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  1. 50 % des travailleurs qualifiés ont été refusés en 2014 Une forte hausse depuis le resserrement des règles 12 novembre 2014 |Mélanie Loisel | Actualités en société Photo: Hongqi Zhang - Hemera La plupart des travailleurs qualifiés candidats à limmigration sont issus de la classe moyenne de pays émergents. Dici 2021, on estime que le Québec devra trouver environ 1 million de travailleurs qualifiés pour combler les emplois et les départs à la retraite. Or, selon un document obtenu par Le Devoir, 52 % des demandes dimmigration des travailleurs qualifiés ont été rejetées ou refusées entre le début de lannée et le 30 septembre 2014. En 2013, seulement 35 % des demandes avaient plutôt subi le même sort. LAssociation québécoise des avocats et des avocates en droit de limmigration (AQAADI) estime que cette hausse de refus est « très troublante. » La plupart des demandes dimmigration des travailleurs qualifiés sont souvent rejetées pour des motifs jugés « injustifiés et futiles. » « On demande des documents qui nexistent pas, on refuse pour un oui et un non, pour une virgule mal placée, pour un sceau mal traduit et au lieu de donner une chance au candidat, on rejette son dossier », déplore le président de lAQAADI, Jean-Sébastien Boudreault. En fait, selon les documents obtenus, le ministère de lImmigration, de la Diversité et de lInclusion a rejeté 37 % des 19 300 dossiers examinés et refusé 15 % des dossiers en date du 30 septembre 2014. En 2013, 18 % des 24 500 dossiers examinés avaient été rejetés et 17 % refusés pour lensemble de lannée 2013. M. Boudreault explique que les agents socio-économiques du ministère rejettent les dossiers, avant même quils soient analysés, dès quun document est non conforme ou manquant. Si le dossier est analysé, les agents peuvent le refuser si le candidat nobtient pas les points requis (en matière de langue par exemple) pour être admissible au Québec. « Le pire, cest le rejet des demandes. On peut rejeter un dossier parce que le sceau est en français et en arabe et on demande à ce que la partie en arabe soit traduite. Mais elle lest déjà, pourquoi devrait-on la retraduire ? », illustre Me Boudreault. Des exemples comme celui-ci, lAQAADI en a recensé plus dun au cours des derniers mois. Des avocats consultés par Le Devoir ont noté que des dossiers de travailleurs étrangers ont été rejetés parce que des sceaux du gouvernement étrangers comportaient seulement des symboles. Des demandes ont été rejetées parce que des documents originaux ont été fournis plutôt que des copies certifiées conformes. Des dossiers ont aussi été rejetés parce que les candidats nont pu soumettre les relevés de notes certifiés de leurs études secondaires, alors quils ont des diplômes universitaires. « On fait un zèle excessif qui prive le Québec dexcellents candidats à limmigration. Parce quil ne faut pas se mettre la tête dans le sable, on en a besoin de cette force qualifiée »,souligne M. Boudreault qui ajoute que plus de 50 % des dossiers de gens daffairesont aussi été refusés ou rejetés depuis le début de lannée. À vrai dire, 35 % des demandes ont été rejetées et 19 % refusées. Cette situation inquiète lAQAADI dautant plus que la majorité des dossiers des gens daffaires sont des investisseurs qui paient 10 000 $ pour leur demande depuis le 1er août 2013. « Ces immigrants amènent de largent, mais on les rejette sur des détails techniques et en plus, on encaisse les 10 000 $», indique Me Boudreault qui trouve que cette façon de faire est quasiment de « lenrichissement injustifié. » Il rappelle que ces gens daffaires sont multimillionnaires et ne viennent pas au Québec « voler des emplois », comme le veut la croyance populaire, mais bien pour investir dans léconomie dici. « Si on ne fait pas les choses comme du monde, on risque de perdre des ressources importantes. Les cerveaux vont aller ailleurs, dans des pays où il est plus facile dimmigrer parce que la compétition est féroce », dit-il. Règles resserrées Au ministère de lImmigration, le porte-parole Jonathan Lavallée reconnaît que les règles dacceptation des dossiers dimmigration des travailleurs qualifiés et des gens daffaires ont été resserrées ces dernières années. Dans la foulée du rapport du Vérificateur général publié en 2010-2011, le gouvernement a revu ces règles après que des lacunes ont été relevées. « Il a fallu être plus rigoureux et uniforme », mentionne M. Lavallée. « Sil manque un document ou sil nest pas conforme, ils ont 90 jours pour le fournir, sinon le dossier est fermé », dit-il en ajoutant que les agents évaluent tout de même les dossiers au cas par cas. Me Boudreault précise que seuls les travailleurs qualifiés et les gens daffaires dont les dossiers sont refusés bénéficient de 90 jours pour faire une demande de révision administrative. Ils nont, par contre, que 60 jours pour faire parvenir les documents manquants. « Mais quand les dossiers sont tout de suite rejetés, il ny a aucun recours à part aller dépenser des milliers de dollars en Cour supérieure. Et les travailleurs qualifiés, ce ne sont pas nécessairement des travailleurs fortunés qui ont les moyens de sembarquer dans une bataille juridique », note-t-il.La plupart des travailleurs qualifiés sont issus de la classe moyenne des pays en émergence tels que la Chine, lIran, lAlgérie ou encore des pays dAfrique de lOuest. Le porte-parole du ministère tient toutefois à dire que le gouvernement du Québec va accueillir encore cette année environ 50 000 immigrants. M. Lavallée souligne aussi que, dans le plan annuel de limmigration pour 2015, « la part de limmigration économique représentera 65 % de lensemble des immigrants, soit la même proportion que celle ciblée pour 2014 ». Dans ce plan, le nombre de travailleurs qualifiés se situerait entre 25 500 et 27 000 et il y aurait entre 5000 et 5200 immigrants acceptés parmi les gens daffaires.

  2. 50 % des travailleurs qualifiés ont été refusés en 2014 Une forte hausse depuis le resserrement des règles 12 novembre 2014 |Mélanie Loisel | Actualités en société Photo: Hongqi Zhang - Hemera La plupart des travailleurs qualifiés candidats à limmigration sont issus de la classe moyenne de pays émergents. Dici 2021, on estime que le Québec devra trouver environ 1 million de travailleurs qualifiés pour combler les emplois et les départs à la retraite. Or, selon un document obtenu par Le Devoir, 52 % des demandes dimmigration des travailleurs qualifiés ont été rejetées ou refusées entre le début de lannée et le 30 septembre 2014. En 2013, seulement 35 % des demandes avaient plutôt subi le même sort. LAssociation québécoise des avocats et des avocates en droit de limmigration (AQAADI) estime que cette hausse de refus est « très troublante. » La plupart des demandes dimmigration des travailleurs qualifiés sont souvent rejetées pour des motifs jugés « injustifiés et futiles. » « On demande des documents qui nexistent pas, on refuse pour un oui et un non, pour une virgule mal placée, pour un sceau mal traduit et au lieu de donner une chance au candidat, on rejette son dossier », déplore le président de lAQAADI, Jean-Sébastien Boudreault. En fait, selon les documents obtenus, le ministère de lImmigration, de la Diversité et de lInclusion a rejeté 37 % des 19 300 dossiers examinés et refusé 15 % des dossiers en date du 30 septembre 2014. En 2013, 18 % des 24 500 dossiers examinés avaient été rejetés et 17 % refusés pour lensemble de lannée 2013. M. Boudreault explique que les agents socio-économiques du ministère rejettent les dossiers, avant même quils soient analysés, dès quun document est non conforme ou manquant. Si le dossier est analysé, les agents peuvent le refuser si le candidat nobtient pas les points requis (en matière de langue par exemple) pour être admissible au Québec. « Le pire, cest le rejet des demandes. On peut rejeter un dossier parce que le sceau est en français et en arabe et on demande à ce que la partie en arabe soit traduite. Mais elle lest déjà, pourquoi devrait-on la retraduire ? », illustre Me Boudreault. Des exemples comme celui-ci, lAQAADI en a recensé plus dun au cours des derniers mois. Des avocats consultés par Le Devoir ont noté que des dossiers de travailleurs étrangers ont été rejetés parce que des sceaux du gouvernement étrangers comportaient seulement des symboles. Des demandes ont été rejetées parce que des documents originaux ont été fournis plutôt que des copies certifiées conformes. Des dossiers ont aussi été rejetés parce que les candidats nont pu soumettre les relevés de notes certifiés de leurs études secondaires, alors quils ont des diplômes universitaires. « On fait un zèle excessif qui prive le Québec dexcellents candidats à limmigration. Parce quil ne faut pas se mettre la tête dans le sable, on en a besoin de cette force qualifiée »,souligne M. Boudreault qui ajoute que plus de 50 % des dossiers de gens daffairesont aussi été refusés ou rejetés depuis le début de lannée. À vrai dire, 35 % des demandes ont été rejetées et 19 % refusées. Cette situation inquiète lAQAADI dautant plus que la majorité des dossiers des gens daffaires sont des investisseurs qui paient 10 000 $ pour leur demande depuis le 1er août 2013. « Ces immigrants amènent de largent, mais on les rejette sur des détails techniques et en plus, on encaisse les 10 000 $», indique Me Boudreault qui trouve que cette façon de faire est quasiment de « lenrichissement injustifié. » Il rappelle que ces gens daffaires sont multimillionnaires et ne viennent pas au Québec « voler des emplois », comme le veut la croyance populaire, mais bien pour investir dans léconomie dici. « Si on ne fait pas les choses comme du monde, on risque de perdre des ressources importantes. Les cerveaux vont aller ailleurs, dans des pays où il est plus facile dimmigrer parce que la compétition est féroce », dit-il. Règles resserrées Au ministère de lImmigration, le porte-parole Jonathan Lavallée reconnaît que les règles dacceptation des dossiers dimmigration des travailleurs qualifiés et des gens daffaires ont été resserrées ces dernières années. Dans la foulée du rapport du Vérificateur général publié en 2010-2011, le gouvernement a revu ces règles après que des lacunes ont été relevées. « Il a fallu être plus rigoureux et uniforme », mentionne M. Lavallée. « Sil manque un document ou sil nest pas conforme, ils ont 90 jours pour le fournir, sinon le dossier est fermé », dit-il en ajoutant que les agents évaluent tout de même les dossiers au cas par cas. Me Boudreault précise que seuls les travailleurs qualifiés et les gens daffaires dont les dossiers sont refusés bénéficient de 90 jours pour faire une demande de révision administrative. Ils nont, par contre, que 60 jours pour faire parvenir les documents manquants. « Mais quand les dossiers sont tout de suite rejetés, il ny a aucun recours à part aller dépenser des milliers de dollars en Cour supérieure. Et les travailleurs qualifiés, ce ne sont pas nécessairement des travailleurs fortunés qui ont les moyens de sembarquer dans une bataille juridique », note-t-il.La plupart des travailleurs qualifiés sont issus de la classe moyenne des pays en émergence tels que la Chine, lIran, lAlgérie ou encore des pays dAfrique de lOuest. Le porte-parole du ministère tient toutefois à dire que le gouvernement du Québec va accueillir encore cette année environ 50 000 immigrants. M. Lavallée souligne aussi que, dans le plan annuel de limmigration pour 2015, « la part de limmigration économique représentera 65 % de lensemble des immigrants, soit la même proportion que celle ciblée pour 2014 ». Dans ce plan, le nombre de travailleurs qualifiés se situerait entre 25 500 et 27 000 et il y aurait entre 5000 et 5200 immigrants acceptés parmi les gens daffaires.

  3. EBOLA Le Canada impose de nouvelles restrictions aux voyageurs

    10 novembre 2014 20h14 |Helen Branswell - La Presse canadienne | Santé
    image.jpgPhoto: Adrian Wyld La Presse canadienneLa ministre de la Santé Rona Ambrose

    Toronto — Le gouvernement fédéral impose de nouvelles restrictions aux voyageurs provenant d’Afrique de l’Ouest, afin d’éviter les risques de propagation du virus Ebola, a annoncé la ministre de la Santé Rona Ambrose, dans un communiqué publié lundi soir.

    Les personnes qui ont visité la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia devront se présenter dans les 21 jours suivant leur retour, ce qui représente la période d’incubation de la maladie.

    Les 21 jours subséquents, ils seront confinés dans leurs résidences et ils surveilleront eux-mêmes leurs symptômes.

    La nouvelle mesure pourrait être imposée aux travailleurs de la santé ou humanitaires qui reviennent au pays.

    Les agents de quarantaine des aéroports seront responsables de déterminer si une personne doit être aussi surveillée régulièrement par professionnel de la santé.

    Les personnes qui seront considérées à risque élevé pourraient aussi être placées dans des installations spéciales. Le gouvernement n’a pas précisé de quel genre d’installation il pourrait être question.

    Les nouvelles règles classent les voyageurs en deux catégories — à risque élevé et à risque moindre.

    « Ces mesures permettront de veiller à ce que dans l’éventualité d’un cas au Canada, il soit rapidement détecté et géré de manière adéquate dès le début afin de prévenir la propagation de la maladie et d’offrir au patient les meilleurs soins possible », a indiqué l’administrateur en chef de la santé publique du Canada, le docteur Gregory Taylor, par voie de communiqué.

    source : http://www.ledevoir.com/societe/sante/423502/le-canada-impose-de-nouvelles-restrictions-aux-voyageurs

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