Bonjour, 3 semaines, c'est que le début et il est difficile de se faire une idée juste du Québec, on peut tout au plus avoir des impressions qui fatalement évolueront avec le temps. J'ai lu tes petites remarques et je trouve que la plupart sont justes. Cependant, quelques une ne le sont pas du tout et je voudrais donner ici ma propre vision des choses : - " Emmenez de la lecture quand vous allez à la RAMQ " J'y suis allé le lendemain de mon arrivée à Montréal. Un très beau gratte-ciel au centre ville et des locaux impeccables et surtout surtout une organisation parfaite : tout est clair, le client n'a qu'à suivre les instructions. Je pensais que j'allais y passer la journée mais les choses se sont faites très très vite. On m'a remis une attestation provisoire puis j'ai reçu à la maison ma carte quelques jours après. Donc pour l'organisation, bravo RAMQ ! - " Ne dîtes pas au revoir à la caissière : elle s'en fiche, elle ne vous entendra même pas car elle sera déjà passée au client suivant " Ce n'est pas vrai du tout. Les caissières ici te demandent comment tu vas, elles ne disent pas au revoir mais plutôt bon jour. Pour être honnête, les 1ers jours ça m'avait choqué qu'une personne inconnue me demande comment j'allais et je ne savais jamais quoi répondre. Maintenant, j'apprécié et je fais pareil lorsque je salue les gens même ceux que je vois pour la 1ère fois. - " Quand on vous dit "Ca sera pas long", ça ne veut pas vraiment dire que ça ne sera pas long. C'est une formule culturelle qui veut dire : "Va t'asseoir là-bas et attend s'il te plaît." Je ne suis pas d'accord avec cette remarque non plus. A chaque fois qu'on m'a dit que ça n'allait pas être long, ça ne l'a pas été. Moi, je ne suis à Montréal que depuis 1 mois et 11 jours. Au début, la différence avec la France m'avait frappé plutôt négativement et sans le vouloir je me suis mis à comparer et bien entendu à trouver que tout en France était meilleur. Passé ce 1er choc, j'ai commencé à me laisser imprégner par le Québec et à le prendre comme il est et surtout à ne plus le comparer. Et là, j'ai commencé à l'apprécier. Je l'apprécie d'aileurs de plus en plus à mesure que le temps passe. Bonne chance à toi, Oreste