rogack

La formation pédagogique en France ? Allez faire une enquête sur le monstre du Loch Ness, les résultats seront plus probants En fait, tout dépend de la motivation des enseignants, je ne crois pas beaucoup au pédagogisme... Quant au niveau de maths, il est cataclysmique chez la plupart des enseignants du primaire, et un rapport récent stigmatise ce fait comme l'une des sources de la décadence scientifique actuelle, mais bizarrement, de nombreux pays développés semblent touchés (Europe et Amérique essentiellement, la situation asiatique est différente)

je suis en train de faire mes impots pour le quebec (c'est long et fastidieux d'ailleurs mais je vais reussir a les faire hein je sais juste pas quand ) et apparemment tu peux deduire certaines de ces depenses de tes impots alors c'est pas si pire quand meme Je ne connaissais pas cette particularité au Canada qui consiste à déduire de ces impôts certains frais médicaux (entre autres choses). Après une rapide recherche sur le net, voilà ce que j'ai trouvé de plus explicite (le temps me manque) - je vous donne deux liens sur ces crédits d'impôts soumis à certaines conditions : Crédits d'impôt non remboursables fédéraux Réalisez des économies d'impôt toute l'année (retirer %20 après tpl_genericpage/) Si ça peut servir... bien que j'ai peur que tout ceci ne sorte de la question initiale...

Je pensais plus au double problème "dentiste- ophtalmologie" qui est apparemment à la charge totale du patient :biohazar: Existe-t-il finalement une espèce de mutuelle qui allège ses dépenses dispendieuses ? Je parle en tant que salarié mais aussi en tant qu'autonome... Oui, le marché Jean-Talon a été une agréable surprise concernant les fruits et légumes. Les grandes surfaces du Québec en sont également bien pourvues. Bon, manger un joli raisin sucré sans aucun pépin réactive les questions sur l'OGM et autres bizarreries humaine contre nature, mais ce n'est pas le débat dans ce fil de discussion... Par contre plusieurs points me tracassent encore (et toujours ?) : la viande et la charcuterie que j'ai entre aperçu me donnent envie de devenir végétarien, les dates de péremption sont données à titre de grosse déconnade, les proportions des aliments obligent à inviter le quartier entier pour ne pas sombrer dans la boulimie (tout ne se congèle pas). Bon ce dernier point permettra sans doute une meilleure intégration Somme toute, l'immigration c'est aussi comprendre les coutumes alimentaires, découvrir de nouvelles façons d'apprendre la vie tout en n'oubliant pas de garder une partie de ses origines - ce qui fait la richesse d'un pays et nous fait garder notre individualité... Alors immigrer ou pas ? Ca dépend finalement de ce que l'on recherche au départ et non de ce que l'on trouvera - point qui se forgera avec le temps... On ne peut pas décider de ce que l'on veux sur place, sinon point d'intégration possible. La seule chose que l'on peut maîtriser plus ou moins et individuellement c'est le point de départ... Bien à vous Rogack

Je crois qu'on se pose tous cette question, surtout quand on a le visa apposé et qu'on prépare le voyage, mais je crois que de toute façon, rester ne pourrait être que pire, on resterait avec ses regrets, même si on découvre régulièrement des signaux inquiétants provenant du Québec (travail, santé, alimentation...).

J'ai vu qu'il était possible de faire depuis la France, par internet, une mise à disposition (qui précède une ouverture de compte qui ne peut se faire que sur place) à la Banque Royale du Canada. Certaines personnes ont-elles essayé cette formule ?

Merci pour ces deux réponses... Personne ne semble offusqué par la superficie ni le prix, mais c'est vrai qu'il faut tenir compte de l'emplacement. J'ai vu que plusieurs forumistes avaient déjà utilisé ces services, avec de bons résultats. Nous réfléchissons encore un peu, prêts à se tasser pour quelques semaines.

Bonjour, Visa en poche et en plein préparatif avec l'aide d'immigrer.com depuis 6 mois, qui reste décidément une fidèle source d'informations, et le suivi du Téléjournal sur TV5, j'en suis à la phase réservation d'un premier logement depuis la France, histoire d'éviter le sac de couchage sur le Mont-Royal. On me propose pour juin-juillet un studio chez studiosquartierlatin.com à 750$ pour un mois, tout compris. Cela me semblerait satisfaisant sans les 18m2 qui me semblent riquiqui... Et n'est-ce pas un peu cher ? J'ai vu dans d'autres posts que le prix habituel était plutôt de 400$ à 600$, mais pas pour la même période. Bref, qu'en pensez-vous ?

On a observé les même âneries en France, mais aucune décision n'a encore été prise fermement pour retrouver des méthodes correctes. Professeur de lycée et correcteur au bac depuis une dizaine d'années, j'ai vu le niveau chuter : même les meilleurs élèves ont rarement compris la différence entre l'infinitif et le participe passé des verbes du premier groupe et les négations inaudibles (« n' » pris dans une liaison, par exemple « on n'en a plus ») sont absentes : pour résumer le malaise, il n'y a plus de structure de la langue, il n'y donc plus de structure de la pensée, ce qui devient critique aussi pour le prof de math que je suis... Navré de voir que même le Québec connaît cette galère... Mais je ne me décourage pas pour autant.

C'est bien ce qui me semblait... Ca doit pouvoir se négocier. Il se trouve que je vais faire du tourisme cet été au Québec. Vous croyez qu'on peut prendre rendez-vous dans un établissement en juillet, ou tout le monde est-il parti en vacances ?

C'est bien ce que je craignais, mais je me demande quand même si on ne peut pas négocier compte-tenu des 10 ans d'expériences en lycée et en classe préparatoire. J'envisage de toute façon d'enseigner au niveau lycée ou post-bac, et je ne crois pas que le permis d'enseigner y soit nécessaire (corrige-moi si je me trompe !) Vu de loin, le système québécois est d'ailleurs plus logique que le système français (où l'on confie les enfants les plus petits à des « professeurs d'école » munis de méthodes délirantes dont on commence à récolter les fruits pourris au bac depuis un ou 2 ans) alors qu'au Québec les enseignants sont d'autant mieux formés que leurs élèves sont petits, ce qui me paraît plus adapté. Quelqu'un connaît-il les méthodes d'enseignement retenues au Québec ? Par exemple pour l'apprentissage de la lecture (le pivot de tout le reste en fait, complètement saboté en France). J'y songe aussi, cela fait partie des pistes, mais c'est dur à entreprendre avant le mois de septembre, quand on commencera à préparer la rentrée 2006, le temps que tout le reste se mette en place (formalités d'immigration + demande de disponibilité en France pour avoir quand même un parachute, au moins pour les 3 premières années)

Le problème est que je ne crois pas avoir le droit de passer le capes, c'est une question de corps, je ne crois pas qu'un agrégé puisse demander à « régresser » vers le corps des certifiés (je dis cela sans aucun jugement de valeur, c'est la hiérarchie officielle, je connais bien des certifiés meilleur prof que des agrégés...) Je ne l'ai peut-être pas dit, mais je suis prof de maths, ce qui semble plus demandé que prof de lettres (là aussi sans aucun jugement de valeur de ma part )

Merci pour ces précisions. Concernant le capes, je ne l'ai pas, mais comme en France l'agrégation est considéré comme un concours plus difficile que le capes (les certifiés (nom des titulaires du capes (c'est un peu bizarre comme nom, mais c'est comme ça)) cherchent souvent à passer ensuite l'agreg, mais les agrégés ne passent pas le capes...), il serait logique que l'agreg donne les même droits que le capes (mais la logique administrative a ses raisons que la logique mathématique ignore, surtout quand elle franchit les frontières). Je vais me relancer dans l'exploration du site du MEQ...

Je songe sérieusement à venir immigrer au Québec, mais ma première inquiétude reste celle du travail : je suis professeur agrégé en France, avec une dizaine d'années d'expérience, et je ne sais pas du tout ce que cela peut valoir au Québec. Le site du ministère de l'Éducation du Canada n'est d'aucune aide, ne proposant que les formation québécoise, sans indication sur d'éventuelles équivalences de diplôme. Quelqu'un aurait-il déjà eu la même idée un peu folle d'abandonner le profit d'un concours en France pour essayer de négocier son équivalence au Québec ?

Merci pour cette réponse, que je craignais un peu. Puis-je affiner ma question : peut-on espérer une certaine compréhension de la part des autorités américaines dans les demandes de visa, au vu de certains documents que nous pouvons amener prouvant une vie commune de plusieurs années, même si le Pacs n'a pas de valeur légale, ou n'a-t-on affaire qu'à des fonctionnaires aux idées aussi rétrécies que leur président ? Je me doute qu'il n'y a pas de généralité en la matière, mais on a, vu d'ici, l'image d'un pays tellement paranoïaque qu'on ne sait plus trop quoi penser. En débordant à peine de mon sujet, je trouve quand même que cette nation autoproclamée « pays de la liberté » offre surtout la liberté de suivre un certain conformisme social, et que le fait d'appartenir à une minorité provoque des inégalités de traitement difficilement défendables ; mais peut-être suis-je trop désabusé par cette homophobie rampante pour être objectif ? Quant au Canada, j'ai lu que le mariage gay existait au Québec, mais pas dans le reste du Canada. Si j'ai bien compris votre réponse, un contrat entre deux personne personnes de même sexe (quel que soit le nom qu'on lui donne, pacs ou mariage) est aussi reconnu dans le reste du Canada, ou suis-je dans l'erreur ? En espérant que ces demandes un peu spécifiques susciteront des réponses enrichissantes comme ce site le fait souvent.

Enseignant titulaire de la fonction publique, en france, je souhaite tenter ma chance pour un emploi de détaché aux États-Unis ou au Canada, mais je voudrais que mon partenaire de Pacs puisse me suivre dans de bonnes conditions, en travaillant ou non suivant ce qui est possible. Il ne s'agit pas d'une installation définitive mais d'un emploi de 3 ans éventuellement renouvelable. Cela ne semble pas poser de problème au Canada (ou en tout cas au Québec), mais c'est une autre affaire aux USA. Puis-je être un heureux pacsé accompagné aux USA ?