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l'école au Québec.


grizzli

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http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebe...urs-efforts.php

Payer les élèves pour récompenser leurs efforts ?

Plusieurs Québécois souhaiteraient que les élèves soient payés par le gouvernement pour leur présence assidue à l'école et pour leurs bons résultats scolaires. Une telle initiative financière existe dans certaines écoles américaines et canadiennes et les citoyens québécois y sont intéressés, révèle un sondage Angus Reid réalisé exclusivement pour La Presse.

La firme Angus Reid a interrogé 800 adultes québécois sur leur perception de l'éducation au Québec. Le sondage, qui présente une marge d'erreur de 3,5%, 19 fois sur 20, s'est surtout attardé à la question du décrochage scolaire.

Avec un taux de décrochage de 31%, le Québec est l'une des pires provinces canadiennes à ce chapitre. Quand on leur demande pourquoi leur province fait si piètre figure, 29% des Québécois estiment que les politiques provinciales en matière d'éducation font fausse route.

«Ça ne m'étonne pas du tout. On sait que le taux de décrochage est mauvais depuis des années au Québec, mais rien ne change. Le gouvernement doit retrousser ses manches et s'attaquer au problème», dit la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), Manon Bernard.

Pour les autres répondants, le fort taux de décrochage du Québec est plutôt imputable au manque d'engagement des parents (19%), au programme éducatif dépassé (12%), au trop fort nombre d'élèves par classe (12%) ou au manque d'argent dans les écoles (9%). «Présentement, il manque une vision cohérente pour l'éducation. Le gouvernement met plein de mesures en place, mais sans résultat. Ça prend un seul plan global, qui marche», croit Mme Bernard.

Pour le président du groupe de travail sur le décrochage, Jacques Ménard, il est impossible de cibler un seul coupable. «L'éducation est moins valorisée ici. Mais on ne peut pas dire que c'est la faute seulement des parents ou du gouvernement. Tout le monde est responsable, dit-il. Oui, les programmes d'études pourraient être un peu plus stimulants, mais il n'y a pas juste une explication.»

Incitatifs financiers

Pour près de la moitié des Québécois qui ont des enfants dans le système scolaire ou qui fréquentent eux-mêmes des institutions scolaires, une bonne solution pour lutter contre le décrochage serait de rémunérer les élèves pour leur présence et leurs bons résultats. Les répondants qui n'ont pas de lien avec les institutions scolaires sont un peu moins enthousiastes envers cette initiative, qu'ils n'appuient qu'à 43%.

Le quartier très défavorisé de Regent Park à Toronto a déjà adopté une politique pour diminuer le décrochage en «payant» les élèves. Le programme, chapeauté par l'organisme Passeport pour ma réussite Canada, est en place depuis septembre 2001. Depuis, les résultats sont spectaculaires. Le taux de décrochage des élèves de Regent Park est passé de 56% à 10%. L'absentéisme est tombé de moitié et le nombre d'inscriptions à l'université est passé de 20% à 80%.

Au Québec, l'organisme Toujours ensemble mène depuis 2007 un projet semblable auprès de 127 élèves de Verdun. Le porte-parole de Toujours ensemble, Mathieu Sage, explique que le programme ne «paie pas directement les élèves». «Pour chacun, on met de côté 500$ par année du secondaire. Quand ils finissent leur cinquième secondaire, chacun a 2500?$ de côté. Mais cet argent ne leur est donné que s'ils continuent leurs études. C'est un peu comme une bourse», illustre-t-il.

Le programme offre aussi du tutorat et un soutien social et financier (de l'aide pour l'achat de matériel scolaire, par exemple). En tout, environ 3500$ par élève sont dépensés chaque année. Il est encore trop tôt pour dire si le programme remporte un franc succès. «Mais les professeurs remarquent déjà que nos jeunes font mieux leurs devoirs et qu'ils sont mieux organisés», note M. Sage.

Québec pourrait-il songer à appliquer des programmes comme celui de Toujours ensemble à la grandeur de la province? «Pas nécessairement, dit M. Sage. Parce que c'est très coûteux. Mais dans certains quartiers, c'est sûr que ce serait bénéfique.»

Pour Jacques Ménard, l'argent ne devrait pas être le seul incitatif à la scolarité. Il cite en exemple l'Ontario, qui a légiféré pour faire passer l'âge obligatoire de scolarité de 16 ans à 18 ans. «Au Québec, on n'est pas forts sur les incitatifs. C'est pourtant une avenue intéressante», plaide M. Ménard.

La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a récemment annoncé qu'elle veut faire passer le taux de décrochage scolaire de 31% à 20% d'ici 2020. Pour ce faire, Québec investira 25 millions de dollars au cours des cinq prochaines années. Récemment, la ministre Courchesne a toutefois repoussé l'annonce de son Plan d'action national de lutte contre le décrochage scolaire, qui devait être présenté ce printemps, à l'automne prochain.

Modifié par grizzli
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  • Habitués

Misère. Donc nous pauvres petits chouchous d'enfants-rois devraient maintenant être payés pour faire un effort normal...

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  • Habitués

et oui les temps changent... avant on se faisait engeuler quand on etait pas sage et on faisait des conneries et c'etait juste normal de bien se comporter... maintenant on les recompense pour etre sage et avoir un comportement normal et on laisse faire quand ils fouttent la merde!!!!

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  • Habitués

c'est du n'importe quoi....surtout que cet effort, ils le font avant tout pour eux!!!!!!!!!! -_-

Modifié par cassis
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  • Habitués

Si seulement l'argent pouvait tout régler !!! :o

Maintenant c'est pour aller à l'école, d'ici quelques années ils demanderont à être payer pour bien manger, pour ne pas sortir le soir, pour faire leurs devoirs...

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  • Habitués

Jespère juste qu'ils l'appliqueront aussi à l'université, ca me ferait un peu d'argent de poche

LOL

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  • Habitués

finalement a y repenser,

dans mon cas personnel c'est plutot une bonne idée.

j'ai des enfants qui aiment l'ecole, qui sont bon en classe.

et je leurs donne de l'argent de poche de temps en temps.

si l'ecole leurs donnait cet argent a ma place ca serait cool... :D:lol:

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  • Habitués

Eh oui !

C'est un peu le revers de la médaille : beaucoup se félicitaient, sur un autre poste, de l'autonomie précoce des jeunes québécois, qui très tôt, ont des jobines leur permetant de financer leurs études (au mieux) et/ou leurs loisirs.

Le fils de mon amie Québécoise, en est pour moi le parfait exemple : dès 15 ans, il travaillait les fins de semaines et les congès scolaires dans un dépanneur : une manne financière ! À 16 ans, il trouve une blonde qu'il invite, tout naturellement à partager sa chambre dans la maison familiale. Puis, très vite, la blonde ayant une job chez Tim Horton, d'abord les fins de semaines, puis certains soir de semaine, puis tous les soirs après l'école,; l'argent s'accumule et leur permet d'acheter une voiture d'occase, puis d'envisager la location d'un petit appart à deux.

Entre temps le travail scolaire étant remplacer par le travail rémunéré qui leur fourni la manne nécessaire à leur vie à deux indépendante, c'est l'échec en secondaire 5.

Qu'à cela ne tienne, la jobine se transforme en job, chez Tim Horton, et cumulé avec une job de manoeuvre en usine, nécessaire pour soutenir leur petit train de vie qui s'amplifie : qui dit argent dit dépenses ( assurances, loyer, entretien de la voiture, carburant qui s'envole...), dit habitudes de loisirs (ski, sorties) dit envies de plus ( appartement plus grand, meubles...).Et c'est la spirale...!

Pour garder leur petite vie à deux, il leur faut de plus en plus de sous. Alors il cumule les jobs sans jours d'arrêt : job de matin, de jours, de soir, de fin de semaine : C'est à peine s'il dort la nuit ! Bien sûr qu'il ne se sent pas d'être manoeuvre et de cuire des beignes toutes sa vie (d'autant qu'un changement de direction rend les choses difficiles ! Quant aux effets de la crise : les deux se la prennent de plein fouet!), mais retourner aux études, c'est une grosse perte financière : comment l'assumer quand on est lancé dans la vie et que les charges s'accumulent déjà à 20 ans ? Retourner chez papa-maman ? Quelle régression.....

L'école , pour ses jeunes, représente donc une perte sèche difficile à assumer . Comment s'étonner alors que l'idée germe d'une rémunération pour faire concurence au travail extérieur ?

C'est vrai qu'il ne se passe pas de journée où on me demande ce que mes jeunes font comme job : Il est tellement naturel que les jeunes s'assument . Et moi d'expliquer qu'ils ont des jobs d'été, uniquement, et que le reste de l'année est exclusivement consacrée au travail scolaire. Dans le même temps, grosse explication avec mes ados pour démonter le "mirage aux alouettes" de la première paye et l'illusion de "richesse" qu'elle peut leur procurer !

Mais voilà : je suis une mère poule ancien modèle...qui n'aimerait pas particulièrement lacher ses poussins avant que leurs plumes ne soient bien en place !!!!

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  • Habitués
Eh oui !

C'est un peu le revers de la médaille : beaucoup se félicitaient, sur un autre poste, de l'autonomie précoce des jeunes québécois, qui très tôt, ont des jobines leur permetant de financer leurs études (au mieux) et/ou leurs loisirs.

Le fils de mon amie Québécoise, en est pour moi le parfait exemple : dès 15 ans, il travaillait les fins de semaines et les congès scolaires dans un dépanneur : une manne financière ! À 16 ans, il trouve une blonde qu'il invite, tout naturellement à partager sa chambre dans la maison familiale. Puis, très vite, la blonde ayant une job chez Tim Horton, d'abord les fins de semaines, puis certains soir de semaine, puis tous les soirs après l'école,; l'argent s'accumule et leur permet d'acheter une voiture d'occase, puis d'envisager la location d'un petit appart à deux.

Entre temps le travail scolaire étant remplacer par le travail rémunéré qui leur fourni la manne nécessaire à leur vie à deux indépendante, c'est l'échec en secondaire 5.

Qu'à cela ne tienne, la jobine se transforme en job, chez Tim Horton, et cumulé avec une job de manoeuvre en usine, nécessaire pour soutenir leur petit train de vie qui s'amplifie : qui dit argent dit dépenses ( assurances, loyer, entretien de la voiture, carburant qui s'envole...), dit habitudes de loisirs (ski, sorties) dit envies de plus ( appartement plus grand, meubles...).Et c'est la spirale...!

Pour garder leur petite vie à deux, il leur faut de plus en plus de sous. Alors il cumule les jobs sans jours d'arrêt : job de matin, de jours, de soir, de fin de semaine : C'est à peine s'il dort la nuit ! Bien sûr qu'il ne se sent pas d'être manoeuvre et de cuire des beignes toutes sa vie (d'autant qu'un changement de direction rend les choses difficiles ! Quant aux effets de la crise : les deux se la prennent de plein fouet!), mais retourner aux études, c'est une grosse perte financière : comment l'assumer quand on est lancé dans la vie et que les charges s'accumulent déjà à 20 ans ? Retourner chez papa-maman ? Quelle régression.....

L'école , pour ses jeunes, représente donc une perte sèche difficile à assumer . Comment s'étonner alors que l'idée germe d'une rémunération pour faire concurence au travail extérieur ?

C'est vrai qu'il ne se passe pas de journée où on me demande ce que mes jeunes font comme job : Il est tellement naturel que les jeunes s'assument . Et moi d'expliquer qu'ils ont des jobs d'été, uniquement, et que le reste de l'année est exclusivement consacrée au travail scolaire. Dans le même temps, grosse explication avec mes ados pour démonter le "mirage aux alouettes" de la première paye et l'illusion de "richesse" qu'elle peut leur procurer !

Mais voilà : je suis une mère poule ancien modèle...qui n'aimerait pas particulièrement lacher ses poussins avant que leurs plumes ne soient bien en place !!!!

:good:

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Eh oui !

C'est un peu le revers de la médaille : beaucoup se félicitaient, sur un autre poste, de l'autonomie précoce des jeunes québécois, qui très tôt, ont des jobines leur permetant de financer leurs études (au mieux) et/ou leurs loisirs.

Le fils de mon amie Québécoise, en est pour moi le parfait exemple : dès 15 ans, il travaillait les fins de semaines et les congès scolaires dans un dépanneur : une manne financière ! À 16 ans, il trouve une blonde qu'il invite, tout naturellement à partager sa chambre dans la maison familiale. Puis, très vite, la blonde ayant une job chez Tim Horton, d'abord les fins de semaines, puis certains soir de semaine, puis tous les soirs après l'école,; l'argent s'accumule et leur permet d'acheter une voiture d'occase, puis d'envisager la location d'un petit appart à deux.

Entre temps le travail scolaire étant remplacer par le travail rémunéré qui leur fourni la manne nécessaire à leur vie à deux indépendante, c'est l'échec en secondaire 5.

Qu'à cela ne tienne, la jobine se transforme en job, chez Tim Horton, et cumulé avec une job de manoeuvre en usine, nécessaire pour soutenir leur petit train de vie qui s'amplifie : qui dit argent dit dépenses ( assurances, loyer, entretien de la voiture, carburant qui s'envole...), dit habitudes de loisirs (ski, sorties) dit envies de plus ( appartement plus grand, meubles...).Et c'est la spirale...!

Pour garder leur petite vie à deux, il leur faut de plus en plus de sous. Alors il cumule les jobs sans jours d'arrêt : job de matin, de jours, de soir, de fin de semaine : C'est à peine s'il dort la nuit ! Bien sûr qu'il ne se sent pas d'être manoeuvre et de cuire des beignes toutes sa vie (d'autant qu'un changement de direction rend les choses difficiles ! Quant aux effets de la crise : les deux se la prennent de plein fouet!), mais retourner aux études, c'est une grosse perte financière : comment l'assumer quand on est lancé dans la vie et que les charges s'accumulent déjà à 20 ans ? Retourner chez papa-maman ? Quelle régression.....

L'école , pour ses jeunes, représente donc une perte sèche difficile à assumer . Comment s'étonner alors que l'idée germe d'une rémunération pour faire concurence au travail extérieur ?

C'est vrai qu'il ne se passe pas de journée où on me demande ce que mes jeunes font comme job : Il est tellement naturel que les jeunes s'assument . Et moi d'expliquer qu'ils ont des jobs d'été, uniquement, et que le reste de l'année est exclusivement consacrée au travail scolaire. Dans le même temps, grosse explication avec mes ados pour démonter le "mirage aux alouettes" de la première paye et l'illusion de "richesse" qu'elle peut leur procurer !

Mais voilà : je suis une mère poule ancien modèle...qui n'aimerait pas particulièrement lacher ses poussins avant que leurs plumes ne soient bien en place !!!!

Je suis bien d'accord avec toi ;) Je préfèrerai encore me sacrifier moi et garder mes enfants à la maison jusqu'à 25 ans plutôt que de les voir hypothéquer leur avenir ;) Trop d'autonomie trop tôt n'est pas forcément toujours une bonne chose... la preuve...

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  • Habitués

Le décrochage scolaire au Québec est le plus élevé au Canada. Les jeunes vivant dans un milieu défavorisé et sous-scolarisé comme les familles monoparentales et les immigrants, ont plus de risques dabandonner lécole. Ces jeunes reçoivent peu dencouragement de la part de leurs parents. Les jeunes décrochent parce quils ne sont pas motivés. Il faudrait donc miser sur les encouragements du milieu scolaire et contribuer à leur faire aimer lécole par les récompenses, comme largent. Les enfants font les activités pour obtenir la récompense Ça a donné déjà de bons résultats en Ontario.

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  • Habitués

on aura tout vu, autant leur donner le bac a la naissance :lol:

cela coutera moins cher :blink:

Modifié par théglacé
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  • Habitués
Le décrochage scolaire au Québec est le plus élevé au Canada. Les jeunes vivant dans un milieu défavorisé et sous-scolarisé comme les familles monoparentales et les immigrants, ont plus de risques dabandonner lécole. Ces jeunes reçoivent peu dencouragement de la part de leurs parents. Les jeunes décrochent parce quils ne sont pas motivés. Il faudrait donc miser sur les encouragements du milieu scolaire et contribuer à leur faire aimer lécole par les récompenses, comme largent. Les enfants font les activités pour obtenir la récompense Ça a donné déjà de bons résultats en Ontario.

tu proposes donc tes impots merci d avance

mais ou va t on, c est a chaque parent de prendre ses responsabilités envers ses enfants et de les récompenser comme il se doit......... :mellow:

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Le décrochage scolaire au Québec est le plus élevé au Canada. Les jeunes vivant dans un milieu défavorisé et sous-scolarisé comme les familles monoparentales et les immigrants, ont plus de risques dabandonner lécole. Ces jeunes reçoivent peu dencouragement de la part de leurs parents. Les jeunes décrochent parce quils ne sont pas motivés. Il faudrait donc miser sur les encouragements du milieu scolaire et contribuer à leur faire aimer lécole par les récompenses, comme largent. Les enfants font les activités pour obtenir la récompense Ça a donné déjà de bons résultats en Ontario.

tu proposes donc tes impots merci d avance

mais ou va t on, c est a chaque parent de prendre ses responsabilités envers ses enfants et de les récompenser comme il se doit......... :mellow:

je suis completement d'accord avec toi mais il faut aussi se dire que certaines familles ne peuvent pas se le permettre donc pourquoi ne pas les aider ?

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  • Habitués

Il me semble que la seule motivation par l'argent est un nivellement par le bas.

Nos jeunes valent la peine qu'on leur parle de réussite, de dépassement de soi, d'effort, de respect de soi même, de l'intèrêt qu'il y a pour eux, pour leur personnalité, pour leur avenir, à aller au bout de leur capacité.

La socièté actuelle a tendance à vouloir les rabaisser au rôle de "bête à fric" !

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Le décrochage scolaire au Québec est le plus élevé au Canada. Les jeunes vivant dans un milieu défavorisé et sous-scolarisé comme les familles monoparentales et les immigrants, ont plus de risques dabandonner lécole. Ces jeunes reçoivent peu dencouragement de la part de leurs parents. Les jeunes décrochent parce quils ne sont pas motivés. Il faudrait donc miser sur les encouragements du milieu scolaire et contribuer à leur faire aimer lécole par les récompenses, comme largent. Les enfants font les activités pour obtenir la récompense Ça a donné déjà de bons résultats en Ontario.

tu proposes donc tes impots merci d avance

mais ou va t on, c est a chaque parent de prendre ses responsabilités envers ses enfants et de les récompenser comme il se doit......... :mellow:

je suis completement d'accord avec toi mais il faut aussi se dire que certaines familles ne peuvent pas se le permettre donc pourquoi ne pas les aider ?

pourquoi ne pas plutot demander aux parents de s investir un peu plus et / ou proposer aux enfants des cours supplémentaires pour se remettre a niveaux.....

c est sure qu il faut les aider mais donner de l argent n arrangera rien, nous nous étions récompensés avec des images ou des sorties scolaires et on était fier quand on avait l autorisation d y aller .....je pense qu il y a certainement d autre moyen pour motiver nos enfants

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Le décrochage scolaire au Québec est le plus élevé au Canada. Les jeunes vivant dans un milieu défavorisé et sous-scolarisé comme les familles monoparentales et les immigrants, ont plus de risques dabandonner lécole. Ces jeunes reçoivent peu dencouragement de la part de leurs parents. Les jeunes décrochent parce quils ne sont pas motivés. Il faudrait donc miser sur les encouragements du milieu scolaire et contribuer à leur faire aimer lécole par les récompenses, comme largent. Les enfants font les activités pour obtenir la récompense Ça a donné déjà de bons résultats en Ontario.

tu proposes donc tes impots merci d avance

mais ou va t on, c est a chaque parent de prendre ses responsabilités envers ses enfants et de les récompenser comme il se doit......... :mellow:

Cher contribuable

Un décrocheur coûte à la société pas moins dun demi-million de dollars.

Selon le Centre canadien sur lapprentissage, le décrochage des élèves de secondaire au Canada coûte 37 milliards de dollars par année aux gouvernements.

L'organisme établit un lien direct entre le décrochage et la santé, les revenus d'emploi, la productivité économique, la criminalité et l'aide sociale. Presque la moitié, soit 43%, des bénéficiaires de l'aide sociale au pays n'ont pas terminé leur secondaire.

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Payer les élèves pour récompenser leurs efforts ?

Plusieurs Québécois souhaiteraient que les élèves soient payés par le gouvernement pour leur présence assidue à l'école et pour leurs bons résultats scolaires. Une telle initiative financière existe dans certaines écoles américaines et canadiennes et les citoyens québécois y sont intéressés, révèle un sondage Angus Reid réalisé exclusivement pour La Presse.

La firme Angus Reid a interrogé 800 adultes québécois sur leur perception de l'éducation au Québec. Le sondage, qui présente une marge d'erreur de 3,5%, 19 fois sur 20, s'est surtout attardé à la question du décrochage scolaire.

Avec un taux de décrochage de 31%, le Québec est l'une des pires provinces canadiennes à ce chapitre. Quand on leur demande pourquoi leur province fait si piètre figure, 29% des Québécois estiment que les politiques provinciales en matière d'éducation font fausse route.

«Ça ne m'étonne pas du tout. On sait que le taux de décrochage est mauvais depuis des années au Québec, mais rien ne change. Le gouvernement doit retrousser ses manches et s'attaquer au problème», dit la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), Manon Bernard.

Pour les autres répondants, le fort taux de décrochage du Québec est plutôt imputable au manque d'engagement des parents (19%), au programme éducatif dépassé (12%), au trop fort nombre d'élèves par classe (12%) ou au manque d'argent dans les écoles (9%). «Présentement, il manque une vision cohérente pour l'éducation. Le gouvernement met plein de mesures en place, mais sans résultat. Ça prend un seul plan global, qui marche», croit Mme Bernard.

Pour le président du groupe de travail sur le décrochage, Jacques Ménard, il est impossible de cibler un seul coupable. «L'éducation est moins valorisée ici. Mais on ne peut pas dire que c'est la faute seulement des parents ou du gouvernement. Tout le monde est responsable, dit-il. Oui, les programmes d'études pourraient être un peu plus stimulants, mais il n'y a pas juste une explication.»

Incitatifs financiers

Pour près de la moitié des Québécois qui ont des enfants dans le système scolaire ou qui fréquentent eux-mêmes des institutions scolaires, une bonne solution pour lutter contre le décrochage serait de rémunérer les élèves pour leur présence et leurs bons résultats. Les répondants qui n'ont pas de lien avec les institutions scolaires sont un peu moins enthousiastes envers cette initiative, qu'ils n'appuient qu'à 43%.

Le quartier très défavorisé de Regent Park à Toronto a déjà adopté une politique pour diminuer le décrochage en «payant» les élèves. Le programme, chapeauté par l'organisme Passeport pour ma réussite Canada, est en place depuis septembre 2001. Depuis, les résultats sont spectaculaires. Le taux de décrochage des élèves de Regent Park est passé de 56% à 10%. L'absentéisme est tombé de moitié et le nombre d'inscriptions à l'université est passé de 20% à 80%.

Au Québec, l'organisme Toujours ensemble mène depuis 2007 un projet semblable auprès de 127 élèves de Verdun. Le porte-parole de Toujours ensemble, Mathieu Sage, explique que le programme ne «paie pas directement les élèves». «Pour chacun, on met de côté 500$ par année du secondaire. Quand ils finissent leur cinquième secondaire, chacun a 2500?$ de côté. Mais cet argent ne leur est donné que s'ils continuent leurs études. C'est un peu comme une bourse», illustre-t-il.

Le programme offre aussi du tutorat et un soutien social et financier (de l'aide pour l'achat de matériel scolaire, par exemple). En tout, environ 3500$ par élève sont dépensés chaque année. Il est encore trop tôt pour dire si le programme remporte un franc succès. «Mais les professeurs remarquent déjà que nos jeunes font mieux leurs devoirs et qu'ils sont mieux organisés», note M. Sage.

Québec pourrait-il songer à appliquer des programmes comme celui de Toujours ensemble à la grandeur de la province? «Pas nécessairement, dit M. Sage. Parce que c'est très coûteux. Mais dans certains quartiers, c'est sûr que ce serait bénéfique.»

Pour Jacques Ménard, l'argent ne devrait pas être le seul incitatif à la scolarité. Il cite en exemple l'Ontario, qui a légiféré pour faire passer l'âge obligatoire de scolarité de 16 ans à 18 ans. «Au Québec, on n'est pas forts sur les incitatifs. C'est pourtant une avenue intéressante», plaide M. Ménard.

La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a récemment annoncé qu'elle veut faire passer le taux de décrochage scolaire de 31% à 20% d'ici 2020. Pour ce faire, Québec investira 25 millions de dollars au cours des cinq prochaines années. Récemment, la ministre Courchesne a toutefois repoussé l'annonce de son Plan d'action national de lutte contre le décrochage scolaire, qui devait être présenté ce printemps, à l'automne prochain.

euh, c'est une joke ou quoi la?

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Jespère juste qu'ils l'appliqueront aussi à l'université, ca me ferait un peu d'argent de poche

LOL

;)

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