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pathétique !


grizzli

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Je croyais que vous le saviez déjà que la mobilité entre les provinces n'était pas automatique puisque les diplômes ne sont pas reconnus partout dans le Canada.

Je le savais. C'est le cas pour plein de professions. Les médecins notamment.

Pour les médecins, d'après ce que j'ai lu, je crois pas, non.

Je ne pense pas qu'un médecin du Québec qui n'a pas sa certif "Collège Royal des médecins du Canada" puisse exercer hors Québec.

Red

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Je pense qu'une infirmière du Québec ne peut pas exercer son métier ailleurs qu'au Québec. Ma fille a fait un an et demi de DEC Soins infirmiers et veut reprendre un BAC en soins infirmiers au NB. Aucun de ses cours réussis ne sont validés, ni reconnus, car ils ont été passés au Québec. Par contre, une infirmière d'une autre province que le Québec peut venir travailleur ici sans problèmes. Le contraire est faux puisque qu'avant, il y avait un examen ou cours qui permettait à une infirmière du Québec de se mettre au niveau d'ici. Aujourd'hui, il n'existe plus, donc ça doit être difficile pour une infirmière du Québec de bouger :ph34r:

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Je pense qu'une infirmière du Québec ne peut pas exercer son métier ailleurs qu'au Québec. Ma fille a fait un an et demi de DEC Soins infirmiers et veut reprendre un BAC en soins infirmiers au NB. Aucun de ses cours réussis ne sont validés, ni reconnus, car ils ont été passés au Québec. Par contre, une infirmière d'une autre province que le Québec peut venir travailleur ici sans problèmes. Le contraire est faux puisque qu'avant, il y avait un examen ou cours qui permettait à une infirmière du Québec de se mettre au niveau d'ici. Aujourd'hui, il n'existe plus, donc ça doit être difficile pour une infirmière du Québec de bouger :ph34r:

Ben comme je l'ai marqué plus haut... apparemment pas si difficile que cela puisque pas mal d'entre elle en outaouais filent en ontario. Ce qui créé de gros problèmes de main d'oeuvre ici ....

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Peut-être que pour l'Ontario, c'est pas pareil. En tout cas, pour le NB, c'est comme ça.

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Je pense qu'une infirmière du Québec ne peut pas exercer son métier ailleurs qu'au Québec. Ma fille a fait un an et demi de DEC Soins infirmiers et veut reprendre un BAC en soins infirmiers au NB. Aucun de ses cours réussis ne sont validés, ni reconnus, car ils ont été passés au Québec. Par contre, une infirmière d'une autre province que le Québec peut venir travailleur ici sans problèmes. Le contraire est faux puisque qu'avant, il y avait un examen ou cours qui permettait à une infirmière du Québec de se mettre au niveau d'ici. Aujourd'hui, il n'existe plus, donc ça doit être difficile pour une infirmière du Québec de bouger :ph34r:

Les équivalences existent. Le système québécois, une fois n'est pas coutume, c'est littéralement marginalisé. Pour le bien de qui d'ailleur ? De personne et surtout pour le bien des infirmières. Le québec doit être aujourd'hui la dernière province à avoir 2 systèmes scolaires pour devenir infirmiers ! Son examen n'est pas basé sur l'examen national (ok toutes les provinces ne le reconnaissent pas non plus mais une majorité oui).

De plus, l'ordre ne coopére pas du tout dès qu'il s'agit de mobilité ou de fournir des attestations pour permettre de déménager dans une autre province. Et j'en passe... la liste est longue !

Aujoud'hui, les provinces de l'ouest (BC et AB) ont compris qu'elles devaient revoir leur politique de reconnaissance afin de s'assurer de la main d'oeuvre. Bilan : des procédures simplifiés, voir individuels et cela fonctionne. Au pire, une infirmière québécoise qui a suffisament d'expérience peut se faire accrédité en ontario... puis en BC ou AB, par equivalence réciproque alors que la reconnaissance direct QC - BC n'est pas si simple ! absurde.

Que le QC paye dignement ses infirmières et peut-être que le problème ne se posera plus.

En revanche, l'argument de bilinguisme des infirmières qui sortent aujourd'hui des bancs des écoles... désolé je préfère en rire !

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Je pense qu'une infirmière du Québec ne peut pas exercer son métier ailleurs qu'au Québec. Ma fille a fait un an et demi de DEC Soins infirmiers et veut reprendre un BAC en soins infirmiers au NB. Aucun de ses cours réussis ne sont validés, ni reconnus, car ils ont été passés au Québec. Par contre, une infirmière d'une autre province que le Québec peut venir travailleur ici sans problèmes. Le contraire est faux puisque qu'avant, il y avait un examen ou cours qui permettait à une infirmière du Québec de se mettre au niveau d'ici. Aujourd'hui, il n'existe plus, donc ça doit être difficile pour une infirmière du Québec de bouger :ph34r:

Non, c'est pas ça. C'est que le québec est le seul endroit au Canada où un diplôme universitaire n'est pas requis pour devenir infirmière(en fait, il y a peut-être également une autre province dans cette situation mais je ne me rappelle plus laquelle). Le revers de la médaille c'est que les infirmières qui n'ont fait qu'un dec ne sont pas reconnu partout au Canada. Mais au Québec c'est tout de même possible de faire un bac ou un dec-bac pour devenir infirmière et ainsi être reconnu partout. L'avantage du dec c'est qu'il est beaucoup moins cher et beaucoup plus rapide à faire que le bac.

Il y a beaucoup d'infirmières qui n'ont fait qu'un dec qui décident, quelques années plus tard, retourner à l'université à temps partiel pour compléter un bac et ainsi, avoir de meilleures chances de promotion.

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Peut-être que pour l'Ontario, c'est pas pareil. En tout cas, pour le NB, c'est comme ça.

Le même problème se pose dans d'autres professions. Dans mon travail, nous voyons souvent des étudiants résidents du Québec fraîchement diplômés de l'Ontario (Algonquins de l'Abitibi-Témiscamingue) ou du Nouveau-Brunswick (les MicMacs de la Gaspésie) qui ne peuvent pas travailler dans leur province de résidence, le Québec. Par exemple, nos diplômés en camionnage et machineries lourdes en Ontario qui doivent repasser leur permis de conduire auprès de la SAAQ. Il fallait que les provinces mettent fin à cet absurdistan. Quant à ceux qui chialent, qu'ils chialent, quand ils auront fini de chialer ils vont s'ajuster, pénurie de main-d'oeuvre oblige.

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Il fallait que les provinces mettent fin à cet absurdistan. Quant à ceux qui chialent, qu'ils chialent, quand ils auront fini de chialer ils vont s'ajuster, pénurie de main-d'oeuvre oblige.
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Peut-être que pour l'Ontario, c'est pas pareil. En tout cas, pour le NB, c'est comme ça.

Le même problème se pose dans d'autres professions. Dans mon travail, nous voyons souvent des étudiants résidents du Québec fraîchement diplômés de l'Ontario (Algonquins de l'Abitibi-Témiscamingue) ou du Nouveau-Brunswick (les MicMacs de la Gaspésie) qui ne peuvent pas travailler dans leur province de résidence, le Québec. Par exemple, nos diplômés en camionnage et machineries lourdes en Ontario qui doivent repasser leur permis de conduire auprès de la SAAQ. Il fallait que les provinces mettent fin à cet absurdistan. Quant à ceux qui chialent, qu'ils chialent, quand ils auront fini de chialer ils vont s'ajuster, pénurie de main-d'oeuvre oblige.

Mais Angela, là tu exagères !!!

Pourquoi vont-ils étudier à l'extérieur du Québec ? Ils auraient pu s'informer avant ? Sinon, ne serait-il pas aux écoles de l'Ontario ou du Nouveau-bruswick à blamer de ne pas informer les étudiants Québécois ? D'ailleurs les cours sont moins dispendieux au Québec !!!

Ouvrir la grande portes aux étudiants des autres provinces est un couteau à double tranchant, puisque ces étudiants sont très majoritairement anglophones

et contrairement aux immigrants ils n'ont pas à respecter la loi 101 pour leurs enfants. Ce n'est pas en ignorant notre vulnérabilité linguistique pour des raisons économiques que nous allons construire un Québec fort !!!

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Peut-être que pour l'Ontario, c'est pas pareil. En tout cas, pour le NB, c'est comme ça.

Le même problème se pose dans d'autres professions. Dans mon travail, nous voyons souvent des étudiants résidents du Québec fraîchement diplômés de l'Ontario (Algonquins de l'Abitibi-Témiscamingue) ou du Nouveau-Brunswick (les MicMacs de la Gaspésie) qui ne peuvent pas travailler dans leur province de résidence, le Québec. Par exemple, nos diplômés en camionnage et machineries lourdes en Ontario qui doivent repasser leur permis de conduire auprès de la SAAQ. Il fallait que les provinces mettent fin à cet absurdistan. Quant à ceux qui chialent, qu'ils chialent, quand ils auront fini de chialer ils vont s'ajuster, pénurie de main-d'oeuvre oblige.

Mais Angela, là tu exagères !!!

Pourquoi vont-ils étudier à l'extérieur du Québec ? Ils auraient pu s'informer avant ? Sinon, ne serait-il pas aux écoles de l'Ontario ou du Nouveau-bruswick à blamer de ne pas informer les étudiants Québécois ? D'ailleurs les cours sont moins dispendieux au Québec !!!

Ouvrir la grande portes aux étudiants des autres provinces est un couteau à double tranchant, puisque ces étudiants sont très majoritairement anglophones

et contrairement aux immigrants ils n'ont pas à respecter la loi 101 pour leurs enfants. Ce n'est pas en ignorant notre vulnérabilité linguistique pour des raisons économiques que nous allons construire un Québec fort !!!

En fait tu aurais dû remarquer que "mes" étudiants sont autochtones (MicMacs et Algonquins) vivant aux frontières du Québec (en Abitibi d'un bout et en Gaspésie à l'autre). Même résidants au Québec, ils éprouvent des difficultés à y compléter leurs études professionnelles car eux, ils sont anglophones et la formation professionnelle au Québec se donne en français (en dehors de Montréal). Alors ils vont chaque matin de l'autre côté de la frontière (NB et Ontario) pour étudier et reviennent le soir coucher au Québec. Quand il s'agit de travailler, bien sûr qu'ils préfèreraient travailler chez eux, au Québec. Sauf que leurs qualifications ne sont pas reconnues au Québec. Tu as compris maintenant l'absurdité de la chose? On ne peut pas angliciser tout un cégep pour quelques étudiants anglophones, ce qui est logique. Donc on leur demande d'aller voir ailleurs. Puis une fois diplômés, ils ne demandent qu'à travailler pour une province qui n'a pas eu à dépenser pour leur éducation. mais là non plus, on n'en veut pas de leurs compétences. Tu parles d'un absurdistan!

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et contrairement aux immigrants ils n'ont pas à respecter la loi 101 pour leurs enfants. Ce n'est pas en ignorant notre vulnérabilité linguistique pour des raisons économiques que nous allons construire un Québec fort !!!

ben oui le quebec fort par sa langue... c'Est bien beau d'y croire deja la reconnaissance des diplomes entres provinces ca va mal, entre pays on n'en parle pas... mais quand un immigrant veux, je dis bien veux apprendre son metier en français, on l'en empeche!!! nous avons engagé un immigrant afghan, qui a fait son cours de charpente, il maitrise peu le français mais ne demande qu'a s'ameliorer... il voulait faire son dep en français car au quebec la construction ben.... c'Est français... et bien non son niveau a ete jugé insufisant bien que nous lui parlons uniquement en français, qu'il nous reponde uniquement en français et que nous nous comprenons ainsi... donc il a du faire son dep en anglais et maintenant ne connait que des termes que personne n'utilise... il est chanceux on prend le temps de lui expliquer et il apprend vite. mais une fois de plus l'argument de la vulnerabilité lingustique me fait rire car dans ce cas precis ce n'est pas l'immigrant qui cause la perte mais bel et bien le systeme malgré la volonté de la personne d'etudier en français!!!

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  • Habitués

La vulnerabilité linguistique devient une excuse pour ce genre de barrière.

La Loi 101 doit toujours être respecté, elle est là pour ça.

On parle des infirmiers, mais il y a plein d'autres occupations qui n'ont pas ce genre de barrière et ils ne sont pas tous déménagés en Alberta pour autant. Je n'ai pas entendu parlé de pénurie de serveurs du Tim Horton's à cause de la ruée vers l'Alberta. Ce n'est pas tout le monde qui a l'envie et le courage de changer de province. Dans le cas des infirmiers à Gatineau, ça montre que le Québec doit améliorer les conditions de travail de ses infirmiers.

Je trouve très bizarre qu'avec mon diplôme québecois je ne puisse pas travailler ailleurs au Canada.

Mais c'est comme ça, immigrer a ses avantages et ses inconvénients.

Modifié par Lleo
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  • Habitués
La vulnerabilité linguistique devient une excuse pour ce genre de barrière.

La Loi 101 doit toujours être respecté, elle est là pour ça.

On parle des infirmiers, mais il y a plein d'autres occupations qui n'ont pas ce genre de barrière et ils ne sont pas tous déménagés en Alberta pour autant. Je n'ai pas entendu parlé de pénurie de serveurs du Tim Horton's à cause de la ruée vers l'Alberta. Ce n'est pas tout le monde qui a l'envie et le courage de changer de province. Dans le cas des infirmiers à Gatineau, ça montre que le Québec doit améliorer les conditions de travail de ses infirmiers.

Je trouve très bizarre qu'avec mon diplôme québecois je ne puisse pas travailler ailleurs au Canada.

Mais c'est comme ça, immigrer a ses avantages et ses inconvénients.

Ben! Maintenant, ce n'est plus un problème d'immigrant ou non, on est bel et bien pris avec un problème canadien. Tu vois, une infirmière native de Montréal est bilingue. Elle pourrait gagner 15K de plus ailleurs. Et elle s'en va. Un médecin fait de même, un pharmacien suit, un ingénieur, et ainsi de suite. Sauf qu'au Québec, non seulement on ne peut pas attirer les travailleurs du Manitoba ou de Terre-Neuve. D'une part les salaires ne sont pas compétitifs. D'autre part, pas sûre qu'ils puissent travailler en français. La solution? Trouver comment garder les travailleurs québécois ici, parce qu'on ne les forme pas pour les perdre. Le Québec parvenait à s'en sortir assez bien dans le jeu des migrations interprovinciales, mais là je crois que ça va barder si on se contente de chialer sans rien faire d'autre.

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  • Habitués
La vulnerabilité linguistique devient une excuse pour ce genre de barrière.

La Loi 101 doit toujours être respecté, elle est là pour ça.

On parle des infirmiers, mais il y a plein d'autres occupations qui n'ont pas ce genre de barrière et ils ne sont pas tous déménagés en Alberta pour autant. Je n'ai pas entendu parlé de pénurie de serveurs du Tim Horton's à cause de la ruée vers l'Alberta. Ce n'est pas tout le monde qui a l'envie et le courage de changer de province. Dans le cas des infirmiers à Gatineau, ça montre que le Québec doit améliorer les conditions de travail de ses infirmiers.

Je trouve très bizarre qu'avec mon diplôme québecois je ne puisse pas travailler ailleurs au Canada.

Mais c'est comme ça, immigrer a ses avantages et ses inconvénients.

Salut,

Pour les infirmiers de Gatineau je dirais surtout les conditions de rémunération. Car dans cet absurdistan où les corporatismes se sont protégés avec des barrières non commerciales, on se retrouve parfois à mettre en compétition le même marché au détriment des usagers...

Ici à Gatineau, les gens savent qu'en allant en Ontario (soit traverser un pont) le salaire devient soudainement plus haut.... Conditions égales, travail identique.... meilleur salaire, faut être cave pour pas faire 5 minutes de trajet en plus. On peut se mettre à leur place un instant que ce soit infirmiers ou médecins les salaires sont pas tip top au Québec... Donc pourquoi pas... quand c'est ton portefeuille tu agis... Bref malgré les barrières ils vont quand même ailleurs.

L'avantage de la levée des ces barrières, sera donc de mettre clairement les acteurs du monde de la santé devant leur responsabilités. Ils veulent pas que les infirmiers se barrent, ben qu'on les payent plus. Quitte à expliquer la situation convenablement aux contribuables, et dire que la santé coutera un peu plus cher. Et si retenir suffit pas à avoir la main d'oeuvre nécessaire, il va falloir songer à prendre ailleurs d'abord au Canada, ensuite à l'étranger.... Mais pour l'étranger, on retourne au corporatisme qui bloquera les reconnaissances.

Finalement ces propos qui affirment la fin du monde avec l'ouverture du marché canadien de l'emploi ne sont pas sans me rappeler les craintes avant le marché commun, avant la suppression des frontières.

Pour terminer, je dirais que des propos prédisant la fin du monde de la part des organismes qui ont institué et entretenu ces barrières n'ont rien de surprenant.Et si on demandais ce qu'en pensent les patients?! Bien sûr qu'ils tentent tous de tirer la couverture à eux. Comme le ferait un docker marseillais à l'aube d'une négociation pour la mise en concurrence des activités portuaires. Il prédira la fin du monde dans les ports français, alors qu'ils sont justement en train de crever à cause du manque de concurrence et de la gestion antédiluvienne. C'est kif kif ici avec les ordres et autres syndicats, qui ont surtout peur de voir des étrangers (du ROC en plus c'est pire que tout) venir prendre leur petit marché bien bien protégé.

amic

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  • Habitués
La vulnerabilité linguistique devient une excuse pour ce genre de barrière.

La Loi 101 doit toujours être respecté, elle est là pour ça.

On parle des infirmiers, mais il y a plein d'autres occupations qui n'ont pas ce genre de barrière et ils ne sont pas tous déménagés en Alberta pour autant. Je n'ai pas entendu parlé de pénurie de serveurs du Tim Horton's à cause de la ruée vers l'Alberta. Ce n'est pas tout le monde qui a l'envie et le courage de changer de province. Dans le cas des infirmiers à Gatineau, ça montre que le Québec doit améliorer les conditions de travail de ses infirmiers.

Je trouve très bizarre qu'avec mon diplôme québecois je ne puisse pas travailler ailleurs au Canada.

Mais c'est comme ça, immigrer a ses avantages et ses inconvénients.

Salut,

Pour les infirmiers de Gatineau je dirais surtout les conditions de rémunération. Car dans cet absurdistan où les corporatismes se sont protégés avec des barrières non commerciales, on se retrouve parfois à mettre en compétition le même marché au détriment des usagers...

Ici à Gatineau, les gens savent qu'en allant en Ontario (soit traverser un pont) le salaire devient soudainement plus haut.... Conditions égales, travail identique.... meilleur salaire, faut être cave pour pas faire 5 minutes de trajet en plus. On peut se mettre à leur place un instant que ce soit infirmiers ou médecins les salaires sont pas tip top au Québec... Donc pourquoi pas... quand c'est ton portefeuille tu agis... Bref malgré les barrières ils vont quand même ailleurs.

L'avantage de la levée des ces barrières, sera donc de mettre clairement les acteurs du monde de la santé devant leur responsabilités. Ils veulent pas que les infirmiers se barrent, ben qu'on les payent plus. Quitte à expliquer la situation convenablement aux contribuables, et dire que la santé coutera un peu plus cher. Et si retenir suffit pas à avoir la main d'oeuvre nécessaire, il va falloir songer à prendre ailleurs d'abord au Canada, ensuite à l'étranger.... Mais pour l'étranger, on retourne au corporatisme qui bloquera les reconnaissances.

Finalement ces propos qui affirment la fin du monde avec l'ouverture du marché canadien de l'emploi ne sont pas sans me rappeler les craintes avant le marché commun, avant la suppression des frontières.

Pour terminer, je dirais que des propos prédisant la fin du monde de la part des organismes qui ont institué et entretenu ces barrières n'ont rien de surprenant.Et si on demandais ce qu'en pensent les patients?! Bien sûr qu'ils tentent tous de tirer la couverture à eux. Comme le ferait un docker marseillais à l'aube d'une négociation pour la mise en concurrence des activités portuaires. Il prédira la fin du monde dans les ports français, alors qu'ils sont justement en train de crever à cause du manque de concurrence et de la gestion antédiluvienne. C'est kif kif ici avec les ordres et autres syndicats, qui ont surtout peur de voir des étrangers (du ROC en plus c'est pire que tout) venir prendre leur petit marché bien bien protégé.

amic

Surtout que l'argument "nous ne pouvons pas payer mieux nos infirmiers/infirmières" ne tient absolument pas la route. Une infirmière québécoise diplômée est payé en moyenne 31$ de l'heure. Quand elle se barre pour une agence privée, elle peut gagner 55$ de l'heure, arranger ses horaires comme elle veut et mener une petite vie tranquillo entre son gagne-pain et sa famille. Sa copine restée au public, en plus de gagner moins, devra se taper en plus des urgences bondées et des heures supp à n'en plus finir. On a de l'argent pour payer des agences (je le sais, j'ai déjà travaillé pour CSP Métropolitain) mais on n'en en pas pour payer les infirmières décemment? No comprendo. J'aimerais franchement qu'on m'explique où les gestionnaires vont apprendre ce genre d'absurdités en GRH ...

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  • Habitués
Je croyais que vous le saviez déjà que la mobilité entre les provinces n'était pas automatique puisque les diplômes ne sont pas reconnus partout dans le Canada.

Je le savais. C'est le cas pour plein de professions. Les médecins notamment.

Pour les médecins, d'après ce que j'ai lu, je crois pas, non.

Je ne pense pas qu'un médecin du Québec qui n'a pas sa certif "Collège Royal des médecins du Canada" puisse exercer hors Québec.

Red

"L’organisme national de certification pour les spécialistes est le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). Pour obtenir une certification dans une spécialité du CRMCC, les diplômés doivent avoir complété le programme de formation (quatre ans ou plus) et réussi l’examen de certification. Au Canada, on compte plus de 50 spécialités certifiées.

Le site Web du CRMCC comporte des renseignements au sujet des exigences du curriculum et de ce que l'on attend des spécialistes du Canada.

Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada >>

Le Collège des médecins du Québec (CMQ) administre aussi des examens de certification pour les spécialités. Ces examens sont acceptés au Québec, au Nouveau-Brunswick, et dans certaines circonstances, dans d’autres provinces ou territoires. "

Traduire: une spécialité obtenue au Québec (CMQ) n'est pas toujours valide ailleurs qu'au QC et qu'au NB. Je pense qu'il s'agit d'une histoire de langue derrière ça.

Source: Pratique médecine.

Redflag

Peut-être, je sais pas. En tout cas, dans le cas des médecins, le Québec me semble plus ouvert aux médecins des autres provinces si je me fie à ce que j'ai copié-collé plus haut...

Surtout que l'argument "nous ne pouvons pas payer mieux nos infirmiers/infirmières" ne tient absolument pas la route. Une infirmière québécoise diplômée est payé en moyenne 31$ de l'heure. Quand elle se barre pour une agence privée, elle peut gagner 55$ de l'heure, arranger ses horaires comme elle veut et mener une petite vie tranquillo entre son gagne-pain et sa famille. Sa copine restée au public, en plus de gagner moins, devra se taper en plus des urgences bondées et des heures supp à n'en plus finir. On a de l'argent pour payer des agences (je le sais, j'ai déjà travaillé pour CSP Métropolitain) mais on n'en en pas pour payer les infirmières décemment? No comprendo. J'aimerais franchement qu'on m'explique où les gestionnaires vont apprendre ce genre d'absurdités en GRH ...

Les infirmières des agences privées n'ont pas d'avantages sociaux, donc pas d'assurances, pas de fonds de pension, pas de vacances payées, rien. Ce sont des pigistes.

Modifié par cherry
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  • Habitués

Tien, il y avait justement un reportage aujourd'hui à Radio-Canada sur les infirmières du privé qui retournent dans le public.

http://www.radio-canada.ca/radio/desautels/

(voir journée du 21 juillet)

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  • Habitués

En fait tu aurais dû remarquer que "mes" étudiants sont autochtones (MicMacs et Algonquins) vivant aux frontières du Québec (en Abitibi d'un bout et en Gaspésie à l'autre). Même résidants au Québec, ils éprouvent des difficultés à y compléter leurs études professionnelles car eux, ils sont anglophones et la formation professionnelle au Québec se donne en français (en dehors de Montréal). Alors ils vont chaque matin de l'autre côté de la frontière (NB et Ontario) pour étudier et reviennent le soir coucher au Québec. Quand il s'agit de travailler, bien sûr qu'ils préfèreraient travailler chez eux, au Québec. Sauf que leurs qualifications ne sont pas reconnues au Québec. Tu as compris maintenant l'absurdité de la chose?

Labsurdité de la chose n'est peut-être pas quils ne parlent toujours pas le francais après plusieurs siècles (quoique...)mais quils trouvent encore le moyen de se plaindre de nos lois supposément restrictives. Le respect, ça va dans les deux sens <_<

Modifié par Curieuse
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  • Habitués
Peut-être que pour l'Ontario, c'est pas pareil. En tout cas, pour le NB, c'est comme ça.

Le même problème se pose dans d'autres professions. Dans mon travail, nous voyons souvent des étudiants résidents du Québec fraîchement diplômés de l'Ontario (Algonquins de l'Abitibi-Témiscamingue) ou du Nouveau-Brunswick (les MicMacs de la Gaspésie) qui ne peuvent pas travailler dans leur province de résidence, le Québec. Par exemple, nos diplômés en camionnage et machineries lourdes en Ontario qui doivent repasser leur permis de conduire auprès de la SAAQ. Il fallait que les provinces mettent fin à cet absurdistan. Quant à ceux qui chialent, qu'ils chialent, quand ils auront fini de chialer ils vont s'ajuster, pénurie de main-d'oeuvre oblige.

Mais Angela, là tu exagères !!!

Pourquoi vont-ils étudier à l'extérieur du Québec ? Ils auraient pu s'informer avant ? Sinon, ne serait-il pas aux écoles de l'Ontario ou du Nouveau-bruswick à blamer de ne pas informer les étudiants Québécois ? D'ailleurs les cours sont moins dispendieux au Québec !!!

Ouvrir la grande portes aux étudiants des autres provinces est un couteau à double tranchant, puisque ces étudiants sont très majoritairement anglophones

et contrairement aux immigrants ils n'ont pas à respecter la loi 101 pour leurs enfants. Ce n'est pas en ignorant notre vulnérabilité linguistique pour des raisons économiques que nous allons construire un Québec fort !!!

En fait tu aurais dû remarquer que "mes" étudiants sont autochtones (MicMacs et Algonquins) vivant aux frontières du Québec (en Abitibi d'un bout et en Gaspésie à l'autre). Même résidants au Québec, ils éprouvent des difficultés à y compléter leurs études professionnelles car eux, ils sont anglophones et la formation professionnelle au Québec se donne en français (en dehors de Montréal). Alors ils vont chaque matin de l'autre côté de la frontière (NB et Ontario) pour étudier et reviennent le soir coucher au Québec. Quand il s'agit de travailler, bien sûr qu'ils préfèreraient travailler chez eux, au Québec. Sauf que leurs qualifications ne sont pas reconnues au Québec. Tu as compris maintenant l'absurdité de la chose? On ne peut pas angliciser tout un cégep pour quelques étudiants anglophones, ce qui est logique. Donc on leur demande d'aller voir ailleurs. Puis une fois diplômés, ils ne demandent qu'à travailler pour une province qui n'a pas eu à dépenser pour leur éducation. mais là non plus, on n'en veut pas de leurs compétences. Tu parles d'un absurdistan!

Vois-tu Angela la société Québécoise est majoritairement Francophone, ne serait-il pas logique qu'il apprennent le français s'ils veulent participer à la société économique Québécoise ? Mais apparemment plusieurs d'entre eux préfère rester dans leurs coins et maudire les Québécois alors qu'il serait pourtant si simple de participer à la société Québécoise !!!

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  • Habitués
et contrairement aux immigrants ils n'ont pas à respecter la loi 101 pour leurs enfants. Ce n'est pas en ignorant notre vulnérabilité linguistique pour des raisons économiques que nous allons construire un Québec fort !!!

ben oui le quebec fort par sa langue... c'Est bien beau d'y croire deja la reconnaissance des diplomes entres provinces ca va mal, entre pays on n'en parle pas... mais quand un immigrant veux, je dis bien veux apprendre son metier en français, on l'en empeche!!! nous avons engagé un immigrant afghan, qui a fait son cours de charpente, il maitrise peu le français mais ne demande qu'a s'ameliorer... il voulait faire son dep en français car au quebec la construction ben.... c'Est français... et bien non son niveau a ete jugé insufisant bien que nous lui parlons uniquement en français, qu'il nous reponde uniquement en français et que nous nous comprenons ainsi... donc il a du faire son dep en anglais et maintenant ne connait que des termes que personne n'utilise... il est chanceux on prend le temps de lui expliquer et il apprend vite. mais une fois de plus l'argument de la vulnerabilité lingustique me fait rire car dans ce cas precis ce n'est pas l'immigrant qui cause la perte mais bel et bien le systeme malgré la volonté de la personne d'etudier en français!!!

Il faudrait que tu expliques mieux, c'est facile de trouver une histoire imprécise et de s'en servir comme argument.

Mais oui tu as raison il y a beaucoup de travail à faire, cependant c'est bien difficile de faire quoi que se soit quand le gouvernement au pouvoir ne se préoccuppe absolument pas de la situation de la langue française.

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