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Alors que le Nouveau-Brunswick tente d'attirer davantage d'immigrants, la reconnaissance d'une formation obtenue dans un autre pays reste un défi de taille pour ceux qui choisissent de s'installer dans la province. Le rêve d'une nouvelle vie au Canada avec son épouse acadienne s'est transformé en cauchemar pour Bachir Adjami. Cet immigrant algérien s'est installé à Four Roads, dans la Péninsule acadienne, il y a deux ans et demi. L'homme de 50 ans ne trouve pas d'emploi, même s'il a travaillé comme infirmier pendant plus de 20 ans à Constantine, en Algérie. On en parle beaucoup, de l'immigration. On a de belles stratégies sur papier, mais concrètement, c'est une autre histoire.— Bonita Roussel, épouse de Bachir Adjimi Bachir Adjami a été infirmier pendant plus de 20 ans en Algérie. Il a déménagé dans la Péninsule acadienne pour être près de son épouse, Bonita Roussel, mais il n'arrive pas à trouver du travail. Photo : Michel Nogue Au moment de son arrivée au Canada en 2013, Bachir Adjami entreprend des démarches pour faire reconnaître ses qualifications professionnelles, mais les autorités refusent de lui permettre de pratiquer son métier ici, au Canada. « Il y a un papier qui manque par ici, un papier qui manque par là. Ce n'est pas si facile que ça. Il fallait téléphoner chez moi. Et des fois, ce n'est pas si facile de les avoir », explique-t-il. « Quand un immigrant arrive au Canada, ce n'est pas vrai que tout est clair, puis qu'on a un endroit où aller. On a plusieurs options, puis on dirait que chacune d'entre elles ne se concerte pas. On est envoyé à gauche, à droite. Il y a beaucoup de travail à faire », ajoute son épouse, Bonita Roussel. « J'étais loin de penser qu'on allait s'embarquer dans un tel labyrinthe », précise-t-elle. Reconnaître la formation Le couple estime qu'il est essentiel de faciliter la reconnaissance des qualifications professionnelles des immigrants. « Une grande partie des immigrants qui viennent ici souvent sont la crème de la crème dans leur pays. Ce sont des gens qui sont éduqués, qui ont des doctorats, qui veulent venir ici avec une expérience de travail, et on leur dit non, ça ne cadre pas avec nos règlements, avec nos critères », dit Bonita Roussel. Bachir Adjami croit que le Nouveau-Brunswick doit se doter d'une meilleure stratégie sur le terrain. Il a remis son curriculum vitae à 30 employeurs, mais n'arrive pas à trouver du travail, même comme préposé aux soins. « Jamais je ne pensais que ce serait un cauchemar de même », affirme Bachir Adjami. D'après un reportage de Michel Nogue
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