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fred30469

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Messages posté(e)s par fred30469

  1. Bonjour à tous,

    Je suis en train de préparer ma déclaration 2009 et je dois déclarer les intérêts des comptes bancaires (codevi, Liv A,...) et plus-values d'action que j'ai en France.

    Je n'ai pas reçu les imprimés fiscaux uniques des banques françaises....Comment faire ?

    De plus, je vais payer des impôts en France concernant ces comptes. Comment procéder pour éviter la double imposition ?

    Enfin, comment remplir le doc T1135 BILAN DE VERIFICATION DU REVENU ETRANGER ?

    A quoi correspondent nos comptes à intérêts de type : livret A, CODEVI,...et l'assurance-vie ? Dans quelle rubrique faut-il les déclarer ? Intérêts dans des fiducies étrangères ? ou alors fonds détenus à l'étranger ?

    Merci pour vos réponses,

    Si par hasard vous connaissez un comptable français ou autre qui peut me débrouiller cette histoire, je suis preneur.

    Frédéric

  2. Bonjour,

    Je suis moi aussi dans une processus d'achat de voiture.Plus precisement, je suis en phase finale puisque j'ai verse un accompte hier et que je passe chez le concessionnaire lundi pour en prendre possession.

    Je viens de passer une semaine a m'interesser a la question : voiture + assurance donc si je epux te faire beneficier de mes recherches, c'est tant mieux.

    Tout d'abord, il y a trois circuits de distribution pour acheter une voiture:

    - Les concessionnaires

    - Les car dealers (qui achetent en gros) du type H. GREGOIRE, AUTO DIRECT,... (si tu es sur Montreal)

    - Les particuliers

    Les cars dealers sont a eviter. La plupart du temps, ils achetent aux encans et ne connaissent pas le proprietaire, ni l'historique de la voiture

    Les particuliers sont assez risques mais c'est jouable

    Les concessionnaires representent la securite

    Je viens juste d'arriver a Montreal et ne connaissant pas encore les tenants et aboutissants du marche automobile dans ce pays, j'ai prefere jouerla securite et donc j'ai achete chez un concessionnaire.

    Ainsi, j'ai obtenu :

    - La provenance du vehicule : Il s'agit d'un echange c'est a dire que le proprietaire a achete un nouveau vehicule dans cette concession et la concession lui a repris sa voiture

    - Une attestation du proprietaire qui certifie que le vehicule n'a pas ete accidente, que les air bags n'ont pas ete modifies et que le compteur presente les Km justes (Tres important car beaucoup de compteurs sont traffiques ici)

    - Un carfax ou Carproof qui certifie de l'historique du vehicule : nombre de proprietaires, absence de gages, ....

    - Une inspection en 159 points du vehicule realise par un garage certifie

    En plus de ces differents arguments rassurants, la crise fait que c'est l'acheteur qui a la main. Donc, j'ai negocie 4 pneus hivers neufs (en plus des pneus Printemps montes actuellement sur le vehicule), une remise de 15% et un changement de courroie de distribution car le vehicule a 100 000 Km et que je m'attends a payer 600$ dans qq mois.

    Bref, je ne saurais te conseiller de reduire les risques au maximum et d'acheter chez un concessionnaire. cela dit, si tu veux acheter aupres d'un particulier, voici quelques conseils:

    - Releve le numero NIV qui se trouve sur la vitre de la voiture

    - Achete (pas cher) un carproof ou carfax (tres important puisque tu auras la garantie que le vehicule n'est pas gage) http://www.carproof.com/fr_content/produits/verifie_cb.asp

    - Fait inspecter la voiture par un garage que tu auras choisi

    - Fais signer un document au proprietaire attestant du kilometrage de la voiture

    Concernant le choix de la voiture, je te recommande la lecture du livre : LEMON AID 2007 qui te donnera beaucoup d'infos sur la voiture que tu souhaites acheter. Ce livre est dispo a la biblio de Montreal.

    Website a visiter : auto123.com

    Concernant les assurances, il faut magasiner! et faire jouer la concurrence!!

    Voici quelques assureurs et n'oublies pas que ton historique francais compte:

    - LA CAPITALE 1 888 522 5260

    - BELAIR DIRECT 1 888 270 9111

    - MELOCHE MONEX 1 877 777

    - DESJARDINS 514 281 9955

    - INDUSTRIAL ALLIANCE 1 866 650 4700

    Le moins cher : WAWANESA 1 866 650 4700

    Pour ta couverture responsabilite, je te conseille vivement 2 millions si tu comptes te rendre aux US ou reste du Canada (Ontario ar exemple). Pour le Quebec, 1 million suffit.

    Si apres tout ce magasinage, tu trouves les tarifs d'assurance toujours eleve, send me an email : je crois avoir trouve le courtier le moins cher du Quebec.

    BON COURAGE

    Fred de Montreal

  3. Bonjour a tous,

    Je suis a la recherche d'une assurance pour la voiture que je dois acheter cette semaine.

    Pourriez-vous me donner quelques noms avec vos commentaires?

    Je n'ai aucun historique puisqu'en France, j'ai toujours eu des voitures de fonction et donc pas d'assurance a mon nom : je m'attends donc a payer...a lot!!!

    Merci pour vos reponses

    Fred de Montreal

  4. Et voilà, cela fait déjà 6 semaines que je suis à Montréal et quand je regarde dans le rétroviseur, j'ai vraiment l'impression que je suis ici depuis des mois tant l'activité était dense en formalités et riche en contacts.

    Back to the beginning là où tout à commencer, c'est à dire à l'aéroport. Les différentes formalités ont été extrêment rapides. Le premier agent vous dirige vers immigration Canada où vous allez signer votre confirmation de résidence (document très important que vous allez présenter partout avant de recevoir votre carte de résident). Ensuite, vous êtes dirigés vers immigration Québec où on vous remet quelques documents et surtout une date pour votre premier rendez-vous d'accueil. La dernière partie de l'aéroport consiste à déclarer tous vos effets personnels.

    Conseil N°1 : avant de quitter la France, faîtes une liste détaillée de tout ce que vous apportez au Canada. Cela va vous épargner une perte de temps considérable. Vous présentez cette liste à l'agent d'immigration et vous n'avez même pas à ouvrir vos valises.

    Dans les jours qui suivent votre arrivée, je vous conseille de faire toutes les démarches qui consistent à vous installer dans un nouveau pays et là vous allez vous familiariser avec quelques acronymes. Se rendre à la RAMQ (assurance maladie), prendre rendez-vous avec la SAAQ pour échanger son permis si vous avez la chance que votre pays comme la France ait signé un accord avec le Québec, s'inscrire pour obtenir son NAS (numéro d'assurance social) qui vous permet de travailler. Après vous aurez, certainement, d'autres démarches concernant la recherche d'un logement ou l'ouverture d'un compte bancaire. Parlons du logement tout d'abord.

    Ici on signe un bail (lease) pour un an et vous ne pouvez pas quitter le logement avant. Ok, ça c'est la théorie. En réalité, vous êtes locataire sur toute la durée du bail mais vous avez la possibilité de quitter le logement en le sous-louant avec l'accord du propriétaire. C'est une pratique très courante et organisée qui donne lieu à un contrat de sous-location.

    Conseil N°2 : Avant de quitter votre pays, je vous suggère de tirer parti de ce système et de sous-louer votre premier logement. Vous aurez l'avantage d'entrer dans un logement meublé « prêt à vivre » ce qui vous permettra de prendre votre temps pour découvrir la ville et choisir votre lieu de vie pour la suite de l'aventure. Voici quelques websites (les plus populaires au Québec) où vous pourrez trouver tous ce que vous chercher pour vous installer (meubles, voitures, logements,) : www. Kijiji.ca, www.craigslist.com (choisir Canada puis votre ville au Québec), www.lespacs.com. Apparemment, il n'est pas très compliqué de trouver un logement même si vous venez d'arriver et que vous n'avez pas de job. Il est toujours possible de trouver des québécois ouverts qui vous feront confiance sur votre bonne foi et vous loueront leur logement.

    Conseil N°3 : Si vous rencontrez tout de même des difficultés pour trouver un logement, faîtes appel aux associations d'aide aux immigrants en particulier celle-ci pour Montréal : CHEZ ROMEL situé 6555 chemin de la côte des neiges / tél : 514-341-1057. Cela étant dit, la plupart du temps on vous demandera votre historique de crédit. Quésako historique de crédit ? Ce sujet est à relier à celui concernant les banques. Vous aurez la possibilité d'ouvrir un compte bancaire et d'obtenir une carte de débit (qui vous permettra de retirer de l'argent et de payer chez les commerçants). En revanche, pour obtenir une carte de crédit, on vous demandera là encore votre historique de crédit. Il s'agit en fait d'un scoring qui vous donne un certain nombre de points au regard de votre fiabilité face au crédit. En tant que nouvel arrivant, vous n'avez aucun historique et donc il faudra être très persuasif auprés du banquier pour obtenir le précieux sésame visa ou mastercard.

    Une fois que vous aurez réalisé ces premières démarches, vous allez être intégrés à un cycle de réunions organisées par une des associations en charge de l'accueil des immigrants. Il s'agit de 5 demi-journées sur le thème « réalité socio-économique du Québec » puis quelques modules additionnels du type : réaliser son CV québécois, le réseautage,

    Conseil N°4 : Bien que ces réunions ne soient pas obligatoires, je vous encourage vivement à y participer. C'est le premier pas vers la découverte de la culture québécois, son histoire, sa géographie (si certains veulent aller en région, ils y a beaucoup plus d'opportunités de trouver un job qu'à Montréal où le marché est totalement saturé!). D'autre part, il s'agit de réunions collectives et c'est le moyen de démarrer un réseau. Et oui, ici le réseau est essentiel. L'activité qui s'y rapporte est le réseautage et c'est primordial pour s'insérer dans la société québécoise et pour ce qui nous concerne de prime abord : trouver un job.

    Conseil N°5 : Il faut considérer que chaque personne que vous allez rencontrer est susceptible de vous rapprocher de LA PERSONNE qui va vous embaucher. Pour cela, il faut bien sûr être actif c'est-à-dire rencontrer le maximum de personnes au travers d'activités telles que le bénévolat, les activités socio-culturelles, sportives,ou tout simplement les personnes que vous allez rencontrer lors de vos premières démarches d'installation. Imaginez qu'après avoir signé mon bail d'appartement avec le propriétaire, j'ai demandé à rencontrer les anciens locataires pour leur racheter les meubles qu'ils ne souhaitent pas emporter avec eux. Et bien, hormis le fait que j'ai pu obtenir de bons meubles à bas prix sans la contrainte du déménagement, j'ai appris que l'ancienne locataire était chasseur de tête dans un grand cabinet de recrutement. Elle m'a immédiatement donné son email afin que je lui adresse mon CV.

    Conseil N°6 : Avant de quitter votre pays, faîtes réaliser une carte de visite (format carte de crédit) avec votre objectif professionnel, votre expérience, vos compétences et bien sur vos coordonnées. Vous pourrez ainsi la distribuer aisément aux personnes rencontrées et on se souviendra de vous si une opportunité se présente.

    Mon premier sentiment après ses quelques semaines passées dans ce nouveau pays est que réellement : on vous accueil ! Ce qui signifie que pendant les premières semaines vous n'êtes pas livrés à vous-même mais bien pris en charge et il est très facile de trouver des oreilles attentives dans les associations qui seront à même de vous aider. En revanche, sachez qu'ici : on ne vous attend pas pour vous donner un job ! Et c'est bien là, le paradoxe

    Chaque immigrant arrive ici avec beaucoup de rêves et d'illusions bercés par les campagnes publicitaires canadienne à la recherche de nouveaux immigrants pour combler les pénuries d'emploi dans certains secteurs (et oui, pas tous les secteurs !!). Or, vous vous apercevrez rapidement que votre niveau de qualification dans votre pays n'est pas équivalent à votre niveau ici. Sachez chers ingénieurs, vétérinaires, professeurs que vos diplômes ne valent rien ici. Vous ne pouvez même pas mettre la mention ingénieur sur votre CV (sous peine de poursuites). Pour être ingénieur au Québec, il faut faire parti de l'ordre des ingénieurs. Pour cela, il vous faudra, peut-être, reprendre les études, trouver des équivalences, allez frapper aux portesBref, ça peu prendre un peu de temps.

    Conseil N°7 : Prévoyez une solution de repli pour subvenir à vos moyens pour les premiers mois voire années.

    De plus, si vous débarquez à Montréal pour vous y installer et travailler, on va vous demander d'être bilingue. Ici, bilingue ne signifie pas : français-arabe, ni français-espagnol, ni-même français-mandarin mais bien français-anglais. Au Québec, vous aurez la possibilité d'étudier le français gratuitement (il y a même un programme qui rémunère les participants pour apprendre le français). En revanche, si vous voulez prendre des cours d'anglais, c'est nada ! Ils ne proposent rien donc à vous de vous débrouiller et surtout de payer les cours.

    Conseil N°8 : Avant de quitter votre pays, apprenez, améliorer, rafraichissez votre niveau d'anglais car ici sans anglais, c'est no job ! A Montréal, on vous demandera un niveau qui va de bilingue si vous êtes au contact de la clientèle (magasins, centres d'appel,) à niveau fonctionnel pour des emplois ne nécessitant qu'un usage peu fréquent de l'anglais.

    Lorsque vous allez entreprendre vos premières démarches d'emploi, vous allez vite vous rendre compte que vous n'avez pas cette fameuse expérience québécoise et que c'est un frein à votre embauche.

    Conseil N°9 : Il est toujours possible de trouver un job plus ou moins ingrat dans les restaurants, les boutiques, les centres d'appel plutôt mal payés. N'hésitez pas à prendre ce type de jobs qui concrètement démontrera à votre futur employeur que vous êtes capable de vous adapter et de vous insérer dans la vie professionnelle du Québec.

    Contre-exemple: J'ai rencontré un français hier qui cherche un emploi dans le Marketing. Il a une grande expérience, un excellent CV, des références de grandes compagnies comme L'OREAL. Il cherche depuis un an et demi et n'a eu que très peu d'entretiens d'embauche. Résultat : il quitte le Canada. Cet exemple n'est pas un cas isolé. Gardez ça en mémoire à toutes fins utiles.

    Last but not least conseil N°10 : Préparez-vous matériellement mais aussi psychologiquement car immigrer au Canada est un véritable challenge. La société québécoise est une société compétitive et il faudra être parmi les meilleurs pour obtenir un job qui permet de s'insérer socialement. Ici, c'est la crise aussi.

    Une fois ce défi relevé, vous aurez tout le loisir de goûter à la qualité de vie québécoise. C'est vraiment un pays tranquille, ouvert, multi-culturel. Le jeu en vaut vraiment la chandelle.

    Après 6 semaines ici, je viens de décrocher mon premier emploi. Je n'ai pas hésité à baisser mes prétentions par rapport au poste que j'occupais en France. Il s'agit d'un passage obligé mais temporaire et l'objectif est bien entendu de rebondir plus, plus haut..et de gagner en qualité de vie.

    Bonne chance à tous

    Fred de Montréal

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