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Amirouche de belcourt a donné une réputation à fabstribu01 pour un billet, 1 ère étape: se vendre
Bonsoir à tous
ça y est j"ai entamé ma 1 ère démarche pour peut-être un jour posé non pas nos valises mais nos cartons au Québec !!!
cet après midi je surf sur le net pôle emploi international exactement et je tombe sur l'annonce Journée Québec sur Paris le 8 et 9 juin
je m'inscris lettre de motiv et CV plus tard je tombe sur l'annonce qui recherche chauffeur routier longue distance entre le Canada et les
USA pour faire du frigo exactement mon métier en France.
J'attends une éventuelle convocation pour un entretien et qui sait une embauche à la clé !!!!
Allez je vous tiendrai au courant de la suite......
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Amirouche de belcourt a donné une réputation à Blueberry pour un billet, Recherche d’un premier emploi à Vancouver (2ème partie)
Maintenant que vous êtes armés de CV aux normes locales et de cartes de contact, il est temps de commencer la recherche à proprement dite. On dit souvent que la recherche d’emploi est en soi un travail à temps plein. C’est vrai. Le marché de l’emploi sur Vancouver est très compétitif. Beaucoup de gens sont très qualifiés et expérimentés et la concurrence peut être rude sur certains postes. Ce qui ne signifie pas qu’il est impossible de trouver chaussure à son pied. Patience, détermination et surtout une bonne attitude sont les mots-clés.
Comme 100% des chercheurs d’emploi dans la ville, vous pouvez éplucher les petites annonces dans les journaux et parcourir des sites comme Craigslist ou Workopolis, mais si vous ne faites que cela, votre recherche risque de durer fort longtemps, selon votre domaine. En effet, 80% des offres d’emploi ne sont pas publiées sur les canaux classiques cités ci-dessus. Ce qui ne veut pas dire qu’elles ne sont pas publiées ailleurs. Internet est très utile pour votre recherche. La plupart des entreprises mettent leurs offres sur leurs propres sites avant d’aller sur Craigslist ou autres.
Ciblez les entreprises dans votre domaine et visitez leurs sites. Certaines n’auront pas d’offre disponible mais vous donneront la possibilité de laisser votre CV. Faite-le. Il n’y a pas de poste en Mars, mais il pourrait y en avoir un en Juin. Si vous n’apparaissez pas dans la base de données, on ne risque pas de vous contacter! Vous n’oublierez pas de mettre votre profil à jour, si besoin est. Regarder le site d’une société vous permet aussi de prendre quelques infos et noms. Voyez s’il n’y a pas une de vos connaissances qui justement connaîtrait quelqu’un dans les entreprises que vous avez ciblées. Être référé aide grandement.
Oui, le fameux réseautage que l’on a un peu tendance à présenter comme LA solution-miracle. La vérité est que quand on vient juste d’arriver dans un nouveau pays, on a peu ou pas de réseau. Reconstruire son réseau ne se fait pas en un jour. Il pourra parfois s’écouler du temps avant que l’on vous fasse signe pour un emploi potentiel. Quelques idées:
Joindre l’association professionnelle -officielle ou non -de votre industrie. Si votre profession est règlementée, ce sera le passage obligé. Les associations professionnelles ont aussi leurs propres offres d’emploi et organisent 5 à 7 et foires de l’emploi.
Avoir un profil LinkedIn et réseauter sur leur site. Faite jouer le réseau de vos contacts. Bien souvent, c’est plutôt « l’ami d’un ami » qui va vous référer.
Joindre des groupes sur www.meetup.com , pas seulement sur le niveau professionnel mais aussi dans des domaines qui vous intéressent personnellement.
Assister à un 5 à 7 organisé par www.networkinginvan.com, pas forcément dans votre domaine, et ce n’est pas un problème.
Faire du bénévolat : ici c’est presque une seconde nature et n’est pas mal vu, bien au contraire. Cela vous permettra de mettre un début d’expérience locale sur votre CV et de donner une référence, aussi locale.
Prendre un cours : sans reprendre un cursus complet, prendre un cours en rapport avec votre métier pourra aider votre CV. Les employeurs ici peuvent être conservateurs devant un candidat n’affichant que des expériences et références étrangères.
Le but est de rencontrer des gens et de faire du bouche à oreille. Ces personnes ne travailleront probablement pas toutes dans votre domaine, mais pourront peut-être vous orienter vers la bonne personne. Pour cela, vous l’aurez compris, il faut sortir de chez vous, même quand il pleut à torrents. Il faudra aussi garder contact. Ici, on préfère un contact personnalisé plutôt que par voie électronique.
D’ailleurs, si vous voulez travailler dans la restauration ou dans un commerce quelconque, le mieux est d’aller postuler en personne. De grâce, ne vous présentez pas en jeans et en chaussures de sport! Sans mettre la tenue des grands jours, vous voulez être pris au sérieux. Il est probable que l’on vous fasse passer un entretien sur le champ. Soyez préparé.
Et les agences de placement dans tout cela? A moins de travailler dans la construction ou dans une usine, c’est plus une perte de temps qu’autre chose. Ici, les agences ne sont pas encadrées et poussent comme des champignons. Leur but premier est de mettre votre CV dans leurs bases de données, et ensuite il n’y a aucun suivi. Vous pouvez tenter le coup, mais sans y passer des journées entières.
Rechercher un emploi est aussi une organisation administrative. Gardez une copie de toutes les offres auxquelles vous avez postulées, faites une liste des entreprises que vous avez contactées, des profils que vous avez créés; si on vous donne une carte d’affaires, notez quand et où vous avez rencontré cette personne. Tout cela vous évitera d’avoir l’air niais quand on vous appellera pour un entretien.
La recherche d’emploi ne sera pas toujours une promenade de santé, mais ne lâchez pas l’affaire même quand la tentation est grande. Votre attitude comptera autant que toutes les démarches accomplies.
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Amirouche de belcourt a donné une réputation à Blueberry pour un billet, Recherche d’un premier emploi à Vancouver (1ere partie)
Vaste et important sujet qu’est la recherche d’emploi pour tout nouvel arrivant, où qu’il se trouve. Le nerf de la guerre pour faire court. Il faudra un peu plus qu’un CV et une lettre de motivations mises aux normes locales, certes un bon début. Il faut toujours commencer par le commencement, n’est-ce pas? Je commencerai d’abord par quelques considérations d’ordre général.
L’erreur première que font beaucoup de nouveaux émigrants est de penser qu’ils vont rapidement trouver un travail au même niveau et au même salaire que ce qu’ils avaient dans leur pays d’origine. La courte réponse à cela est : probablement pas. Bien sûr, il y aura toujours quelqu’un qui aura trouvé l’emploi parfait du premier coup, mais ce n’est pas légion. Ce qui ne signifie pas qu’il va falloir forcément passer par la case « livreur de pizzas » non plus. Je reviens sur ce point plus tard.
Le deuxième piège est de sous-estimer son niveau d’Anglais. Dois-je rappeler que l’Anglais est la seule langue officielle de la province, et que tout se fait dans cette langue? A en croire certains –qui n’ont probablement jamais mis les pieds à Vancouver- il vaut mieux parler Mandarin ou Cantonnais pour trouver un emploi et vivre ici. Parler le Chinois vous sera aussi utile ici qu’à Tombouctou, tout simplement parce qu’il y a déjà toute la main d’œuvre native sur place.
Pour en revenir à l’Anglais, votre niveau dictera le type d’emploi auquel vous pourrez prétendre. Plus il sera bas et moins vous pourrez trouver quelque chose d’intéressant. Donc, évaluez honnêtement votre niveau d’Anglais et partez de là, bien avant de regarder votre expérience et vos diplômes étrangers! Et en passant, un employeur potentiel n’aura aucune difficulté à déterminer votre niveau en entretien d’embauche.
Si votre niveau est vraiment trop bas, faîtes tout ce qui est possible pour parler tout le temps Anglais. Prenez des cours au besoin. Côté travail, vous devrez prendre ce qui se présente, en général de « l’alimentaire » payé au salaire minimum ou à peine mieux : plongeur, livreur de pizzas, caissier de supermarché….Dure réalité, mais ici il faut vraiment parler Anglais si vous voulez faire quelque chose d’intéressant professionnellement!
Pour ceux ayant un meilleur niveau, ce n’est pas pour autant que vous pourrez faire la fine bouche. Pour en revenir au premier point, avant de retrouver votre ancien niveau, il faudra faire vos preuves. Tout ce qui n’est pas Canadien n’est globalement pas reconnu ici. Visez dans votre domaine, mais un ou deux échelons plus bas que ce que vous faisiez dans votre pays d’origine. Par exemple, en France j’étais sur des emplois type assistante de direction, ici j’ai commencé comme réceptionniste. Si cela ne marche pas dans votre domaine premier, voyez si vos compétences sont transférables dans un autre domaine. Ayez un plan A et un plan B, voire un plan C.
Le but est de rentrer sur le marché du travail dans un délai raisonnable et de mettre la fameuse expérience locale sur votre CV. Par-delà le début de l’intégration, il y a aussi une autre raison limpide pour laquelle il faut travailler: le coût de la vie très élevé ici. Il y a souvent de la désinformation à ce sujet, notamment pour les compatriotes Français. A Vancouver, presque tout est plus cher, et encore plus quand on vit sur des économies.
Si l’on vous propose un premier emploi dans votre domaine, mais à un niveau et salaire inférieurs à ce que vous espériez, acceptez! Vous n’êtes nullement obligé d’y rester toute votre vie. Vous cherchez et ne trouvez pas pour diverses raisons? Revoyez vos options. Soit vous tapez dans « l’alimentaire » tout en cherchant mieux, ou vous tentez votre chance ailleurs. Mais n’attendez pas d’être au bord du précipice financièrement!
Ce qui m’amène à la troisième erreur. Beaucoup s’entêtent à ne chercher que sur Vancouver et notamment au centre-ville. Ici, tout le monde veut travailler -et vivre- au centre-ville. En tant que nouvel arrivant, vous allez être en concurrence avec tous les citoyens Canadiens, les autres résidents permanents, les étudiants et les PVT de toute l’agglomération. Autant dire que cela fait beaucoup de monde pour un petit centre-ville!
Il ne faut pas hésiter à sortir de Vancouver et regarder dans des villes comme Burnaby, New Westminster, Surrey, Delta, Langley….etc. Parfois, il faudra même sortir de la région Vancouveroise et aller sur une ville différente. Rien ne vous empêche de revenir sur Vancouver plus tard.
Dans la recherche du premier emploi, il faudra souvent faire des concessions, ce qui n’est pas toujours facile, j’en conviens. Mais si vous ne prenez pas un peu sur vous les premiers temps, le « retour aux sources » risque d’être rapide. La suite au prochain billet…..
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Amirouche de belcourt a donné une réputation à Blueberry pour un billet, A, B, C des démarches d’immigration
Je lis, et reçois de plus en plus de messages, sur ce forum de gens qui se disent prêts à changer de vie, mais dont les questions laissent plutôt penser le contraire. Au début, j’admets avoir bien ri devant certaines interventions, comme celle de membres annonçant avec aplomb qu’ils émigraient dans 6 mois….alors qu’ils n’avaient même pas leur CSQ, ni offre d’emploi; comble, ces mêmes personnes -et beaucoup d’autres-étaient persuadées que le CSQ était suffisant pour immigrer; Et ceux qui pensent qu’avec un PVT, on peut facilement embrayer sur une RP, que c’est « l’affaire de quelques jours »; et puis que si cela ne marche pas, ils feront renouveler leur PVT.
Au bout d’un moment, la perplexité a remplacé le rire devant la multiplication de ce même type de commentaires. Je sais que le forum est un lieu d’entraide et de partage, mais avant d’arriver en disant « je veux émigrer au Canada, comment je fais pour obtenir ma Green Card? » il y a quelques petites choses très simples que vous pouvez faire avant et qui répondront probablement à votre question initiale. Cela vous évitera aussi de sortir des perles comme celles citées plus haut.
A - Commencer par le commencement : se renseigner de manière pro-active sur les démarches à accomplir pour obtenir un visa. A ce stade, le permis de conduire local et les courses au supermarché sont les derniers de vos soucis!
Non, vous ne pouvez pas juste débarquer au Canada et les forumistes ne peuvent pas tout faire pour vous non plus. Informez-vous d’abord sur des sites officiels comme http://www.immigrati...a/fr/index.html ou http://www.cic.gc.ca...igrer/index.asp. De grâce ne vous basez pas sur des articles de journaux ou sur des émissions de télé pour déterminer votre éligibilité. Seuls les services officiels ont l’autorité en la matière. Prenez votre temps et lisez tout, même les petites lignes, surtout les petites lignes en fait. Vous trouverez aussi beaucoup d’infos sur les autres sections de ce site. Vous avez trouvé un programme auquel vous êtes éligibles et vous pouvez faire une demande? Passez au point B.
Pour les autres, ce n’est pas la peine de vous acharner. Si vous n’avez pas le profil, pas d’offre d’emploi validée, si les quotas sont atteints, vous ne pouvez rien faire. Immigrer ou partir temporairement est devenu beaucoup plus difficile car le Canada a une politique d’immigration choisie et impose des tas de conditions. Soit vous attendez de nouveaux quotas, soit vous essayez d’avoir le profil pour faire une demande, ou vous passez à autre chose.
B- Suivre les instructions à la lettre et affiner son projet.
Là encore, prenez votre temps et lisez attentivement tous les formulaires, y compris les petites lignes. Si on vous demande des copies certifiées conformes de vos diplômes, faîte-le. Si on vous demande de signer telle page, faîte-le aussi. Regardez bien où envoyer la demande et assurez-vous d’avoir joint tous les documents requis, sans exception. Si vous avez un doute, demandez de l’aide. Si le doute persiste, contactez l’ambassade ou le bureau auquel vous devez faire votre demande, c’est la meilleure solution. Une fois le dossier envoyé, continuez d’affiner votre projet.
Dire que vous voulez immigrer pour les grands espaces et la gentillesse des gens, c’est bien, mais ne vous fera pas vivre. Sur le forum, il y aura toujours des membres qui auront eu un projet similaire au vôtre et qui partageront leurs expériences. Parfois, on ne vous dira pas ce que vous voulez entendre. Et non, ce n’est pas forcément pour vous décourager ou vous faire renoncer, mais pour vous donner une vision de la réalité sur place et peut-être vous éviter certaines erreurs. Comme pour tout, faites vos propres recherches et ne vous basez pas uniquement sur ce que l’on vous dira.
C- Patienter, vivre et profiter.
A moins de partir en PVT ou d’avoir une offre d’emploi validée, il n’y a pas de « vite » ou de « plus vite possible » dans les procédures administratives. La patience est le mot d’ordre dans un projet d’immigration. Elle sera souvent testée et mise à rude épreuve, bien au-delà de l’attente du visa. Obtenir un visa RP peut être très long, mais reste le plus facile, n’en déplaise à beaucoup. J’admets aussi sourire en lisant des commentaires type « obtenir le CSQ a été l’étape la plus stressante de toute ma vie »…. .Bref, relativisez! Ne vivez pas que pour l’arrivée du courrier. N’appelez pas l’ambassade 15 fois pour savoir où en est votre dossier. Utilisez ce temps d’attente pour préparer le meilleur départ possible et régler vos affaires. Et surtout profitez de vos proches. Une fois parti, vous ne les verrez plus aussi souvent, et en plus de la distance géographique il faudra aussi gérer l’abîme du temps qui passe.
Bonne chance à tous ceux qui sont en pleines démarches!