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dtardif

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Messages posté(e)s par dtardif

  1. À sasa11 et sandy1230 :

    D’abord, je vous reviens après deux vérifications promises.

    J’ai appelé le MICC et on me confirme qu’un étranger qui travaille avec un PVT au Québec a droit de déposer une DCS sur place, évitant donc le quota relié aux domaines de formation permettant d’obtenir 6 points à la grille de sélection.

    J’ai eu une conversation sur la logistique nécessaire pour utiliser le PVT comme une base d’une demande selon le programme de l’expérience québécoise (PEQ). On m’a fait comprendre que ça ne marcherait pas. Par contre, ça pourrait marcher si le PVT était suivi d’un permis de travail, dans la catégorie Jeune professionnel, par exemple.

    À Sasa :

    « Que préconisez-vous ? de faire la demande quasi en même temps ou bien de la faire une fois sur place ? Je souhaite mettre toutes les chances de mon coté. »

    Je ne préconise rien. Je peux vous indiquer des pistes et vous faire part de certains faits : je ne connais pas votre dossier et ne peux pas vous donner une consultation vraiment, comme si vous aviez retenu mes services.

    Vous avez vérifié que votre formation fait que votre DCS est dispensée du quota, je vous ai mentionné la séquence que je trouvais préférable, toutes autres choses étant égales, des demandes de résidence temporaire avant celles de résidence permanente.

    C’est à vous de prendre votre décision.

    « Vous avez noté CEO ? qu'est ce que ça veut dire ???? la seule signification que je connaisse est Chief Executive Officer »

    C’est que c’est vous qui avez utilisé cette abréviation plus tôt, non : « j'ai l'intention de chercher de mon coté ou sinon voir avec mon ex boss qui connait bp de monde à Montréal, d'ailleurs j'avais des contacts avec une CEO français installé à Montréal depuis de nombreuses années. » Un CEO français, ou une CEO française; j’aurais compris.

    De toute façon, au Québec, on préfère l’appellation « chef de la direction. »

    Et, parlant de communications! :

    À woman63 :

    « Je ne suis pas experte, à ta place j'attendrais d'avoir mon pvt pour faire la demande de pvt. »

    Oui, je comprends, c’est plus facile de faire sa demande en mariage une fois qu’on est marié!

    « Sachant que le statut de PVT rapporte des points pour le DCSQ.

    Maintenant si tu as assez de point, tu peux faire en simultané. »

    Faux. Le statut de PVT ne rapporte aucun point. C’est ce que l’étranger aura le droit de faire avec, et fera avec, qui pourra lui rapporter des points à la grille de sélection des travailleurs qualifiés.

    Passez 12 mois de votre PVT (programme fédéral) à voyager dans les prairies et vous ne serez pas plus avancé dans votre DCS. Et si vous passez au Québec, dépendant du temps et de votre occupation, vous pourrez accumuler 1, 2 ou 5 points.

    Bien à vous :

    D.

    Consultant réglementé en immigration canadienne

  2. À Sasa :

    Voici les liens pour les deux listes de formation :

    http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/domaines-12-16.pdf

    http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/domaines-6.pdf

    Vous venez vous établir au Québec, c’est ça? Alors, il serait plus clair si vous parliez d’abord d’une Demande de Certificat de sélection du Québec (DCS) qui doit précéder votre Demande du statut de résident permanent (DRP).

    Je vous prie de bien lire ce que j’ai suggéré sur la séquence applicable. Si votre domaine de formation est dans la 2e liste et que vous voulez évitez l’application des quotas, il faut que vous fassiez votre DCS sur place au Québec, donc pas du tout quasi en même temps que le dépôt de la demande de PVT.

    Et si vous décidiez de déposer les demandes quasi en même temps, un conseil : envoyer la demande de PVT (résidence temporaire) avant la DCS (résidence permanente).

    CEO?

    Bien à vous :

    D.

    Consultant réglementé en immigration canadienne

  3. À nokia6220 :

    « bjr merçi dtartif pour votre réponse et vos conseilles

    je vais essayer de repasser un ex de dalf ou delf juste pour renforcé.

    je souhaite beaucoup de chance et surtout a lot of patiences . »

    De rien!

    Mais j’ai de la difficulté à vous comprendre, pour vous dire franchement. Où habitez-vous? Quelle est votre langue maternelle?

    À Zemida :

    « Bonne chance pour cet examen Daniel ! »

    Merci beaucoup! Ça s’est bien passé!

    À sasa11 et sandy1230 :

    Bel échange de renseignements et d’opinions très intéressants.

    « Je me demande est ce que je devrai plutot partir avec un PVT et faire la demande en meme temps ?????????et ces quotas m'inquiètent un peu. »

    Bon, mon conseil le plus urgent, à vous deux, c’est : vérifiez si vos formations font parties de celles acceptables, d’abord; soumises au quota, ensuite; pour une demande faite de l’étranger. Cela devrait dicter vos plans de demandes du statut de RP au Canada.

    « On m'a dit qu'il était possible de cumuler un PVT et une demande de RP sauf que j'ai lu à plusieurs reprises sur ce site que ce n'était pas possible. »

    Cumuler un PVT et une demande de RP… Voulez-vous dire déposer en même temps?

    « Voilà je souhaite faire ma demande de RP en juin mais vu les quotas je me demande si ca sert à quelque chose. je n'ai pas de job la bas pour le moment et je suis un peu perdue. »

    Si votre domaine de formation fait en sorte que votre Demande de Certificat de sélection du Québec (DCS) n’est plus recevable de l’étranger depuis fin mars, alors je vous propose d’envisager le PVT d’une manière différente.

    Sasa, calculez, surtout, bien vos points.

    Demandez-vous : Est-ce que c’est surtout le quota qui risque de me faire planter? Alors considérez que si vous utilisez votre PVT comme un permis de travail, vous pourrez faire une DCS sur place et vous ne serez pas sujette au quota!

    (Je dis ça et j’en suis presque certain, mais je vais vérifier … après tout je n’ai pas encore les résultats de mon examen!)

    Si vous n’avez pas les points, même avec ce plan; alors une autre solution serait d’utiliser votre PVT comme base pour une DCS selon le Programme de l’expérience québécoise. On n’y compte pas les points! Mais attention, la logistique ici est très importante. Il faudra que vous ayez trouvé votre emploi à l’avance de manière à travailler du début jusqu’à la fin dans un poste de niveau de compétence 0, A ou B de la classification des professions et que vous déposiez votre DCS au Québec au tout dernier jour de votre travail. À ce moment là, étant en emploi, au Québec, avec une expérience de travail « spécialisé » d’un an, vous pourriez obtenir votre CSQ dans l’espace de quelques semaines! (Aussi sujet à vérification.)

    Pour trouver cet emploi spécialisé d’un an, vous pourriez faire une petite visite d’exploration. C’est facile, vous êtes française, vous n’avez pas besoin de visa de résident temporaire!

    « En fait mon but c est de m y installer et ne pas revenir alors je pensais faire en fin d annee la demande de PVT et lancer dans la foulee la demande de RP.

    Et enchainer sur place sans pour autant rentrer en france. »

    Il pourrait y avoir des moyens de prolonger votre séjour, après le PVT, mais je pense que c’est assez de ma part pour l’instant. De toute façon, il n’y a pas de solutions parfaites!

    « Ce qui me fait peur c est les quotas mis en place. »

    Il se pourrait que le quota qui soit le plus menaçant pour vous, c’est celui des PVT!

    « Je me permets de te répondre parce que je suis dans le même cas que toi. »

    Pas tout à fait, Sandy : vous avez déjà fait un PVT. Vous pourriez chercher à faire un emploi de perfectionnement dans la catégorie des jeunes professionnels et arriver à un même résultat que Sasa. Il y aurait dans votre situation des avantages et des désavantages.

    « Si tu n'as jamais de chez jamais été au Canada, alors oui, je te conseilles vivement de faire un PVT. Vu ta description de profil tu as les condition principale pour y participer. Non seulement tu auras droit d'avoir tes vacances mais également de travailler pendant un an. Dans en un an tu auras un aperçu +/- global de ta décision pour ta destinée. »

    C’est tout-à-fait pourquoi les PVT existent, et c’en serait l’usage idéal sans doute. Ici je propose à Sasa de l’utiliser comme une étape d’un plan d’immigration, si elle le juge nécessaire.

    « Et puis, le fait d'avoir fait un travail en PVT pendant au moins 3 mois te gagne des points pour ton CSQ... »

    Très vrai!

    D.

    Consultant réglementé en immigration canadienne

  4. À Ornella89 :

    « Ok Merci dtartif »

    De rien!

    À muteir :

    « Si on se décide de prendre un ou une consultant(e), le(la) quel (le) conseilleriez-vous ? Sur la liste donnée par le CRCIC, il y a 36 pages, difficile donc de faire un bon choix. »

    Le 5 avril je répondais à haelwennlais :

    Un consultant en immigration agréé, ca se trouve d’abord ici, sur le site du Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada :
    .

    Vous trouverez mon nom sur cette liste car je suis un consultant réglementé en immigration canadienne (CRIC). Par contre, je ne peux pas vous représenter devant les autorités québécoises, car je ne suis pas encore reconnu par le Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles – problème qui sera réglé dès que j’aurai passé mon examen.

    Pour vous assurer que le CRIC choisi est bien reconnu par le MICC, consultez cet autre registre :
    .

    J’en connais de forts bons. Vous pouvez me rejoindre via le site du CRCIC si vous voulez que je vous en conseille un.

    La grande majorité des étrangers qui utilisent ce forum de discussion se destinent vers le Québec, et ils doivent presque tous s’assurer que leur représentant figure à la 2e liste, celle des consultants reconnus par le MICC. Cela réduit considérablement le nombre, de 2 200 à 220 à peu près.

    Est-ce à dire que je ne peux pas aider personne au Québec? Ce n’est pas tout à fait le cas. Par exemple, les cas invoquant les circonstances humanitaires, les examens de risques avant renvoi, les demandes du statut de réfugié sont de ressort fédéral. Je peux donc assister un demandeur d’asile même si je ne suis pas reconnu par le MICC. Je peux aussi assister les étrangers dans des demandes de fiche de visiteur, de visa de résident temporaire; ou n’importe qui se destinant à une destination canadienne non-québécoise.

    Et tous ces conseils que je donne aujourd’hui sur l’immigration au Québec?... J’ai le droit de le faire parce que je ne demande aucune rémunération.

    Donc, pour la grande majorité d’entre vous, il serait plus pratique de d’abord chercher dans la liste de consultants reconnus par le MICC. Ensuite?

    Je pense bien qu’un de ces jours avec des camarades consultants, je vais écrire un Guide du consommateur en service de consultation en immigration. En attendant, quelques pistes :

    • Chercher un consultant avec qui vous pourrez discuter directement, au moins par courriel, mais si possible par Skype ou téléphone.
    • Chercher jusqu’à ce que vous ayez trouvé quelqu’un en qui vous aurez une confiance raisonnable : pas une confiance aveugle, pas quelqu’un qui va vous demander une confiance aveugle non plus – surtout pas quelqu’un qui va vous dire que ce sera facile et que vous n’aurez rien à faire qu’à signer! Même pour une demande facile, il faudra bien que vous les fournissiez les adresses de vos frères et sœurs que vous n’avez pas vus depuis 10 ans! Et si vous êtes parrainé et que votre consultant ne vous pose pas des questions difficiles parce qu’il comprend comment ça se passe chez vous… Donc il ne vous pose pas les questions que l’agent va se demander : préparez-vous à la Section d’appel de l’immigration!
    • Il n’y a pas de garantie en immigration. C’est un fonctionnaire qui décide, pas le consultant. (On peut quand même proposer des honoraires conditionnels.)
    • Chercher jusqu’à ce que vous ayez trouvé un consultant avec qui vous vous sentez à l’aise. Avec qui la communication est bonne.
    • Faut-il qu’il soit lui-même de la même origine que vous? Ou même qu’il soit un immigrant lui-même? Ce n’est absolument pas nécessaire, surtout s’il n’y a pas d’obstacle linguistique. Certains étrangers tiennent mordicus à être servis par un compatriote. Pour quelques autres, c’est tout à fait le contraire! Mais je pense que vous avez toujours intérêt à trouver un consultant en immigration pas en émigration. Si Mr Partakski parle votre langue, connait intimement la situation dans votre pays, mais qu’il ne parle au sujet du Québec que d’appartements à Partakville, de stations de radio partakophone, de services comme la partakbanque et la partakfinancière, le partakbar et l’agence de rencontre Amour de Partak… Bienvenue au ghetto!
    • Finalement, un dernier conseil personnel que je ne peux pas expliquer maintenant : à moins de savoir en avoir besoin parce que votre cas le requière : n’engagez pas les services d’un avocat. Ou si vous le désirez ou en avez vraiment besoin, choisissez en un membre de l’Association québécoise des avocats et avocates en droit de l’immigration (AQAADI).

    À tohonu et Zemida :

    « Je conseillerai sans hesiter ... D.Tardif justement :-) »

    Je vous remercie. Je suis très touché.

    « Mais vu le mal qu'il se donne ici pour renseigner tout le monde bien gentiment, si je devais payer un consultant, tant qu'à faire c'est vers lui que je me tournerais ... »

    Aujourd’hui, je vais vous dire bien sincèrement, je suis très satisfait de ma contribution à ce forum. Je le serais même s’il s’avérait ne m’avoir donné aucun contrat. J’ai la satisfaction d’avoir mis mes compétences en application. Je pense que j’ai pu dire à certains qu’ils étaient sur la bonne voie ou avait raison dans une supposition ou une autre; et j’ai eu l’occasion moins heureuse mais tout aussi importante de suggérer à d’autres qu’ils devaient vérifier s’ils n’étaient pas en train de faire fausse route. Enfin, j’espère avoir expliqué ce qu’un consultant pouvait faire et décourager des gens d’utiliser les services d’un consultant fantôme, non accrédité.

    Et puis, il faut savoir donner à la communauté de temps en temps, non?

    À Claranne et muteir :

    « Oui pour Daniel, mais j'ai cru comprendre que cela n'était pas (encore) possible car pas agréé Québec... »

    Vous avez tout à fait raison, Claranne.

    « mais comme le dit bien Claranne, pour l'instant il n'est pas encore agrée si j'ai bien compris car n'apparait pas non plus sur la liste. ;) »

    Tout à fait, donc. J’ai payé mon 1 032 $ et fourni les documents de soutien exigés il y a un mois et je passe mon Examen sur les règles québécoises en matière d'immigration lundi matin!

    À nokia6220 :

    « merç pour votre r2pose mais juste j ai pas compris la ou vous dite si c'est vraiment valable??le teste é valable pour 2 ans ?? d'ici la je c'est pas si il faux passer le dalf ??? »

    Tout est calculé au moment du dépôt de la DCS. Les résultats de votre TCF vous vaudront les points indiqués s’il n’a pas été passé plus de deux ans auparavant.

    Si vous êtes à la veille de déposer votre DCS et que vous avez passé le TCF en mars 2010, vous devez le repasser ou passer une autre évaluation reconnue, par ex. celle du DALF.

    Bien à vous, et en vous remerciant pour l’expression de votre appréciation :

    D.

    Consultant réglementé en immigration canadienne

  5. À virginie1805 :

    « … et là à ma grande surprise, je vois que beaucoup de choses ont changer en l'espace de quelques mois (je m'étais renseigner en octobre 2011) »

    En effet, l’immigration canadienne est un domaine où les choses changent vite!

    Parmi les changements récents du côté du Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, il y en a qui sont plutôt des inconvénients… et il y a des changements plus sérieux.

    Selon moi, l’exigence de tests de langue reconnus est tout à fait justifiée. J’en ai parlé plus tôt sur ce fil. En décembre, le MICC n’a pas changé la valeur des connaissances linguistiques dans sa grille de sélection aucunement. On a juste commencé à exiger la preuve de ces connaissances. C’est malheureux pour les candidats, mais c’est tout à fait justifié quant à moi.

    « du coup là je finis par me dire que notre désir de vivre au canade devient impossible, que finalement l'attente nous a fait perdre toutes possibilités.... »

    La décision du 21 mars est autrement plus grave. Comme Citoyenneté et Immigration Canada en 2008 environ, le MICC a décidé d’imposer des quotas dans sa catégorie des travailleurs qualifiés. À l’époque, CIC avait publié une liste de 38 occupations, si ma mémoire est bonne, pour restreindre les demandes « générales. » Aujourd’hui, le Québec impose une restriction similaire, mais basée sur les domaines de formation plutôt que sur les occupations.

    Si vous ne retrouvez pas votre domaine de formation ni dans le groupe 1, ni dans le groupe 2, alors votre DCS aujourd’hui serait jugée irrecevable au moins jusqu’en mars 2013.

    Il y a des exceptions, principalement pour ceux qui auront une « expérience québécoise. » Il n’y a cependant pas de doute que la grande porte de l’immigration au Canada vient de se fermer pour plusieurs.

    Veuillez noter que je n’affirme rien en ce qui concerne votre formation propre que je n’ai pas examinée.

    « faites moi part de votre expérience, dites moi si je me trompe ou non....parlez moi un peu plus de ces fameux tests, comment cela se passe t'il? je vois qu'il y a un temps d'attente pour les résultats? combien cela coûte? »

    Je pense que vous faites bien de vous adresser aux usagers de ce site pour vous informer de comment se passent les tests. Vous y trouverez déjà plusieurs témoignages instructifs d’ailleurs.

    À Ornella89 :

    « J'ai obtenu un C1 et C1 mais que vaut un B1 et C1? J'ai un ami qui m'accompagne et il a un peu foiré la compréhension orale.... »

    12 point sur un maximum de 16, pour un demandeur principal.

    A nokia6220

    « svp es ce que un teste de tcf suffis.au il faux passer le dalf ou le delf

    ??»

    Le TCF suffira à prouver vos connaissances linguistiques en français si ses résultats sont toujours valides.

    À lajoie79 :

    « est ce mon diplome de master professionnel-2 en management de la chaine logistique et achats est dans le groupe2?? »

    Je ne sais pas, mais votre DCS sera évaluée sur la base de votre formation au moment du dépôt (votre licence en sciences comptables), nonobstant la division en groupes 1, 2 et 3, car le changement du 21 mars n’est pas rétroactif.

    « entre temps jai fait le TCF Québec pour la forme puisque je suis pas vraiment concerné par la nouvelle loi en vigueur, mais j'ai obtenu un C1 en compréhension orale et un B2 en compréhension ecrite, est- ce que cela pourrai avoir un incident lors de l'attribution des points en langue française? »

    Je pense que vous avez très bien fait de prendre le test. Si vous vous étiez donné 16 points en français lors de votre « auto-évaluation, » mais que votre entrevue se passait mal, que votre nervosité vous ferait bafouiller par exemple, alors l’agent pourrait vous demander une preuve de vos connaissances et vous seriez prêt à présenter votre note de TCFQ. Et si vous étiez à 2 points près, votre débrouillardise, y compris le fait que vous avez passé le test avant que d’y être obligé, pourrait vous donner le maximum au critère de la capacité d’adaptation!

    (Et, parlant de débrouillardise, bravo pour m’avoir trouvé sur le site du CRCIC!)

    Bien à vous tous :

    D.

    Consultant réglementé en immigration canadienne

  6. À Karine 17 :

    « C1 ça fait le maximum de points non? »

    C2 est la note maximale sur les tests TCF Québec, TEFaQ, TCF et TEF. Félicitations!

    C1 est juste un petit peu moins fort, mais donne le même nombre de points, le nombre maximum, selon la grille de pondération québécoise.

    « ils ont enlevé plein de truc , il y a plus l'expérience professionnel pour le conjoint ! »

    Ça fait des années qu’on n’accorde plus de points selon l’expérience du conjoint!

    « Bon en fait je me suis trompée !! c'est vraiment pas facil leur truc ! au niveau de l'équivalence diplome Québec un BTS pour eux c'est un DEC 3, soit la ligne "g" soit 8 points ! »

    Attention! Avez-vous vérifié que votre domaine de formation est toujours acceptable depuis l’imposition des quotas le mois passé?

    À adoul et sandy1230 :

    « SVP , pour qq qui a envoyé la demande de CSQ en nov 2009 , est ce que l'attestation de niv de français est obligatoire pour lui aussi ? »

    Le test n’est pas obligatoire dans ce cas.

    Cependant, si un candidat qui a déposé une Demande de Certificat de sélection du Québec en 2009 s’était donné une note maximale en comptant étudier d’ici à l’entrevue, et qu’il se doute qu’il aura des difficultés à aussi bien s’exprimer en pratique à l’entrevue qu’il ne le peut en général, à cause de sa nervosité; alors ce candidat pourrait avoir un avantage à documenter ses connaissances en prenant un test reconnu par le MICC.

    Ce conseil vaut plus pour ceux qui avaient un résultat inconfortablement proches du seuil de passage bien sûr.

    « Il ne devrait pas y avoir de problème parce que le règlement des niveaux de langues pour la demande de CSQ sont obligatoires depuis le 6 décembre 2011. »

    Attention! C’est l’obligation de présenter les résultats d’un test reconnu qui est nouvelle. Le critère linguistique est inchangé depuis quelques années.

    Si l’agent trouve que le candidat qui avait prétendu à un 16 en français oral parle à un niveau élémentaire lors de l’entrevue, il peut exiger des preuves.

    À woman63 :

    « …ça voudrait dire que ma licence vaut 2 fois plus que le master? »

    Sans examiner la valeur de vos formations propres, un certificat de métier peut très bien valoir plus de points qu’un doctorat en termes de domaine de formation. C’est selon les besoins économiques du Québec et ce qui est perçu comme les possibilités de réussite d’établissement économique des candidats.

    À Ornella89 et tohonu :

    « La partie facteur d'adaptabilité, comment les points sont-ils attribués? »

    Voici ce qu’en dit le Guide des procédures d’immigration, Composante 3, Chapitre 1, « Travailleurs qualifiés permanents : » (http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=7&file=GPI-3-1.pdf)

    « Le facteur Adaptabilité est évalué en entrevue de sélection. Aussi (sic), seuls les candidats rencontrés en entrevue se voient attribuer des points, les autres n’obtenant aucun point à ce facteur.

    Conformément au RSRE [D. : Le
    Règlement sur la sélection des ressortissants étrangers
    ], pour établir le degré d’adaptabilité de celui-ci, le fonctionnaire à l'immigration doit poser des questions lui permettant d'évaluer la préparation du projet d’immigration, ses possibilités d’intégration socioprofessionnelle et ses connaissances du Québec. Il doit fournir une appréciation globale du candidat et attribuer les points en conséquence, selon les éléments suivants :

    - la connaissance du Québec;

    - les démarches qu’il a effectuées pour faciliter son intégration socioéconomique;

    - ses qualités personnelles au regard de ses activités professionnelles.

    L’appréciation des deux premiers éléments est axée sur la spécificité du projet d’immigration du candidat, tandis que l’évaluation du troisième élément repose sur l’individu. Cette démarche vise à encourager les candidats à prendre en charge, dès l’étranger, leur intégration socioéconomique au Québec grâce à une préparation centrée sur le projet d’immigration.

    Afin d’assurer une appréciation homogène du facteur Adaptabilité, le fonctionnaire à l’immigration doit se référer aux balises suivantes :

    Relativement à l’appréciation de la connaissance du Québec du candidat :

    - la connaissance du marché du travail (ex : les perspectives d’emploi observées dans les différentes régions du Québec selon la profession envisagée, les conditions québécoises d’exercice de sa profession, le caractère transférable de ses compétences professionnelles);

    - la connaissance du secteur économique visé;

    - la connaissance des conditions de vie.

    - Relativement à l’appréciation des démarches effectuées par le candidat pour faciliter son intégration socioéconomique :

    - ses démarches pour obtenir un emploi au Québec (ex : envoi d’un curriculum vitae, visites de sites d’emploi);

    - ses démarches pour parfaire ses connaissances linguistiques en français ou en anglais;

    - ses démarches pour obtenir un permis d’exercice s’il se destine à exercer une profession régie au Québec;

    - d’autres démarches personnelles visant son intégration (lieu d’installation personnel, scolarité des enfants, etc.).

    - Relativement à l’appréciation des qualités personnelles du candidat au regard de ses activités professionnelles :

    - son habileté à mettre en valeur ses acquis et ses réalisations pendant une entrevue;

    - sa connaissance des difficultés liées au projet d’immigration (financières, familiales ou professionnelles) et son réalisme à l’endroit du projet;

    - sa compréhension des valeurs de la société québécoise, la signature de la « Déclaration sur les valeurs communes de la société québécoise » et son intention d’apprendre le français, s’il ne le parle pas déjà. »

    Comme consultant en immigration j’encourage les candidats à se préparer en conséquence et les oriente vers différentes ressources. Il ne s’agit pas de répondre par cœur aux questions prévisibles mais de s’imprégner de sa société d’accueil à distance, autant que possible, en s’informant, en écoutant la musique, en s’in-té-res-sant.

    Si j’étais un agent du MICC et qu’un candidat en entrevue aujourd’hui ignorait qu’il y a une grève majeure des étudiants québécois depuis 3-4 mois, je ne lui donnerais pas plus que 2 points sur 6 moi-même!

    « J'aurais bien aime savoir le nombe de points que j'ai eu a cette partie la :-). »

    Si vous n’avez pas passé l’entrevue, on ne vous a pas évalué selon ce critère.

    Quand je fais une pré-analyse de dossier, je donne toujours une appréciation minimale et maximale du candidat à ce critère, au cas où. Minimale aujourd’hui, maximale pour le moment d’une éventuelle entrevue. (Comme on pouvait faire pour l’évaluation du français avant que les preuves documentaires ne soient exigées au moment du dépôt de la demande, soit depuis décembre dernier. Voir ma réponse à adoul.).

    Bien à vous tous :

    D.

    Consultant réglementé en immigration canadienne

  7. À francknathalie05 :

    Vous conviendrez qu’il y a des demandes plus faciles que d’autres. Tout est dans les sites officiels. Or :

    « En 2010, lors de notre refus,… »

    Un consultant en immigration ne vous aurait peut-être servi à absolument rien d’autre qu’à éviter un refus initial.

    « Tout est très clairement explicite dans tous les domaines. »

    Pas pour moi, en tous cas!

    « … n'empêche que je persiste à dire que cela ne t'avance guère dans tes démarches et je garderais bien les tarifs qui m'avait été proposés "simplement" pour retranscrire la grille de sélection sous une forme administrative différente. »

    Il y a plus dans la tâche du consultant en immigration que le remplissage de formulaires!

    C’est vrai qu’il y a des consultants qui sont plus des remplisseux de formulaires qu’autre chose, je l’admets. S’ils sont honnêtes, ils travaillent avec d’autres à qui ils refilent les cas qui les dépassent. Ceux-là, vous ne les verrez pas devant la Section d’appel de l’immigration dans une affaire d’authenticité d’une relation remise en question par l’agent, ou au Centre de prévention de l’immigration canadienne de Rivière-des-Prairies parce qu’un jeune s’est fait arrêté pour avoir grillé un feu rouge, et il s’avère hors statut…

    Il y a aussi des cas où il n’y a pas grand-chose de plus à faire que de remplir des formulaires dans une manière conforme aux règles.

    Mr est canadien, Mad. est étrangère. Ils se sont mariés au Canada. Mr A veut parrainer Mr B. Il trouve tout de suite le guide d’instruction pour parrainer son époux ou conjoint de fait au Canada. Il fait sa demande comme il faut. Mais voici que Mad. doit rentrer dans son pays, six mois plus tard, pour une raison d’urgence familiale. Sa demande vient peut-être de tomber à l’eau.

    Un consultant aurait expliqué au couple les avantages et désavantages de deux méthodes de parrainage, car même si Mad. restait au Canada, une demande de réunification familiale aurait pu être déposée dans un bureau canadien des visas à l’étranger. Et Mad. aurait pu quitter le Canada pendant le traitement de sa demande sans crainte.

    Tout ça ce doit bien être écrit dans les sources officielles. Mais pour savoir les différents avantages et désavantages des deux méthodes, pour seulement apprendre qu’elles existent; alors le couple aurait eu plus de chance s’il avait consulté des sites comme immigrer.com, que de juste consulter cic.gc.ca et immigration-quebec.gouv.qc.ca. Encore que parfois, malgré leur bonne volonté, les participants (comme ça pourrait m’arriver!) emmêlent plutôt que démêlent.

    Enfin, le consultant peut offrir des alternatives moins coûteuses ou plus rapide dans plusieurs cas; et évaluer des chances, et pointer en direction des portes latérales de l’immigration quand les portes principales se referment.

    À Zemida et Claranne :

    Merci beaucoup!

    Bien à vous tous :

    D.

    Consultant réglementé en immigration canadienne

  8. À lartiste7 :

    « il n'a pas répondu à ma question du coup :s »

    C’est drôle, comme ça, mais j’essaie de répondre aux questions dans l’ordre quelles ont été posées, et selon mon emploi du temps!

    Je ne connais pas la CTI. Est-ce une commission française? En tous cas, si votre diplôme est correspond à un baccalauréat en Génie électrique, électronique et des communications tel qu’enseigné dans les universités du Québec, alors il me semble que cette formation ne vous donnera aucun point selon la nouvelle liste. En fait, si vous comptiez faire votre demande de l’étranger en se basant sur cette formation, depuis fin mars, si j'interprète bien la nouvelle liste émise par le MICC (http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/domaines-6.pdf) elle n’est tout simplement plus recevable.

    Je vous invite quand même à vérifier auprès du MICC ou de votre institution d’enseignement, et du CTI au cas où l’ajout de certains cours pourrait faire considérer votre diplôme comme un diplôme québécois. Mais je suppose que si un accord pertinent existait, vous seriez au courant.

    Bien à vous :

    D.

    Consultant réglementé en immigration canadienne

  9. À exocet29 et al. :

    Quand je me suis retrouvé entre deux emplois récemment, et que je considérais d’exercer la profession de consultant en immigration de manière totalement autonome, j’ai décidé de consacrer du temps à ce forum.

    Une de mes motivations était de me faire connaître. Oui, mon intention était intéressée, en grande partie.

    Comment ce faire? Pour moi, répondre d’une manière consciencieuse, éclairante, professionnelle à quelques questions que je trouverais sur ce forum répondrait à des besoins des participants, les rassurerait parfois, et ça je peux le faire gratis. Peut-être que j’y gagnerais des clients, des gens qui auraient vraiment besoin de moi; ou peut-être qu’ils me présenteraient à d’autres. (Et peut-être que je me ferais des amis?) De toute façon, j’aurais eu la satisfaction de prodiguer un bon service.

    Cette satisfaction, c’est beaucoup ce qui me fait aimer ce métier. Laissez-moi vous en parler une minute.

    Le consultant en immigration est un professionnel réglementé. Il a étudié pendant plusieurs mois, passé des tests difficiles. Il doit continuer sa formation professionnelle, accumuler des « points, » lui aussi! Il fait partie d’un ordre professionnel et ses activités sont régies par différents règlements. Il doit se conformer à un code de déontologie. Les utilisateurs de ses services sont aussi protégés en cas de fraude. (Le saviez-vous?)

    C’est certain que différents consultants ont différentes approches, et il n’y a pas de doute qu’il y a des abuseurs dans nos rangs. Parmi les avocats en immigration aussi, mais c’est une autre histoire.

    Ayant fait un peu l’apologie de mon métier, je reviens à ma pratique et continue de clarifier ma participation à ce forum.

    Je suis content de pouvoir aider des participants. Je le ferai gratis si on me le permet, dans la mesure où j’aurai du temps à y consacrer; et si je découvre des gens qui ont besoin de mes services payants et les désirent, tant mieux!

    Si on me le permet, encore, je contribuerai sur des sujets d’immigration encore moins « intéressés » car cette question m’intéresse en tant que Québécois et Canadien aussi, et je crois que j’ai un point de vue qui pourrait en intéresser d’aucuns.

    Si on me le permet. Sauf erreur de ma part, et il se pourrait que j’aie fait une mauvaise manipulation, c’est possible… En tous cas on dirait bien que les administrateurs de ce site, dont je remercie par ailleurs l’hospitalité et dont je félicite l’espace qu’ils entretiennent pour la communauté – on dirait bien qu’ils ont changé mon nom d’utilisateur et qu’ils m’ont interdit la possibilité de répondre à des MP. C’est dommage, Nac_2008; j’avais une réponse pour vous…

    Je serais malheureux d’être chassé de ce site.

    Mais, après tout c’est vrai que tout est dans les sources officielles, exocet29.

    « Ne te fais pas trop embobiner par ce genre de personne. »

    Je vais vous quitter en clarifiant quel genre de personne je suis.

    Je suis un professionnel qualifié qui aime son métier et est heureux de pouvoir gagner sa vie en l’exerçant, en aidant des gens qui ont besoin de ses services.

    Je suis quelqu’un qui aime les gens en général et qui ne tient pas un discours avec l’un et un autre avec un autre, même si je risque de déplaire.

    Je suis heureux de l’apport que les immigrants font à ma société, sans pour cela vouloir accueillir tout le monde et n’importe qui. J’élève mes enfants ici!

    Je suis un des très rares consultants québécois de souche. Ça m’aide à me rappeler ce que certains collègues peuvent oublier plus facilement : je suis un consultant en immigration pas en émigration. Si votre projet est d’aller vivre en Colombie-Britannique, adressez-vous à un autre pour de l’assistance dans une Demande de Certificat de sélection du Québec!

    Et enfin : j’ai lu comment quelqu’un qui est « juste un commissaire à l’assermentation » faisait les papiers de beaucoup pour une fraction du prix… Ce consultant fantôme agit illégalement et pourrait très bien non seulement perdre sa commission mais même aller en prison pour son « travail; » et les immigrants qui ont utilisé ses services perdre leur statut pour fausses déclarations. (Le présent gouvernement fédéral agit comme pour briser des records d’expulsion.)

    Si vous confiez votre dossier d’immigration à quelqu’un qui vous demande de mentir et que vous acceptez, vous n’êtes pas digne d’être sélectionné par le Québec ou d’être admis par le Canada.

  10. À Karine17, Claranne et isaquebec

    « Quand on envoie un dossier et que le quota de 14.300 est déjà atteint. le dossier est détruit, renvoyé ou conservé pour la prochaine vague? »

    « je pense qu'il est renvoyé »

    Comme promis la semaine, dernière j’ai appelé le MICC au sujet de cette question (514-864-9191).

    Comme Claranne et moi le pensions, une fois le quota atteint, on renverra les dossiers du groupe comblé aux candidats.

    Bien à vous :

  11. Bonjour angebee2605,

    Le nouvel arrêté ministériel torpille les projets d’immigration de beaucoup d’étrangers, c’est certain.

    Faut-il dire « C’est pas juste! » Ayez pour votre dire (Comme on dit ici) que l’immigration au Canada c’est un privilège, pas un droit.

    La porte d’entrée principale pour les étrangers désirant immigrer au Québec c’est le programme des travailleurs qualifiés. Si cette porte vient de se fermer pour plusieurs, il y en a parmi eux qui auraient intérêt à regarder les portes de côté en établissant une stratégie d’immigration commençant par l’obtention du statut de résident temporaire au Canada.

    Ces portes latérales sont très nombreuses, mais c’est certain qu’elles ne s’appliqueront pas à tous.

    Pour les Français dont les formations professionnelles sont couvertes par un Arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM), le chemin s’annonce beaucoup moins ardu que pour un Russe du Kazakhstan qui peinait à apprendre le français depuis des mois pour gagner ses derniers points cruciaux et dont la formation vient tout juste de perdre toute valeur. Et pour qui l’obtention d’un Visa de résident temporaire sera très difficile.

    Pour plusieurs d’entre vous maintenant il faudra adopter une autre stratégie… en égard de vos moyens et de votre motivation.

    Il me semble que chacun qui en a l’occasion et qui vient de se faire claquer la porte au nez devrait faire une visite initiale ici, si ce n’est déjà fait, pour vérifier vos intuitions, mettre votre désir à l’épreuve.

    Je crois que malgré les changements aux règlements il est relativement facile d’immigrer au Québec si vous êtes jeunes, si vous avez la motivation et un plan, si vous parlez français et si vous venez d’un pays dont on n’exige pas des ressortissants un visa de résident temporaire pour venir ici. Et si vous ne rencontrez pas tous ces critères, ça peut juste être un peu moins facile… Sauf que la motivation et le plan sont sans doute des conditions nécessaires.

    Pour le plan, je suggère que vous examiniez ce qui vous motive à venir ici et que vous pensiez à des stratégies qui pourraient vous faire une place au Canada différentes de celles utilisées par la plupart qui vous auront précédés sur le Plateau Mont-Royal! E. g. rappelez-vous qu’il n’y pas que Montréal au Québec, et pas que le Québec au Canada, même comme région francophone. Rappelez-vous qu’une expérience québécoise précédente, à quelque titre que ce soit, témoignera de votre capacité d’adaptation. Pour les points, pour la recherche d’un emploi aussi. Pour la crédibilité de votre demande papier et au point d’entrée au Canada.

    Bon. Tout ça c’est général… Alors je reviens à vous.

    « Pour pouvoir avoir plus de chance je devrais me diriger donc vers des études d'animation 3D..qui manque à mon cursus.. »

    Vous serait-il possible du tout de compléter ce cursus au Québec?

    Si vous voulez continuer cette conversation plus particulière, je vous invite à initier une conversation personnelle.

    Bonne journée à vous aussi!

  12. À Karine17, Claranne et isaquebec

    « Quand on envoie un dossier et que le quota de 14.300 est déjà atteint. le dossier est détruit, renvoyé ou conservé pour la prochaine vague? »

    « je pense qu'il est renvoyé »

    On parle d’un nombre maximal de demandes reçues. C'est-à-dire qu’après avoir reçu et avoir encaissé les frais et commencé à traiter ce nombre maximal, les autres demandes seront retournées aux envoyeurs, les frais de traitement non-encaissés.

    Non, le dossier ne serait pas détruit. Conservé pour la prochaine vague? Je suis presque certain que non, ne serait-ce que parce que les critères pour la prochaine année pourraient être différents. Je confirmerai peut-être avec le MICC après le congé pascal.

    Cette situation rappelle celle des PVT. Au cours des années, le Ministère des affaires extérieures et du Commerce international canadien établissait et annonçait peut-être, des quotas par pays pour les Permis vacances travail. Le nombre maximal pour les Français devait prendre quelques mois à être atteint. Peut-être d’ailleurs que dans les premières années il n’y avait pas de maximum publié ou qu’il n’était jamais atteint… Puis ce programme fédéral a augmenté (avec raison) en popularité, au point que ça a pris peut-être 2 semaines pour l’atteindre cette année!

    Conclusion pour les pévétistes potentiels, si vous voulez rejoindre votre cohorte du Plateau Mont-Royal (ou vous promener en Acadie, faire du « couch-surfing » dans les Prairies ou tenter l’aventure dans les Rocheuses…), soyez aux aguets!

    Pour les Français : http://www.international.gc.ca/canada-europa/france/jeunesse-youth/pvt-whp-fr.asp;

    Pour les Allemands : http://www.canadainternational.gc.ca/germany-allemagne/experience_canada_experience/working_holiday-vacances_travail.aspx?lang=fra&view=d

    (Tiens! Il reste 50 places sur 4 000 disponibles aujourd’hui!);

    Etc.

    « En fait s'il est bien renvoyé , il suffit juste d'attendre la prochaine date soit le 31 mars 2013 et de courrir vite à la poste pour le réenvoyer , en vérifaint avant bien sure que tous les docs soient encore valables , notamment le test de français valable que 2 ans ! »

    Nouvelles photos, nouvelles signatures, les formulaires auront eu le temps de changer quelques fois en 12 mois… Donc, faites attention!

  13. À haelwennlais et Claranne :

    « Est-ce qu'un conseiller du CRIC, a une influence quelconque sur l'obtention du csq ? en tout cas, çà aide à bien se préparer ? »

    « Les demandes de certificat de sélection soumises au ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles sont toutes traitées selon les mêmes critères. Aucun traitement prioritaire ou particulier n’est accordé au dossier d’une personne qui retient les services d’un intermédiaire en immigration. : source Immigration Québec : ICI »

    Claranne a tout à fait raison.

    Est-ce que vous faites votre déclaration d’impôt vous-même?

    Mathusalem a tous les points qu’il lui faut. Il est très habile à faire ses recherches sur internet. Il n’a jamais été marié, n’a pas d’enfant, pas de casier judiciaire. Il parle français ou anglais couramment. Il ne vient pas d’un pays à problème. Il a du temps. Il n’est pas pressé.

    Roger compte ses points et il n’en a pas un de trop… qu’il pense. Il ne parle ni français ni anglais et ne maîtrise pas internet. Il a deux épouses. Il a un enfant en prison. Dans 3 mois il perd 2 points pour l’âge. Et il vient de Somalie… (Par ailleurs, il se qualifierait sans doute dans le programme des entrepreneurs.)

    Je pense que Roger a plus besoin d’un consultant que Mathusalem.

    « Je veux bien que vous me conseiller quelqu'un. J'ai l'impression d'être envahie par le flot d'informations qui changent et je voudrais pas faire une erreur sur le dossier. »

    L’immigration est une affaire complexe. Il y beaucoup de changements, tant au niveau provincial que fédéral. C’est comme les impôts. Moi, je confie ma déclaration annuelle à un spécialiste qui est au courant des derniers développements et saura les utiliser à mon profit.

    « Est-ce que le paiement pour les conseillers en immigration c'est pris en compte juste si on veut savoir pour les points, avant de faire les démarches ? je ne suis plus sûr d'avoir les points »

    Il serait contraire à son code de déontologie pour un consultant en immigration de ne pas dire à un client qu’il n’a pas les points nécessaires!

    Les CRIC n’entreprendront pas une demande vouée à l’échec! Bien sûr, il y a quelques démarches pour lesquelles on sait que les chances de succès sont limitées. Dans ce cas, on doit avertir le client des probabilités, e. g. dans un dossier d’examen des risques avant renvoi… Toutes ces jolies démarches que l’étranger pourrait s’éviter, parfois, justement en demandant les services d’un consultant avant de déposer sa demande!

    À asmodo :

    « eclairez moi un peu. je suis entrain d lire et j voi k il fo et le TCFQ et le IELTS pr la demande de CSQ????? »

    Comme l’a écrit un participant plus tôt, dans la catégorie des travailleurs qualifiés sélectionnés par le Québec, « pas de tests, pas de points! »

  14. À Claranne et angebee2605 :

    « Je crois que le PVT autorise le suivi de 6 mois de cours maxi.. (à vérifier). »

    Ce n’est pas tout à fait ça. L’étranger autorisé à séjourner au Canada peut étudier sans permis d’études pour une période de six mois. Si le programme d’études est plus long, il lui faut un permis d’études. Au Québec, en plus du permis d’études, il lui faut un Certificat d’acceptation du Québec pour études.

    Le PVT, valable pour un an, autorise le jeune étranger à travailler, visiter ou étudier moins de six mois.

    « A la base, c'est pour visiter tout en travaillant (jobines) afin de pouvoir s'autofinancer. »

    Tout à fait. C’est le programme qui permet aux jeunes de partir avec leur sac à dos… Une excellente occasion d’élargir ses horizons, de vivre une aventure. Certains décideront de s’établir où ils auront séjourné, d’autres pas. C’est un programme d’exploration et d’épanouissement personnel, pas d’immigration per se.

    « tu me semble assez convaincue de ne pas être retenue pour l'entrevue...

    pourquoi ne reportes tu pas ta demande en début d'année prochaine?...

    - de ne pas perdre 750CAD… »

    Je crois que ce conseil est judicieux… En fait, votre formation en graphisme vous aurait mérité 8 ou 10 points avant le 21 mars. Aujourd’hui, c’est 0. Votre DCS serait vouée à l’échec.

    « … en cas d'obtention de l'un ou l'autre, tu pourras ensuite passer par le programme de l'expérience québécoise en ayant toutes tes chances ! »

    Attention! Pour qu’un PVT serve de base à une demande dans le cadre du Programme de l’expérience québécoise, il faut prendre garde à certains détails importants. Par exemple, le PVT seul ne constituera une base à l’application du programme que si :

    • il aura été utilisé du début à la fin à un emploi; et
    • l’emploi occupé est de niveau 0, A ou B de la Classification nationale canadienne des professions.

    Le Français qui travaillera pendant toute la durée de son PVT à MacDo ne sera pas admissible au Programme de l’expérience québécoise. L’Allemand qui travaillera 11 mois comme dessinateur technique n’aura pas accumulé l’expérience nécessaire pour le PEQ. Et le PVT ne dure qu’un an… Donc, planifiez bien votre stratégie d’immigration!

  15. À : haelwennlais

    « alors là, je panique, car tout ce que j'avais entrepris apparemment je suis dans l'erreur. Peut-être qu'il nous faudrait un consultant en immigration, çà se trouve où ? »

    Un consultant en immigration agréé, ca se trouve d’abord ici, sur le site du Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada : http://fr.iccrc-crcic.ca/public/membershiplistFull.cfm.

    Vous trouverez mon nom sur cette liste car je suis un consultant réglementé en immigration canadienne (CRIC). Par contre, je ne peux pas vous représenter devant les autorités québécoises, car je ne suis pas encore reconnu par le Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles – problème qui sera réglé dès que j’aurai passé mon examen.

    Pour vous assurer que le CRIC choisi est bien reconnu par le MICC, consultez cet autre registre : http://www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr/dossiers/Registre_Consultants.pdf.

    J’en connais de forts bons. Vous pouvez me rejoindre via le site du CRCIC si vous voulez que je vous en conseille un.

    « Et quand on fait une formation mais qu'on a pas obtenu le diplôme on a des points ou pas pour le niveau ? »

    Il ne faut pas compter là-dessus, bien que j’aie connu un cas de dérogation pour un candidat qui avait fait des tas de formations sans jamais passer ses examens à cause d’un problème de caractère qui l’empêchait de passer des épreuves. Angoisse pathologique… Et encore, il a réussi à rencontrer et convaincre un agent parce qu’il était bien préparé et qu’il était dans une catégorie qui lui permettait de déposer une demande sur place au Québec.

    En passant, ça c’était le genre de dossier où sans l’intervention d’une consultante en immigration, une collègue à moi très forte, le candidat n’y serait pas arrivé tout seul je crois.

    À angebee2605 :

    « Je ne peux pas juste partir en PVT, pouvoir suivre des cours du soir la bas + travailler et refaire une demande?

    ou suis je obligée de passer par l'application de PEQ? »

    Je vous reviens avec ça un peu plus tard aussi.

  16. À Claranne :

    « 750 CAD = frais de candidature (perdus si refusé) »

    C’est bien trop vrai! comme on dit ici. Les frais de traitement de la DCS viennent tout juste d’augmenter!

    À angebee2605 :

    « dois je faire une lettre (ce que je comptais faire) de "motivation" pour l'immigration expliquant mes projets?»

    Je suis d’accord avec Claranne qu’une telle lettre, une « déclaration d'intention » ne vous donnera pas de points.

    Sa suggestion de la combinaison de PVT suivi de l’application de l’excellent Programme de l’expérience québécoise est excellente si vous y êtes admissible… et si vous vous préparez pour l’année prochaine, car toutes les places pour le Programme Vacances Travail de cette année se sont envolées en l’espace de deux semaines.

    Avec un permis d’études, on peut demander dans certaines circonstances un permis de travail hors campus.

    Sans même un permis d’études, on peut venir se bonifier son score en anglais de 2 à 4 et se mériter 2 points pour le séjour au Québec en l’espace de 3 mois.

    Je vais vous revenir au sujet de vos points.

  17. À haelwennlais :

    « est-ce qu'il te donne les 6 points en anglais même si ton résultat n'est pas terrible ? »

    L’utilisation des tests standardisés a pour but d’accroître l’objectivité de l’évaluation, bien entendu. Sous toute réserve (ce qui est intermédiaire pour un peut-être considéré comme avancé pour un autre), un niveau d’anglais oral intermédiaire pourrait vous valoir 4 points sur 6.

    Vous devez regarder les résultats « Listening » et « Speaking » du test IELTS. Un score de 4 points IELTS à chacun de ces deux critères vous donnerait 2 points (total) sur la grille d’évaluation du Québec.

    À Klarence :

    « Un cas de figure Mathusalem a une maitrise en biochimie (12points) mais n'a pas travaillé dans son domaine dépuis l'obtention de son diplôme . Alors domaine de formation , ??? j'ai lu pas mal ici qui s'etaient vus flanquer 0pt sur ce critère. »

    Tout à fait! J’aurais dû préciser que son expérience professionnelle était reliée à son domaine de formation. En effet, s’il a travaillé comme vendeur il conservera ses points pour le niveau de formation mais perdra ceux pour le domaine de formation.

    Et bravo pour la remarque pratique sur le lieu de prestation du test d’anglais!

    À isaquebec :

    « je suis pourtant mal partie et les délais que j'ai pris pr les passez me coûteront peut-être ma "place" avec le système de quota de 14.300 dossiers!! »

    « c'est clair! quand tu pense que ce chiffre est valable pour la planète entière et que c'est une grande diminution par rapport aux demandes habituellement reçues c'est flippant...je croise les doigts jusqu'au sang pour être recevable et juin »

    L’essentiel, c’est que votre domaine de formation soit toujours reconnu. Heureusement, nous sommes au tout début de cette imposition de la limite de 14 300 demandes dans le groupe avec une formation donnant 6 points. Je vous inviterais donc, à vous concentrez sur la qualité et l’intégrité de votre demande, qu’elle ne revienne pas faute d’un élément manquant ou non conforme!

    Quant à votre remarque sur le bien fondé des tests, vous comprenez bien l’importance pas absolue mais considérable du critère du français à l’immigration au Québec. Je vous donnerais vos 6 points à l’entrevue pour ça, si vous deviez en passer une!

    À angebee2605 :

    « J'espère bien qu'il regarde au cas par cas.

    J'ai vraiment peur qu'ils me refusent l'entrevue (et hop 750 dollars dans le c**)

    Avec leur grille nouvelle, je serais dans la catégorie des 6 points, mais est ce que c'est "a partir de 6 points"?

    car si c'est 6 ça me fera 47...et là gros risque de le tenter, par contre si c'est 8, ça me fera 49. »

    J’ai bien peur que le « cas par cas » ne s’applique que si vous vous rendez à l’entrevue. Avec 47 points, vous ne serez probablement pas convoqué. Y aurait-il une manière pour vous d’aller chercher des points ailleurs? Par exemple en venant suivre une formation complémentaire au Québec?

  18. Bonjour!

    J’invite les candidats à l’immigration à bien compter leurs points avant de décider de ne pas passer leurs tests linguistiques.

    Mathusalem a une maîtrise en biochimie (12 points pour le niveau de scolarité, autant pour le domaine de formation). À 34 ans (16 points) il a accumulé 4 années d’expérience professionnelle (8 points). Auparavant il avait travaillé une année avec un PVT au Québec (5 points), et sa sœur est résidente permanente du Canada, établie à Québec (3 points).

    Avec ce CV, 56 points garantis, pourquoi passer un test linguistique?

    Pour la plupart des candidats, le décompte sera moins catégorique mais pourra suggérer l’opportunité de prendre le test d’anglais seulement, celui de français seulement; ou les deux!

    Ceci étant dit, le délai qu’il aura fallu à Camtha pour prendre son test lui aura coûté peut-être bien plus, compte tenu de cette réduction considérable du nombre de diplômes étrangers qui peuvent être considérés pour le domaine de formation.

    En passant, l’exigence du test de français par le MICC est quant à moi totalement justifiée. D’ailleurs, si Camtha a réussi haut la main son test, est-ce qu’elle croit que ce fut le cas de tous les candidats présents dans la salle d’examen, tous citoyens français qu’ils étaient?

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