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grizzli

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Ah oui j'ai oublié de preciser que les salaires ont eté multipliés par 5 ,apres l'examen , mes amis psychiatre , chirurgien ,orthopediste touchent 5000e ...et ne se plaignent plus du tout!!!

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  • Habitués

Medecins et spécialistes étrangers , ce n'est pas si simple que ça, certains pays étant plutot généreux avec les diplomes et si tu leur dis ce sera plus sévére pour ces pays la tu te fais accuser de racisme.

Quand pour certains pays tu demandes une confirmation de diplome ça prends des mois..

Tu peux recevoir 2 médecins venant du même endroit avec le même niveau de note et les mêmes vrais diplomes , l'un a de superbes connaissance et l'autre ne vaut pas grand chose , ça mine pas mal la confiance.

Je ne suis pas medecin , mais mon meilleur ami est un spécialiste qui justement en évalue et il en voie de toutes sortes du super bon a celui dont on se demande si il a trouvé le diplome dans une boite de céréales.

Untel écrit dans son CV qu'il a travaillé avec le professeur untel grand spécialiste a Paris , tu communiques avec le prof qui ne se rappelle pas de lui mais la peut etre déja eu comme étudiant , plein de trucs dans le même genre qui te rendes pas mal méfiant

Et il est obligé d'aller tres prudemment dans ce qu'il dit et fait.

Mais une chose est sure , le systeme doit etre reévalué....Il y en a de tres bons et in ne faut pas les perdre

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  • Habitués
Au fait pas mal de malades au Québec vont se faire soigner a Cuba

Pas mal de malades vont se faire soigner à Cuba ? C'est combien pour toi "pas mal" ? Moins de 1 % ? :dodotime: Compte tenu de l'état pitoyable de beaucoup d'hôpitaux dans beaucoup de pays pauvres du Tiers-Monde, il est essentiel d'avoir une mise à niveau des médecins étrangers voulant oeuvrer au Québec (comprenant un stage où ils seraient "coachés" (supervisés) par des médecins québécois). Si c'est le cas, alors oui au médecins formés à l'étranger. Mais vaut être vigilent car les médecins ont la vie de leurs patients entre leurs mains... Qui voudrait se faire soigner dans les hôpitaux de la République du Congo (ancien Zaïre) ??? La situation sanitaire dans ce pays pauvre du Tiers-Monde est désastreuse !!! Plusieurs Africains relativement fortunés de l'élite en Afrique préfèrent se faire soigner en Europe qu'en Afrique, il doit bien y avoir une raison. Même des Saoudiens fortunés préfèrent se faire opérer en Europe qu'en Arabie Saoudite !!! Les actions de ces gens parlent plus fort que les mensonges de certains.

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  • Habitués

Comme d'habitude, il y a une mauvaise foi évidente: On peut très bien accepter sans examen les médecins diplômés des pays du G7 sans pour autant accepter ceux diplômés dans le Tiers-Monde, et c'est pas du racisme c'est du bon sens!

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  • Habitués

Je vois qu'on sort encore les grands mots un peu vite... M. Lamontagne n'a pas fait preuve de racisme, mais tout au plus de xénophobie. Et encore, en ajoutant les anciennes colonies dans ses craintes, peut-être que c'est juste le plus grand nombre qui lui faisait peur. Donc peut-être que c'est même plus de la xénophobie, mais rien d'autre que ce bon vieux corporatisme. Je dis peut-être, mais justement il y a le bénéfice du doute.

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  • Habitués

Bien oui, les soins médicaux et la technologie médicale sont tous aussi avancés dans un pays pauvre du Tiers-Monde comme la république démocatique du Congo (ex-Zaïre) qu'en Europe ou Canada ou USA, c'est la raison pour laquelle beaucoup des gens fortunés dans ces pays du Tiers-Monde préfèrent se faire soigner en Europe ou Etats-Unis que dans leurs pays ! (sarcasme) Vive les abrutis de la rectitude politique. :poilant:

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  • Habitués

Ah oui, il n'y a pas que les Américains qui vont à Cuba parce que chez eux c'est hors de prix, il y a aussi ces Britanniques tannés de leur médecine soviétiforme qui vont se faire opérer en Inde dans des hôpitaux-palaces. Et les Maghrébins d'ici qui préfèrent retournent chez eux quand ils ont un problème de santé sérieux... et qu'ils sont riches. De quoi reconsidérer quelques préjugés sur la médecine du tiers-monde. En fait, souvent ils manquent davantage de moyens que de compétences.

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Je vais faire un peu de provoc mais finalement pas tant que ça : ce Lamontagne a tout à fait raison de ne pas faire confiance aux mèdecins français.

Je m'explique : dans les années 80, ces chers mèdecins français par l'intermédiaire de leur conseil de l'ordre ont décidé, afin de protéger leur revenu, de barrer l'accès aux études de mèdecine. Ce faisant, les revenus de ces braves gens se sont envolés, ils ont alors déserté l'hôpital public en masse pour ouvrir des cabinets privés autrement plus lucratifs.

Devant la situation des hôpitaux, on est alors allé recruté à l'extérieur ou dans les facs françaises, des mèdecins diplômés à l'étranger (refugiés cambodgiens ou viet namiens, magrhebins et africains). Ces derniers ne pouvaient en théorie que soigner dans les hopitaux sous la supervision de mèdecin français. En pratique, ils se tapaient tout le boulot sans supervision du tout. Naturellement, ils n'avaient pas le droit d'ouvrir des cabinets privés pour ne pas faire concurrence aux braves mèdecins nationaux.

Arrivent les années 2000 et là, changement de panorama. Bon nombre de mèdecins privés souhaitent prendre leur retraite et vendre leur cabinet pour financer leurs vieux jours déjà bien assurés. Mais voilà, on n'a pas formé la relève (puisqu'il fallait protéger le revenu). Comment faire ?

Trés simple, on va directement chercher à l'étranger les candidats mèdecins qui voudront faire un prêt pour acheter les cabinets à vendre et on accorde le droit de s'établir aux mèdecins étrangers des hôpitaux français.

Là, on ne regardre plus trop les qualifications. Le conseil de l'ordre organise des foires en Roumanie et ailleurs, des sociétés privés se lancent même sur le créneau bien lucratif de la vente de cabinets aux mèdecins étrangers.

Et voila comment pour ne pas avoir à former de jeunes français à la médecine dans les années 80 pour protéger la rente médicale, la France accorde des droits d'exercice à des gens parfois bien gentils mais pas forcément au top.

Alors le Québec a bien raison de se montrer plus précautionneux envers les mèdecins français qui ne sont plus ce qu'ils étaient, ma bonne dame...

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  • Habitués

Dirigeants africains qui préfèrent se faire soigner en Europe (et ailleurs dans le monde) plûtot que dans leurs pays. Voici un article écrit par un Africain chercheur au Centre Africain dEtudes Stratégiques.

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lhôpital, comme lieu dexpression de notre indépendance - 12/28/05

Mesdames et Messieurs,

Chers frères et surs des communautés du tiers monde,

Chers compatriotes de la diaspora africaine et ivoirienne en particulier,

Je voudrais vous prendre tous à témoin pour évoquer ici un fait qui à la longue deviendra un problème que les Africains doivent gérer au risque de le voir devenir un cancer dans notre mentalité et dans notre vision du monde. Cest un problème de société qui rejaillit sur limage de nos malheureux pays africains du Nord au sud, de lEst à lOuest.

Je vous prie de suivre attentivement mon argumentation et de me porter la contradiction si vous constater que je divague, ou que jexagère dans ma conception de lindépendance nationale, chèrement acquise par nos peuples au prix de luttes qui ont coûté la vie à des hommes et des femmes qui étaient fondamentalement convaincus de la justesse des sacrifices quils fallaient consentir pour que nos peuples soient libres et indépendants.

Je signale au passage que je suis historien, je ne suis pas un politicien à la recherche dun électorat, encore moins, un commerçant, un transporteur, un mathématicien, un médecin, ou un ingénieur. Je me pose des questions sur le bien fondé des actes quon pose quand on exerce de hautes responsabilités et je me dis pourquoi nous choisissons toujours les voies les plus difficiles quand la solution la meilleures est juste devant nous ?

Je voudrais évoquer ici devant vous avec humilité et respect, lhôpital, comme lieu d_expression de notre indépendance.

Jhabite la ville de Lugano en Suisse et les journaux ont fait écho de la visite de feu le Général Gnassingbé Eyadéma au Cardio centro de Lugano pour des examens cardiovasculaires en janvier 2005.

Je sais aussi sans trahir le secret médical quune autre visite de contrôle était prévue en mars 2005, lorsque le mal cest aggravé entraînant la mort du Général Eyadéma le 25 février 2005.

Mesdames et Messieurs, le président de la République algérienne Abdel Aziz Boutéflika est sorti de lhôpital militaire du Val-de-Grâce en France le samedi 17 décembre 2005, selon le communiqué médical publié par son Médecin personnel le Pr. Massaoud Zituouni, lhospitalisation du Président algérien avait été motivée par : << Un ulcère hémorragique au niveau de lestomac qui nécessitait une intervention chirurgicale, son état de santé évolue très favorablement.>> précise le communiqué.

Mesdames et Messieurs, il y a une habitude en Afrique, alors que nos écoles sont devenues des dépotoirs, les enfants de nos élites politiques sont à létranger dans les lycées et autres grandes écoles occidentales, ils sont rares ceux dentre nous qui ont vu les enfants de nos chefs détats fréquenter les mêmes écoles que nous.

Nos hôpitaux sont devenus des mouroirs et nos chefs détats préfèrent aller se soigner à létranger, au lieu de promouvoir une santé publique digne de ce nom dans nos pays africains. Suivez mon raisonnement.

Le Président Francis Koffi Kwamé Nkrumah est mort le 27 avril 1972 à Bucarest en Roumanie, dun cancer de lestomac.

Le Président algérien, Houari Boumediene, est mort à Moscou, le 17 décembre 1978 dune Tumeur célébrale.

Le président angolais le Poète, Dr Agostino Neto, est lui aussi mort à Moscou officiellement des suites dune intervention chirurgicale, le 10 septembre 1979.

Le responsable suprême de la révolution guinéenne, le camarade stratège Ahmed Sékou Touré, pour respecter la phraséologie révolutionnaire, est mort sur la table dopération du Mémorial Hôpital, sur les bords du Lac Erié à Cleveland dans lOhio aux USA. Le 26 mars 1984. il souffrait dune déchirure de laorte.

Le Général Seyni Kountché, Président du Niger est mort le 10 novembre 1987, à lHôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris des suites dune tumeur célébrale.

Le 30 novembre 1989, lancien président camerounais Ahmadou Babatoura Ahidjo, meurt en exil à Dakar au Sénégal, dune dépression et dun diabète avancé.

Le 7 décembre Félix Houphouët-Boigny, le président de la Côte dIvoire meurt officiellement à Yamoussoukro, après une opération relative à un cancer généralisé de la prostate à lhôpital Cochin à Paris en France.

Le 7 septembre 1997, meurt à Rabat au Maroc, le Maréchal Mobutu Sésé Séko, ancien président du Zaïre, des suites dun cancer généralisé de la prostate, après une opération au CHIV de Lausanne en Suisse.

Le Muwalimu, Julus Nyéréré, meurt lui le 14 octobre 1999 dans un hôpital londonien des suites dune insuffisance rénal

Je voudrais arrêter ici ce chapelet macabre pour aller à lessentiel et vous dire que la santé est le bien le plus précieux des êtres humains et quand on est président, la première des choses à faire est de donner au pays quon dirige un système sanitaire de qualité, permettant à ses concitoyens de se soigner dans de meilleures conditions.

On peut dire tout ce quon veut de Fidel Castro, mais nous savons tous à lavance que ce nest aux USA quil ira se soigner. Le système de santé cubain est lun des plus viable dAmérique latine.

Vous imaginez le président Russe aller se faire soigner au Canada ou aux USA. Lempereur du Japon nira jamais se faire soigner à paris ou à Londres.

Le roi dEspagne nira jamais non plus à Rome pour se faire soigner, car cela sera perçu par le peuple espagnol, qui a vécu la longue agonie du Généralissime Francisco Franco, comme un manque de confiance aux structures sanitaires de leur pays.

Mesdames et Messieurs, les infrastructures hospitalières, font parties des instruments de lindépendance nationale dun pays, ceux qui ne lon pas encore compris doivent se réveiller du profond sommeil quasi comateux dans lequel ils sont plongé car en définitive, on est indépendant que lorsquon a des biens propres. Si pour une toux ou pour un mal de dent vous devez vous rendre, chez ceux qui vous ont colonisé, alors à quoi bon davoir lutter pour être indépendant ?

Il ne sagit pas ici dune polémique stérile, il sagit dun problème de fond qui conditionne limage que nous donnons de nous même à lextérieur de lAfrique. Comment expliquez-vous quaucuns des chefs détats que je viens de citer na pu durant son règne laisser à son pays un hôpital digne de ce nom qui fonctionne ?

Quand je dis qui fonctionne, dans ma pensée, cest hôpital avec le personnel de haute qualité scientifique et du matériel adéquat pour être performant et offrir à nos populations une médecine de qualité. Observez bien le budget de la santé dans nos pays africains, il est en régression partout

Alors que le budget militaire est en augmentation constant. Nous sommes obligées aujourdhui dorganiser des petites collectes depuis létranger pour aider nos dispensaires et hôpitaux, cela est-il normal ? Et cela va durer jusquà quand ? voici des questions légitimes qui simposent à notre réflexion.

Jinterpelle sur ce sujet tous mes compatriotes africains et nos amis européens, car jai du mal à comprendre létat de délabrement de nos hôpitaux et les familles de nos élites qui vont chaque année se faire des bilans médicaux aux frais du contribuable africain qui lui, crèvent de faim, de soif, de pauvreté de maladies et autres pandémies auxquels il est exposé sans protection par la faute de gouvernants inconscients, irresponsables, hautains et médiocres.

Lhôpital, comme _expression de notre indépendance, est une réalité de notre temps, le président, Nelson Mandela a reçu tous les soins relatifs à sa santé à lhôpital militaire de Pretoria, le Roi Hassan II du Maroc est mort au palais royal de Rabat aux mains dune équipe médical Marocaine. Timidement sans doute, un esprit nouveau émergera, pour mettre lhôpital au milieu de la cité.

Une chose est certaine, la dignité, cest aussi ladéquation entre le dire et le fait. Lhôpital comme _expression de lindépendance africaine, est une donne que nous devons prendre aujourdhui en compte pour nous affirmer dans un monde ou nos ennemis cherchent systématiquement a nous maintenir dans les soutes de lhistoire.

Nous avons voulu ici exprimer une préoccupation et la partager avec tous ceux qui croient à une nécessaire remise en cause, pour permettre à nos malheureux peuples africains daffronter les temps nouveaux avec la certitude que la santé sera une préoccupation des gouvernants.

Comme lécrivait si bien le Dr Albert Schweitzer :

léthique du respect de la vie comprend en elle-même tout ce que couvrent les notions damour, de dévouement, de partage, de souffrances, de partage de joies et dengagements pour le bien

Albert Schweitzer

Tel est le contenu de la réflexion que je voulais soumettre à votre attention, merci à lavance de vos réactions et merci de votre aimable attention.

Fait à Lugano le lundi 19.12.2005

Dr Serge-Nicolas NZI

Chercheur en Communication

Directeur du Centre Africain dEtudes Stratégiques

CP. 66 VEZIA-LUGANO

CH-6943 SUISSE

Source:

http://www.togosite.com/oppo622.html

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  • Habitués
Je vais faire un peu de provoc mais finalement pas tant que ça : ce Lamontagne a tout à fait raison de ne pas faire confiance aux mèdecins français.

Je m'explique : dans les années 80, ces chers mèdecins français par l'intermédiaire de leur conseil de l'ordre ont décidé, afin de protéger leur revenu, de barrer l'accès aux études de mèdecine. Ce faisant, les revenus de ces braves gens se sont envolés, ils ont alors déserté l'hôpital public en masse pour ouvrir des cabinets privés autrement plus lucratifs.

Devant la situation des hôpitaux, on est alors allé recruté à l'extérieur ou dans les facs françaises, des mèdecins diplômés à l'étranger (refugiés cambodgiens ou viet namiens, magrhebins et africains). Ces derniers ne pouvaient en théorie que soigner dans les hopitaux sous la supervision de mèdecin français. En pratique, ils se tapaient tout le boulot sans supervision du tout. Naturellement, ils n'avaient pas le droit d'ouvrir des cabinets privés pour ne pas faire concurrence aux braves mèdecins nationaux.

Arrivent les années 2000 et là, changement de panorama. Bon nombre de mèdecins privés souhaitent prendre leur retraite et vendre leur cabinet pour financer leurs vieux jours déjà bien assurés. Mais voilà, on n'a pas formé la relève (puisqu'il fallait protéger le revenu). Comment faire ?

Trés simple, on va directement chercher à l'étranger les candidats mèdecins qui voudront faire un prêt pour acheter les cabinets à vendre et on accorde le droit de s'établir aux mèdecins étrangers des hôpitaux français.

Là, on ne regardre plus trop les qualifications. Le conseil de l'ordre organise des foires en Roumanie et ailleurs, des sociétés privés se lancent même sur le créneau bien lucratif de la vente de cabinets aux mèdecins étrangers.

Et voila comment pour ne pas avoir à former de jeunes français à la médecine dans les années 80 pour protéger la rente médicale, la France accorde des droits d'exercice à des gens parfois bien gentils mais pas forcément au top.

Alors le Québec a bien raison de se montrer plus précautionneux envers les mèdecins français qui ne sont plus ce qu'ils étaient, ma bonne dame...

Texte très intéressant mais ta conclusion est bizarre: les médecins français ont effectivement déconnés en faisant du protectionnisme corporatiste, et ta solution pour le Québec c'est... de faire du protectionnisme corporatiste...

Ce que je retiens surtout de tout celà, c'est qu'on devrait JAMAIS confier à une profession le soin de se règlementer elle-même!

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  • Habitués

je crois que quelqu'un a répondu plus haut que les médecins des pays du tiers-monde manquent beaucoup plus de moyens et de ressources techniques et technologiques que de compétences. ils sont généralement bien formés même s'il ya des exceptions. Ils peuvent rivaliser avec les meilleurs spécialistes dans leurs domaines .Si je prends l'exemple du sénégal que je connais mieux, la formation des médecins durent sept années aprés la fin des études collégiales. Seuls les meilleurs éléves des séries scientifiques arrivent à s'inscrire à la faculté de médecine.

Par ailleurs, les élites du tiers monde préférent se faire soigner dans les pays occidentaux par pur snobisme. Les coûts exorbitants de leurs séjours à l'étranger et les sommes colossales qu'elles détournent peuvent contribuer sans aucun doute à financer le retard technologique de nos hôpitaux.

Pour en revenir au Québec, le blocage effectué par l'ordre des médecins, entre autres, contribue à limiter les options pour augmenter le nombre des médecins. C'est un secret de polichinelle que le sytéme québécois souffre de divers maux notamment la possiblité d'accéder rapidement à des soins malgré les sommes extraordinaires investies par le gouvernement québécois ( 23,843 milliards sur un budget national de 61,046 milliards).

Modifié par JOOM
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  • Habitués

la retranscription d'une interview dur doc lamontagne

http://www.aqmpr.ca/presse/70406_maisonneuve.pdf

j'adore surtout ce passage

Je vais prendre un exemple fort simple. Un urgentologue français.

Parce que les gens disent : « Ah la médecine ici cest la même

chose. ». Comparer avec les Français. Un urgentologue français qui

voulait venir travailler ici. Lui en France il travaillait pour le SAMU. Le

SAMU ce sont des médecins ultra spécialisés qui vont sur les gros

accidents, quand la princesse Diana, cest arrivé, les explosions Ils

ne font que ça, à temps plein. Ici, il veut être un urgentologue, ça fait 20

ans quil navait pas vu dappendicite, de péritonite, dotite, de maladies

cardiaques. On ne peut pas lenvoyer ce médecin-là dans une urgence

en région quand il y a à peu près un accident de ski-doo par année. Il a

fallu le recycler, voyez-vous. Cest vrai que la médecine est

sensiblement la même quailleurs, mais il y a des différences dans la

médecine nord-américaine et quelquun qui travaille au SAMU là-bas,

ben ici il ny en a pas de SAMU. Dans une urgence, il faut être capable

de traiter une otite chez un bébé autant quun accident dauto

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Alors le Québec a bien raison de se montrer plus précautionneux envers les mèdecins français qui ne sont plus ce qu'ils étaient, ma bonne dame...

Texte très intéressant mais ta conclusion est bizarre: les médecins français ont effectivement déconnés en faisant du protectionnisme corporatiste, et ta solution pour le Québec c'est... de faire du protectionnisme corporatiste...

Non, je voulais simplement dire que pour préserver ses revenus, la médecine française a sacrifié la qualité des praticiens.

Il est donc maintenant normal de se méfier de gens ayant exercé en France puisque on va pouvoir y trouver à la fois des bons passés dans les meilleures université (de France ou d'ailleur) et des moins bons voir de trés mauvais qui ont gagné le droit d'exercer en acceptant de s'endetter pour acheter un cabinet à un médecin qui avait l'impérieux besoin de partir à la retraite mieux nanti qu'il n'était.

Etre médecin en France n'est donc plus gage de qualité.

Je terminerai en prenant le magnifique exemple d'un reportage d'envoyé Spécial dans lequel on pouvait voir un médecin français ayant vendu son cabinet à un médecin vietnamien d'un certain âge, homme trés honorable mais qui ne parlait pas un mot de français (mais qui avait suffisamment de cash). Ce dernier, incapable de bien saisir ce que lui disait ses nouveaux patients, avait donc le droit d'exercer en France.

Connaissant cette situation, il est normal de demander aux médecins français de montrer patte blanche...

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  • Habitués
Non, je voulais simplement dire que pour préserver ses revenus, la médecine française a sacrifié la qualité des praticiens.

Il est donc maintenant normal de se méfier de gens ayant exercé en France puisque on va pouvoir y trouver à la fois des bons passés dans les meilleures université (de France ou d'ailleur) et des moins bons voir de trés mauvais qui ont gagné le droit d'exercer en acceptant de s'endetter pour acheter un cabinet à un médecin qui avait l'impérieux besoin de partir à la retraite mieux nanti qu'il n'était.

Etre médecin en France n'est donc plus gage de qualité.

Je terminerai en prenant le magnifique exemple d'un reportage d'envoyé Spécial dans lequel on pouvait voir un médecin français ayant vendu son cabinet à un médecin vietnamien d'un certain âge, homme trés honorable mais qui ne parlait pas un mot de français (mais qui avait suffisamment de cash). Ce dernier, incapable de bien saisir ce que lui disait ses nouveaux patients, avait donc le droit d'exercer en France.

Connaissant cette situation, il est normal de demander aux médecins français de montrer patte blanche...

J'ai parfaitement compris, j'ai l'habitude de ce genre de discours et j'ai parfaitement remarqué qu'en mélangeant les termes "médecin français", "médecin en France" et "médecin diplomé en France" tu entretenais la confusion qu'aiment répendre les différents Ordres Canadiens pour défendre leur position purement corporatiste: Il n'a bien évidemment jamais été question de donner le droit d'exercer au Québec aux médecins de toutes origines qui habitaient en France mais aux médecins qui étaient diplômés en France, ça m'étonnerait bien que ton exemple Vietnamien ait fait ses études de médecine en France si il ne parle pas Français!

Comme je le disais, la morale de ton histoire c'est surtout que l'on ne devrait JAMAIS confier à une profession le soin de se règlementer elle-même! Tiens je vais de ce pas mettre cette phrase dans ma signature, ça résume parfaitement en quelques mots ce que je pense des Ordres au Canada héhé ;)

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Au fait pas mal de malades au Québec vont se faire soigner a Cuba

Pas mal de malades vont se faire soigner à Cuba ? C'est combien pour toi "pas mal" ? Moins de 1 % ? :dodotime: Compte tenu de l'état pitoyable de beaucoup d'hôpitaux dans beaucoup de pays pauvres du Tiers-Monde, il est essentiel d'avoir une mise à niveau des médecins étrangers voulant oeuvrer au Québec (comprenant un stage où ils seraient "coachés" (supervisés) par des médecins québécois). Si c'est le cas, alors oui au médecins formés à l'étranger. Mais vaut être vigilent car les médecins ont la vie de leurs patients entre leurs mains... Qui voudrait se faire soigner dans les hôpitaux de la République du Congo (ancien Zaïre) ??? La situation sanitaire dans ce pays pauvre du Tiers-Monde est désastreuse !!! Plusieurs Africains relativement fortunés de l'élite en Afrique préfèrent se faire soigner en Europe qu'en Afrique, il doit bien y avoir une raison. Même des Saoudiens fortunés préfèrent se faire opérer en Europe qu'en Arabie Saoudite !!! Les actions de ces gens parlent plus fort que les mensonges de certains.

Au fait les médecins étrangers d' ici n'ont jamais demande a être exempte de quoique ce soit mais d'être évalués objectivement. C'est de cela dont on parle ici. Pas de passe droit. Et ce n'est pas parce qu'un médecin étranger a été forme dans des pays africains qu'il est forcement incompétent. Le problème en Afrique reste le manque de ressources matérielles et financières et c'est vrai que la formation qui leur est donnée peut s'en ressentir mais de la a les mettre tous dans un même sac , je pense qu' ìl ne faut pas exagérer. J'en connais 2 qui ont été formés respectivement au Cameroun et au Benin qui terminent actuellement leur résidence au Québec.

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  • Habitués

En limitant l'accès à la profession, le Collège des médecins ne peut qu'encourager la médiocrité. En effet, quand on manque de médecins, tous les médecins ont du boulot, même les mauvais. On peut en dire autant des pharmaciens, des profs, des cuisiniers et d'un tas d'autres métiers. Les entrepreneurs qui sont obligés de se coltiner un bras-cassé parce qu'ils ne trouvent personne d'autre comprendront!

D'ailleurs qu'ils aient été formés ici ou à l'étranger, la proportion de mauvais médecins est à peu près la même. Ils veulent mettre des barrières sous prétexte de maintenir le niveau de qualité des soins, et ils risquent d'aboutir à l'effet contraire. Mais c'est pas grave, du moment que le revenu est maintenu...

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Comme je le disais, la morale de ton histoire c'est surtout que l'on ne devrait JAMAIS confier à une profession le soin de se règlementer elle-même! Tiens je vais de ce pas mettre cette phrase dans ma signature, ça résume parfaitement en quelques mots ce que je pense des Ordres au Canada héhé ;)

Il y a du vrai, mais ce n'est pas aussi simple : les fonctionnaires qui seraient chargés d'administrer la profession ne seraient pas médecins, les juges qui devraient sanctionner les fautes professionnelles non plus, et ça ne prendrait pas longtemps avant que les médecins ne protestent bruyamment en dénonçant ces incompétents. Regarde ce qui s'est passé en France quand on a essayé de confier la gestion des hôpitaux à des fonctionnaires.

Quand les professionnels s'administrent eux-mêmes, ça fait beaucoup moins de tracas pour l'État... le problème pour l'État est plutôt de se faire respecter par les Ordres. Je suis sûr qu'il y a déjà au ministère de la Santé un fonctionnaire capable de décider qu'un diplôme français est équivalent à un diplôme québécois, moyennant des mesures raisonnables d'adaptation aux pratiques locales (stage), et non des années d'études et une demi-douzaine d'examens à 15000 dollars de droits d'inscription chacun. Ce qui leur manque, au Ministère, c'est un spécialiste de la communication capable de réfuter une par une les protestations de l'Ordre.

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  • Habitués
Comme je le disais, la morale de ton histoire c'est surtout que l'on ne devrait JAMAIS confier à une profession le soin de se règlementer elle-même! Tiens je vais de ce pas mettre cette phrase dans ma signature, ça résume parfaitement en quelques mots ce que je pense des Ordres au Canada héhé ;)

Il y a du vrai, mais ce n'est pas aussi simple : les fonctionnaires qui seraient chargés d'administrer la profession ne seraient pas médecins, les juges qui devraient sanctionner les fautes professionnelles non plus, et ça ne prendrait pas longtemps avant que les médecins ne protestent bruyamment en dénonçant ces incompétents. Regarde ce qui s'est passé en France quand on a essayé de confier la gestion des hôpitaux à des fonctionnaires.

Quand les professionnels s'administrent eux-mêmes, ça fait beaucoup moins de tracas pour l'État... le problème pour l'État est plutôt de se faire respecter par les Ordres. Je suis sûr qu'il y a déjà au ministère de la Santé un fonctionnaire capable de décider qu'un diplôme français est équivalent à un diplôme québécois, moyennant des mesures raisonnables d'adaptation aux pratiques locales (stage), et non des années d'études et une demi-douzaine d'examens à 15000 dollars de droits d'inscription chacun. Ce qui leur manque, au Ministère, c'est un spécialiste de la communication capable de réfuter une par une les protestations de l'Ordre.

Attention je parle de règlementation, pas d'administration. L'administration peut très bien est faite par la profession mais la règlementation devrait être faite par voie législative, par des élus, donc par ceux qui votent, et non pas par une corporation.

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  • Habitués
Comme je le disais, la morale de ton histoire c'est surtout que l'on ne devrait JAMAIS confier à une profession le soin de se règlementer elle-même! Tiens je vais de ce pas mettre cette phrase dans ma signature, ça résume parfaitement en quelques mots ce que je pense des Ordres au Canada héhé ;)

Il y a du vrai, mais ce n'est pas aussi simple : les fonctionnaires qui seraient chargés d'administrer la profession ne seraient pas médecins, les juges qui devraient sanctionner les fautes professionnelles non plus, et ça ne prendrait pas longtemps avant que les médecins ne protestent bruyamment en dénonçant ces incompétents. Regarde ce qui s'est passé en France quand on a essayé de confier la gestion des hôpitaux à des fonctionnaires.

Quand les professionnels s'administrent eux-mêmes, ça fait beaucoup moins de tracas pour l'État... le problème pour l'État est plutôt de se faire respecter par les Ordres. Je suis sûr qu'il y a déjà au ministère de la Santé un fonctionnaire capable de décider qu'un diplôme français est équivalent à un diplôme québécois, moyennant des mesures raisonnables d'adaptation aux pratiques locales (stage), et non des années d'études et une demi-douzaine d'examens à 15000 dollars de droits d'inscription chacun. Ce qui leur manque, au Ministère, c'est un spécialiste de la communication capable de réfuter une par une les protestations de l'Ordre.

Attention je parle de règlementation, pas d'administration. L'administration peut très bien est faite par la profession mais la règlementation devrait être faite par voie législative, par des élus, donc par ceux qui votent, et non pas par une corporation.

Les ordres professionnels tirent leur légitimité de la loi: code des professions et plusieurs autres lois spécifiques. C'est bien le pouvoir politique qui a décidé de confier des missions de service publics à ces organismes. Il suffit juste d'une volonté politique pour modifier cet état de fait. Mais le pouvoir de pression des ordres contribue peut être à freiner les ardeurs également moins volontaristes du gouvernement.

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En limitant l'accès à la profession, le Collège des médecins ne peut qu'encourager la médiocrité. En effet, quand on manque de médecins, tous les médecins ont du boulot, même les mauvais. On peut en dire autant des pharmaciens, des profs, des cuisiniers et d'un tas d'autres métiers. Les entrepreneurs qui sont obligés de se coltiner un bras-cassé parce qu'ils ne trouvent personne d'autre comprendront!

D'ailleurs qu'ils aient été formés ici ou à l'étranger, la proportion de mauvais médecins est à peu près la même. Ils veulent mettre des barrières sous prétexte de maintenir le niveau de qualité des soins, et ils risquent d'aboutir à l'effet contraire. Mais c'est pas grave, du moment que le revenu est maintenu...

Bien dit! Ils sont tellement occupes a travailler a la chaine ici, que la qualite de leur soin soin en souffre! Je prefererai de loin aller me faire soigner en france si j avais les moyens.

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