne suis pas contre les vacances :)

    Je suis contre leur vénération absolue comme le Saint-Graal de pourquoi on se lève le matin. Hélas un objectif partagé par beaucoup en France.

     

    En plus ça conduit à des comportements anxiogènes :

    Je fais 35h, mais en fait j'en fait 45 car celui qui part tard c'est celui qui est bon.

    Je dois condenser mon travail car je dois poser plein de jours, parfois pas la possibilité de se les faire payer

    Mes collègues ne sont jamais tous là en même temps

    Les réunions sont systématiquement entre 16 et 18h30

    Départ à la retraite obligatoire. Tu aimes ton boulot, tant pis.

     

    Vraiment, l'excès de règles en France crée des bugs incroyables. Il faut être équilibriste professionnel pour y survivre.

     

    Et personnellement je préfère terminer à 16h30 avec certitude (pas de manager qui vient te voir à 17h pour te faire rester au bureau, ou tes collègues qui te disent que tu prends ton aprem quand tu pars à 17h...) et n'avoir que 3 semaines de vacances.

    L'équilibre au quotidien est primordial à mon sens.

  9. Pour celles et ceux qui ont oublié la France (nous on prépare nos papiers), je peux vous dire qu'on patauge en plein dans le marxisme !

     

    Le nombre de gens autour de moi qui ont environ 10 semaines de vacances avec les RTT, plus les arrêts maladies de plusieurs mois pour des considérations personnelles... C'est fou ! Faut travailler pour s'en rendre compte. 

    Et les freins à entrepreneuriat ! 

     

    Alors oui j'ai bien lu qu'au Canada le système de soins n'est pas au top, qu'il n'y a pas d'aides ni de vacances, tant mieux j'ai envie de dire. 

    C'est insupportable de ne pas pouvoir changer de travail avec le droit français rigide, avoir des équipes toujours incomplètes car tout le monde pose ses RTT chaque semaine, part en grève au premier problème, et tant d'autres choses...

    Après on s'étonne du climat pourri au boulot. Quand tout le monde pense qu'aux vacances et que tu es constamment obligé de récupérer le boulot de tes collègues en arrêt pour un rhume ou une mauvaise nuit...

     

    Et puis le gouvernement : dépenser plus pour faire des économies. Tout un art.

     

    Franchement, juste sur ce point le Canada vaut de l'or : la fluidité !

    Ca vaut bien quelques risques.

  10. Donc plus de spéculation côté anglophone, d'où ce que j'ai pu lire sur une possible explosion de cette bulle immobilière pouvant mettre en danger les canadiens endettés à cause de leur logement.

     

    Ca bloque un peu ces loyers, j'imagine pour les canadiens...

    Ou alors vivre à 30min de la ville mais il faut alors une voiture, pas beaucoup mieux et pas évident de s'y repérer quand on habite pas déjà sur place.

  11. Ok merci, donc Ottawa serait plutôt intéressante alors. 900$ environ 1 bedroom, toujours mieux que les 1,400$ de Toronto ^^

     

    Pourquoi le Québec est si peu cher en comparaison ? Montréal et Québec sont dynamiques et pourtant les loyers me semblent "donnés" par rapport aux villes anglophones.

  12. C'est un point qui m'interpelle sur la province de l'Ontario et plus précisément Ottawa, Toronto est trop urbaine, on vient de la région parisienne donc ça va l'hyper-urbain :)

     

    Est-ce que le dynamisme économique et de l'emploi vient contrebalancer le prix élevé des loyers, et donc le coup dur que ça inflige aux économies des migrants ?

     

    Pour notre projet, on part avec un peu plus que le montant exigé pour le Canada, donc pas de quoi s'acheter une maison et deux voitures à la sortir de l'aéroport :)

    Niveau professions, je serai Développeur web junior en 2019, donc ni moi ni ma femme ne sommes ingénieurs / expert en marketing-commerce / manuels : un peu les 3 profils qui semblent démarrer très vite.

     

    Pour un profil de migrants plus "standard", l'Ontario est-elle une opportunité pertinente ou le compteur des économies risque-t-il de tourner trop vite ? 

    Merci ;)

  13. Je rajoute une question à mon sujet :)

     

    J'ai lu les formalités pour être freelance au Canada, c'est très simple par rapport à la France (on cherche la petite bête mais non, c'est juste simple lol).

     

    Par rapport à cette fameuse expérience canadienne, est-ce un bon plan de chercher quelques petits clients (pour des sites web), pourquoi pas en parallèle d'un job alimentaire, histoire de s'implanter sur place et faire ses preuves ?

     

    Niveau province, c'est toujours l'hésitation entre la NE (précisément Halifax) qui correspond à ce qu'on aime (forêt, côte, patrimoine, quand même une ville, etc), l'Ontario (du boulot il y en a, mais les loyers !!! nos économies vont vite fondre), et le Québec (mais hiver rude à la ville de Québec, à réfléchir).


    Merci ;)

  14. D'accord là-dessus, mais niveau formalités administratives se pose la question de savoir si on vise le Québec ou le ROC.

     

    J'ai vu que se rendre au Québec sans le CSQ c'est risqué voire impossible.

     

    L'inverse est-il possible ? Se rendre au ROC mais en ayant payé pour rien le CSQ ?

  15. Bonjour,

     

    Un dernier point me travaille avant de finaliser les documents pour l'immigration (parrainage depuis l'extérieur du Canada de ma femme, je suis canadien).

    Viser le Québec ou pas ?

     

    Notre envie est de profiter de la nature (on vit en région parisienne), avec une ville riche en patrimoine. Québec nous tente beaucoup, Ottawa peut aussi nous intéresser. 

    Montréal, je dirais que c'est "trop français", on en parle trop, et Toronto, trop urbain et pas les mêmes paysages que dans le nord. 

    Vancouver définitivement trop loin et un climat pluvieux qui ne nous intéresse pas.

     

    Ma femme, fonctionnaire avec de l'expérience dans le développement durable et gestion de projets, devra certainement chercher pas mal avant de trouver un emploi qualifié.

     

    De mon côté, je vais terminer en 2019 une formation dans le développement web

     

    Est-ce que Québec ville est un choix pertinent pour trouver du boulot en tant que développeur web junior ? Ou me conseillez-vous une autre ville ?

    Sur l'anglais, ce n'est pas un souci pour moi.

     

    J'ai vécu à Québec (province) enfant, donc je connais un peu. En plus pas de barrière de la langue. Le choc serait plus rude dans une province anglophone mais si les opportunités sont bien plus nombreuses, c'est à réfléchir.

     

    Si vous avez des infos à ce sujet, merci ;) 

  16. il y a 4 minutes, RomLilou67 a dit :


    Qui va vous parrainer?

    Envoyé de mon SM-A520F en utilisant application mobile Immigrer.com
     

     

    C'était dans le sujet lié, c'est moi, franco-canadien.

     

    ---

    Je reviens au message :

     

    Donc c'est possible de voir sur place (si c'est pas une formation qu'on a repéré et contacté au préalable), et de faire faire l'équivalence directement au Québec si besoin ?

     

    Autre petite question ;)

     

    J'ai regardé les programmes, c'est souvent du 8h00-15h30 par jour, 5 jours / semaine.

    C'est facile de trouver un petit job complémentaire histoire de ne pas prendre sur son épargne le temps de terminer la formation ?

    Un job à 800-1 000$ par mois, x2 vu qu'on est deux.

    On irait s'installer à Québec, moins chère, plus québécoise, plus de paysage et l'architecture sympa :)

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