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Polytechnique de Montréal OU L'Université Laval?


LaPitchounette85

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1. qd j ai commencé mon programme de génie électrique en 1999, les stages n'étaient pas obligatoires pour l'obtention du diplôme. J'ai donc accumulé 120 crédits de cours et j'ai reçu mon bout de chiffon (le diplôme). Ce n'est qu'ensuite vers 2004 que Poly s'est dit que ce n'était pas normal comme situation et qu'elle a rendu obligatoire les stages dans tous ces cursus. Vous pouvez toujours vérifier auprès de Poly ... comme ça on ne me traitera pas de menteur au prochain post :)

Merci pour tes explications mais :

1) si Polytechnique a imposé les stages au bacc à partir de 2004, comment cela se fait que cette mesure aie pu te concerner si tu as commencé à y étudier en 1999 et qu'en tant qu'étudiant étranger à l'époque, tu devais obligatoirement étudier à temps plein (et donc avoir complété ton bacc de 4 ans et de 120 crédits quelque part en avril 2003) ?

2) est-ce qu'il y a quelqu'un qui t'a traité ou qui a laissé entendre qu'il te traitait de menteur dans ce fil ?

3) pour le service des stages de Polytechnique, je ne comprend pas ce qui a pu arriver : en quoi est-ce se cacher derrière l'aspect réglementaire stage = travail alors que c'est prévu par la loi sur l'immigration ? Par contre, pour les lacunes du service de stages, je ne peux pas me prononcer, car des erreurs, cela arrive partout et je suis navré que tu aies eu à en subir

Je connais des gens à Mcgill: eh bien je vous assure que, tout étrangers qu'ils sont, le service de placement a bien fait son boulot et leur a trouvé plusieurs stages (génie des mines)

Et moi je connais du monde qui ont été très bien servis par le service de placement de l'Université de Sherbrooke et d'autres très mal servis par celui de Bishop's University : vais-je pour autant en conclure que les universités francophones canadiennes sont excellentes et/ou que les universités anglophones canadiennes sont à éviter à tout prix ?

j'aurais peut être dû rester au chômage? c'est la seule offre que j'ai eu ... Retourner d'ou je viens ? non, ce n'est pas possible pour certaines raisons.

Troisième option : quitter le Québec qui t'a apparemment si mal servi et tenter ta chance ailleurs au Canada anglais ?

Car la politique de francisation forcée me révolte surtout quand je vois que les entreprises demandent à tout bout de champs la maîtrise de l'anglais. Les boulots les plus payants sont en anglais. Les possibilités de mobilité (ROC, USA et reste du monde) sont accrues avec la maîtrise de l'anglais. Savez-vous que Bernard Landry (ex PM et ex chef du PQ) a justement donné un cours la session dernière à Poly ... en anglais!

Quelle politique de francisation forcée ? En tant qu'étudiant, tu n'as pas eu à la subir car la loi linguistique actuelle ne "force" l'enseignement du français que jusqu'au secondaire. En tant que travailleur, tu as choisi librement de travailler au gouvernement. Et au Canada coast to coast, le bilinguisme français-anglais constitue de loin un meilleur atout que l'unilinguisme qu'il soit français ou anglais.

Et en quoi est-ce ironique que Bernard Landry - effectivement ancien Premier Ministre du Québec et ancien chef du PQ - donne un cours en anglais ? J'espère que le qualificatif d'ironie que tu accordes au fait que ce souverainiste donne un cours en anglais ne repose pas uniquement sur l'unique argument qu'il soit justement souverainiste.

Si oui, cela reviendrait à poser un jugement de généralisation envers le mouvement souverainiste aussi facilement que tu en as posé un à l'égard de toutes les universités francophones canadiennes.

Certes, j'ai tendance à généraliser mais c'est parce que bon nombre de mes connaissances qui sont passées par poly pensent la même chose que moi. Et ce n'était pas des québécois car dans leur cas le "fameux réseau de contacts" arrange les choses.

Parce qu'en plus, si je comprends bien, les québécois devraient s'excuser d'avoir un "fameux réseau de contacts" ?

- O'Hana -

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  • Habitués

Je te trouve un peu dur O'hana avec dexter000 qui a bien galéré et quoi qu'on en dise il a peut être fait un (ou des) mauvais choix à un moment donné mais la situation est complexe et il faut être très vigilant, je pense que c'est le sens premier de son message.

Nul n'est à l'abrit d'un enchainement de difficultés !

C'est clair qu'il faut être bilingue ici et le fait de suivre des études en anglais permet d'être bilingue tout simplement !

L'autre solution, c'est ta troisième option : tenter sa chance dans le ROC anglophone !

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Je te trouve un peu dur O'hana avec dexter000 qui a bien galéré et quoi qu'on en dise il a peut être fait un (ou des) mauvais choix à un moment donné mais la situation est complexe et il faut être très vigilant, je pense que c'est le sens premier de son message.

Nul n'est à l'abrit d'un enchainement de difficultés !

C'est clair qu'il faut être bilingue ici et le fait de suivre des études en anglais permet d'être bilingue tout simplement !

L'autre solution, c'est ta troisième option : tenter sa chance dans le ROC anglophone !

N'a-t-il pas été dur lui aussi en disant que toutes les universités francophones d'ici sont nulles? S'il avait simplement expliqué qu'il avait été déçu de son expérience dans l'une de celles-ci et que ses amis ayant fréquenté des universités anglophones semblaient mieux s'en sortir que lui, les réactions n'auraient pas suivi de la même manière.

Son message n'était pas doux et je l'ai senti comme une provocation. Ce qu'il avance est peut-être vrai pour lui, mais il ne faut pas en faire une généralité. Tout ce qui est francophone au Québec n'est pas de la merde comme il le prétend.

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  • Habitués

bjr a tous

je ne sais trop quoi pensé. je ne sais pas non plu qui je doit croire .

en effet je suis actuellement entrain de faire une licence de génie civil en france ayant pour objectif de faire une ecole d'ingénieur . mais vu que j'ai de la famille au quebec j'ai decidé plutôt de terminer ma formation à l'polytech montreal (procédure d'admission que j'entame d'ailleurs ). sachant que je peux aussi avoir une bonne écoles en france .je me pose de serieuses question après avoir lu ce debat .

---j'ai une petite question COMBIEN D'ANNEE EN MOYENNE JE METTRAIS POUR AVOIR MON BACCHELOR ( après reconnaissance de niveau ))???????

---est que je dois plutôt chercher a rester en europe ou doit je vraiment venir a bout de mon projet?? sachant que vu le bien que j'attends du quebec pkoi pas y rester .

merci d'avance a tous

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  • Habitués
Je te trouve un peu dur O'hana avec dexter000 qui a bien galéré et quoi qu'on en dise il a peut être fait un (ou des) mauvais choix à un moment donné mais la situation est complexe et il faut être très vigilant, je pense que c'est le sens premier de son message.

Nul n'est à l'abrit d'un enchainement de difficultés !

C'est clair qu'il faut être bilingue ici et le fait de suivre des études en anglais permet d'être bilingue tout simplement !

L'autre solution, c'est ta troisième option : tenter sa chance dans le ROC anglophone !

N'a-t-il pas été dur lui aussi en disant que toutes les universités francophones d'ici sont nulles? S'il avait simplement expliqué qu'il avait été déçu de son expérience dans l'une de celles-ci et que ses amis ayant fréquenté des universités anglophones semblaient mieux s'en sortir que lui, les réactions n'auraient pas suivi de la même manière.

Son message n'était pas doux et je l'ai senti comme une provocation. Ce qu'il avance est peut-être vrai pour lui, mais il ne faut pas en faire une généralité. Tout ce qui est francophone au Québec n'est pas de la merde comme il le prétend.

Tu as raison j'ai loupé le passage "les universités francophones sont nulles" car de toute manière leur réputation n'est plus à faire mais cela ne se dit pas, cela ne m'empêchera de commencer mes cours de cpta-fisca à HEC Montréal en Français :chechemeu: :chechemeu:

Maintenant il est clair qu'une intégration dans un pays est loin d'être simple et que suivre une formation à haut niveau ne suffit pas, c'est une partie d'un tout,

Et le niveau de l'université n'est pas en cause.

Dans ce sens je trouve le témoignage de dexter000 très intéressant, j'interprète son mauvais jugement sur les universités francophones sur le compte de sa forte déception plutôt que comme une provocation.

Soit dit en passant, qu'il faut savoir parler anglais sur le continent nord-américain est quand même une évidence même si tu vis en Français :innocent:

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Bonour les amis,

A McGill, est-ce qu'on exige une année preparatoire a un programme de génie pour les etudiants etrangers ayant achever 12 année d'etudes a l'etranger, comme a l'université de Montreal et l'université Laval par exemple?

Merci d'avance pour vos reponses!

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LaPitchounette85 et Tap, il serait plus approprié de lancer un nouveau fil de discussion dans ce forum plutôt que de poser des questions dans ce fil où il y a déjà un sujet qui se discute.

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Je te trouve un peu dur O'hana avec dexter000 qui a bien galéré et quoi qu'on en dise il a peut être fait un (ou des) mauvais choix à un moment donné mais la situation est complexe et il faut être très vigilant, je pense que c'est le sens premier de son message. Nul n'est à l'abrit d'un enchainement de difficultés !

C'est justement parce que la situation à laquelle Dexter000 fait référence est complexe que je trouve important que les choses soient énoncées le plus clairement possible en évitant, évidemment, les généralisations. J'écris même que je suis navré de savoir qu'il a eu à subir des désagréments et que je trouve d'ailleurs important qu'il rapporte son expérience pour nuancer la réalité.

Là où j'accroche c'est dans la généralisation ou extrapolation qu'il fait ensuite en visant tout le système universitaire francophone canadien. La vigilance est aussi de rigueur à ce niveau-là.

Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

- O'Hana -

Modifié par O'Hana
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à O'Hana je réponds rapidement à certains points:

1) on m'a apparemment mal compris sur cette affaire de stages. La possibilité d'en faire légalement (au niveau de CIC et également de poly qui en a fait partie intégrante de ses cursu) n'a été accordée qu'après la fin de mon bachelor. Trop peu, trop tard comme on dit.

2) pour l'affaire "Bernard Landry", c est pas une question souverainiste/fédéraliste. L'ironie réside ds le fait que, poly étant un établissement franco, il aurait pu faire l'effort de donner son cours en français. Ceci s'inscrit justement dans la logique du PQ, n'est ce pas? D'ailleurs, Alain Juppé, quand il était prof à l'ÉNAP, ça se passait en français. Ceci étant dit, les lectures peuvent être en anglais.

Maintenant, pour résumer mon propos: dans le cas d'étudiants étrangers/ immigrants, qui n'ont justement pas la chance de bénéficier d'un réseau de contact efficace, l'enseignement en anglais est une meilleure option car cela représente un atout de taille qui leur permettra d'être plus mobile à l'échelle planétaire. S'ils ne trouvent rien au Québec, ils pourront toujours aller ailleurs. J'espère que cela ne choquera personne!

À ce propos, rappelez-vous le "scoop" de Radio-Canada, il y a quelque semaines. Les étudiants français, profitant de l'accord Qc-Fr sur les frais de scolarité, sont justement de plus en plus nombreux à faire le choix d'aller à Mcgill et Concordia. Ça va dans le sens de mes propos.

Pour finir, l'histoire de "francisation forcée" mérite un post spécialement dédié. Personnellement, je suis pour un vrai bilinguisme partout au Canada, incluant le Québec.

Les employeurs québécois qui crient au "manque de main d'oeuvre", ça me laisse perplexe aussi. Ça mérite un autre post.

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  • Habitués
Pour finir, l'histoire de "francisation forcée" mérite un post spécialement dédié. Personnellement, je suis pour un vrai bilinguisme partout au Canada, incluant le Québec.

Les employeurs québécois qui crient au "manque de main d'oeuvre", ça me laisse perplexe aussi. Ça mérite un autre post.

Dans ton cas, je ne vois pas où est la francisation forcée puisque tu parlais le français avant d'arriver.

Les cours de francisation sont pour les personnes ne parlant pas le français, mais rien le les empèche de connaitre l'anglais par ailleurs, ou de l'apprendre

Aller dans une université anglophone ou francophone dépend effectivement de ton cursus, mais rien ne t'autorise à dire que les universités francophones sont nulles. Elles ne te convenaient peut être pas, c'est autre chose.

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pour l'affaire "Bernard Landry", c est pas une question souverainiste/fédéraliste. L'ironie réside ds le fait que, poly étant un établissement franco, il aurait pu faire l'effort de donner son cours en français. Ceci s'inscrit justement dans la logique du PQ, n'est ce pas?

Ça me prend un contexte : j'imagine très mal Bernard Landry le souverainiste donner un cours en anglais sans avoir une raison le justifiant. Ce qui s'inscrit dans la logique du PQ ici, c'est la protection du fait français qui ne signifie pas du tout que tout doit se passer tout le temps en français avec tout le monde en toute circonstance. Aussi soucieux du fait français qu'ils soient, les souverainistes ne sont pas stupides au point d'oublier que cela fait 400 ans qu'ils évoluent dans un environnement anglophone.

dans le cas d'étudiants étrangers/ immigrants, qui n'ont justement pas la chance de bénéficier d'un réseau de contact efficace, l'enseignement en anglais est une meilleure option car cela représente un atout de taille qui leur permettra d'être plus mobile à l'échelle planétaire. S'ils ne trouvent rien au Québec, ils pourront toujours aller ailleurs.

Tout à fait d'accord. Dans ce cas, pourquoi n'avoir pas poussé cette logique jusqu'au bout et dès le départ en allant soit étudier dans un établissement anglophone au Québec (Concordia, McGill, Bishop's), soit étudier dans un établissement anglophone dans le Canada anglais ?

Que je sache, personne ne force un étudiant étranger à venir étudier au Québec. Et j'imagine que ce dernier ne découvre pas, lors de son premier cours à Polytechnique, l'Université de Montréal, l'UQÀM ou l'Université Laval, que sa formation va finalement se passer en français.

Personne ne remet en question l'utilité qu'apporte l'anglais sur le plan d'employabilité : ce que je ne comprend pas, c'est que malgré l'énorme offre éducative existante en anglais dans le Canada, pourquoi ça serait le réseau éducatif francophone à assumer un enseignement en anglais ?

À ce propos, rappelez-vous le "scoop" de Radio-Canada, il y a quelque semaines. Les étudiants français, profitant de l'accord Qc-Fr sur les frais de scolarité, sont justement de plus en plus nombreux à faire le choix d'aller à Mcgill et Concordia. Ça va dans le sens de mes propos.

Sujet complexe sur lequel il y a eu un fil dans le forum du Québec.

Pour finir, l'histoire de "francisation forcée" mérite un post spécialement dédié. Personnellement, je suis pour un vrai bilinguisme partout au Canada, incluant le Québec.

Ça tombe bien, tu n'es pas mieux tombé qu'au Québec pour souhaiter avoir un bilinguisme de fait : toute la région de l'est ontarien jusqu'au Nouveau-Brunswick en passant évidemment par le Québec au milieu constitue la zone où tu trouveras la plus proche expression du "vrai bilinguisme partout au Canada". Pourquoi ? Parce que c'est là où se trouve la plus grande concentration de francophones au Canada, dont les québécois, ceux qui ont instauré la politique de la "francisation forcée".

Les employeurs québécois qui crient au "manque de main d'oeuvre", ça me laisse perplexe aussi. Ça mérite un autre post.

Si encore, il n'y avait que les employeurs québécois qui criaient au manque de main-d'oeuvre. Je n'ai pas mémoire que les employeurs albertains ou britannico-colombiens par exemple croulent sous la main-d'oeuvre.

- O'Hana -

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Dans ton cas, je ne vois pas où est la francisation forcée puisque tu parlais le français avant d'arriver.

Pour mon cas, c'est terminé. Je parle pour les gens qui s'installent ici et qui sont obligés d'envoyer leur progéniture à l'école française sans avoir le choix. Ces enfants auront à nouveau les mêmes problèmes que leurs parents: pas d'anglais donc difficultés sur le plan travail. Ceux qui sont riches se soucient peu de cette situation: ils payent le prix fort pour l'école privée anglo. Pour les autres, c'est problématique. Je pense ici à ma collègue de travail - québécoise pure laine- qui envoie ces 4 enfants à l'école privée anglo (pourtant elle ne roule pas sur l'or). Elle me dit que "c'est un sacrifice financier" mais que c'est le prix à payer pour assurer un bon avenir à ses enfants. Au moins, je ne suis pas le seul à penser la même chose.

Vous me direz: qu'ils aillent ailleurs dans le ROC.... c'est trop facile, ce n'est pas une solution...

il y a une alternative : faire une loi 101 pour rendre l'inuktitut, unique langue obligatoire d'enseignement et d'affichage ... :D:) c'est une joke! pas de pierres svp!

1) Tout à fait d'accord. Dans ce cas, pourquoi n'avoir pas poussé cette logique jusqu'au bout et dès le départ en allant soit étudier dans un établissement anglophone au Québec (Concordia, McGill, Bishop's), soit étudier dans un établissement anglophone dans le Canada anglais ?

2) Si encore, il n'y avait que les employeurs québécois qui criaient au manque de main-d'oeuvre. Je n'ai pas mémoire que les employeurs albertains ou britannico-colombiens par exemple croulent sous la main-d'oeuvre.

1) Je m'étais renseigné mais pas suffisamment (je le réalise maintenant). Une cousine éloignée, qui était au Québec et venait d'avoir son bac (terminale) aussi, m'avait dit Poly et Mcgill c'est la même chose... Elle n'avait pas complètement tort car la matière enseignée en cours est la même. Mais c'est le reste qui fait la différence: le support de l'université, la place de l'anglais sur le marché du travail. À 18 ans, on ne peut pas tout connaître surtout la dynamique en cours dans un pays étranger.

C'est vrai, j'aurais dû aller à UToronto, j'avais un très bon score au TOEFL ....

PS : Bishops ne fait pas d'ingénierie je pense

2) Je reformule: Comment se fait-il qu'étant francophone avec des diplômes québécois et sachant que les employeurs québécois affirment manquer de professionnels (ing, médecin ...), je n'arrive même pas à obtenir des entrevues avec ces mêmes employeurs? J'en conclus que ce besoin n'est pas réel et que le marché ne peut pas absorber autant de monde. Mario Dumont a peut être raison dans le fond....il faut geler les seuils d'immigrants.

PS: plusieurs autres témoignages qui vont dans le même sens sont disponibles chez Messieurs Bouchard et Taylor.

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Dans ton cas, je ne vois pas où est la francisation forcée puisque tu parlais le français avant d'arriver.

Pour mon cas, c'est terminé. Je parle pour les gens qui s'installent ici et qui sont obligés d'envoyer leur progéniture à l'école française sans avoir le choix. Ces enfants auront à nouveau les mêmes problèmes que leurs parents: pas d'anglais donc difficultés sur le plan travail. Ceux qui sont riches se soucient peu de cette situation: ils payent le prix fort pour l'école privée anglo. Pour les autres, c'est problématique. Je pense ici à ma collègue de travail - québécoise pure laine- qui envoie ces 4 enfants à l'école privée anglo (pourtant elle ne roule pas sur l'or). Elle me dit que "c'est un sacrifice financier" mais que c'est le prix à payer pour assurer un bon avenir à ses enfants. Au moins, je ne suis pas le seul à penser la même chose.

Je ne suis pas d'accord :

1) Il y a beaucoup de cours d'anglais dans les écoles francophones et de programme dans ce sens, il y a aussi beaucoup de programmes pendant les vacances pour l'apprentissage de l'anglais, et pas chers, il faut bien se renseigner !!!

2) il est important que les enfants maitrisent d'abord leur langue maternelle, en l'occurence le français pour les francophones, sinon ils perdent l'usage de cette langue, après c'est aux parents de savoir ce qu'ils veulent. Evidemment, je parle du primaire et du secondaire pas du Cegep ni de l'université.

Si j'avais pu à 18 ans venir ici, j'aurai choisi une université anglophone.

Aujourd'hui, je préfère suivre les cours d'une université francophone, tout est une question de contexte.

Sur le dernier point, il y a certainement une inadéquation entre le besoin en main d'oeuvre de certains secteurs d'activité et les formations proposées. Mais c'est vrai en France aussi (dans les autres pays, je ne sais pas)

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Je parle pour les gens qui s'installent ici et qui sont obligés d'envoyer leur progéniture à l'école française sans avoir le choix. Ces enfants auront à nouveau les mêmes problèmes que leurs parents: pas d'anglais donc difficultés sur le plan travail. Ceux qui sont riches se soucient peu de cette situation: ils payent le prix fort pour l'école privée anglo. Pour les autres, c'est problématique. Je pense ici à ma collègue de travail - québécoise pure laine- qui envoie ces 4 enfants à l'école privée anglo (pourtant elle ne roule pas sur l'or). Elle me dit que "c'est un sacrifice financier" mais que c'est le prix à payer pour assurer un bon avenir à ses enfants. Au moins, je ne suis pas le seul à penser la même chose.

Pour plusieurs raisons qui dépassent largement le cadre de ce fil, l'école en français est obligatoire au Québec jusqu'au secondaire. Après, chacun est libre de poursuivre sa scolarité en français ou en anglais. L'idée ici n'est pas de forcer les gens à parler français : le but est de doter chaque personne d'une connaissance minimale du français, ceci n'empêchant pas du tout - au contraire - l'apprentissage d'une ou plusieurs autres langues dès le cégep ou dans des activités connexes comme le rappelle avec justesse Nini. Il faut distinguer langue maternelle et langue d'usage.

Et toi qui a souligné ton attachement à un "vrai bilinguisme au Canada, incluant le Québec", et au regard de l'histoire du Canada et du Québec, peux-tu garantir que ce vrai bilinguisme va se maintenir dans le temps sans obligation de l'école en français au Québec ?

Enfin, je pense à tous ces francophones hors Québec qui luttent très fort depuis très longtemps pour maintenir des services en français dans leur communauté. Et pour eux, le sacrifice est infiniment plus élevé que celui financier.

Mais c'est le reste qui fait la différence: le support de l'université, la place de l'anglais sur le marché du travail.

Effectivement. Et en ce sens, je n'ai aucune étude ou aucun chiffre qui me démontre que les diplômés des universités francophones ont une employabilité beaucoup plus basse que leurs collègues issus des universités anglophones, une fois sur le marché du travail. À noter également que les propres efforts du finissant lui-même constituent le premier élément faisant la différence.

Comment se fait-il qu'étant francophone avec des diplômes québécois et sachant que les employeurs québécois affirment manquer de professionnels (ing, médecin ...), je n'arrive même pas à obtenir des entrevues avec ces mêmes employeurs? J'en conclus que ce besoin n'est pas réel et que le marché ne peut pas absorber autant de monde.

C'est en effet une conclusion possible. Mais pas la seule conclusion possible : sur la base des informations que tu fournis, plusieurs autres variables que celles que tu amènes peuvent expliquer les difficultés qu'un francophone ayant un diplôme québécois n'arrive pas à obtenir une entrevue. Exemples : les conditions macro-économiques, le lieu de recherche d'emploi, les inévitables éléments socioculturels dans un marché du travail, le diplôme, les caractéristiques mêmes de la personne.

Dans ce contexte, il est beaucoup trop facile de conclure, comme tu le fais, que les obstacles à l'insertion professionnelle d'un diplômé ont finalement si peu à voir avec la personne en elle-même et tellement à voir avec des facteurs externes, c'est-à-dire permettant d'éviter justement une remise en question personnelle sur sa propre capacité d'employabilité.

Autrement dit : à mon sens, ta conclusion est irrecevable en l'état actuel des informations car très orientée et fait abstraction de plusieurs facteurs pertinents à mon sens. D'autant plus que tu te livres à une dangereuse inférence en te basant sur ta seule expérience pour émettre une conclusion sur les besoins généraux du marché du travail.

PS: plusieurs autres témoignages qui vont dans le même sens sont disponibles chez Messieurs Bouchard et Taylor.

PS : plusieurs autres témoignages qui vont dans le sens contraire sont aussi disponibles chez Messieurs Bouchard et Taylor.

- O'Hana -

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Comment se fait-il qu'étant francophone avec des diplômes québécois et sachant que les employeurs québécois affirment manquer de professionnels (ing, médecin ...), je n'arrive même pas à obtenir des entrevues avec ces mêmes employeurs? J'en conclus que ce besoin n'est pas réel et que le marché ne peut pas absorber autant de monde.

C'est en effet une conclusion possible. Mais pas la seule conclusion possible : sur la base des informations que tu fournis, plusieurs autres variables que celles que tu amènes peuvent expliquer les difficultés qu'un francophone ayant un diplôme québécois n'arrive pas à obtenir une entrevue. Exemples : les conditions macro-économiques, le lieu de recherche d'emploi, les inévitables éléments socioculturels dans un marché du travail, le diplôme, les caractéristiques mêmes de la personne.

Dans ce contexte, il est beaucoup trop facile de conclure, comme tu le fais, que les obstacles à l'insertion professionnelle d'un diplômé ont finalement si peu à voir avec la personne en elle-même et tellement à voir avec des facteurs externes, c'est-à-dire permettant d'éviter justement une remise en question personnelle sur sa propre capacité d'employabilité.

Autrement dit : à mon sens, ta conclusion est irrecevable en l'état actuel des informations car très orientée et fait abstraction de plusieurs facteurs pertinents à mon sens. D'autant plus que tu te livres à une dangereuse inférence en te basant sur ta seule expérience pour émettre une conclusion sur les besoins généraux du marché du travail.- O'Hana -

dexter000, a te lire comme ca en vitesse,

je pense qu'il y a un point que tu neglige dans ton absence d'entretien avec des employeurs.

ce point, c'est toi...

si tu est autant "arrogant" , "grande gueule" etc etc, lors de tes 1er contact avec des employeurs, ou dans ta lettre d'introduction, je les comprend tres bien de pas vouloir te rencontrer, a lire tes ecrits sur ce forum (18 messages seulement) j'ai deja une petite idée du personnage que j'ai en face de moi, et perso si j'etais DRH, je te donnerais meme pas un poste de gardien de prison :blink:

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À O'Hana

C'est quand même un peu tard et plus difficile de se mettre à l'apprentissage d'une langue une fois au CEGEP. Les 2 langues (français et anglais ) doivent être enseignées en bas âge pour avoir une maîtrise parfaite. Je ne sais pas si tu avais vu un reportage de Radio-Canada (un peu ancien maintenant) intitulé "Yes, No, Toaster". Un rapide résumé: les élèves des écoles publiques n'atteignait pas un niveau satisfaisant à cause du nombre insuffisant d'heures réservées à l'enseignement de la seconde langue, l'anglais.

Pour revenir à Poly, ça marche bien -question emploi- pour les québécois diplômés de cette école mais c'est beaucoup moins évident pour les étrangers et c'est pour ça que je crois que l'univ anglo est un meilleur choix pour eux. Ça leur donne un atout supplémentaire de taille.

En tout cas, je pense avoir transmis mon opinion. Si je continue, je vais seulement me répéter. Je tire donc ma révérence.

si tu est autant "arrogant" , "grande gueule" etc etc, lors de tes 1er contact avec des employeurs, ou dans ta lettre d'introduction, je les comprend tres bien de pas vouloir te rencontrer, a lire tes ecrits sur ce forum (18 messages seulement) j'ai deja une petite idée du personnage que j'ai en face de moi, et perso si j'etais DRH, je te donnerais meme pas un poste de gardien de prison :blink:

C'est bizarre, mais mon patron actuel ne me trouve pas les défauts dont tu parles. C'est justement parce que tu ne me connais pas! Un autre défaut que je n'ai pas : insulter gratuitement le monde ....

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  • 1 year later...

En tant que Polytechnicien montréalais depuis 2 ans je peux te répondre (mais ce sera mon avis, y'a pas vraiment de conseil dans ce post smile.gif) , j'étais dans le même cas que toi y'a pas longtemps :

+ Le baccalauréat à Polytechnique est très difficile, non pas par le contenu (qui est très simple ,surtout en génie civil où je suis inscrit), mais par la quantité de travail exigée, il en résulte une meilleure renommée pour Poly à ce niveau. Laval est aussi très bien reconnue mais je peux t'assurer que ,quoique très élevé aussi, son rythme est pas mal inférieur à celui de la Poly (Désolé les lavallois mais j'ai des preuves à l'appui)

+ C'est aussi un choix entre deux villes, Montréal est une ville de plus en plus chère, et à moins d'habiter aux résidences tu en auras au moins pour 425 dollars par mois, c'est aussi une belle grande ville pleine de charme ,mais qui dit grande ville dit stress à profusion. Le stress marocain (que je connais aussi) est aux antipodes !

En bref ça reste deux choix différents, je ne regrette pas ce que j'ai fait en prenant la direction de Montréal mais je me dis que ça ne ce serait vraiment pas mal passé si j'étais allé à Laval, tout choix de vie implique des responsabilités, il faudra les assumer et ne jamais rien regretter (ça ne sert à rien à part à te démotiver...)

En tout cas si tu as des questions n'hésite pas, et je te souhaite bonne chance pour ton bac (que tu dois normalement passer en Juin vu ton âge)

Salut Arsenic !!!

Je voudrais suivre un bac en génie civil à Poly....tu en penses quoi ? la charge de travail élevé, genre oublie les week-end ?

merci.

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