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Laurence Nadeau

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Messages posté(e)s par Laurence Nadeau

  1. Bonjour,

    Personnellement j'en utilise...et je suis étonnée que toi Peanut, pas un mot. Vraiment ? Même pas des intonations ? Ah ce malamute, quand est-ce que certains vont le comprendre complètement ? Tu es une fan de la P'tite Vie à ce je vois. L'épisode sur les Français au Québec est un véritable délice.

    Je ne sais pas si les gens de Montréal ou d'ailleurs au Québec ont moins de clichés dans la tête.

    Bravo à ton mari Tourlou pour sa progression wink.gif

    Laurence

  2. Bonjour,

    Un article intéressant ce matin dans LA PRESSE de Montréal sur le parlé de certains montréalais qui travaillent dans les médias et qui fréquent peut-être trop de Français.

     

    Le mardi 13 janvier 2004

    Parlez-vous «franchouille»?

    Mali Ilse Paquin

    "L'époque où le terme «Français» était souvent précédé du qualificatif «maudit» dans la bouche des Québécois semble presque révolue. Du moins dans notre métropole.

    Non seulement les Montréalais sont-ils beaucoup plus chaleureux à l'égard de nos cousins européens, certains pimentent même leur vocabulaire de quelques expressions typiquement françaises. Une tendance encore marginale mais qui gagne du terrain, pour peu qu'on tende l'oreille.

    Louise Tellier, responsable du marketing d'un quotidien montréalais, est devenue francophile par la force des choses. Une relation de deux ans avec un Parisien et plus d'une année passée en sol français lui ont permis d'apprendre plusieurs expressions typiquement françaises. Des exemples? «J'aime bien ça me casse les couilles (être importuné par quelque chose) ou Rouler une pelle à quelqu'un (lui donner un énorme french kiss). Ce sont des expressions drôles et tellement imagées! Je sais que certaines que j'utilise paraissent mal en France mais ici, sorties de leur contexte, leur vulgarité perd de son poids.»"

    ....

    "L'argot français parsème également le vocabulaire d'Esther Pilon, chef de pupitre société au Ici. Interrogée sur l'origine de cette habitude, la journaliste répond avec humour. «J'ai trop traîné avec des Français! Sérieusement, je crois que c'est par mimétisme inconscient. Ayant beaucoup d'amis et de collègues de cette nationalité, j'ai grappillé des expressions à droite et à gauche. Et mine de rien, il y a énormément de Français dans le milieu des médias à Montréal.» Son expression préférée? «Ça craint ou c'est craignos. Pour moi, c'est tellement éloquent», ajoute-t-elle."

    "Cet engouement d'un certain nombre de Montréalais pour l'argot français est symptomatique de plusieurs phénomènes sociaux, à commencer par l'immigration française en croissance depuis quelques années. Selon le ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration (MRCI), 6500 Français ont obtenu leur statut de résident permanent entre 1991 et 1995, comparativement à 14 500 pour la période allant de 1998 à 2002.

    D'après les statistiques les plus récentes, environ 56 000 Français du Québec ont obtenu la citoyenneté canadienne. Si l'on ajoute à ces données les quelques milliers d'étudiants français qui fréquentent nos universités annuellement (la parité des droits d'études aidant), les 4000 travailleurs temporaires qui viennent faire leur tour et les 200 000 touristes d'origine française que Montréal accueille, bon an mal an, l'infiltration de leur façon de parler dans les conversations ne devrait surprendre personne.

    Au-delà de ces chiffres, il appert que les relations entre Français et Québécois sont aujourd'hui dénuées de bien des préjugés qui les caractérisaient jadis. La mondialisation du marché du travail, l'amélioration des échanges commerciaux et culturels entre les deux peuples, la volonté du gouvernement provincial de favoriser l'immigration française pour contrer la dénatalité, voilà autant de facteurs qui expliquent ce rapprochement.

    Madeleine Bourgeois, directrice des programmes à l'Office franco-québécois pour la jeunesse, un organisme qui a permis à 50 000 jeunes d'ici de faire des stages en France, est d'avis que l'identité forte dont le Québec s'est doté n'est pas étrangère à cette évolution. «Les progrès de notre société et les succès que plusieurs de nos représentants ont connus à l'échelle mondiale depuis les années 60 ont fait en sorte que les Québécois souffrent beaucoup moins de ce complexe d'infériorité qui les affligeait face à leurs ancêtres. Aujourd'hui, je constate un enthousiasme sans précédent des Français pour notre province et vice versa. Par exemple, en 2003, 40 % des participants français du programme Formation et Emploi ont entrepris, au terme de leur stage, des démarches pour s'établir chez nous», dit-elle."

    source :

    http://www.cyberpresse.ca/actuel/article/1...04,552433.shtml

  3. Bonjour,

    Tout à fait Peanut, j'ai pensé la même chose...et hier soir en plus de ça, donc il doit y avoir quelque chose dans l'air. Peut-être que la dernière photo de Celinemurielle a été la cerise sur le sundae ? En tout cas, elles ont l'air toutes bien charmantes wink.gif

    A+

    Laurence

  4. Bonjour,

    Sans faire de sondage national, on peut considérer que longtemps bien des p'tits québécois rêvaient de faire joueur de hochey. Le sport national reste le hochey alors qu'aux États-Unis c'est plutôt le baseball. En été au Québec on pratique le vélo, la randonnée, le camping...en hiver, le ski de fond et alpin, le patin et hochey et les batailles de boule de neige ! Et encore bien d'autres.

    Et un loisir chez certains québécois qui pourraient étonner... est la généalogie : la recherche des ancêtres les français, véritable quête et retour aux sources en France. Vous ne pouvez pas savoir le nombre de gens qui ont un arbre généalogique au Québec...et ceci sans avoir de sang bleu.

    De nombreux européens me font souvent remarquer le nombre incroyable de piscine au Québec..qu'on peut apercevoir du ciel lors de l'arrivée. Il est vrai que même si l'été très chaud est plus court que l'hiver, de nombreuses personnes ont la chance d'avoir une piscine dans leur cour. Cela fait beaucoup de BBQ dans les cours ça. Mais est-ce vraiment un loisir ?

    Et peut-être que le loisir le plus développé chez les Québécois est tout simplement le bricolage, surtout lorsqu'on voit les Home Dépot et compagnies.

    Laurence

  5. Rebonjour,

    C'est en effet assez incroyable la promotion sur le site de la nasa, on peut presque pensé que c'est la sortie du prochain film d'Arnold. Le fiction et le réalité peuvent facilement se cotoyer aux États-Unis wink.gif

    laurence

  6. Bonjour Sandrine,

    Bonne année à toi aussi. Justement Titou et Kikine se demandaient où tu étais récemment. J'espère que tu reviendras nous en dire plus sur ta vie au Québec.

    A une prochaine.

    Laurence

  7. Bonjour,

    J'ai vu un an à Winnipeg. L'hiver il fait hyper froid et beaucoup de neige, encore plus qu'à Montréal, et l'été c'est terriblement chaud...heureusement qu'il y a des lacs au nord de la ville avec des belles plages de sable fin pour se refroidir. Le surnom de la ville est WINTERpeg ! Ça veut tout dire.

    Le Manitoba (la province) a un des taux de chômage le plus bas au Canada. Donc c'est un bon endroit pour trouver du travail mais ça se passe en anglais. Il y a bien une communauté francophone à St-Boniface, un quartier de la ville de l'autre côté du centre-ville de la Rivière Rouge. Mais à part un travail relié au service aux francophones ou au Collège St-Boniface (l'université francophone de la province) il y a peu d'opportunité pour les unilingues francophones. Alors c'est un bon endroit pour se baigner dans la culture anglophone et véritable amadouer la langue anglaise.

    Winnipeg est une ville très plate (dans le sens français), il faut savoir que c'est les prairies canadiennes et avant d'y aller je ne comprennais pas ce qu'on entendait par plat...tout le contraire de la Suisse quoi ! Une forte communauté amériendienne vit au centre-ville. Cette province est encore toute jeune, une forte communauté ukrainienne est aussi présente sur place. De nombreux immigrants choissisent de s'installer à Winnipeg chaque année.

    C'est une ville calme, parfaite pour élever une famille. Par contre, la première grande ville est assez loin alors on peut se sentir isolé. Pour les activités culturelles, c'est plutôt calme. Il y a bien le festival franco-manitobain ou encore le festival du voyageur (équivalent du carnaval de québec) au mois de février pour les francophones de l'endroit. Il y a aussi le Fringe, festival de théâtre en été, et le cercle Molière, la plus ancienne troupe de théâtre au Canada...et ça se passe en français. Mais il y a le WAG le Winnipeg Art Gallery.

    Les Winnipegeois sont vraiment très gentils, le stress n'existe pas, vraiment c'est très paisible. Si vous êtes un adapte de la frénésie citadine, ce n'est pas un endroit pour vous. La nature est très excessible, les gens sont très plein air.

    Il faut voir le film américain des Frères Cohen pour vous donner une idée de l'ambiance, car ça se passe dans les twins city, dans l'état américain du Dakota du Nord, juste en bas du Manitoba. C'est la même ambiance !

    Quelques liens :

    http://www.winnipeg.ca/

    Winnipeg Art Gallery

    Le Musée des beaux-arts de Winnipeg

    http://www.wag.mb.ca/

    http://members.attcanada.ca/~cmoliere/

  8. Bonjour,

    Oui, chaque année nous comptons les morts suite aux accidents de motoneige. En fin de semaine, un motoneigiste a coulé dans le lac supposément gelé...

    Pour les prix, il est possible d'en trouver des usagées. J'ai encore vu une à vendre dans les Cantons de l'est sur le bord de la route.

    C'est vrai que c'est bruyant, mais dis-moi Redflag t'en a déjà fait ? Toi, au volant d'une motoneige, tu serais fou. Et un avion c'est pas bruyant ça ? wink.gif

    Laurence

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