Mar Ge
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C'est une immigration que je qualifierais personnellement "de luxe", pour vivre l'aventure, ou améliorer un détail.......
Alors, je te le dit bien amicalement et sans agressivité aucune, tu n'as rien compris. Le vrai luxe, c'est de rester chez soit et de s'y épanouir.
Les européens ne sont pas ici pour faire du tourisme de longue durée. Revoit ma réponse précédente et essaie d'imaginer.
Ben je réponds pour moi, alors je vois pas bien où je pourrais n'avoir "rien compris" !
C'est mon avis, sur mon immigration.
Je n'engage pas tout le monde, loin de moi cette idée. Désolée si c'est ce qui paraissait.
Je ne juge personne. Je n'aime pas ça.
Mais c'est évident que nous n'avons tous la même définition du luxe !
Et heureusement : )
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J'aimerais savoir pourquoi les Européens immigrent au Canada???
Pas besoin de visa à l'intérieur de l'Union Européenne, donc pourquoi se compliquer en venant ici?
J'attends vos commentaires... J'ai toujours eu beaucoup de curiosité à ce sujet.
Ce n'est pas une histoire de paperasse !
La vérité est qu'il n'y a pas de pays européen qui offre à la fois le rêve américain et la langue française , ) (pour ce qui est du Québec où je suis)
C'est une immigration que je qualifierais personnellement "de luxe", pour vivre l'aventure, ou améliorer un détail.......
C'est sûr qu'on est loin des immigrants venant de pays en grosse difficulté économique ou sociale ou qui ne respectent pas les droits de l'homme...
Déçu ?
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Je me retrouve pas mal dans ton récit Mar ge.
Le coup du mariage arrangé me plait bien. C'est effectivement ça. À un moment on se dit : faut que ça marche....et c'est le début du mieux, je trouve.
Nos enfants ont à peu près le même parcours.
Ha ! je me sens moins seule !
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Boulot et famille = bon plan.
Bon retour en douceur alors : )
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C'était y a longtemps en France, avec l'ancêtre du Lasik.... Une copine a fait le Lasik l'an dernier (en France aussi), et c'est vraiment rapide, efficace et indolore.
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Myope à -6 et - 7, le laser m'a changé la vie : Voir dès le réveil et voir jusqu'au coucher, rien que ça, c'est beau.
Mais il y a aussi : voir sous la douche, voir à la piscine, plonger sans réfléchir, pouvoir se frotter les yeux, ne pas avoir peur des coups de vents ou de la fumée, me voir quand j'essaie de nouvelles lunettes de soleil...etc
Y a qu'éplucher les oignons qui est devenu + difficile ! , )
Et si je devais reporter des lunettes parce que ma vue bouge encore un peu, ce serait tellement rien par rapport à mes anciens gros verres....
Par contre, je me réveille encore en me demandant si j'ai pas oublié d'enlever mes lentilles la veille... hé hé... ça laisse des traces , )
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j'irai chez costco la prochaine fois ! , )
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Pour un enfant myope : entre 200$ et 300$ verres amincis et montures comprises. La visite chez l'optométriste 75$.
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Nous avons immigré sur le tard (la quarantaine), avec 4 enfants, pour "changer d'air", d'un point de vue professionnel et d'un point de vue éducatif.
L'atterrissage au Québec a été dur : on s'est fait plumer dans notre première loc ; on a mis un peu de temps à décoder les relations au travail, en réunion, à l'école ; un de nos enfants se faisait taper dessus à l'école par des "TC intégrés" (qui eux refusait d'intégrer le maudit français nouvellement arrivé) et a fini en dépression (sauf que chez les enfants, ça ne se voit pas....), mon grand qui croulait sous les devoirs et les temps de transport pour avoir son équivalence lycée français/système québécois, moi qui ne me sentais pas très utile.
Alors on s'est serré les coudes. Enfin au début, on a du commencer par ne pas trop regarder tout ça droit dans les yeux. On venait juste d'arriver, on s'était dit que ça allait passer...
Mais ça ne passe pas.... Alors : On a remis à plat notre projet. On a beaucoup discuté. On s'est beaucoup disputé. C'est vrai qu'immigrer, c'est parfois dur.....
Je n'ai pas repris le travail pour rester proches de mes enfants (du coup, c'est moi qui ai frôlé la dépression , )
Après 1 an et demi, les choses se sont calmées. Alleluia.
En fait, c'est quand les enfants ont arrêté de réclamer la France chaque soir en rentrant de l'école qu'on a su que, ça y est, ça allait aller...
On a maintenant une grande maison (c'est un peu matérialiste mais ça aide quand on est nombreux...), pleins de discussions géniales avec certains québécois curieux,
quelques amis (ben oui il faut parfois plusieurs années pour construire son réseau de vrais amis, et puis on est pas sur le plateau, )
Mon grand bonheur bien sûr provient du fait que les enfants s'épanouissent dans une nouvelle école (école alternative publique gratuite = cadeau de la vie).
C'est réussi aussi pour mon mari qui cartonne au boulot et a une reconnaissance comme il n'en a jamais eu en France.
Mon ainé s'éclate en CEGEP (tellement "loin" du lycée français) et est super intégré.
Moi, j'alterne entre la maison avec petite dernière (vive l'école à 5 ans) et l'école où je suis bénévole en classe 2 ou 3 fois par semaine.
Je comparerais notre immigration à un mariage arrangé : tu finiras bien par l'aimer ! , )
Je plaisante mais c'est vrai que quand j'entends parler de "lune de miel au début", je me demande où on a merdé ! , )
Je ne pense pas que l'immigration puisse se résumer à réussite ou échec. C'est comme la vie. Ça ne se résume pas. Point. Les chemins sont tous différents. Parfois on prend un chemin facile, puis un chemin difficile. L'important c'est de trouver les fleurs qu'on aime sur le bord de ces chemins, et d'avoir de bonnes chaussures !
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Quand on quitte le Midi de la France pour aller travailler à la Capitale et qu'on revient quelques années plus tard, on n'appelle pas ça de la lâcheté mais le retour de l'enfant prodigue !
Alors pourquoi serait-ce de la lâcheté de repartir vers ton chez-toi parisien ?
Dans la vie, il n'y a pas qu'une destination !
Il faut suivre son coeur, même et surtout quand il a mal au coeur !
Tu as fait le choix d'une belle expérience, et peut-être pas la dernière.
Bon retour !
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Canadadry, dans quelle bourgade retournes-tu ? Et.. est-ce que ce sera en Provence ?
Ça m'intéresse de savoir quelle alternative géographique tu as trouvée, du point de vue confort de vie/travail.
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Merci pour ton témoignage. Et c'est vrai que l'on aimerait connaitre la suite des évènements ?
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Et si, tout simplement, c'était notre conception de l'hiver qui était fautive ? En effet, nous nous obstinons à mener une vie productive en hiver alors que les éléments c'est le moins qu'on puisse dire sont contre nous.
ABOLISSONS L'HIVER, Bernard Arcand
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je pensais le système québécois sans faille et là j'avoue çà me déroute total...
Bien sur que le système québécois a des failles, comme tous les autres systèmes, c'est sur.
La plus grosse faille québécoise est peut-être le système de santé.
Et je trouve que le système scolaire public n'est pas loin derrière....
Mais ce n'est que mon avis personnel. Je ne l'impose à personne.
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Bienvenue !
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C'est intéressant.
Ceci dit, j'aurais décalé tout le primaire d'un an vers le bas pour la France. Car à 6 ans, tu entres en première année de primaire, aussi bien en France qu'au Québec, à part les enfants nés du 30 sept au 31 déc.
Mais bon, c'est le doc officiel, on n'y peut rien
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Bonjour Sandra
Merci beaucoup Mar Ge pour cette information car je vais en avoir besoin, j'ai mon fils qui vient d'avoir 15 ans et qui est en 3ème actuellement et qui sera donc en 2nde l'année prochaine..
Pourrais -tu me dire si mon fils donc devra entrer en secondaire 4 ou 5
la 3ème correspond au secondaire 4 québécois
la 2nde correspond au secondaire 5 québécois.
Quand on quitte la 3eme française, on ne rentre pas forcément en secondaire 5 québécois. Le système québécois est organisé différemment. Le primaire est plus long d'un an. Et les programmes sont différents au secondaire, on ne peut pas basculer du français au québécois aussi facilement. Cela dépendra de son âge. A 15 ans, on rentre en secondaire 4 probablement. Il faudrait l'avis de qq1 d'autre car nous n'avons pas choisi cette voie, nous.
La passerelle peut-être intéressante pour ton fils : il fait sa seconde française à Stanislas ou Marie de France (les 2 seules écoles françaises AEFE). Ensuite, s'il réussit sa 2nde et ses compléments maths/chimie/histoire, il tente un CEGEP intégration multimédia (il n'y a pas que ce programme bien sur, voir le guide pratique).
Il veut faire aussi de la 3D pour faire pas la suite de la publicité.
J'ai mon frère qui est directeur artistique et illustrateur 3 D dans la publicité et qui désire lui aussi immigré au canada...
Il veut ouvrir son agence de pub et par la suite embaucher mon fils.. Donc il lui conseille de faire une école de 3D et multimédia.
Mon fils actuellement fait des petites pub pour son collège à l'aide d' une tablette graphique et avec des logiciels de telque : Blender 3D et Cinéma 4D, Photoshop, illustrator, Realflow... il travail à la maison sur un Mac et aussi sur un Pc...
Pense-tu que cela peut l'aider à rentrer dans une école de 3D par la suite..
Je ne suis pas une pro dans ce domaine, mais le DEC (diplôme d'études collégiales) intégration multimédia permet de poursuivre en BAC 3D (=bac+3 en France) à l'Université. Alors il faudrait se renseigner auprès de Supinfo Montréal par exemple ? pour voir s'ils prennent les DEC intégration mutimédia.
Si vous arrivez cet été, téléphone dès maintenant à Stanislas ou Marie de France pour une éventuelle inscription.
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.........peut (enfin) discuter avec les profs ! Le pied...
Je suis au Collège Marie De France de Montréal .... et les étudiants peuvent aussi discuter avec les profs, même dans les lycées français. Les deux systèmes sont différents, chacun est adapté à des élèves différents mais dire que l'un est meilleur que l'autre, je pense que c'est une erreur de juger. Bonne journée.
Fallait pas le prendre personnellement , )
Je ne parle que du cas de mon fils, je n'ai pas fait de généralité du style : on peut pas discuter avec des profs français. Il y a une grosses nuance en effet. Merci de rappeler qu'il ne faut pas juger hâtivement, c'est toujours utile : )
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C'est beau ! mais c'est quand même pas très fréquent, heureusement !
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Bonjour,
Je voudrais parler de l'expérience de mon ado qui entrait en 2nde française quand nous avons reçu le fédéral.
Nous avions alors le choix de le mettre, une fois arrivés ici, au secondaire québécois ou au secondaire français.
Le secondaire québécois voulait le classer en fonction de sa classe d'âge (14 ans à l'époque, cela aurait peut-être donné du secondaire 3, ou 4 au mieux).
Le retour arrière ne le tentait guère... rattraper son retard dans les matières non plus d'ailleurs.
Il lui fallait finir sa scolarité française. Stanislas (à Montreal) s'est imposé.
Il a donc fait sa 2nde française à Stanislas. Sans grand enthousiasme car la mentalité française des profs le fatiguait profondément.
Mais il a passé une bonne année, avec des copains français (pas que mais quand même), des manuels français et des cahiers seyès , )
Bonne transition finalement... Car ensuite, et c'est là que ça devient intéressant, ayant réussi sa seconde + le rattrapage Maths/Chimie et Histoire Québec/Canada,
cela lui a donné l'équivalence Secondaire 5 québécois. Et le voilà rentré enfin dans l'univers scolaire québécois.... mais au CEGEP ! Belle avancée.
Ok il a 15 ans et il fréquente des gens de 17 à 32 ans dans sa promo. Mais il fait 1m85, a toujours fréquenté des gens plus vieux que lui et surtout : il s'éclate en Technique d'Intégration Multimédia (internet/3D/programmation). Il est passionné de ça depuis toujours. Il s'est même un peu ennuyé en première session. Pas assez tough...
Ca va venir, on ne s'inquiète pas.
De plus il pourra faire sur place un BAC en création 3D dans la foulée, en 2 ans au lieu de 3 ans, grâce à une accord avec l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
On en est pas là, mais ce sont vraiment de belles opportunités.
Pour l'instant, il jubile de ne plus avoir d'H-G, d'éco, d'Allemand, de SVT...
Il fait du sport en plein air (rando vélo, rando canoé aux Iles de Boucherville, etc), dispose d'infrastructures géniales, peut (enfin) discuter avec les profs ! Le pied...
Je n'ai pas vu beaucoup d'infos à ce sujet dans la FAQ (dont j'ai du mal à me servir car il n'y a parfois aucune date).
Et on a appris l'existence de la passerelle 2nde-cegep presque par hasard une fois à Stanislas.
Le livre Guide Pratique des Etudes Collégiales au Québec, nous a beaucoup aidé aussi pour comprendre les filières, les contenus et les localisations.
Alors je souhaitais en informer d'éventuels futurs immigrants avec ados.
Bonne chance dans vos différents parcours.
- SusanSouris, Jade et grizzli ont réagi à ceci
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Je te comprends. Les préjugés sont pénibles à vivre.
Bon je suis française, blanche, etc... forcément, on ne parle pas de la même chose.
N'empêche que j'ai connu les préjugés ici pour la première fois (ma première délocalisation...).
Mais maintenant, je sais ce que ça fait quand tu es jugé, que tes enfants se font niaiser sur leurs origines (on est en plein quartier pure laine).
Ca m'a permis de prendre conscience de ce que peuvent vivre les communautés là d'où je viens (sarkoland).
On ne comprenait pas pourquoi ils se mettaient toujours entre eux.
Mais je comprends maintenant. Quand tu as des regards pas aimables, des remarques et des préjugés. A force, tu restes avec ceux qui te font du bien.
A Rome il faut faire comme les romains, mais c'est pas toujours facile... une petite communauté (maghrébine ou italienne ou chinoise ou française !), ça resserre les liens, ça soutient et ça fait du bien tout simplement. Comme un petit carré de chocolat au milieu d'un régime.
Pour le Ritalin. Mon impression est qu'ici, on fuit tellement la confrontation qu'on s'enferme dans des cercles vicieux juste pour pas "négocier".
Le parent fuit la confrontation en ne recadrant pas l'enfant.
Le prof fuit la confrontation en ne faisant pas taire l'élève et l'envoyant se faire ritaliné.
Le parent fuit la confrontation en ritalinant l'enfant, incapable de dire non, ni à l'enfant, ni au prof.
La boucle est bouclée.
L'enfant, lui, ne se rebellera plus, vu qu'il est ritaliné. Le voici devenu un vrai petit citoyen qui ne râlera pas, protestera pas, manifestera pas !
Allez, bon courage. Il ne faut pas perdre de vue ce qu'on est venu chercher ici au Québec. Et rester fidèle à notre coeur pour le reste.
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Dimanche dernier, vers 10h30 j'ai écouté un reportage sur Radio-Canada, sur l'adaptation des éléves en difficultés dans les classes régulières.
Le reportage voulait illustrer les difficultés d'un professeur a gérer la multitude des disfonctionnements des élèves perturbateurs, dont l'intégration dans les classes régulières est prônée depuis 2000.
Sur 20 èleves, 7 présentaient un trouble d'apprentissage et\ou de comportement. 8 étaient médicamentés ! 8 sur 20 !Un tiers des enfants drogués dans une classe standard !!!???
Voila...Je ne sais plus...Mais ça m'affole. Pas vous ?
Je confirme ce ratio dans mon coin :
1ère année d'un de mes enfants au Québec : en 3ème année de primaire dans une classe régulière au public, avec 4 TC (troubles du comportements) sur 25 élèves. Il n'y avait plus de place dans les 2 classes spéciales TC de l'école. OK, on s'est peut-être trompé d'école, de quartier ???
L'année suivante, on a tenté une école alternative publique. Même triste constat : 4 TC dans sa classe (sur 22 élèves). Ces enfants hurlent, jètent leur table, sac, feuilles, chantent en classe, dansent en classe, montent sur les tables, miment un suicide.
Les profs sont placides (on ne peut rien faire, on a pas le droit de les toucher/sermonner/etc). Les psy débordés. Nous atterrés. Mon enfant : perdu, en plein choc des cultures ?
Mon beau frère médecin depuis 25 ans( en France) , avec qui je viens de discuter de cette effarante proportion d'hyperactivité chez les enfants, me confirme que dans sa clientèle aussi, le nombre d'enfants hyperactifs s'envole.
Lui, y voit peut-être un rapport ( qui n'a rien de scientifique, juste de l'expérience) avec l'accroissement considérable des activités d'éveil que l'on fait pratiquer aux enfants dés leurs premiers jours.
c'est une bonne idée. mon seul enfant un peu foufou est celui qui est allée en crèche depuis tout bébé.... les autres gardés par môman (oui ils ont le droit de sortir , )
Ma fille arrive avec moi au Québec, les premiers temps sont difficiles ..... séparation d'avec son papa, immigration, nouveaux amis et ami(e)s ..... première journée d'école, nous faisons le bilan le soir, et elle de me demander ce que veut dire "maudit français" ......
J'oubliais .... il fallait compter sur le décalage horaire .....Idem, je trouve que la petite phrase "t'en fais pas, les enfants s'adaptent toujours" est un peu facile. Certains enfants ont plus de mal que les autres. Et les structures québécoises ne sont ni prêtes à nous écouter (selon le principe québécois qui veut que les français croient tout savoir alors qu'en fait ce sont de parfaits imbéciles , ), ni portées sur les pb secondaires liés à l'immigration (déracinement, perte de repères, rejet) et en plus, sont débordées, alors je les comprends un peu.
Nous parents, sommes très au fait que "immigrer, c'est pas donné à tout le monde", que "la première année c'est dur". Mais, on n'avait pas vraiment pensé tous les enjeux psychologiques pour nos enfants. Moi, j'en ai 1 sur les 4 qui a mal atterri. On n'a pas su l'aider très efficacement, on l'a juste entourer. C'est déjà ça. Mais ça fait mal au coeur de le voir mal adapté.
Pour terminer, prenez donc les médias à la légère : plus on en consomme, plus on devient schizo. Ils ne cherchent que les scandales...
Je n'ai pas vu ce reportage. Mais je vois la réalité des écoles (je suis 2 jours par semaine dans l'école) : c'est consternant.
Nous sommes aussi fragilisées par notre immigration ( aussi fortes soyons nous !!!!! ). L'impact de chaque critique est multiplié : nous sommes de culture, d'éducation différentes et avons des références différentes. Veut veut pas, nous sommes sûrement plus sensibles que lorsque nous étions dans notre milieu.C'est important à dire à toutes celles qui veulent immigrer : ça a un impact important dans notre vie intime de maman aussi.
Je plussois : ) Ca fragilise beaucoup. C'est très déstabilisant de passer d'un univers où on se débrouillait plutôt pas mal, arrivée à maturité (40 pour ma part) on sait ce qu'on veut et on maitrise pas mal. Arrivée ici, badaboum, tu sais plus rien, rien marche comme avant, même acheter l'épicerie ou les fournitures scolaires est compliqué (la 1ère année ,) et par dessus ça, un de tes enfants te file entre les doigts (quand c'est pas ton mari , ) et tu sais même pas comment l'aider car même les professionnels d'ici ne pensent pas comme en France.... et que t'es seul au monde !!!!!! merci immigrer.com, mais rive sud, on n'est un peu seul au monde quand même , )
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Et bien il est né en juillet 2003, et i la déjà sauté une classe, en passe d'en sauter d'une deuxième si tout va bien pour lui.
Nous ne le poussons pas, nous le soutenons simplement en lui précisant bien que ce n'est pas parce qu'il a de bons ou de mauvais résultats scolaire qu'on va l'aimer moins ou plus... Bref !
Effectivement, la question de l'emploi se pose, nous aurons des choix à faire le moment venu, c'est pour ça que je m'y prend à l'avance !
Pour en revenir aux écoles, j'ai vu que les enfants pouvaient choisir des options comme le sport. Comme il adore ça, je me demande si ça ne serait pas une bonne idée donc de lui trouver une école orientée vers le sport. Est-ce que ce sont des écoles spécialisées ou une option parmi d'autres au sein de l'école ?
Merci pour vos réponses en tout cas !
Par rapport au saut de classe : Attention à l'âge qu'il aura par rapport aux autres enfants de sa classe. Bien sur, en CM1, c'est pas grave. Mais quand, à 13 ans, il fréquentera des gars et des filles de 15 ou 16 ans, ça va devenir un peu plus délicat.... Il risque de s'émanciper vite , ) Les enfants sont très indépendants ici....
Pour un enfant précoce, le mieux c'est les écoles privées québécoises il me semble. 5000$/an transport compris, + 2000$ pour le soccer par exemple.
Un précoce comme le votre (tout sauf téflon si je comprend bien) a besoin d'être poussé. Il ne le sera pas dans le public. Sauf exception. Car le rythme de travail à l'école publique québécoise est très cool. Les enfants ont peu de vacances, mais en même temps, le nbre d'heures de travail réel en classe est assez léger.
Il existe des écoles alternatives affiliées au réseau public éventuellement (à rechercher sur le site de votre commission scolaire ou sur le reseau REPAQ)), où le rythme de chaque enfant est beaucoup beaucoup respecté, lent ou rapide. De là à être poussé... je ne sais pas , ) . Ici, c'est la personnalité de l'enfant qu'on renforce avant tout. On l'aide à savoir ce qu'il aime, qui il est, apprendre à apprendre, à se réaliser à travers le sport, la danse, etc. Ensuite, on pousse un peu sur les apprentissages... mais déjà le primaire française, c'est de la redite du CE1 au CM2, alors ici... enfin, d'après moi : ) Je trouve ça bien pour les précoces, ça leur fait utiliser leur ressources sur autre chose que sur de l'académique où une fois que tu sais tout : qu'est-ce qui se passe ensuite ?
Nous avons aussi testé les écoles privées françaises (agréés par l'EN). L'enseignement est tellement "comme en France" !. Logique vous me direz. Mais mon fils ne supportant pas l'esprit prof français (fait pas ci fait pas ça), il n'y a fait qu'un an. Marre d'être traité comme un pion, alors qu' il a son "opinion" le petit. hé hé.
Bonne chance dans vos futurs choix.
Et aussi, pour ceux qui ont réussi au Québec...
dans Bilans et tranches de vie
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