C'est po l'fun ce que tu nous écrit lo Je me souviens de la réaction de Coco lorsque fin 2003, je lui ai suggéré une éventuelle immigration pour le Québec. Sa première réaction a été négative, ses excuses se basaient essenciellement sur ses parents qu'elle ne verrait beaucoup moins souvent. Puis, en août 2004, nous avons séjourné 3 semaines au Québec avec des amis québecois que nous avions connus en 2002 lors d'une croisière aux Caraibes. Ce séjour au Québec nous a été très enrichissant car nous les accompagnions partout où ils allaient durant 2 semaines (nous sommes resté 1 semaine à Montréal en touriste). Ce que je veux dire, c'est que durant ces 2 semaines passé à leurs coté, nous avons vécu la vie québécoise avec l'ambiance et les sentiments. Par exemple, ils nous ont fait connaitre d'autres québecois qui nous ont d'ailleurs accueilli très chaleureusement comme si nous nous connaissions depuis plusieurs années, nous avons assisté à un anniversaire d'un québecois que nous ne connaissions pas avant d'arriver à la fête, nous avons passé une après-midi à discuter de choses et d'autres devant la TV (ça parait benin, mais très instructif), ils nous ont promené en char pour voir différents styles de maisons, idem pour les concessionnaires auto, nous avons également magasiné avec eux (là, j'ai eu droit à "si tsu viens vivre icitte, tsu va grossir !!! )...et beaucoup d'autres moments qui sont restés ancré au fond de nous. Une fois revenu en France, Coco semblait beaucoup moins rétissante à l'idée de quitter sa terre natale pour vivre au Québec, mais le spectre de l'éloignement de ses parents était toujours présent. Nous nous sommes alors sérieusement renseignés (j'en ai passé des nuits blanshes sur la PC à rechercher des infos sur le québec, les ouvertures professionnelles, les problèmes de socièté, la scolarité, etc... Finalement, nous avons opté pour le voyage de prospection, qui fut très instructif, mais hélas trop court. Et c'est d'ailleurs chez l'amie chez qui nous logions que nous avons rencontré plusieurs immigrants (français et belges) et québecois, qu'on nous a parlé de Sherbrooke. Après avoir étudié le secteur, c'est finalement là que nous avons décidé de nous installer. Dons j'en reviens à ce que je te disais sur un autre post, je te conseille vraiment le voyage de prospection. Mais attention, j'entends par là, rechercher des infos, mais aussi vivre à la quebecoise. Pas seulement se promener et chercher les infos. Vous pouvez, par exemple, boire une biere (ou un soda ) dans un pub et entamer une discussion avec des québecois. Je me souviens d'un moment où nous étions à la piscine, des jeunes jouaient à la balle à nos cotés, la balle est arrivée à nos coté, et finalement à force de l'envoyer, nous avons un peu discuté. Les québecois sont très ouverts. Ah oui, j'oubliais, maintenant, Coco est méga préssé de partir pour la Belle Province Pour tes parents, excuse-moi si ma réponse te choque, mais c'est un peu de l'égoisme. Que devrais-je dire, je suis la seule famille que mon père ait, et je ressents depuis peu une grande souffrance venant de lui (il constate que la date de notre départ approche). Mon père est très casanier et ne comprend pas notre immigration. Les excuses qu'il m'a sorties sont "il n'y a pas de sécu là-bas", "il fait très froid" ou encore "tu peux te faire virer du jour au lendemain et il n'y a pas de chomage" et la plus impertinente "il n'y a personne qui t'attend là-bas"; bref ! il parle de choses qu'il ne connait pas et ne pense qu'à son petit confort. Mais une question me viens: Lorsqu'on fait des enfants, on les fait pour qu'ils soient heureux, alors pourquoi refuser que cet être conçu par amour vive heureux, mais loin ? Les parents de Coco, qui étaient au début rétissants, ont petit à petit accepté notre projet. Si sa mère pense qu'elle ne veut que notre bonheur, et quelque soit les conséquence, son père voyait avant tout, l'éloignement de sa fille. Puis au cours de notre procédure, le papa de Coco s'est beaucoup renseigné pour en arriver à un point de nous encourager, et voir même de penser à s'y installer. J'espère de tout coeur que votre voyage de prospection vous ouvrira de nouveaux horizons.