[4 mois de passés au Québec... Nous ne voyons plus notre vie ailleurs]

Un très beau billet, vraiment ! Nous étions aussi attirés par Granby. Ce qui nous a freiné c'est l'hiver : que fait-on l'hiver à Granby ? On va suivre vos aventures hivernales... Bravo et bonne chance pour la suite Envoyé par l'application mobile Forum IC

[elle est étonnante la vie non?]

@Verozen

"Et quel genre de déclic attendez vous pour vous décider? ( boulot famille social?)

Qu'est ce qui vous retient et qu'est ce qui vous manque?"

Le déclic, peut-être un événement professionel ou familial majeur ? ou le doigt de dieu sortant des nuages et nous indiquant le chemin

Ce qui nous retient :

- notre famille

- notre maison de 2 siècles, son jardin dans notre petit village, à 10 kms de la mer

- la possibilité de voyager facilement en europe

- l'hiver "court"

- les 35H/5 semaines de CP

Ce qui ne nous retient pas :

- "les gens qui crient (hurlent) sur leurs enfants"

- nos difficultés financières

- le système scolaire

- la pression sur le travail, et le peu d'évolution/changement de carrière

- les 2 bagnoles

Ce qui nous manque :

- les Québecois(es)

- Montréal et ses possibilités (professionnelles, culturelles, loisirs)

- les dimanches, où la vie ne s'arrête pas

- la façon dont on parle aux enfants

- les étés en gougounes, du matin au soir

- les marchés

Notre problème est que nous voilà à peser le pour et le contre de 2 vies totalement différentes :

- d'un côté la vie près de l'océan dans un petit village en france

- de l'autre la vie dans une métropole nord-américaine

où nous sommes-nous le plus à notre place ?? On n'en sait rien, ça dépend des moments...

et si on ne rentre pas avant le printemps 2014, on perd notre RP

Alors on reste à l'écoute d'éventuels signes...

[elle est étonnante la vie non?]

Vraiment un beau témoignage, et très inspirant. On a nous aussi le "cul entre 2 chaises", et on doit se décider à retourner au QC avant le printemps prochain. On attend un déclic, un événement, ou n'importe quoi mais en attendant, c'est 50/50...

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[Quel est votre seuil de tolérance ?]

Voilà un post qui pose les bonnes questions... A mon tour !

1. Combien de temps êtes-vous prêts à endurer un travail très en dessous de vos qualifications? Cinq mois? Cinq ans?

Le temps qu'il faut... Pour ma part, j'ai une maitrise de droit, et ne m'en suis jamais servi, ça ferait alors presque 20 ans que j'occupe des postes en dessous de mes qualifications . Quand je suis arrivé à Montréal en 2008, j'ai fait une jobine pendant 1 mois, puis suis reparti aux études (à 37 ans).

2. Supporteriez-vous de vivre de l’aide sociale, parce que vos diplômes ont autant de valeur que des torchons aux yeux des employeurs canadiens? Si oui, combien de temps supporterez-vous ce chèque maudit?

Difficile de répondre, mais dans un passage difficile, pourquoi pas ? c'est peut-être pas glorieux, mais ce n'est qu'un "retour de taxes", et tout immigrant est un contribuable, dès qu'il pose le pied au Canada (et consomme...).

3. Si vous deviez refaire vos études, jusqu’où pouvez-vous aller? Retourner au secondaire? Au cégep? Recommencer l’université à zéro?

Je suis retourné au cégep pour une AEC. Ma meilleure idée !

4. Êtes-vous capables de vivre dans un logement trop froid, mal isolé des bruits des voisins, ou avoir des coquerelles dans la maison?

Non, et le logement influe directement sur le moral, un point à privilégier

5. Combien de temps toléreriez-vous que vos enfants soient victimes d’intimidation, parce qu’ils fréquentent une école mal cotée et que vous n’avez ni les moyens de les mettre au privé, ni les moyens de déménager?

Pas longtemps, le temps de tout faire pour changer d'endroit...

6. À combien de maudit Français, sale arabe, sale nègre allez-vous résister?

Pas vu la queue d'un en 2,5 ans à Montréal. Faut dire que j'essaie de contrôler mon arrogance de "maudit Français"

7. Êtes-vous capables d’accepter de vous retrouver seuls au monde, loin de la famille (on sait tous que les « amis » s’éclipsent vite en cas de pépin) alors que votre conjoint(e) vient d’être diagnostiquée d’un cancer, ou votre bébé du syndrome de Rett?

Non, ça a été dur, au point de rentrer en France

8. Considérant les questions précédentes (on peut en trouver d’autres facilement), qu’est-ce que ça vous prendrait pour vous dire: "Pu capable, j'ai mon es... de voyage" et retourner au pays ou vous en aller à Calgary?

On l'a fait, on est rentré depuis 2 ans, mais on avait gardé notre maison en France : une porte de secours appréciable....

Maintenant, on se demande si on doit pas retourner au QC, mais après avoir vendu la maison cette fois.

[Je souhaite quitter la France pour venir au Québec]

Mon conseil si tu veux trouver du travail dans les TI au QC : retourne aux études ! Une AEC (attestation d'études collégiale) d'un an (par ex, ou l'université), te facilitera l'entrée sur le marché. Tu peux même bénéficier du programme "Prêts et Bourses" du gouvernement pour t'aider à financer tes études (je l'ai fait, à 37 ans !).Rien de tel qu'un diplôme Canadien, même modeste pour trouver un vrai boulot. Et puis le bilinguisme à travailler, un autre atout, surtout à Montréal. Bonne chance !

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[Éducation : FR ou QC ?]

J'aimerai bien relancer le sujet du ritalin

Je t'invite à ouvrir un post sur ce sujet. Ça m'intéresse aussi, si on peut éviter fessées et autres douceurs éducatives grâce à une pillule, je suis preneur

[Éducation : FR ou QC ?]

Bonjour à tous ! Je lance ce sujet plus particulièrement aux parents de mouflets scolarisés au Québec... Est-ce qu'il est (toujours) vrai que la confiance en soi est une priorité en matière d'éducation ? Je veux dire plus qu'en France en tout cas, où l'ambiance est plus à la discipline et au remplissage de nos chères petites têtes blondes. On envisage en effet de retourner au QC, en priorité pour le climat largement plus "bienveillant" envers les enfants. Est-ce toujours le cas ? pour info, j'étais largement favorable au style d'éducation "à la Française" avant de vivre quelques années à Montréal, et maintenant que je suis "rentré au pays", me voilà choqué, voir ulcéré de voir comment on parle aux enfants ici...

[achat condo]

Bonjour,

pour ma part, j'ai utilisé paypal : un compte paypal lié à un compte au Canada, et un autre lié à un compte en France.

Virement entre les 2 comptes facile, mais je ne me rappelle plus les frais/taux.

De toute façon, ils se paient soit sur les frais, soit sur les taux où les deux !

[Entre 2 chaises...]

Bonjour à Tous !

Après avoir beaucoup fréquenté le forum en spectateur, j'ai envie de contribuer et partager...

Voici une petite description de notre situation : couple de voyageurs, aujourd'hui dans la quarantaine, nous avons décidé en 2006 d'immigrer au Canada, un peu comme plan B d'une immigration en Australie avortée ("ça a l'air d'être comme l'Australie, mais en froid !").

Et ce sans voyage préparatoire (à déconseiller bien sûr, mais pas infaisable...).

On a pris notre temps pour faire les papiers, et on a débarqué en octobre 2008 à Montréal, tout en gardant notre maison en France, comme "parachute".

on y a passé 2 ans et demi, et nous y avons eu une petite fille très rapidement. Intégration professionnelle (après retour aux études pour reconversion) rapide et fluide. Intégration personnelle également très satisfaisante. Bref c'était "pas pire" !

mais le petit bout'chou (seul de sa génération dans nos 2 familles) manquait beaucoup aux grands-parents/tontons/tatas restés en France, et nous aussi ressentions un manque familial intense...

Lors de notre 3ème hiver, dans notre appartement sombre (attention à la luminosité dans les appartements Montréalais !), au bord de la déprime, nous avons décidé de rentrer en France.

En juin 2011, nous revoilà cheu nous, nous avons retrouvé la famille, la maison, j'ai rapidement trouvé un CDI et aujourd'hui, nous sommes de nouveau en questionnement : faut-il retourner à Montréal avant de griller notre Résidence permanente ?

Le Québec nous a changé, et nous nous sentons décalés par rapport à nos compatriotes historiques (en particulier sur la façon de voir les enfants, ne parlons pas de la morosité, la "Crise" et tout'le kit qui colle à la majorité des Français...)

Voilà où nous en sommes ! On s'tâte !

Lolo, Dodo et Marie