Le Devoir, 8 février 2021, Sarah S. Champagne   Plus d’une dizaine de résidents permanents ont confié au Devoir qu’ils patientent depuis 4 à 12 mois pour recevoir cette preuve de leur statut. Ces délais ont des conséquences réelles sur leur vie, dénoncent-ils. Pour Mohamed Amine Daoud, cette attente a signifié la rupture d’une relation amoureuse. Arrivé en 2013 pour décrocher une maîtrise en génie aérospatial, il a vécu avec plusieurs permis différents avant d’obtenir la résidence