Habitués Curieuse Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 Québec s'adresse en anglais aux trois quarts des immigrants allophonesMardi 8 avril 2008-04-08Le DevoirROBERT DutrisacQuébec -- Même si la francisation des immigrants demeure un objectif du gouvernement du Québec, ministères et organismes publics désignent systématiquement comme anglophones une majorité de nouveaux arrivants allophones, dont plusieurs ont pourtant une certaine connaissance du français. À ce titre, ces immigrants obtiendront, leur vie durant, que l'anglais soit la langue dans laquelle l'État québécois communiquera avec eux et leur fournira des services.Selon les informations obtenues par Le Devoir, jusqu'aux trois quarts des immigrants allophones qui s'établissent dans la région de Montréal demandent aux ministères et aux organismes publics auxquels ils ont affaire de se faire servir en anglais, convaincus qu'ils sont que la province de Québec est un territoire bilingue. Les fonctionnaires n'ont d'autre choix que d'obtempérer; ils peuvent faire l'objet d'une réprimande s'ils ne se plient pas à la politique linguistique de l'administration publique. C'est le cas notamment à la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) et à la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) qui constituent des passages obligés pour les immigrants dès leur arrivée. La RAMQ a confirmé qu'une majorité de nouveaux arrivants allophones se font servir en anglais par les agents de l'organisme. «Effectivement, les allophones, plus souvent qu'autrement, ils parlent anglais», a indiqué le porte-parole de l'organisme, Marc Lortie. Dès les premiers contacts d'une personne avec l'organisme, un «code de langue» lui est automatiquement attribué. Après le «bonjour» d'usage lancé par le fonctionnaire, toute personne qui s'adresse en anglais au préposé se verra décerner le code de langue qui stipule que toute communication avec cette personne se fera désormais en anglais. C'est donc le «client» qui choisit dans quelle langue -- le français ou l'anglais --, il sera servi par l'État. À la RAMQ, on ne lésine pas avec ce «droit» d'être servi en anglais. Dans une note de service datée du mois de novembre, la direction de l'organisme réitère l'importance de servir en anglais toute personne qui le demande et signale qu'elle veut être tenue au courant de tout incident où un client qui souhaite être servi en anglais le serait malencontreusement en français. La situation est similaire à la SAAQ où un code de langue est aussi octroyé à tout client. Il est strictement interdit aux employés de la SAAQ de modifier un code anglais même s'ils constatent qu'une personne peut bien s'exprimer dans la langue officielle. Seul le client peut demander un code français. La carte d'assurance maladie, le permis de conduire et le certificat d'immatriculation sont rédigés en français, mais toute la correspondance relative à leur renouvellement ainsi que tout document d'information sont disponibles en anglais. Typiquement, le nouvel arrivant allophone obtiendra un bail en anglais de la Régie du logement. En tant qu'organisme quasi judiciaire, la Régie du logement, à l'instar des cours de justice, est bilingue. L'allophone pourra aussi se faire servir en anglais par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale. Enfin, si certains de ses enfants naissent en sol québécois, ils se verront donner un «birth certificate» du Directeur de l'État civil. En revanche, à leur arrivée à Montréal, les nouveaux arrivants sont accueillis en français par des représentants du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles. Les fonctionnaires insistent beaucoup sur le caractère français du Québec, a souligné le porte-parole du ministère, Claude Fradette. On communique avec les nouveaux arrivants dans leur langue également, s'ils ne comprennent pas le français. On évite de passer par l'anglais pour s'adresser aux immigrants allophones. Par la suite, dans les deux ou trois semaines qui suivent, c'est en français qu'auront lieu les séances d'information sur la réalité québécoise. M. Fradette s'est montré quelque peu surpris des pratiques de la RAMQ et de la SAAQ en matière linguistique. Selon Stephan Reichold, de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes, le Québec est perçu comme une terre bilingue par les immigrants qui arrivent à Montréal. «Pour les immigrants d'Europe, c'est excitant un environnement bilingue, c'est très valorisant», a souligné M. Reichold, qui est lui-même un immigrant d'origine allemande mais francophone. À cause de son nom, il lui est déjà arrivé de recevoir du gouvernement du Québec de la correspondance en anglais. M. Reichold reconnaît les efforts que le ministère de l'Immigration déploie pour sensibiliser les immigrants sélectionnés au fait que le français est la langue officielle au Québec. «C'est clairement dit et redit. Mais une fois qu'ils arrivent ici, on est en Amérique du Nord, au Canada; l'environnement, c'est anglais», a-t-il fait remarquer. Pour Guy Dumas, sous-ministre associé au Secrétariat de la politique linguistique, c'est pratique courante pour les ministères et organismes publics de servir ceux qui le désirent en anglais, et ce, quels que soient les gouvernements qui se sont succédé. En 1996, Louise Beaudoin, alors ministre responsable de la Charte de la langue française, a fait adopter la Politique gouvernementale relative à l'emploi et à la qualité de la langue française. Le gouvernement cherchait ainsi à renforcer le français en interdisant, notamment, les communications gouvernementales bilingues qui s'étaient multipliées. Depuis, chaque ministère et organisme étatique s'est doté d'une politique linguistique. Les communications «dans une langue autre que le français», selon la formule utilisée dans la Charte de la langue française, ne seraient permises qu'avec des personnes physiques qui s'expriment en ces autres langues. Dans les faits, le terme «autre langue» est un euphémisme pour désigner l'anglais. «C'est sûr qu'il y a une offre de service en anglais à ceux qui le demandent dans la mesure du possible», a signalé Guy Dumas. Le gouvernement n'y est pas obligé, mais il peut le faire. Dans la pratique, il le fait. «La pratique, c'est d'essayer de servir le client le mieux possible», a-t-il dit. «La tendance, par politesse, par souci de bien servir la clientèle, pour un fonctionnaire qui maîtrise un peu l'anglais, c'est d'essayer de se débrouiller pour rendre le service.» À l'heure actuelle, le gouvernement se targue du fait que 58 % des nouveaux immigrants connaissent le français. Mais, comme l'a démontré le démographe Michel Paillé, 38 % des immigrants récents parlent et le français et l'anglais; il en découle que 55 % des immigrants peuvent s'exprimer au moins en anglais à leur arrivée au Québec. Le quart des nouveaux arrivants ne parlent ni l'anglais ni le français.Je parie quil va sen trouver ici pour blâmer les Québécois :dodotime: 54321 Quote
Habitués babouche Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 C'est simple, tu as un nom qui ne sonne pas francophone, on t'envoie les documents des impots systématiquement en anglais comme moi, meme si je coche la case "francais".... Quote
Habitués Dariane Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 Ah oui comme l'a si bien dit Angela sur un autre fil : ils viennent au CAAAAA-NAAAAAA-DAAAAAA et pensent que c'est bilingue partout.... P'tain que j'ai hâte qu'on ait notre pays pour enfin lever le voile sur ce flou artistique et qu'on puisse enfin faire ce qu'on veut chez-nous sans que les gens aillent pleurnicher en Cours Suprême!Mais bon je pense que l'intervention de babouche est également vraie et que plusieurs fonctionnaires pressés jugent par noms de famille pour envoyer la correspondance en anglais... Ca me rappelle même UN AMI d'oribine Berbère qui s'appelle Sofiane. Ben il recevait toujours des courriers indiqués avec le statut de "Madame"... C'est tout dire si les gens prennent vraiment le temps de lire les formulaires renvoyés par les immigrants... Il y aurait un peu de formation à faire à ce niveau. Ceci dit je trouve la "politique linguistique" sévère - il faut que l'immigrant en fasse la demande pour changer la langue de correspondance! Voir si on pense à ce genre de truc! Au pire on pourrait permettre au fonctionnaire de "suggérer" à la personne, s'il voit qu'elle parle bien français, de changer la langue de correspondance... Un peu de pushing quoi! Quote
Habitués jimmy Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 Darianne :P'tain que j'ai hâte qu'on ait notre paysQue c'est doux d'entendre ces mots venant de toi jimmy Quote
Habitués Angela Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 Québec s'adresse en anglais aux trois quarts des immigrants allophonesMardi 8 avril 2008-04-08Le DevoirROBERT DutrisacQuébec -- Même si la francisation des immigrants demeure un objectif du gouvernement du Québec, ministères et organismes publics désignent systématiquement comme anglophones une majorité de nouveaux arrivants allophones, dont plusieurs ont pourtant une certaine connaissance du français. À ce titre, ces immigrants obtiendront, leur vie durant, que l'anglais soit la langue dans laquelle l'État québécois communiquera avec eux et leur fournira des services.Selon les informations obtenues par Le Devoir, jusqu'aux trois quarts des immigrants allophones qui s'établissent dans la région de Montréal demandent aux ministères et aux organismes publics auxquels ils ont affaire de se faire servir en anglais, convaincus qu'ils sont que la province de Québec est un territoire bilingue. Les fonctionnaires n'ont d'autre choix que d'obtempérer; ils peuvent faire l'objet d'une réprimande s'ils ne se plient pas à la politique linguistique de l'administration publique. C'est le cas notamment à la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) et à la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) qui constituent des passages obligés pour les immigrants dès leur arrivée. La RAMQ a confirmé qu'une majorité de nouveaux arrivants allophones se font servir en anglais par les agents de l'organisme. «Effectivement, les allophones, plus souvent qu'autrement, ils parlent anglais», a indiqué le porte-parole de l'organisme, Marc Lortie. Dès les premiers contacts d'une personne avec l'organisme, un «code de langue» lui est automatiquement attribué. Après le «bonjour» d'usage lancé par le fonctionnaire, toute personne qui s'adresse en anglais au préposé se verra décerner le code de langue qui stipule que toute communication avec cette personne se fera désormais en anglais. C'est donc le «client» qui choisit dans quelle langue -- le français ou l'anglais --, il sera servi par l'État. À la RAMQ, on ne lésine pas avec ce «droit» d'être servi en anglais. Dans une note de service datée du mois de novembre, la direction de l'organisme réitère l'importance de servir en anglais toute personne qui le demande et signale qu'elle veut être tenue au courant de tout incident où un client qui souhaite être servi en anglais le serait malencontreusement en français. La situation est similaire à la SAAQ où un code de langue est aussi octroyé à tout client. Il est strictement interdit aux employés de la SAAQ de modifier un code anglais même s'ils constatent qu'une personne peut bien s'exprimer dans la langue officielle. Seul le client peut demander un code français. La carte d'assurance maladie, le permis de conduire et le certificat d'immatriculation sont rédigés en français, mais toute la correspondance relative à leur renouvellement ainsi que tout document d'information sont disponibles en anglais. Typiquement, le nouvel arrivant allophone obtiendra un bail en anglais de la Régie du logement. En tant qu'organisme quasi judiciaire, la Régie du logement, à l'instar des cours de justice, est bilingue. L'allophone pourra aussi se faire servir en anglais par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale. Enfin, si certains de ses enfants naissent en sol québécois, ils se verront donner un «birth certificate» du Directeur de l'État civil. En revanche, à leur arrivée à Montréal, les nouveaux arrivants sont accueillis en français par des représentants du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles. Les fonctionnaires insistent beaucoup sur le caractère français du Québec, a souligné le porte-parole du ministère, Claude Fradette. On communique avec les nouveaux arrivants dans leur langue également, s'ils ne comprennent pas le français. On évite de passer par l'anglais pour s'adresser aux immigrants allophones. Par la suite, dans les deux ou trois semaines qui suivent, c'est en français qu'auront lieu les séances d'information sur la réalité québécoise. M. Fradette s'est montré quelque peu surpris des pratiques de la RAMQ et de la SAAQ en matière linguistique. Selon Stephan Reichold, de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes, le Québec est perçu comme une terre bilingue par les immigrants qui arrivent à Montréal. «Pour les immigrants d'Europe, c'est excitant un environnement bilingue, c'est très valorisant», a souligné M. Reichold, qui est lui-même un immigrant d'origine allemande mais francophone. À cause de son nom, il lui est déjà arrivé de recevoir du gouvernement du Québec de la correspondance en anglais. M. Reichold reconnaît les efforts que le ministère de l'Immigration déploie pour sensibiliser les immigrants sélectionnés au fait que le français est la langue officielle au Québec. «C'est clairement dit et redit. Mais une fois qu'ils arrivent ici, on est en Amérique du Nord, au Canada; l'environnement, c'est anglais», a-t-il fait remarquer. Pour Guy Dumas, sous-ministre associé au Secrétariat de la politique linguistique, c'est pratique courante pour les ministères et organismes publics de servir ceux qui le désirent en anglais, et ce, quels que soient les gouvernements qui se sont succédé. En 1996, Louise Beaudoin, alors ministre responsable de la Charte de la langue française, a fait adopter la Politique gouvernementale relative à l'emploi et à la qualité de la langue française. Le gouvernement cherchait ainsi à renforcer le français en interdisant, notamment, les communications gouvernementales bilingues qui s'étaient multipliées. Depuis, chaque ministère et organisme étatique s'est doté d'une politique linguistique. Les communications «dans une langue autre que le français», selon la formule utilisée dans la Charte de la langue française, ne seraient permises qu'avec des personnes physiques qui s'expriment en ces autres langues. Dans les faits, le terme «autre langue» est un euphémisme pour désigner l'anglais. «C'est sûr qu'il y a une offre de service en anglais à ceux qui le demandent dans la mesure du possible», a signalé Guy Dumas. Le gouvernement n'y est pas obligé, mais il peut le faire. Dans la pratique, il le fait. «La pratique, c'est d'essayer de servir le client le mieux possible», a-t-il dit. «La tendance, par politesse, par souci de bien servir la clientèle, pour un fonctionnaire qui maîtrise un peu l'anglais, c'est d'essayer de se débrouiller pour rendre le service.» À l'heure actuelle, le gouvernement se targue du fait que 58 % des nouveaux immigrants connaissent le français. Mais, comme l'a démontré le démographe Michel Paillé, 38 % des immigrants récents parlent et le français et l'anglais; il en découle que 55 % des immigrants peuvent s'exprimer au moins en anglais à leur arrivée au Québec. Le quart des nouveaux arrivants ne parlent ni l'anglais ni le français.Je parie qu'il va s'en trouver ici pour blâmer les Québécois :dodotime: 54321Pourquoi les blâmer? C'est au tour de leurs fonctionnaires de porter le chapeau du méchant. À chacun son tour sinon ce serait pôooooo juste Quote
Habitués jimmy Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 Pourquoi les blâmer? C'est au tour de leurs fonctionnaires de porter le chapeau du méchant. À chacun son tour sinon ce serait pôooooo justeCiboire, vous faites exprès pour pas comprendre. Les Allophones MAJORITAIREMENT demandent, cochent la case "english" lorsqu'ils veulent signifier dans quelle langue ils veulent que le gouvernement communique avec eux.Ce n'est pas la faute des fonctionaires tabarnouche.Je rappelle que des "Allophones" ce sont des gens dont la langue matenelle n'est ni le francais, ni l'anglais. Donc si ces gens cochent la case "english" dans une immense proportion, c'est qu'ils s'en foutent complètement d'apprendre, de communiquer, de vivre en francais.Il me semble que c'est clair.jimmy Quote
Habitués grizzli Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 Pourquoi les blâmer? C'est au tour de leurs fonctionnaires de porter le chapeau du méchant. À chacun son tour sinon ce serait pôooooo justeCiboire, vous faites exprès pour pas comprendre. Les Allophones MAJORITAIREMENT demandent, cochent la case "english" lorsqu'ils veulent signifier dans quelle langue ils veulent que le gouvernement communique avec eux.Ce n'est pas la faute des fonctionaires tabarnouche.Je rappelle que des "Allophones" ce sont des gens dont la langue matenelle n'est ni le francais, ni l'anglais. Donc si ces gens cochent la case "english" dans une immense proportion, c'est qu'ils s'en foutent complètement d'apprendre, de communiquer, de vivre en francais.Il me semble que c'est clair.jimmyc'est peut etre aussi qu'avant de venir au quebec, ils parlaient leurs langues maternelles,et pour ceux qui on appris quelque rudiment d'une langue etrangere, il y a 9 chance sur 10 que cela etait l'anglais.en plus l'administration quebecoise, tu la rencontre majoritairement (quand tu immigre) dans le 1er mois qui suit ton arrivé.car tu doit t'inscrire partout, et a ce moment la, ils ont pas encore eu le temps d'apprendre le francais. et comme il baraguine un peu l'anglo, ils cochent naturellement anglais pour au moins comprendre un peu de quoi ca parle.si plus tard, ils parlent francais, mais ne rectifie pas cela, il recevront toujours leur doc en anglais. Quote
Habitués jimmy Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 Grizzli :c'est peut etre aussi qu'avant de venir au quebec, ils parlaient leurs langues maternelles,et pour ceux qui on appris quelque rudiment d'une langue etrangere, il y a 9 chance sur 10 que cela etait l'anglais.Explication tout a fait plausible et logique.Cependant si moi par exemple j'immigre au Japon et que les fonctionnaires japonais initialement m'offre la possibilité de communiquer avec moi en anglais...bien sur que je vais cocher "english" (je ne parle pas japonais).Mais avec le temps, j'immigre dans ce pays, je vais élever mes enfants dans ce pays, ca serait le fun que je puisse écouter les infos avec le Bernard Derome du Japon histoire de connaitre ce qui se passe dans mon pays d'adoption et de communiquer avec 80% de la population, non ?Or on le sait très bien, les allophones de Montréal dans une très très grande proportion ne l'apprendront jamais (le francais) n'écouterons jamais Bernard Derome.C'est ca qui est pas correct....et lachez moi (Angela ) que c'est la faute des Québécois ou des fonctionnaires. Ca va faire tout nous mettre sur le dos. Ces gens ont accèes a des cours de francais gratuit; qu'ils se grouillent le cul ou qu'ils immigrent ailleurs. J,accepterais et comprenderais sans problème qu'un Japonais me dise "immigre ailleurs" si je n'avais pas appris le japonais après 3, 5 ou 15ans de vie au Japon.jimmy Quote
Habitués grizzli Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 le "probleme" Jimmy, c'est qu'il est tout a fait possible de vivre a montreal en ne parlant qu'anglais.et ca c'est un fait...et ce fait ne decoule pas des immigrants, ils s'en rendent compte en arrivant ici.si ils sont capable de vivre en anglais, sans connaitre le francais, il n'y a pas de raison pour eux de l'apprendre.le probleme viens de la: LE FRANCAIS N'EST PAS OBLIGATOIRE POUR VIVRE A MONTREAL !!! Quote
Habitués Angela Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 C'est ca qui est pas correct....et lachez moi (Angela ) que c'est la faute des Québécois ou des fonctionnaires. Ca va faire tout nous mettre sur le dos. Ces gens ont accèes a des cours de francais gratuit; qu'ils se grouillent le cul ou qu'ils immigrent ailleurs. jimmyJimmy, j'adore ça t'astiner En fait, c'est qu'un droit réservé aux anglophones (droits historiques) s'est étendu à tout le monde. Ce qui fait que même moi, Angela, parfaitement francophone, je peux faire ch**r un agent pour qu'il me parle en anglais. Tu vois l'incohérence de l'administration?Crois-moi, je connais des immigrants venus de mon pays et qui vivent en Norvège. Ils parlent quelle langue avec l'administration, à ton avis, dans les pays scandinaves? Si j'immigre dans un pays qui me donne des opportunités d'économiser de l'énergie, pourquoi me priver? L'humain est une bibitte niaiseuse! Quote
Habitués tristan00 Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 Grizzli :c'est peut etre aussi qu'avant de venir au quebec, ils parlaient leurs langues maternelles,et pour ceux qui on appris quelque rudiment d'une langue etrangere, il y a 9 chance sur 10 que cela etait l'anglais.Explication tout a fait plausible et logique.Cependant si moi par exemple j'immigre au Japon et que les fonctionnaires japonais initialement m'offre la possibilité de communiquer avec moi en anglais...bien sur que je vais cocher "english" (je ne parle pas japonais).Mais avec le temps, j'immigre dans ce pays, je vais élever mes enfants dans ce pays, ca serait le fun que je puisse écouter les infos avec le Bernard Derome du Japon histoire de connaitre ce qui se passe dans mon pays d'adoption et de communiquer avec 80% de la population, non ?Or on le sait très bien, les allophones de Montréal dans une très très grande proportion ne l'apprendront jamais (le francais) n'écouterons jamais Bernard Derome.C'est ca qui est pas correct....et lachez moi (Angela ) que c'est la faute des Québécois ou des fonctionnaires. Ca va faire tout nous mettre sur le dos. Ces gens ont accèes a des cours de francais gratuit; qu'ils se grouillent le cul ou qu'ils immigrent ailleurs. J,accepterais et comprenderais sans problème qu'un Japonais me dise "immigre ailleurs" si je n'avais pas appris le japonais après 3, 5 ou 15ans de vie au Japon.jimmyIl y a un petit probleme, mon épouse qui est originaire d'ici et de la ville de Québec n'a jamais écouter Bernard Derome est ce qu'il faudrait retiré la citoyenneté a cette hérétique???Et ce n'est pas la seule, c'est comme si tu voulais que l'immigrant soit plus québécois que certains québécois.... Quote
Habitués Dariane Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 (edited) Il y a un petit probleme, mon épouse qui est originaire d'ici et de la ville de Québec n'a jamais écouter Bernard Derome est ce qu'il faudrait retiré la citoyenneté a cette hérétique???Mais bien sûr! C'est évident!Peut-on écouter les nouvelles ailleurs à Radio-Can??? (Je niaise bien entendu!)Jimmy aime un peu trop Bernard de Rome ces temps-ci... il l'utilise à toutes les sauces (M'en veux pas Jim ) Edited April 8, 2008 by Dariane Quote
Habitués yow_lys Posted April 8, 2008 Habitués Posted April 8, 2008 Wow jimmy..... tu as fricoté avec Derome sur les bancs de la fac ou quoi?! Bon moi je sais pas mais les communications avec le gouvernement du québéc sont assez limitées n'empêche Trêve de plaisanterie.... là tu vois jimmy pour moi c'est un cas typique ou je ne saurais trop que dire. Grizzly à raison d'un côté, et toi aussi..... dur dur.....puis y a Dariane qui a parlé... alors du coup je suis tout tourneboulé! que suggères tu dans le concret? redemander à tout les ans les préférences linguistiques? un peu plus astreindre les immigrants au Québéc à une participationa ctive aux cours de français? Mais je t'en prie ne sors pas le souverainisme immédiatement dans la mesure ou cela n'est pas applicable aussi facilement qu'une loi.... puis surtout ça ne ferais pas avancer les idées... Quote
Habitués jimmy Posted April 9, 2008 Habitués Posted April 9, 2008 (edited) Jimmy aime un peu trop Bernard de Rome ces temps-ci... il l'utilise à toutes les sauces cool.gif (M'en veux pas Jim wink.gif )Je me suis mal exprimé ou vous faites exprès de pas comprendre. Je m'en fout de Bernard Derome...et bien sur que l'on peut écouter les infos ailleurs que radio-Can...mon point c'est que si on ne le connait pas (Derome), je précise : si on ne le connait pas du tout, c'est que l'on ne s'intéresse pas telllement a la vie publique, sociale, politique, communautaire Québécoise ?Pis c'est tout a fait votre droit de ne pas vous y intéresser a la vie publique Québécoise...mais a ce moment la qu'est-ce que ces gens font sur un forum a donner une opinion sur justement la vie publique, politique, sociale etc.....Comme le dit O'Hana sur l'autre fil, t'es pas obligé d'embraquer sur la glace et jouer au hockey avec nous...mais si tu embraques par exemple et bien assume et renseigne toi.jimmyps. tu vois Franckgb, je n'ai pas sorti le souverainisme...enfin pas encore Edited April 9, 2008 by jimmy Quote
Habitués juetben Posted April 9, 2008 Habitués Posted April 9, 2008 (edited) Jimmy aime un peu trop Bernard de Rome ces temps-ci... il l'utilise à toutes les sauces cool.gif (M'en veux pas Jim wink.gif )Je me suis mal exprimé ou vous faites exprès de pas comprendre. Je m'en fout de Bernard Derome...et bien sur que l'on peut écouter les infos ailleurs que radio-Can...mon point c'est que si on ne le connait pas (Derome), je précise : si on ne le connait pas du tout, c'est que l'on ne s'intéresse pas telllement a la vie publique, sociale, politique, communautaire Québécoise ?Pis c'est tout a fait votre droit de ne pas vous y intéresser a la vie publique Québécoise...mais a ce moment la qu'est-ce que ces gens font sur un forum a donner une opinion sur justement la vie publique, politique, sociale etc.....Comme le dit O'Hana sur l'autre fil, t'es pas obligé d'embraquer sur la glace et jouer au hockey avec nous...mais si tu embraques par exemple et bien assume et renseigne toi.jimmyps. tu vois Franckgb, je n'ai pas sorti le souverainisme...enfin pas encore desolé on peut tres bien s'interesser et etre impliqué dans une vie sociale, publique, corporative, des activités communautaires quebecoise et en avoir absolument rien a faire de bernard derome et ne meme pas savoir qui il est !!!! j'en suis le plus bel exemple!!! chacun s'interesse a ce qu'il veut selon ses centres d'interets voila tout si pour toi etre impliqué dans une vie quebecoise c'Est connaitre bernard derome ben tu viens d'en exclure un bon paquet qui pourtant mene ici une tre belle vie remplie a l'image des autres quebecois!!!c'Est vraiment des principes debiles que tu sors!!! tu ne connais pas telle ou telle personne alors tu ne t'impliques pas dans la vie quebecoise ou ne merite pas de t'impliquer!!! en fait plus je te lis moins j'ai justement envie de m'impliquer, je crois que je vais me mettre a parler et demander des choses en anglais a present, chose que je n'ai jamais fait en 5 ans ici rien que parce que je ne merite pas le fait de m'impliquer dans une vie quebecoise du fait de ma non connaissance de bernard derome!!! Edited April 9, 2008 by juetben Quote
Habitués yow_lys Posted April 9, 2008 Habitués Posted April 9, 2008 ps. tu vois Franckgb, je n'ai pas sorti le souverainisme...enfin pas encore Oui mais tu ne nous as pas dis ce que tu suggères comme idée? ce serait quoi l'idée d'un jimmy pour remédier à ce fait.... (et n'en profite pas pour placer le souverainisme;) ) Quote
Habitués jimmy Posted April 9, 2008 Habitués Posted April 9, 2008 Tabarnouche, t'es épuisant Pigkiller.Comme je le disais on s'en fout de Bernard Derome....mais puisque tu participe a donner ton opinion sur la vie politique et sociale du Québec, et bien tu dois bien t'en informer quelque part. Connais tu Jean-Luc Mongrain ? Connais tu Sophie Thibault ? Connais tu Pierre Foglia, Liysianne Gagnon, André Pratte, Richard Martineau ? Enfin si t'as une opinion sur quoique ce soit qui se passe au Québec il faut bien que tu le lises ou tu l'entende quelque part, non ?Mon point c'est que le Capitaine a avoué qu'il ne connaissait absolument rien de tout ces gens, qu'il n'avait pas de télé , pas de radio...mais monsieur a des opinions sur tout ce qui se passe au Québec par exemple.jimmy Quote
Habitués juetben Posted April 9, 2008 Habitués Posted April 9, 2008 Tabarnouche, t'es épuisant Pigkiller.Comme je le disais on s'en fout de Bernard Derome....mais puisque tu participe a donner ton opinion sur la vie politique et sociale du Québec, et bien tu dois bien t'en informer quelque part. Connais tu Jean-Luc Mongrain ? Connais tu Sophie Thibault ? Connais tu Pierre Foglia, Liysianne Gagnon, André Pratte, Richard Martineau ? Enfin si t'as une opinion sur quoique ce soit qui se passe au Québec il faut bien que tu le lises ou tu l'entende quelque part, non ?Mon point c'est que le Capitaine a avoué qu'il ne connaissait absolument rien de tout ces gens, qu'il n'avait pas de télé , pas de radio...mais monsieur a des opinions sur tout ce qui se passe au Québec par exemple.jimmycela fait 2 ans que j'ai la tv et j'etais informé avant aussi!!! tu ne connais pas les sites de nouvelles!!! pas besoin de regarder la tv ou lire le journal pour etre informer!!! une simple visite sur le net suffit!!! et pour cela pas besoin de connaitre toutes les personnes que tu cites!!! tu crois que je suis epuisant... je suis pas le seul loin de la!!! il faudrait parfois que tu fasses des remises en question de ton ego et de ce que tu demandes aux autres et comment tu categorises les gens!!! Quote
Habitués quebecoisbound Posted April 9, 2008 Habitués Posted April 9, 2008 cela fait 2 ans que j'ai la tv et j'etais informé avant aussi!!! tu ne connais pas les sites de nouvelles!!! pas besoin de regarder la tv ou lire le journal pour etre informer!!! une simple visite sur le net suffit!!! et pour cela pas besoin de connaitre toutes les personnes que tu cites!!! tu crois que je suis epuisant... je suis pas le seul loin de la!!! il faudrait parfois que tu fasses des remises en question de ton ego et de ce que tu demandes aux autres et comment tu categorises les gens!!!+1 Quote
Habitués Curieuse Posted April 9, 2008 Author Habitués Posted April 9, 2008 Et hop! revirement de situation...Services aux immigrants allophones: l'anglais ne sera plus permanentLe DevoirROBERT DUTRISAC Édition du mercredi 09 avril 2008Québec -- Une majorité de nouveaux arrivants allophones pourront continuer à recevoir les services de l'administration publique québécoise en anglais. Mais le gouvernement Charest veut changer les règles pour que ce privilège ne soit pas accordé une fois pour toutes aux immigrants qui sont appelés à se franciser. Responsable de la Charte de la langue française, la ministre de la Culture et des Communications, Christine St-Pierre, a indiqué hier au Devoir que, même si les immigrants conserveront la possibilité de se faire servir en anglais par l'État québécois à leur arrivée au Québec, le gouvernement allait trouver «un mécanisme» pour qu'ils reçoivent après une certain temps toutes les communications gouvernementales en français. La ministre n'a pas précisé après combien de temps les nouveaux arrivants devront se mettre au français dans leurs relations avec les ministères et organismes publics. «Lorsque la personne est intégrée, un temps court, le plus court possible», a dit Mme St-Pierre. La ministre a mandaté le sous-ministre du Secrétariat à la politique linguistique, Guy Dumas, pour qu'il conçoive d'ici l'été un mécanisme qui convienne. Dans un article du Devoir, on apprenait hier que ministères et organismes publics désignent comme anglophones jusqu'à 75 % des nouveaux arrivants allophones, dont plusieurs ont pourtant une certaine connaissance du français mais aussi, dans bien des cas, de l'anglais. Ces immigrants obtiennent ensuite, leur vie durant, que l'anglais soit la langue dans laquelle l'État québécois communique avec eux. Lors de la période de questions à l'Assemblée nationale, le chef de l'opposition officielle, Mario Dumont, a affirmé que cette pratique découle de «la politique du laisser-aller» du gouvernement en matière de langue et qu'elle s'ajoute au «portrait inquiétant de l'anglicisation de Montréal», aggravée par la hausse «disproportionnée» des seuils d'immigration. «S'il y a une chose qu'on a comprise comme collectivité dans le débat des accommodements raisonnables, c'est bien que l'aplaventrisme ne mène nulle part. Ça inclut l'aplaventrisme linguistique, la paresse linguistique du gouvernement», a lancé M. Dumont. Le premier ministre Jean Charest a répliqué en accusant Mario Dumont et son parti d'être «contre ça, l'immigration». Citant le faible taux de natalité des Québécoises et les pénuries de main-d'oeuvre, M. Charest a déclaré que «ce que le Québec est capable de faire amplement, c'est justement recevoir des gens et de les intégrer à la société québécoise». Le porte-parole du Parti québécois en matière de langue, Pierre Curzi, estime que les consignes suivies par l'administration publique avec les nouveaux arrivants Quote
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