Retour en France : bilan 1 an aprés...

[Colonel Higgins]

Valériane,

J'espère que tu plaisantes là !?

A part la gestion de l'éloignement avec les proches que je t'accorde en mettant de côté le détail des retours au Pays payés par l'employeur au-moins une fois l'an... je ne peux pas trouver le moindre point commun.

Si tu penses réellement avoir les mêmes conditions financières, de stress, de risque, d'organisation, d'engagement, etc. etc. etc. qu'un immigrant... Ecoute tant mieux mais je pense que c'est entièrement faux, j'ai pas envie d'argumenter des heures une chose aussi évidente.

Je persiste donc à souligner que les expats (et j'en connais pas mal) sont ceux qui ne nous comprennent vraiment pas, car ils croient avoir vécu la même chose (ce que tu me démontres une fois de plus), alors que nos démarches, nos difficultés, et notre état d'esprit sont tout simplement aux antipodes l'un de l'autre.

JB

Modifié 26 septembre 2006 par Colonel Higgins

[petiboudange]

En tout cas, profitez de votre océan côté bordelais ou avec l'ambassadrice de charme des maritimes miss parati (je pourrai venir visiter un jour Halifax avec toi dit? En partant voir la belle famille aux iles, suis sûre que je trouverai un bout pour te rencontrer?)...

Bon dans ce cas tu prends le ferry jusqu'à Souris PEI, tu en profites pour faire le tour de l'île (une petite semaine), ensuite je te conseille de prendre le pont de la Confédération pour arriver au NB, il faut faire un arrêt juste après le pont au bureau du toursime du NB (centre d'interprétation et superbe vue sur le pont) et environ 30 plus tard tu passes la frontière et tu entres en Nova Scotia. Et de là plus qu'1h30 de route et tu arrives à Halifax. Tu peux aussi prendre ton temps et faire la côte du NB entre le bon et Nova Scotia,

Mais dépèche toi car je ne sais pas encore combien de temps je serais là, un mois, Noël, six mois, ou plus....

L'avenir le dira...

Merci pour le titre d'ambassadrice de charmes des Maritimes :blushing:

Lol

Alors la seule fois où je suis allée aux iles, à l'aller on s'est arrêté le jour de la fête du Canada à Souris pour le traversier (notamment pour tenter de croiser le frère de Ti'Namour qui y bossait à l'époque, dans son charmant uniforme Finalement on l'a vu au retour et on a eu droit à une cabine gratos mais chuuut ).

Pas trouver trop de charme à Souris, mais ce que nous avons vu au retour de IPE (puisque à l'aller on l'a vu de nuit surtout) m'a fait envie de visiter un peu. Tsé, le côté charme rustique (comprendre charme de la nature et des paysages des peintres du XIXème et rien de péjoratif!).

On a aussi fait une pause à Edmonton et à Moncton (pour tenter de voir un ami de Ti'Namour qui bosse au village de la sagouine - oups comment ça s'écrit) et je suis tombée sous le charme de Moncton et de son centre d'études acadiennes .

Mais comme tu vois, rien de bien approfondi, même si j'étais sur la bonne route si je me fie à tes indications donc. Bon, je verrais si je peux m'arranger un contrat dans le bout de Halifax ou ailleurs au NB (peut-être au village de la sagouine ou au festival acadien) si je bosse pas dans la santé

Mais ce ne sera pas pour tout de suite malheureusement... Bon je croise les doigts pour que tu sois bloquée plus longtemps

PS: je ne sais pas d'où me vient cette envie des maritimes, si ce n'est que la famille de Ti'Namour, en tant qu'acadienne et madelinotte (madelinienne, faudra que je lui demande ), a survécu dans ce bout et certains ont fait leurs études sur Halifax notamment. Nan parce que les Iles, jusqu'il y a 20 ans, ça travaillait plus en collaboration avec les cousins des maritimes que les lointains du Québec aussi

Bref, encore un bout de Canada qui m'intéressera sûrement quand j'aurai fini mon exploration du Québec (vu que je suis une éternelle migratrice aux 5 ans!).

[yellowstang]

C'est vrai, tu as raison, la France est belle. Mais le coup des 5 semaines de congés, du bon vin pas cher ... ouais, peut-être un peu léger comme conditions de vie et d'objectifs. M'enfin, il en faut pour tout le monde !

Juste une petite question qui me titille : dans ton profil, il est spécifié que tu es en processus d'immigration. Alors si cela est vraiment le cas, pourquoi ? ... j'ai l'impression d'avoir loupé une étape. alors, peux-tu éclairer ma lanterne ?

Fait pas attention a mon profil....je poste rarement, et je n'ai jamais touché à mon profil depuis mon enregistrement!!!!

Et je ne vis pas de 5 semaines de congés et de vin...c'était un exemple.....mais ça tu l'avais compris n'est ce pas :mmm:

[Maeganna]

Je suis rentré en France le 24, le 25 je telephonai pour du travail, le 26 je travaillais!!!! on m'a proposé 4 Job en 1 semaine, au Quebec en 9mois j'ai du envoyé 500 cv, je suis allé dans des centre de recherches d'emploi ou des gens te donne des strategies pour trouver un taf, j'ai fait refaire mon CV 3fois et 0 réponses! Je suis rentré dans un wal-mart grace a un ami Italien (je suis Italien d'origine) j'ai bossé a 800$/mois c'est tout.

Yellowstanq, tu bosses dans quel domaine ? tu cherchais quoi comme poste au Québec ? je suis étonnée qu'en 9 mois tu n'aies rien trouvé et qu'en France on te proposait 4 jobs en 1 semaine, c'est quand même pas courant en France ! déjà si on t'en proposes un c'est pas si mal et tu peux t'estimer heureux ! t'es-tu pas chanceux toi ?

... la France est belle, on a 5semaines de congés, du bon vin pas cher, des paysages splendides, la mer proche et les gens sont TRES AGREABLE!!!!...autant en profiter :haouais:

Heu ! suis pas trop d'accord avec la fin de ta phrase... les gens sont pas TRES AGREABLES, en tout cas c'est pas la majorité, pas plus pas moins qu'au Québec... c'est mon avis en tout cas ! au contraire je trouve les gens ici de moins en moins respectueux à tous les niveaux (manque de civisme, égoïsme... etc)

[Plaxico]

Je me permets d'apporter mon témoignage.

J'ai vécu 1 an et demi au Canada, à Toronto. J'y suis parti pour étudier et j'ai fini par travailler là-bas dans le cadre d'un stage longue durée.

Là-bas j'y ai rencontré ma femme. Je suis rentré en France convaincu par mes amis canadiens m'expliquant qu'avec mon expérience au Canada (j'ai travaillé pour un gros quotidien de Toronto) je trouverai immédiatement du travail en France. La famille me manquait et ma compagne étant mexicaine, je n'avais plus trop d'attaches sur place.

Deux ans après mon retour, on peut dire que c'est la gueule de bois.

Un an de chomage, des entetiens d'embauche hallucinants où de nombreux employeurs m'expliquent que mon expérience à l'étranger ne m'aide pas, celle-ci signifiant que je n'aime pas la France et j'en passe et des pires. J'ai pu trouver du travail dans la presse au bout d'un an et encore, j'ai enchaîné 13 CDD en un an pour la même boîte dans trois villes différentes avant de voir ma collaboration s'achever il y a un mois.

Entre temps je me suis marié, vécu à l'hotel, chez mes parents, chez des collègues de travail en vacances ou dans un appart de 18m2 pour 325 par mois.

A l'heure qu'il est, ma femme et moi mettons la touche final à notre dossier pour la DCS.

Alors certes, je ne souhaite pas faire des généralités. Je travaille dans un secteur en crise en France, mais malgré tout... Je suis revenu ici plein de confiance gonflé à bloc par une expérience humaine et professionnelle qui m'a marqué et aujourd'hui je ne comprends toujours pas ma situation. J'accepte ma part d'erreur mais ce qui me laisse un goût amer durant ces deux dernières années, c'est la différence du marché du travail. Le fait que dans un pays on cherche pourquoi on ne va pas vous embaucher et que dans un autre on cherche plutôt à mettre en valeur vos points forts.

[Petit-Lion]

Je suis rentré en France le 24, le 25 je telephonai pour du travail, le 26 je travaillais!!!! on m'a proposé 4 Job en 1 semaine, au Quebec en 9mois j'ai du envoyé 500 cv, je suis allé dans des centre de recherches d'emploi ou des gens te donne des strategies pour trouver un taf, j'ai fait refaire mon CV 3fois et 0 réponses! Je suis rentré dans un wal-mart grace a un ami Italien (je suis Italien d'origine) j'ai bossé a 800$/mois c'est tout.

Oui, bizarre, d'habitude, c'est le contraire. Mais bon, il y a toujours le tant pour cent qui fait qu'il ne faut pas généraliser. Même chose pour entrer chez Wal-Mart par piston : tout un exploit, en un sens.

[tilda]

Je me permets d'apporter mon témoignage.

J'ai vécu 1 an et demi au Canada, à Toronto. J'y suis parti pour étudier et j'ai fini par travailler là-bas dans le cadre d'un stage longue durée.

Là-bas j'y ai rencontré ma femme. Je suis rentré en France convaincu par mes amis canadiens m'expliquant qu'avec mon expérience au Canada (j'ai travaillé pour un gros quotidien de Toronto) je trouverai immédiatement du travail en France. La famille me manquait et ma compagne étant mexicaine, je n'avais plus trop d'attaches sur place.

Deux ans après mon retour, on peut dire que c'est la gueule de bois.

Un an de chomage, des entetiens d'embauche hallucinants où de nombreux employeurs m'expliquent que mon expérience à l'étranger ne m'aide pas, celle-ci signifiant que je n'aime pas la France et j'en passe et des pires. J'ai pu trouver du travail dans la presse au bout d'un an et encore, j'ai enchaîné 13 CDD en un an pour la même boîte dans trois villes différentes avant de voir ma collaboration s'achever il y a un mois.

Entre temps je me suis marié, vécu à l'hotel, chez mes parents, chez des collègues de travail en vacances ou dans un appart de 18m2 pour 325 par mois.

A l'heure qu'il est, ma femme et moi mettons la touche final à notre dossier pour la DCS.

Alors certes, je ne souhaite pas faire des généralités. Je travaille dans un secteur en crise en France, mais malgré tout... Je suis revenu ici plein de confiance gonflé à bloc par une expérience humaine et professionnelle qui m'a marqué et aujourd'hui je ne comprends toujours pas ma situation. J'accepte ma part d'erreur mais ce qui me laisse un goût amer durant ces deux dernières années, c'est la différence du marché du travail. Le fait que dans un pays on cherche pourquoi on ne va pas vous embaucher et que dans un autre on cherche plutôt à mettre en valeur vos points forts.

Je suis désolée pour toi et ta compagne. Ton retour en France a visiblement vite pris un goût amer.

Mais comme tu le dis toi-même, la presse est un secteur en crise, ce n'est pas nouveau et bien se renseigner avant de rentrer t'aurait peut-être préparé à cette situation. Ton expérience, bien que sûrement intéressante et enrichissante, ne te garantissait en rien de trouver un emploi dans ce secteur comme tu as eu l'occasion de le constater depuis.

Ceci dit, le marché du travail en France et au Québec a effectivement bien des différences. Comptes-tu retravailler pour la presse au Québec ?

[Plaxico]

Je ne me fais pas trop d'illusions dans la presse, que ce soit en France ou au Canada.

J'ai certes une bonne expérience dans un media anglophone au Canada, mais je ne me base pas sur ce simple stage pour me dire que je retrouverai tout aussi facilement quelque chose au Canada.

Etant donné que je suis trilingue français/anglais/espagnol, je compte surtout chercher à travailler dans le secteur media/communication dans son ensemble et voir ce que je peux trouver dans ces domaines-là.

Je sais qu'en France je suis étiquetté journaliste et que je ne peux pas sortir de cette case, fort heureusement je sais qu'au Canada les perspectives pour changer de carrière sont plus fréquentes.

[tilda]

Je ne me fais pas trop d'illusions dans la presse, que ce soit en France ou au Canada.

J'ai certes une bonne expérience dans un media anglophone au Canada, mais je ne me base pas sur ce simple stage pour me dire que je retrouverai tout aussi facilement quelque chose au Canada.

Etant donné que je suis trilingue français/anglais/espagnol, je compte surtout chercher à travailler dans le secteur media/communication dans son ensemble et voir ce que je peux trouver dans ces domaines-là.

Je sais qu'en France je suis étiquetté journaliste et que je ne peux pas sortir de cette case, fort heureusement je sais qu'au Canada les perspectives pour changer de carrière sont plus fréquentes.

Bonne chance alors! Mais pas de souci, avec des idées et de la motivation, tu trouveras certainement de quoi t'épanouir !

[TITNINI]

Je ne me fais pas trop d'illusions dans la presse, que ce soit en France ou au Canada.

J'ai certes une bonne expérience dans un media anglophone au Canada, mais je ne me base pas sur ce simple stage pour me dire que je retrouverai tout aussi facilement quelque chose au Canada.

Etant donné que je suis trilingue français/anglais/espagnol, je compte surtout chercher à travailler dans le secteur media/communication dans son ensemble et voir ce que je peux trouver dans ces domaines-là.

Je sais qu'en France je suis étiquetté journaliste et que je ne peux pas sortir de cette case, fort heureusement je sais qu'au Canada les perspectives pour changer de carrière sont plus fréquentes.

Je suis bien d'accord avec ton histoire de "ne pas pouvoir sortir des cases" en France.

Il m'a semblé aussi que les réorientations étaient plus faciles et + fréquentes au Canada.

En revanche attention quand même les professions de la communication et des médias ne sont pas des professions en demande.

La situation est d'ailleurs un peu la même. Il y a beaucoup plus de demandes que d'offres d'emploi et ceux même pour les québécois dixit un conseiller du CLE Plateau-Mont-royal.

Faut rester lucide.

Après la personnalité, la motivation et l'expérience antérieure du candidat "peuvent" faire la diférence au delà des statistiques du marché de l'emploi, j'insiste sur le "peuvent".

[semago]

Je ne me fais pas trop d'illusions dans la presse, que ce soit en France ou au Canada.

J'ai certes une bonne expérience dans un media anglophone au Canada, mais je ne me base pas sur ce simple stage pour me dire que je retrouverai tout aussi facilement quelque chose au Canada.

Etant donné que je suis trilingue français/anglais/espagnol, je compte surtout chercher à travailler dans le secteur media/communication dans son ensemble et voir ce que je peux trouver dans ces domaines-là.

Je sais qu'en France je suis étiquetté journaliste et que je ne peux pas sortir de cette case, fort heureusement je sais qu'au Canada les perspectives pour changer de carrière sont plus fréquentes.

Je suis bien d'accord avec ton histoire de "ne pas pouvoir sortir des cases" en France.

Il m'a semblé aussi que les réorientations étaient plus faciles et + fréquentes au Canada.

En revanche attention quand même les professions de la communication et des médias ne sont pas des professions en demande.

La situation est d'ailleurs un peu la même. Il y a beaucoup plus de demandes que d'offres d'emploi et ceux même pour les québécois dixit un conseiller du CLE Plateau-Mont-royal.

Faut rester lucide.

Après la personnalité, la motivation et l'expérience antérieure du candidat "peuvent" faire la diférence au delà des statistiques du marché de l'emploi, j'insiste sur le "peuvent".

oui, e,fin bon le CLE comme référence, no comment...

[cherry]

Moi je crois qu'au contraire, les jobs dans le large domaine des communications pleuvent au Québec. Si vous avez le talent, la volonté, et que vous savez vous y prendre pour vous démarquer, vous avez toutes les chances de trouver quelque chose d'intéressant. En tant que Français en plus, votre façon de vous exprimer ne peut qu'aider. Croyez-moi, ça ne prend pas grand chose pour les impressionner...

Modifié 14 octobre 2006 par cherry

[vero68]

Etant donné que je suis trilingue français/anglais/espagnol, je compte surtout chercher à travailler dans le secteur media/communication dans son ensemble et voir ce que je peux trouver dans ces domaines-là.

Je sais qu'en France je suis étiquetté journaliste et que je ne peux pas sortir de cette case, fort heureusement je sais qu'au Canada les perspectives pour changer de carrière sont plus fréquentes.

Cherry a raison, ça vaut le coup d'essayer. Je finis moi-même une formation de recherchiste, proposée par une école de Québec et par internet, formation qui n'existe pas en France. Parait qu'il y a de la demande :kloobik:

[christine76]

Etant donné que je suis trilingue français/anglais/espagnol, je compte surtout chercher à travailler dans le secteur media/communication dans son ensemble et voir ce que je peux trouver dans ces domaines-là.

Je sais qu'en France je suis étiquetté journaliste et que je ne peux pas sortir de cette case, fort heureusement je sais qu'au Canada les perspectives pour changer de carrière sont plus fréquentes.

Cherry a raison, ça vaut le coup d'essayer. Je finis moi-même une formation de recherchiste, proposée par une école de Québec et par internet, formation qui n'existe pas en France. Parait qu'il y a de la demande :kloobik:

c'est quoi le métier de recherchiste? tu recherches quoi? c'est dans le style documentaliste ou ca n'a rien à voir?

[petiboudange]

Une recherchiste à des notions de documentalistes mais pas seulement. Elle est en charge de trouver les ressources documentaires, spécialistes et experts sur un sujet donné, en vue de l'illustrer, de l'appuyer ou pour le proposer à une rédaction TV ou média.

Tu peux travailler aussi bien dans les médias que dans les entreprises ou services municipaux pourquoi pas.

Les responsabilités varient en fonction de ton ancienneté et des spécialisations (arts, santé, droits etc).

On trouve plus de recherchistes qu'on ne pense mais tous ne sont pas formés pour.

Vero, tu l'as faite où ta formation? Moi j'avais commencé avec CinéCours mais ma maitrise et tout le bordel de l'immigration ne m'ont pas permis d'avancer bien loin

[alpha bet]

c'est quoi le métier de recherchiste? tu recherches quoi?

recherchiste et chercheur sont les métiers les plus répandus en france quand ils sont suivi du mot d'emploi