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sven

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Messages posté(e)s par sven

  1. De toute façon on est toujours a se préoccuper de l'image que l'on donne de sois.

    On vit dans une société faite de clichés et de comparaisons et on tombe tous plus ou moins dans le panneau.

    Je ne crois pas qu'il faille se préoccuper de tout ça. L'important est juste de savoir si l'on est honnête avec le monde et avec sois-même.

    On sait pourquoi le Québec nous plait ou non, on sait ce qu'on a à gagner à aller s'y installer ou non.

    Tant qu'on ne trompe pas son monde il n'y a pas de souci.

    Après tout le reste c'est du détail qu'il faut savoir accepter. S'entendre dire "maudit français" n'est pour la plupart du temps pas insultant. Etre considéré comme un gueulard de français n'a rien de choquant, on est comme on est.

    Les Québécois s'amuse de nous mais j'ai jamais eu l'impression que c'était bien méchant au contraire.

    Dans la grande majorité des cas c'est plus comme une perche tendue pour entamer le dialogue, un peu comme une grande tape amical dans le dos.

    .

  2. Bonjour,

    Lorsque jai participer à la séance dinformation à Paris, jai été un peu surpris de constater que le Québec qui nous était présenté ne correspondait pas vraiment au Québec que je connaissais. Les propos se voulaient très rassurants et à en croire lintervenante de séance le CSQ était en quelque sorte le garant de notre réussite puisquil nous était délivré suite à létude de notre profil et sa mise en rapport avec la conjoncture du moment au Québec.

    Jai admis quil était finalement préférable de rassurer plutôt que deffrayer les futurs résidents. Il ne sert à rien en effet de montrer les aspect négatifs et les risques encourus à des personnes adultes qui ont fait elles-même le choix dimmigrer au Québec et qui ont déjà fait le plus gros du chemin vers lobtention du statut de RP.

    En réalité, je suis plus surpris de voir avec quelle simplicité certaines personnes décident démigrer. Je ne juge pas, je constate et je me dis que la prise de risque est importante lorsque lon part sinstaller dans une autre société sans sêtre véritablement soucié du quotidien.

    La notion daventure na, à mon avis, quune toute petite place dans une immigration.

    Tout simplement parcequune immigration nest pas un voyage proprement dit.

    Personnellement je savais que je ne pourrais pas exercer ma profession au Québec. Je savais aussi que mon profil, et malgré lobtention du CSQ, ne mavantagerait en rien.

    Jai connu le Québec bien avant de penser à my installer et je savais à quoi mattendre.

    Mais le jeu en valait la chandelle car pour moi et dépendamment de mes aspirations lherbe est plus verte au Québec même sous la neige. Les aspects négatifs qui existent comme dans toute société sont largement compensés par la qualité de vie que lon peut avoir, toujours selon ma vision des choses.

  3. Bonjour Estrella,

    Ton témoignage me touche particulièrement parcequ'il exprime selon moi des choses essentiels et avec beaucoup de lucidité.

    En plus ça m'a ammené à me poser une question: Combien de couple construisent leur projet d'immigration sur un malentendu ?

    ça fait un peu penser à Michel Blanc des Bronzés qui espère conclure sur un malentendu, mais en fait il y a un truc commun si on y réfléchit bien.

    Je m'explique: la notion de rêve n'est pas la même pour tout le monde. Pour certains le rêve c'est une chose un peu flou et difficilement palpable qui repose beaucoup sur des images idéalisées; c'est du rêve pur et beau mais inconcretisable.

    Pour d'autres la notion de rêve prend une forme absolument concrète avec des tenants et des aboutissants; là c'est du rêve qui mène à un projet réalisable.

    Et je crois qu'il y a malentendu lorsque 2 personnes se lancent dans un projet commun en utilisant pas la même variante du terme "rêve".

    Cela est vrai aussi pour plein d'autres termes qu'on utilise comme ça sans s'assurer que l'autre y voit la même signification.

    On m'a souvent montré comme étant un rêveur, un doux rêveur même. Et ça, tout simplement parceque j'ai tendance à utiliser le mot rêve un peu trop à la légère. C'est une erreur qui conduit à se décrédibiliser sois-même et qui annule purement et simplement la teneur du projet au yeux des autres.

    Et ma résolution pour l'année 2008 est la suivante: ne plus jamais employer le mot rêve pour un projet concret. :edestudio:

    Si je me triture l'esprit ? juste un peu :chechemeu:

    Merci à toi Estrella.

  4. Bonjour,

    Je compatie pleinement à ta situation et je comprends tout à fait ton envie de ne pas laisser tomber.

    A ce titre je veux t'apporter non pas un conseil ni une solution mais simplement une voie de réflexion.

    Il faut partir du principe que ton dossier est refusé suivant des critères actuels et en tenant compte de ton profil actuel.

    Si effectivement tout repose sur un manque de quelques points il faut réfléchir à apporter les modifications qui te permettront de grapiller les points qui manquent.

    Il faut dans le même temps renforcer ton dossier d'une manière globale en y apportant quelque chose de concret qui suscitera l'intérêt des services de l'immigration.

    A défaut de refaire une demande en tant que gens d'affaires tu peux refaire une demande classique en présentant un projet d'affaire en tant qu'associé.

    Cela demande d'avoir une personne au Québec qui à une affaire ou qui veut en monter une. Tu interviens dans cette affaire sans nécessairement y apporter des fonds mais simplement en tant que "gens d'idées" susceptible d'être une valeur ajoutée à l'entreprise.

    Le simple fait d'être française est une valeur ajoutée dans certains secteurs tel que le tourisme ou l'hotelerie car tu connais la France, tu y a des connaissances, des contacts et c'est tous des clients potentiels. Le secteur du plein-air et les B&B sont "envahis" de boss français qui comptent sur leur connaissance de la France pour ramener des clients et proposer des trucs adaptés pile-poil à la mentalité française.

    Cela demande donc la présentation d'un projet concret sous la forme d'un "plan d'affaire" réduit à sa plus simple expression.

    Bien entendu tu dois y joindre le nom de ton associé et partenaire, l'adresse de la boite déjà existante ou le lieu d'implantation du projet etc.

    Ton partenaire aura fait lui aussi une lettre que tu joindras au dossier et dans laquelle il explique ses motivations pour travailler avec toi.

    Ce n'est pas du blabla et ce n'est pas farfelu. C'est une chose à laquelle il faut réfléchir et qui est tout à fait moral puisque dans l'objectif de renforcer ton dossier tu montes un vrai projet qui montre et ta motivation et ton potentiel humain et une aptitude à la création.

    Cela ne garantit rien. Ce n'est pas une solution parfaite et cela dépend de ta capacité à proposer un projet même à très petit niveau mais qui tiens la route.

    Et cela n'empêche qu'il faille refaire toute la procédure de RP en repayant les frais etc. Donc c'est un choix et un sacré risque que cela ne fonctionne pas.

    J'ai hésité à écrire ce post parceque je me dit que cela peut être mal interprété et paraitre farfelu ou immoral.

    Je ne veux pas non plus te donner un quelconque espoir car je le répète c'est juste une voie de réflexion si vraiment tu ne veux pas lacher et si tu comptais refaire une demande dans quelques temps.

    ...

    P.S: il ne aut pas voir les démarches de RP simplement comme un truc administratif mais plutôt comme un devoir d'examen dans lequel il ne faut pas hésiter à montrer qui on est dans la mesure où c'est fait proprement et honnêtement.

    ...

  5. Bonjour,

    Je ne crois pas qu'il y ait un délai minimum de résidence au Québec si ce n'est le délai d'obtention de la carte de RP.

    Mais, et sans vouloir t'offusquer, il n'y a selon moi aucun intérêt à faire une demande pour le Québec si tu penses possible d'aller t'installer dans une autre province à très court terme car ce serait compliquer les démarche de RP pour rien.

    Et puis si tu n'es pas sûr de savoir vraiment où aller quand tu entameras les démarches, c'est qu'il y aura un méchant truc qui manque dans la préparation de ton projet.

    Sven.

  6. Hi !

    Sven, lorsque tu parles de "modification des conditions de présence au Canada", peux tu nous dire en quoi cela consiste et à qui il faut s'adresser ? J'ai grand besoin de cette info pour mes parents.

    T.

    Bonjour,

    Je me souviens qu'il faut faire une demande auprès d'un bureau qui se trouve dans une autre province que le Québec (Alberta mais je ne suis vraiment plus sûr).

    Cela consiste à demander de pouvoir prolonger son statut de touriste au delà des 6 mois attribués au départ.

    Tu peut le faire avant d'être au Canada ou au cours de ton séjour.

    Mais ATTENTION ! comme tu peux le constater je n'ai plus toutes les infos en tête et peut-être que ça a changé depuis le temps où je m'étais intéressé à ça.

  7. Si je me souviens bien il faut faire une demande de "modification des conditions de présence au Canada" pour prolonger au delà de 6 mois.

    Aller aux USA et revenir est un peu simpliste. Peut-être que ça peut fonctionner mais je pense que c'est plus au bon vouloir de la douane et ce n'est donc pas une garantie.

  8. Il n'y a pas besoin de faire de demande de visa touristique pour certain pays dont la france. Le passeport en cours de validité suffit.

    Mais effectivement ton ami ne sera pas autorisé à travailler tant qu'il ne sera pas résident permanent. Il sera là en tant que touriste.

    Quant aux démarches d'immigration en étant sur place au Québec, je laisse le soin à d'autres de te répondre.

  9. bonjour Maxime1980,

    Je ne suis pas perdu, au contraire je suis bien conscient des choix qui s'offrent à moi et je sais parfaitement ce que je veux privilégier.

    A travers ce fil de discussion je voulais simplement présenter un aspect de l'immigration et en discuter.

    Si je semble perdu alors, c'est que j'ai du mal m'exprimer.

    :mellow:

  10. Bonjour Septembre,

    Je vais dans le même sens que toi bien entendu.

    Et je dirais même qu'au quotidien une vie de famille au Québec est certainement plus riche du fait des possibilités concrètes qui existent. Oui effectivement les 35H00 n'existent pas et oui effectivement les vacances c'est pas énorme par rapport à la France.

    Mais qui en France peut se vanter d'avoir une maison sympa à proximité d'un lac et du bois et à proximité des écoles, de la garderie, de la bibliothèque, des restos etc.

    En France tu as le choix entre ville et campagne démunie. Je noircie peut-être un peu le tableau mais je ne suis pas loin de la vérité.

    Enfin bref je ne vais pas me lancer sur ce hors sujet parceque sinon j'ai pas fini.

    Mais oui, c'était juste pour dire que je pense comme toi.

    .

  11. En réponse à Ginie,

    Je suis complètement d'accord avec toi et plus particulièrement sur le fait que les regrets ont des répercutions sur l'entourage.

    Mais comme je l'ai dit je veux bien tout envisager sauf une chose: me retrouver au Québec et ne voir ma fille que sur l'écran de l'ordinateur via la webcam parcequ'elle sera en France avec sa mère.

    Es-tu prêtes, Ginie, à envisager ça ?

    Peut-être y-a-t-il sur le forum des personne qui vivent cette situation ?

    ____________________________________________

    Pour Maxime1980,

    Je voulais te confirmer que je te remercie pour ton intervention qui appuie ma réflexion.

    En effet en relisant le post dans lequel je m'adresse à toi (voir extrait ci-dessous) mon remerciement semble ironique étant donnée la phrase qui le précède.

    Comme tu le dis Maxime1980, une deuxième tentative serait certainement vouée à l'échec si ma compagne retournait au Québec avec le même état d'esprit. Je te remercie pour ton intervention d'encouragement.

  12. en réponse à Ginie et Maxime1980,

    Nous sommes restés au Québec 1an et 4 mois pour être précis. C'est trop peu pour faire un bilan et tirer des conclusions.

    C'est comme la création d'une entreprise qui demande plusieurs années avant devenir viable et rentable.

    Je m'étais fixé 5 ans pour faire le bilan de notre situation et décider de rester ou non.

    Comme tu le dis Maxime1980, une deuxième tentative serait certainement vouée à l'échec si ma compagne retournait au Québec avec le même état d'esprit. Je te remercie pour ton intervention d'encouragement.

    Je comprends tout à fait ce que tu veux dire Ginie mais je ne suis pas certain que des revirements incessants entre la France et le Québec soit positifs et constructifs. Quand bien même cela apporterait son lot de souvenirs ça ne ménerait qu'à une dégradation des conditions de vie. Sauf à avoir des moyens financiers conséquents je ne voie pas comment perdurer sur le long terme.

    Je suis le premier à dire qu'il faut croire en ses rêves et les réaliser mais j'ajoute pas n'importe comment. La soif du rêve pour le rêve n'amène à rien.

    Je rêve d'une vie au Québec parceque je trouverai alors des oportunités de vie et de travail qui n'existe pas en France.

    Je parle de concret là. Mais je ne rêve pas du Québec juste parceque c'est le Québec et que c'est planant.

    Mais je comprends tout à fait ta pensée. Je crois qu'on est un peu tous les deux à se dire au fond de nous qu'il faut absolument trouver une solution pour y retourner au Québec.

  13. Bonjour,

    En réfléchissant et en tournant le problème dans tous les sens je dois admettre que je ne vois rien qui puisse susciter chez ma compagne un soudain revirement didée et un regain de motivation pour le Québec.

    Nous avons échangé nos points de vue plus que de nécessité.

    Je nai jamais cherché à linfluencer et encore moins à la convaincre de repartir car je crois que cest le pire à faire. Jai juste tenté de lui démontrer que les difficultés nétaient pas insurmontables et que la persévérance et la volonté étaient les clés de la réussite.

    Je me demande dans quelle mesure on doit accepter de se plier aux choix de lautre et tirer un trait sur ses ambitions. Je me dis que ma fille na rien demandé et quelle est en droit de réclamer la présence de ses deux parents et je crois que la réponse à mes questions est justement là devant moi avec une tétine dans la bouche.

    Prendre des risques pour assumer pleinement ma vie est une chose dont je suis capable. En revanche je ne veux pas prendre le risque de perdre ma fille.

    Faut-il alors se résigner et concentrer ses efforts uniquement sur lépanouissement de cette famille dont on est le père ou la mère ?

    Jaimerais être capable de répondre à la question que se pose Ginie à la fin de son post au sujet du risque de retourner au Québec.

    Si jétais certain que ma compagne puisse assumer avec plaisir une autre tentative au Québec alors dans ce cas je ferais le nécessaire pour la pousser dans laction et alimenter sa motivation.

  14. Je suis complètement d'accord avec petiboudange et lilie356.

    D'autant que foncièrement les relations que l'on entretient avec sa famille et ses amis n'ont pas de lien avec le choix d'émigrer.

    On peut ressentir un amour très fort pour son entourage mais avoir envie de changer sa vie dans sa globalité.

    On sait simplement qu'il faudra gérer l'éloignement au mieux et en accepter les conséquences.

    Je crois d'ailleurs, et pour répondre à mission.qc, qu'il vaut mieux se poser la question suivante:

    " Dois-je accepter ma condition de vie et ne rien tenter sous prétexte que je suis proche de ma famille et amis ?"

    .

  15. bien dit et bien analysé, votre 2ème intervention complète la première, seulement elle reste vague pour moi, je veux plus d'éclaircissements si ça ne vs dérange pas et merci, est ce c'est la prédisposition à ne pas accepter le changement pour votre femme, ou il y avait d'autres raisons qui ont favorisé sa réticence. Merci pour vtre réponse, je vis la même situation car mon mari n'était pas très enthousiaste au début, mais il a changé son idée mais je crains les conséquences d'un tel changement sur notre vie de famille

    Bonjour T&Z,

    Selon moi, comme je lai dit plus haut, cest une chose que de vouloir changer de vie et cela en est une autre que den accepter les conséquences.

    Cest, toujours selon moi, la raison pour laquelle :

    - Une catégorie de personnes fera le nécessaire pour se donner la vie quelle souhaite en toute connaissance de cause, en étant bien informée et en acceptant les risques et les contraintes.

    - Une deuxième catégorie de personnes débutera un changement de vie mais sera vite rattrapée par des réalités et des conséquences auxquelles elle navait pas songé, et ce, par manque dinformation.

    - Tandis quune troisième catégorie de personnes ne prendra jamais le risque de changer de vie par peur de linconnu et convaincue quil vaut mieux sattacher à défendre ce quelle a déjà.

    Bien-entendu je ne prends pas en compte les gens qui sont très bien dans leur vie et nont aucun besoin den changer.

    Jimagine que chacun dentre nous se place dans une de ces trois catégories dépendamment de son éducation, tempérament, ouverture desprit, etc. Et là il ny a pas de jugement à avoir car au final chacun a le droit de mener sa vie comme il veut.

    Mais il y a des « accidents » de parcours qui vous font basculer dune catégorie à une autre.

    Ce qui est mon cas par exemple. Si on se réfère aux trois catégories, je pense me placer dans la première catégorie tandis que ma compagne semble se placer dans la deuxième.

    En rentrant en France avec elle je suis donc passé de la première à la deuxième catégorie.

    Ma conjointe nétait pas suffisamment informée au moment des démarches dimmigration tout simplement. Elle a été rattrapée par la réalité une fois sur place au Québec et sest aperçue à ce moment que cétait loin dêtre simple et que le Québec nétait peut-être pas pour elle.

    Nous avons un enfant ensemble et pour moi il nétait pas question de rester au Québec loin de ma nouvelle petite famille.

    Le Québec me manque profondément mais si ma compagne me proposait de repartir je dirais non tant quelle naurait pas prouvé par du concret sa réelle motivation.

    Ce post est peut-être un peu long et pas très clair et je men excuse mais cest ce quil ressort de mon expérience personnelle et des nombreuses discussions avec ma compagne.

  16. Je vous remercie de votre intérêt pour mon témoignage.

    Je veux juste ajouter que dans un cas comme le mien il y a, je crois, toujours des signes annonciateurs au moment de la décision dentamer les démarches dimmigration avec son ou sa partenaire.

    Il y a toujours un petit quelque chose qui cloche, des mots ou des attitudes qui laissent à penser que son ou sa conjointe na pas bien saisi toute la portée dun tel projet.

    Mais grisé par le challenge et concentré sur le dossier de CSQ on a tendance à ny voir rien dautre quun peu de stress. Et je crois que cest se mentir à sois-même.

    On veut tous à un moment ou un autre changer de vie. Mais nous ne sommes pas tous prêts à en accepter les conséquences. Et si sur le papier ou autour dun verre ça paraît merveilleux la réalité semble bien plus compliquée si lon est pas suffisamment informé.

    Et cest là quest le problème : le manque dinformation et surtout le manque denthousiasme à rechercher linformation.

    Il y a certainement des questions à se poser si son ou sa partenaire ne sinforme pas plus que ça sur les premiers problèmes à régler une fois au Québec, à savoir, la région, lemploi, le logement et surtout le relationnel.

    On peut se dire quune fois sur place on saura soutenir celui ou celle avec qui on forme une équipe en plus dêtre un couple. Mais cest en fait difficile de mener sa vie et celle dune autre personne quand tout est à construire. Lautre napparaît plus comme étant un soutien potentiel et comme un équipier, il devient un « problème » supplémentaire parmi ceux que vous avez déjà à régler en période de galère.

    Tout ça nenlève rien à lamour. De plus on ne peut pas en vouloir à son ou sa partenaire puisque si lon y réfléchit bien, et malgré les conséquences sur notre vie personnelle, on est responsable davoir surestimé ses propres capacités à combler les lacunes de lautre et surtout responsable de navoir pas voulu voir ces lacunes.

  17. Bonjour à tous,

    Je me souviens de ce gars que javais croisé au rayon fruit et légumes dIGA. Tout en emballant nos salades on avait échangé quelques paroles. Il était français installé au Québec depuis 10 ans. La conversation na duré que quelques minutes et je me souviendrais longtemps de ce quil ma dit : « jai rencontré ma femme au Québec. Cest aussi une française qui sest installée ici il y a quelques années. Lavantage cest quon a pas de compte à se rendre. On assume chacun personnellement le choix davoir quitté la France. Et cest franchement plus simple comme ça. »

    Je lui avais répondu que ça nempêchait en rien le fait que lun ou lautre veuille retourner en France.

    Alors il ma dit : « oui cest sûr. Mais on a chacun ambitionné sur le Québec et on a bien mûri la réflexion avant de prendre la décision de venir. Personne ne nous a influencés, cest un pur choix de vie personnelle. Du coup on sest battu pour aller de lavant durant les premières années. Et on avait personne derrière qui se cacher si lenvie nous prenait de rentrer en France. On aurait pu sen prendre quà soit même en cas déchec. Et ça, ça fait réfléchir et ça motive pour persévérer. »

    Ce gars ma fait prendre conscience de la situation dans laquelle je me trouvais personnellement et des conséquences que cela allait avoir sur ma vie, mes ambitions et mes rêves.

    Ma compagne na jamais vraiment eu la volonté de se battre et de persévérer au Québec. Nous sommes rentrés en France pour raisons familiale et notamment larrivée dun enfant.

    Mais les vrais raisons sont ailleurs. Elles découlent tout simplement de la divergence de nos choix de vie individuels. Je me rend compte que ma compagne na jamais vraiment cru au Québec, elle nenvisageait pas plus quune expérience. Tandis que pour moi cétait louverture sur une nouvelle vie plus en adéquation avec qui je suis.

    Vos témoignages personnels sont les bienvenus.

  18. Bonjour Maxime,

    Je suis rentré il y a quelques mois en France pour les mêmes raisons qui te poussent à réfléchir.

    Ma conjointe a ressenti le besoin de se rapprocher de ses racines familiales quand elle a su qu'elle était enceinte.

    J'ai moi-même ressenti la necessité, plus que le besoin, de reconsidérer la notion de "famille" dans sa globalité du fait que j'allai être père.

    La décision de rentrer en france s'est prise difficilement mais il m'a semblé que je devais le faire, sinon pour moi, pour ma fille.

    Cela n'a jamais était une excuse pour rentrer car des excuses ma conjointe et moi-même aurions pu en trouver plein d'autres.

    Mais nous étions bien au Québec et nous avions des projets difficilement réalisables en france.

    Nous avons écouté notre sentiment intérieur et nous avons partagé avec notre famille la naissance de notre enfant. Et nous ne l'avons pas regretté.

    Néanmoins j'avoue qu'aujourd'hui le Canada me manque, et je trépigne à l'idée de pouvoir y retourner avec ma petite nouvelle famille. Mais il faut à nouveau tout reconsidérer.

    Toi seul sait ce qu'il a à faire.

    Quant à ceux qui affirment, et qui confirment que ceci et que cela, alors qu'ils ne sont pas encore parti de France, je les invite à adoucir leurs considérations et à vivre quelques temps au Québec avant de se positionner.

    Bye :rolleyes:

  19. Bonjour,

    Lors de l'étape d'évaluation en 2003 ma compagne et moi n'avions pas le total des points requis.

    Nous avons transmis un dossier propre, classé et sans oubli avec une lettre de motivation façon québec.

    Nous avons obtenu le CSQ.

    Je crois que la forme compte autant que le fond.

    Et c'est compréhensible étant donné le nombre de dossiers que les agents de l'immigration ont à étudier.

  20. Bonjour,

    Selon mon expérience, il me semble qu'une sous location est une bonne solution.

    Légale au Québec la sous-location te permets d'avoir un endroit pour poser tes bagages avec tout le confort le temps de faire le point.

    Tu peux trouver ça par les petites annonces des journaux locaux. (via internet)

    De plus les prix se negocient.

  21. Bonjour,

    Merci pour les infos que tu as apporté au sujet du crédit.

    Qu'est-ce-que tu entends par historique de crédit ? l'historique depuis ton arrivee au Québec soit 7mois ?

    En fait je ne comprend pas très bien. Cela me parait un peu trop simple pour obtenir un financement.

    Pour simplement ouvrir un compte chez Desjardins (compte de base sans carte de crédit) j'ai du demander à mon boss d'intervenir auprès de la caisse pour appuyer ma demande.

    Faut-il un ou des garant qui se portent caution ?

    Si tu peux nous renseigner ça pourrait nous aider.

    Merci.

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