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Sylvain Domper

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  1. J'aime
    Sylvain Domper a reçu une réaction de Dauphina dans Bilan de nos 3 ans au Québec   
    Ah cela fait plaisir d'avoir des news de nos compagnons d'expatriation
     
    Il y a 4 ans, on s'était croisé l'espace quelques minutes lors de l'examen de français à Toulouse, avec le même projet de rejoindre le Quebec, avec notre fille de 10 ans à l'époque.
     
    De notre côté, les délais d'attente, le taux de change défavorable et notre quota limite de points, ont fait que nous avons choisi l'expatriation pour l'Espagne et le soleil de Valencia.
     
    Certes, on a pas le charme du Quebec (les paysages grandioses, les fêtes de Noël avec la neige...), mais on a le même parcours du combattant : nouvelle culture, nouveau rythme de vie, nouvelle langue, trouver du travail...On repart de zéro ou presque.
     
    Finalement ce n'est pas si différent que ce que l'on aurait pu connaitre au Quebec.
     
    Mais effectivement, les plus heureux dans l'expatriation, se sont les enfants surtout lorsqu'ils sont jeunes. Ils s'adaptent super vite (en 6 mois, notre fille parlait espagnol couramment), maintenant elle parle français, espagnol, valencien et anglais. Elle n'a plus envie de repartir en France, toutes ses amies sont espagnoles.
     
    Me concernant, j'ai lancé une boite d'agence de relocation sur Valencia. On est jamais mieux servi que par soi même pour trouver un job ^^ Mon boulot, aider les expats francophones à s'installer sur Valencia, en évitant tout les écueils que l'on a pu connaitre (trouver un logement, les démarches administratives, ouvrir un compte bancaire...).
     
    En tout cas, on est ravi de voir que vous avez bien géré votre projet d'expatriation, malgré les petits coups de blues de temps en temps.
     
    Faut prendre que le positif
     
     
  2. J'aime
    Sylvain Domper a reçu une réaction de Lulumigix dans Bilan de nos 3 ans au Québec   
    Ah cela fait plaisir d'avoir des news de nos compagnons d'expatriation
     
    Il y a 4 ans, on s'était croisé l'espace quelques minutes lors de l'examen de français à Toulouse, avec le même projet de rejoindre le Quebec, avec notre fille de 10 ans à l'époque.
     
    De notre côté, les délais d'attente, le taux de change défavorable et notre quota limite de points, ont fait que nous avons choisi l'expatriation pour l'Espagne et le soleil de Valencia.
     
    Certes, on a pas le charme du Quebec (les paysages grandioses, les fêtes de Noël avec la neige...), mais on a le même parcours du combattant : nouvelle culture, nouveau rythme de vie, nouvelle langue, trouver du travail...On repart de zéro ou presque.
     
    Finalement ce n'est pas si différent que ce que l'on aurait pu connaitre au Quebec.
     
    Mais effectivement, les plus heureux dans l'expatriation, se sont les enfants surtout lorsqu'ils sont jeunes. Ils s'adaptent super vite (en 6 mois, notre fille parlait espagnol couramment), maintenant elle parle français, espagnol, valencien et anglais. Elle n'a plus envie de repartir en France, toutes ses amies sont espagnoles.
     
    Me concernant, j'ai lancé une boite d'agence de relocation sur Valencia. On est jamais mieux servi que par soi même pour trouver un job ^^ Mon boulot, aider les expats francophones à s'installer sur Valencia, en évitant tout les écueils que l'on a pu connaitre (trouver un logement, les démarches administratives, ouvrir un compte bancaire...).
     
    En tout cas, on est ravi de voir que vous avez bien géré votre projet d'expatriation, malgré les petits coups de blues de temps en temps.
     
    Faut prendre que le positif
     
     
  3. J'aime
    Sylvain Domper a réagi à Lulumigix dans Bilan de nos 3 ans au Québec   
    Déjà 3 ans que nous sommes arrivés.. Et je ne suis pratiquement jamais revenue sur ce forum qui m'a tellement aidé avant mon départ.
     
    Nous n'avons pour l'instant jamais regrettés notre départ. Nous sommes arrivés avec un PTT fermé pour moi en tant qu'infirmière (contrat signé depuis la France avec le RSQ) et un PTT ouvert pour mon mari qui travaillait en France dans l'immobilier. Nos enfants, eux, 10 et 6 ans à l'époque  ne voulaient pas partir de France, ce qui était je pense le plus dur pour nous (culpabilisant). Nous ne sommes pas partis pour fuir la France, nous aimons notre pays et nous nous voyons vieillir en France. Nous sommes venus au Québec pour "une tranche de vie", pour ouvrir l'esprit à nos enfants . Nous avons choisis la rive sud de Montréal pour s'installer.
     
    Nous étions tellement préparés à cette nouvelle vie que nous savions que nous allions galérer pendant au moins 1 an . Nous étions conscients que je bosserai les nuits, les week ends, que mon mari à 40 ans aurait peut être + de difficultés à trouver un job, qu'il faudrait recommencer au bas de l'échelle et accepter ce qu'on nous proposait. Nous connaissions personne, aucune personne ressource pour garder nos enfants..
     
    Et heureusement que nous étions préparés psychologiquement et financièrement car la première année à été douloureuse :
     
    - Niveau budget, la première année est chère, il faut se loger, se meubler, s'acheter une auto, penser aux pneus neige, s'équiper pour l'hiver pour toute la famille. Bref, avec des enfants, il faut vraiment réfléchir aux finances avant de partir car les dollars filent très vite.
     
    -Niveau éloignement famille/amis, c'est un sujet encore sensible pour moi, impossible de cloner qui que ce soit ici. Ma famille et mes amis me manquent toujours autant . Mais quel bonheur de les recevoir chez nous, la relation est intense quand ils sont là.
     
    -Niveau professionnel, mon mari et moi avons comparés ça, à un reformatage complet du cerveau. Les premiers mois nous allions au lit le soir à 19h30 tellement nos cerveaux fumaient.. Je pense qu'avec 10 ans de moins, cela aurait été plus facile. Moi en tant qu'infirmière, le changement était important, les façons de travailler, les noms de médicaments, le vocabulaire.. le choc culturel était bien présent . Mais je savais que j'avais ma place et puis je n'avais pas fait tout ça pour rien, fallait que j'y arrive. Aujourd'hui je suis dans le service que j'aime et je ne souhaite pas changer.
     
    Mon mari lui était dans l'immobilier en France avec une situation confortable. Arrivé ici, il a trouvé en 1 semaine dans l'immobilier, mais le changement était trop radical, il n'a pas aimé la trop grande différence sur les façons de travailler. Il y est resté quelques mois puis à cherché ailleurs . Passionné de voiture, il travaille dans une concession auto, vendeur au départ puis 2 mois après on lui proposait le poste de directeur financier. 
    Par la suite on lui a proposé un poste dans une autre concession qu'il a accepté et il ne veut plus changer, il aime son travail.
     
    - Pour les enfants : Ma fille elle s'est adaptée de suite, aucun problème. Quant à mon fils, ce fût difficile pendant 6 mois, je le récupérai tous les soirs avec les yeux rouges, il a eu beaucoup de mal, il ne comprenait pas sa maitresse, n'aimait pas le hockey... et ses amis d'avant lui manquait ..Très culpabilisant pour nous.. Aujourd'hui , ils ne veulent absolument pas rentrer en France .. Je les comprend car la vie est douce et sécuritaire pour les enfants ici. Tout est fait pour leur plaire. C'est sûr qu'ils ont moins de congés qu'en France mais je les trouve moins fatigués et moins malades. On peut les laisser aller à l'école à pied , il y a des parc dans chaque quartier, le rapport entre le professeur et l'élève est plus facile, plus détendu mais aussi très respectueux. Bref, pour nous, l'enfant est mieux de grandir au Québec qu'en France ( ce n'est que mon avis bien sûr, je ne suis pas ethnologue ..)
     
    - Niveau météo : C'est là où ça coince un peu. Famille du sud de la France, nous adorons vraiment l'hiver ici.. sauf que nous trouvons qu'il est vraiment trop long.. Nous allons entamer notre 4ème hiver et je n'ai pas du tout envie qu'il arrive.. Et c'est la première année que nous avons ce sentiment commun avec mon mari  . Que ça dure de décembre à février mars ok, mais souvent jusqu'en mai les températures ne sont pas géniales et c'est long..
     
    Alors on me demande souvent combien te temps je compte rester au Québec. Et bien je ne sais pas. Mon objectif est d'offrir le passeport canadien à mes enfants, ce qui devrait se faire courant 2018. Par la suite nous verrons. J'aime ma vie ici, je trouve le Quebec rempli d'opportunités, une chance pour mes enfants de pouvoir grandir ici. Mais l'hiver et l'éloignement familial feront que la question se pose et se posera souvent. Mais me re-projeter en France me fait peur car je pense ne pas être capable de me passer de tout ce que j'ai découvert ici, et de plein de petits détails qui font que je me sens bien au Québec. 
     
    Si j'ai un conseil à donner à ceux qui veulent partir c'est : si vous êtes ouvert d'esprit alors faites le, on a qu'une seule vie. Mais faites le avec de la préparation et de l'argent aussi, surtout si vous avez des enfants. Je pense aussi qu'il faut que le couple soit fort car l'immigration est un yoyo émotionnel parfois dur à gérer. Nous avons vu pas mal d'expatriés se séparer depuis 3 ans. 
     
    Voilà un bilan plutôt positif en fait avec une première année chargée en dépenses et en émotions et puis 2 autres années  à consolider cette nouvelle vie !
     
    Lulumigix 
     
     
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